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 [Background] Chroniques Pourpres

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Aillas
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Aillas


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MessageSujet: [Background] Chroniques Pourpres   [Background] Chroniques Pourpres Icon_minitimeSam 12 Avr - 22:19

Dans son lit, Aillas dormait. D'un sommeil sans lune où les rêves sont vérités et les cauchemars nos pires souffrances. Son rêve lui semblait doux, ses yeux complètements clos paraissaient détendus, étendu dans ses draps il dormait, paisiblement.
Seulement, il dû y avoir des complications car bientôt ses paupières se contractèrent, ils ressèra ses bras autour de sa poitrine et fut pris de légère convulsions... Comme s'il tentait de combattre quelques ennemis imaginaires.

Mais je préfère vous raconter ce rêve plus en détail et dans sa totalité. Excusez moi pour le désorde mais je ne contrôle pas les rêves de mon cher Aillas. Enfin, je dis rêve... mais ce n'est pas un rêve pour lui, c'est son plus grand drâme.

Alors comme promis, voici:


XXX

Aillas s'accroupit une minute, de sa main il effleura le sol. La terre était sèche, brûlée et souillée. Souillée était encore un euphémisme compte tenu des évènements de la veille.

Il se releva difficilement et dû s'appuyer à un pan de mur encore intact pour ne pas tomber. En tentant de s'essuyer le front de la sueur qui perlait il ne put que s'enduire les mains de sang. L'arcade éclatée, le sang s'écoulait tel du goudron. Il s'infiltrait autour des yeux, glissait comme des larmes et s'insinuait entre ses lèvres meurties.

Aillas releva la tête, un goût de métal dans la bouche, il se rappela qu'on pouvait ingurgiter jusqu'à un demi litre d'hémoglobine avant de tomber malade. lui, devait être à bien plus...

Avec effort il put assez se concentrer pour lancer un regard circulaire sur la scène devant lui.

La ville de son enfance flambait salemment, des panaches de fumée s'élançaient dans le ciel rouge et noir. De temps en temps une maison s'effondrait, incapable de supporter son poids. Des explosions retentissaient au centre ville, les cris des blessés et des agonisants résonnaient comme des plaques de métal grinçants affreusement sur de la pierre et se répercutaient dans les rues, rebondissant et s'empliffiant pour finir par se perdre dans la jeune nuit.


XXX


Aillas s'accroupit et prit dans sa main un peu de terre, la terre du pays de son enfance. Cela faisait 16 ans qu'il vivait dans la joie du jour présent sans même se faire à l'idée qu'il pourrait quitter cet endroit. Comment un adolescent peu ne pas éspèrer ne pas vivre là où toute sa jeune vie il a reçu grâce, joie et bonheur. Jamais Aillas ne s'était aventuré plus loin que les vergers du Gran'pé.

Bientôt, il deviendrait l'apprenti de son plus grand ami, Daniel. Bien que beaucoup plus âgé que lui celui-ci n'était jamais avare de réponses à la multitude de questions que le jeune Aillas ne pouvait s'empêcher de poser à toute heure du jour ou de la nuit. Sa curiosité lui avait value plusieurs déboire, comme le fait d'être puni pour avoir osé aller dans le vestiaires des dames ou quand il essayait de battre les records des hommes au tir ou au combat. Selon la tradition on ne pouvait pas combattre en dessous de 16 ans... Âge qu'il avait atteint maintenant!


XXX


Aillas s'accroupit, se faisant il posa son front contre la terre, Sa terre. Là une larme de souffrance s'écoula contre sa joue et atterie par terre. Du haut de ses 21 ans il avait changé, après avoir suivit les enseignements de son maître il l'avait quitté pour tenter sa chance de part le monde. Depuis peu il avait appris que son village natale était en danger, deux jour plus tôt sa famille lui avait fait parvenir un message le suppliant de ne jamais revenir. Dans cette lettre ses parents évoquaient une armée de maraudeurs appartenants à la brigade pourpre...

Aillas n'avait pas rebroussé chemin, au contraire, il était passé par la demeure de ses deux meilleurs amis et les avait priés de le suivre pour délivrer sa famille. Ses amis de toujours avaient toujours partagé tout ses moments et avaient affirmé que celui-ci ne ferait pas exception. La mine lugubre tout les trois avait choisi leurs armes, leur équipement et leur plan.


XXX


Aillas s'accroupit, à côté de la ruelle où il se trouvait avec ses amis les gardes de la brigade passaient en rang serrés, paradant devant le peuple qu'ils avaient soumis. Aillas ne l'entendait pas comme cela. Posant son sac qu'il tenait en bandouillère il en sortit une corde, en improvisant une accroche en métal avec une tête de fourche ramassée plus tôt dans un champ il put fabriquer un grappin. le lançant par dessus le bâtiment qui les surplombait et l'escalada suivi de ses deux camarades. Leurs but étaient le quartier général de leurs ennemis, pendant que les résistant tenteraient une attaque contre le gros des forces. Le principe étant d'occuper le corps, les mains, et les jambes pour mieux décapiter l'adversaire.

Arrivés devant l'ancien Hotel de luxe qui abritait désormais les chefs ennemis ils décidèrent de se séparer pour être plus efficace. Avant de partir chacun de son côté ils se sèrrerent longuement et versèrent des larmes en se rappelant des conseils et des précautions. dès que ses amis partirent, Aillas désenclencha la sécurité et enfonça un chargeur dans son pistolet. Il lâcha son sac au sol et en débala les dernières affaires, un couteau de chasse de son père qu'il le rangea dans son fourreau et attacha à son avant bras, une épée longue comme une jambe qu'il se mit dans le dos comme un carquois et enfin quelques chargeurs pour son pistolet.


Comme un zombie il se leva, ne prenant même pas la peine de reprendre son sac désormais vide. Il grimpa une gouttière et atteint le toit. Rampant contre les tuiles, son visage effleurait l'ardoise, la sueur gouttait et lassait sa trace humide le long du parcours. Du haut de son perchoir, Aillas put apercevoir Nathan, un de ses amis, celui-ci entreprenait de passer par les petites ruelles pour débarquer derrière les sentinelles et les égorger proprement. Légèrement dégouté Aillas poursuivit son chemin. Arrivé au bout du toit il regarda dans toutes les directions pour voir les dangers potentiels. A sa gauche la grande rue éclairée de la ville acceuillait maints militaires, à sa droite un complexe de ruelles où nathan faisait merveille. Et en dessous de lui le Qg ennemi...


XXX


Adossé au mur, la tête entre ses mains, Aillas sanglotait. Devant lui une dizaine de cadavres jonchaient le sol rougit de sang de la pièce. Parmis les cadavres Nathan et Mathias s'enroulaient sur eux-même. Mathias avait le bras gauche coupé en deux, l'avant bras planté par un poignard pourpre sur la porte. Nathan tenait entre ses mains la fusil dont il s'était servit pour tuer tant d'homme.

Aillas tenait entre ses mains la tête du chef de la brigade. Le couteau de son père entre les yeux l'homme semblait sourire.
Rassemblant ses dernières forces Aillas se releva et commença à sortir. Il trébucha sur des cadavres dans l'escalier et manqua de finir sur le carrelage du parquet en vol plané à deux reprises. Arrivé sur le seuil du bâtiment il ouvrit les yeux sur un torrent de haine et de fureur. Au dehors les hommes se battaient férocement. Lorsque les combattants virent Aillas devant le QG le temps sembla s'arrêter. Les membres de la brigade se figèrent, les résistants retinrent leur souffle.

Face à tout ce carnage quelque chose se reveilla dans le coeur d'Aillas... Quelque chose de bestial, le même sentiment que lorsqu'il avait tué les généraux ennemis, La même force qui l'avait poussé à ôter la vie à trente-deux gardes et huit gradés.
Aillas hurla. Il hurla de rage, de douleur, de peur et de tristesse. Son cri déchira le monde comme un grondement de tonnerre infernal. Son appel se prolongea et repris de la force alors qu'Aillas brandit la tête du seigneur général...

Devant lui maintenant se tenaient toout les combattants. Les résistants le reconnaissant comme leur meneur et les brigadier agenouillés psalmodiaient:

-La force unie, le seigneur pourpre est de retour! Gloire au seigneur! La brigade obéira au seigneur.

Prit de court Aillas mit quelques instants avant de s'apercevoir que les brigadiers parlaient de lui... Le nouveau seigneur pourpre...



XXX


Aillas s'accroupit une minute, de sa main il effleura le sol. La terre était sèche, brûlée et souillée. Souillée était encore un euphémisme compte tenu des évènements de la veille.

Il se releva difficilement et dû s'appuyer à un pan de mur encore intact pour ne pas tomber. En tentant de s'essuyer le front de la sueur qui perlait il ne put que s'enduire les mains de sang. L'arcade éclatée, le sang s'écoulait tel du goudron. Il s'infiltrait autour des yeux, glissait comme des larmes et s'insinuait entre ses lèvres meurties.

Aillas releva la tête, un goût de métal dans la bouche, il se rappela qu'on pouvait ingurgiter jusqu'à un demi litre d'hémoglobine avant de tomber malade. lui, devait être à bien plus...

Avec effort il put assez se concentrer pour lancer un regard circulaire sur la scène devant lui.

La ville de son enfance flambait salemment, des panaches de fumée s'élançaient dans le ciel rouge et noir. De temps en temps une maison s'effondrait, incapable de supporter son poids. Des explosions retentissaient au centre ville, les cris des blessés et des agonisants résonnaient comme des plaques de métal grinçants affreusement sur de la pierre et se répercutaient dans les rues, rebondissant et s'empliffiant pour finir par se perdre dans la jeune nuit.

Rien ne l'attachait plus ici désormais. Après avoir donné les ordres nécessaires à ses nouveaux hommes Aillas avait put revenir jusqu'à la maison de ses parents, la maison qui abritait son enfance. Hélas les pans de murs affaissés, les cadavres empalés sur des pieux, le mobilier et autres objets entassés au milieu de la cour finissaient de brûler.



XXX



Le texte qui suis parle de lui même, je l'ai recuelli il y a peu d'ailleurs...


XXX



Journal intime de Aillas, Seigneur Pourpre.

32 décembre de la 824ème Décade.

"Maintenant que j'y repense, ce jour de la 822ème Décade fut pour moi une fin et un début. La fin de tout ce que je chérissait et le début de tout ce que je pourrais construire. La mort de mon passé et la naissance de mon futur. J'ai employé les Brigades à des fins glorieuses après cette dur journée. En la mémoire de ma famille et de mes amis j'ai crée un vaste royaume à travers la planète.

Je regrette mon passé. Je suis fier de mon présent et attends beaucoup de mon futur. Il y a peu Prince Ewen m'a fait la grâce de me donner ses biens. Il m'a legué son empire. Me demandant de continuer le travail que seul il n'avait pas eu le temps d'accomplir il a demandé à un jeune homme comme moi de poursuivre la tâche de faire règner la justice sur ses planètes.

Cependant je tiens à noter que feu le Prince m'a donné bien plus qu'un royaume. il m'a offert la possibilité d'intègrer une famille. A mes yeux l'amour et l'amitié sont les biens les plus précieux que Ewen puisse jamais me donner... C'est pourquoi j'ai fois en mon alliance. Les Royaumes Oubliés vont refaire parler d'eux. Nos étendarts resplendiront à la gloire des oubliés. Comme mes parents morts sur Glomena, mes hommes morts au combat.

J'embrasse la cause qui me parait juste. Je serais sans pitié contre les malheureux qui oseront se mettre en travers de ma route. Je traque et j'étripe ceux qui tentent de venir à bout de mes frères et de mes soeurs.
L'ennemis restera sclérosé par la peur alors que les oubliés feront renaître un ordre que le Créateur lui-même n'a jamais réussi à établir dans sa suprême faiblesse.

J'ai une dernière pensée envers mes proches qui périrent. Maintenant je tourne la dernière page du chapitre de la douleur et aborde le chapitre de la vengeance et de la justice. Que le Prince m'entende, son royaume ne sera pas oublié longtemps...


Que Ashroth m'entende...
Que Princesse Angie m'entende...
Que Snide m'entende...
Que Ryk m'entende...
Que Rosco m'entende...
Que Zerg m'entende...
Que Elwe m'entende...
Que Cam m'entende...

Et enfin que ma chère Princesse Soluno m'entende...


De la main de Aillas. "
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