Une nette amélioration.
Le travail en musique, comme prévu, t'a fait améliorer ton rythme. Il est cohérent, haché comme dans une méditation, c'est bien. On sent aussi que tu as trouvé plaisir à jouer avec les mots, avec les sonorités, que tu les as perçus enfin comme des pelotes à dérouler, avec lesquelles jongler. Le style s'améliore, même si certaines anaphores (quête enquête par exemple) sont encore un peu lourdes.
Concernant le respect du sujet, tu as ressenti Sherlock Holmes en partie, dans son côté introspectif et dans sa capacité à s'abstraire de son environnement. Mais cela manquait un peu de recherche : les pensées auraient pu être plus décousues, car ce personnage pense trente fois plus vite que nous, donc manque d'ellipses. Manque aussi de cet état de langueur entre deux enquêtes, tant décrit par le bon Watson. Le parti pris était celui de l'ennui, mais Holmes continue ses recherches chimiques dans un blanc d'agenda (à défaut d'épreuve, me restent les éprouvettes). Enfin, pas trace d'état opiacé ni cocaïné alors que chantait Lou Reed, c'est un peu dommage (car Holmes ne boit pas).
Pour terminer, l'aspect écriture automatique. C'est encore trop court. Bon début, bon signe, mais on continuera dans cette voie, et il te faudra arriver à rédiger cinq pages à l'heure.