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| Teysa devoir numero 1 [Ambre melifol] | |
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Teysa le sombre
Nombre de messages : 517 Age : 36 Localisation : quelque part entre la première et la dernière marche, sous l'oreiller Date d'inscription : 23/12/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Teysa devoir numero 1 [Ambre melifol] Jeu 17 Avr - 19:51 | |
| Sujet 1 : Récit à la première personne. Vous marchez dans la rue et vous êtes heureux. Décrivez cette sensation. Cela doit venir d'une sensation, vous ne pouvez faire allusion ni à une histoire d'amour, ni à un événement familial, ni à une amélioration de vos conditions de vie.
J’étais là. Ici, pas à un autre endroit, c’est cela qui est important.
Devant mon lycée, Lycée Yves Thépot, ivre tripot pour les élèves. Un des lycées les plus réputés de Quimper… Pour ses élèves alcooliques.
Mais je m’égare…
Il faut dire c’était un moment assez unique, inoubliable, je me souviens de chaque détail de l’entrée en cet instant.
Je suis sorti du car, c’était un mardi, je m’en souviens, j’avais sport juste après. C’était en plein hiver, et comme de bien entendu il faisait nuit. Pas un seul nuage dans le ciel, les lampadaires n’étaient pas allumés.
Je suis descendu du car donc. C’est dur d’écrire, quand une foule de souvenir vous envahit… Il y avait tant de beauté dans se moment que j’en avais presque envie de pleurer…
J’ai pris directement à droite, à la sortie du bus, pour pouvoir quitter le lycée.
Je regarde le ciel, dans le fond étoilé, on voit la voie lactée.
Je m’emplis de sa beauté…
Cette beauté…
J’ai toujours été un grand admirateur de la nuit, j’adore me réfugier dans son obscurité, dans son ciel étoilé. Je me sens toujours bien quand je regarde les étoile… je ne sait pas pourquoi, mais c’est comme ça, je n’y peut rien… peut être que c’est mon élément… ou peut être est-ce simplement la beauté du moment, ce moment là précisément, ce moment de toute splendeur…
A se moment là, toujours celui là, il y avait du vent, un bon vent frais, pas froid, frais…
Je marchais donc dans la rue profitant du décor, des étoiles de la vie. A cet instant précis je me laissait porté par le sentiment de bien être quoi m’envahissait. C’est comme du miel qui s’écoule en vous. C’est chaud. C’est doux et ça reste collé à vous, ça s’agrippe, ça évolue… Ca grandit.
Ça devient un baume… un baume de bonheur, de bien être, une paix intérieure, comme si, à l’intérieur de moi il y avait deux êtres qui se faisait la guerre et que d’un coup ils font une trêves pour admirer la beauté et la magie du moment… car je crois que c’est çà… c’était magique, intérieurement je parle… bien sur extérieurement c’était tout à fait normal. Mais pour moi, ce moment, ce moment particulier, m’a envahi de toute sa beauté, pour me rendre beau à mon tour… l’espace d’un instant…
* une larme coule doucement sur la joue de l’écrivain et vient s’écraser sur la feuille effaçant cet écrit à la vue des lecteurs futurs, le plongeant à jamais dans l’oubli… l’oubli, ce n’est pas possible, jamais un tel moment ne pourra sombrer dans l’oubli… c’est trop de beauté et de bonheur pour le laisser gâcher comme çà…* | |
| | | Ambre Melifol
Nombre de messages : 401 Age : 34 Localisation : Dans ton coeur Date d'inscription : 10/02/2008
| Sujet: Re: Teysa devoir numero 1 [Ambre melifol] Ven 18 Avr - 1:14 | |
| J’étais là. Ici, pas à un autre endroit, c’est cela qui est important. Bienvenue dans ce corrigé mon cher élève ! Alors, tu es prêt ? C'est parti ! Alors alors, tu as choisi de commencer ton récit par une phrase plutôt courte. Pourquoi ne pas continuer sur ta lancée ? Cela aurait tout de suite donné un rythme à ton texte... Le « pas à un autre endroit » ajoute un peu de lourdeur à ta phrase. Reste dans la simplicité, plutôt : J'étais là. Ici. C'est cela qui est important. Tu remarqueras par ailleurs que le fait de supprimer le « pas à un autre endroit ajoute une note de suspense à ton récit, donnant par la même occasion l'envie de continuer de lire à ton lecteur.Devant mon lycée, Lycée Yves Thépot, ivre tripot pour les élèves. Un des lycées les plus réputés de Quimper… Pour ses élèves alcooliques. Mais je m’égare… L'idée de l'anecdote pour entrer dans le sujet est vraiment bonne, par contre, là aussi, il y a un problème au niveau de la formulation. Il y a un rythme dans tes phrases qui correspondrait à ce que tu as écrit précédemment, mais pas toujours, ce qui donne une impression de destabilisation. Pour faire le lien avec le début de ton texte, je te propose de reformuler ce passage comme le texte d'un rapport de police : Lycée Yves Thépot, ivre tripot pour les élèves. Mon lycée. Un des plus réputés de Quimper... pour ses élèves alcooliques. Mais je m'égare... Ton « je m'égare » marque une rupture et annonce vraiment l'entrée en matière, le fait que tu vas maaintenant aborder le sujet principal de ton texte. C'est un très bon point d'avoir mis cette phrase ici, ça donne un rythme et met en place une progression à ton texte.Il faut dire que c’était un moment assez unique, inoubliable, je me souviens de chaque détail de l’entrée en cet instant. Ce passage aurait mérité d'être un peu développé. On a l'impression que tu passes d'une idée à l'autre sans lien réel, comme si c'étaient simplement des pensées qui te passent un instant par l'esprit. Pour éviter ça, je te conseille d'employer des connecteurs logiques ou des phrases développant ton idée. Déjà, supprime le « il faut dire ». Tu viens de t'égarer, logiquement, tu dois retrouver le cours de tes pensées. Tu parles de l'entrée, décris-la un peu si tu te souviens de chaque détail... Tu as commencé d'instinct à développer et allonger tes phrases, c'est bien, tu pourrais insister pour marquer vraiment l'engagement dans l'événement. (si tu veux reprendre ce passage et m'en remettre une correction, je suis à ta disposition).Je suis sorti du car, c’était un mardi, je m’en souviens, j’avais sport juste après. C’était en plein hiver, et comme de bien entendu il faisait nuit. Pas un seul nuage dans le ciel, les lampadaires n’étaient pas allumés. La répétition de je m'en souviens est légitime et sonne bien ici, mais pareil, elle passerait mieux si ton paragraphe précédent avait été allongé. Il y a un problème de chronologie dans ta première phrase. Tu devrais plutôt dire : c'était un mardi, je suis sorti du car. Je m'en souviens, j'avais sport juste après. Je me suis permise de couper ta phrase parce que la première mériterait d'être allongée. Exemple : C'était un mardi matin glacial, j'avais eu froid en sortant du car. Tu établis ainsi des connexions entre les événements qui se produisent dans tes phrases et ça rend ton texte plus fluide. En ce qui concerne ta denière phrase, j'aurais bien vu un joli petit rythme ternaire pour compléter ta phrase, et il n'est pas interdit de dire « et », justement...Je suis descendu du car, donc. C’est dur d’écrire, quand une foule de souvenirs vous envahit… Il y avait tant de beauté dans ce moment que j’en avais presque envie de pleurer… J'aurais supprimé la virgule après écrire pour allonger ta phrase et montrer que cette phrase représente une pensée. Pour le reste, c'est parfait.J’ai pris directement à droite, à la sortie du bus, pour pouvoir quitter le lycée. Là aussi, ça mériterait un développement : les rues désertes, ou pas, s'il y a du givre... Ajoute des éléments descriptifs pour préparer le lecteur à la sensation de bonheur que tu veux communiquer.Je regarde le ciel, dans le fond étoilé, on voit la voie lactée. Hum. La voie lactée est constituée d'étoiles, non ? Mais développe donc, bon sang ! *bras qui gigotent* Cette phrase est très bien formulée, elle en demande juste d'autres...Je m’emplis de sa beauté… Cette beauté… J’ai toujours été un grand admirateur de la nuit, j’adore me réfugier dans son obscurité, dans son ciel étoilé. Je me sens toujours bien quand je regarde les étoiles… je ne sais pas pourquoi, mais c’est comme ça, je n’y peux rien… peut-être que c’est mon élément… ou peut-être est-ce simplement la beauté du moment, ce moment là précisément, ce moment de toute splendeur… Mais stop avec toutes ces virgules ! Remplace la première virgule de la première phrase par un double point, et rajoute une proposition : J'ai toujours été un grand admiratuer de la nuit : j'adore me réfugier dans son obscurité, dans son ciel étoilé, dans... (essaye de donner un effet de gradation en gardant la chose la plus belle selon toi pour la fin). Remplace « ce moment-là précisément » qui est lourd, par « ce moment précis ». Pour le reste, c'est parfait aussi...A ce moment-là, toujours celui-là, il y avait du vent, un bon vent frais, pas froid, frais… Là, c'est assez dommage, tu aurais dû intégrer une coupure pour bien marquer l'insistance : A ce moment-là, toujours celui-là, il y avait du vent, un bon vent frais... Pas froid. Frais...Je marchais donc dans la rue profitant du décor, des étoiles de la vie. A cet instant précis je me laissait porté par le sentiment de bien être quoi m’envahissait. C’est comme du miel qui s’écoule en vous. C’est chaud. C’est doux et ça reste collé à vous, ça s’agrippe, ça évolue… Ca grandit. Donc tu vas éviter les donc Et là, plaf, d'un coup, il manque des virgules alors que tu en avais plein partout avant XD Ca donne : Je marchais donc dans la rue, profitant du décor, des étoiles, de la vie. A cet instant précis, je me laissais porter par le sentiment de bien-être qui m'envahissait. Et vlan, il me change le temps au plus beau moment ! Mais non, permets, je m'indigne. C'était comme du miel qui s'écoule en vous. Et au lieu de en vous, tu aurais dû poursuivre la métaphore, je ne sais pas, quelque chose de poétique, à toi de voir. En tout cas, reste au passé, sinon tu casses le rythme du texte, et c'est vraiment dommage.Ça devient un baume… un baume de bonheur, de bien-être, une paix intérieure, comme si, à l’intérieur de moi il y avait deux êtres qui se faisait la guerre et que d’un coup ils font une trêves pour admirer la beauté et la magie du moment… car je crois que c’est çà… c’était magique, intérieurement je parle… bien sur extérieurement c’était tout à fait normal. Mais pour moi, ce moment, ce moment particulier, m’a envahit de toute sa beauté, pour me rendre beau a mon tour… l’espace d’un instant… Alors là, je dis, c'est nul. Pas le texte hein XD. Mais simplement, tu commences très bien, et tu passes à un langage trop familier, trop oral. Je te reformule un peu tout ça pour te montrer, mais ce n'est qu'une proposition, reprends-le toi-même par la suite. Ca devenait un baume... Un baume de bonheur, de bien-être, une paix intérieure, comme si deux frères ennemis décidaient de faire une trêve en moi pour mieux admirer la beauté et la magie de l'instant. Car je crois que c'était cela. C'était magique, au fond de mon être surtout... Bien sûr, tout était normal autour. Mais pour moi, ce moment, ce moment particulier, m'a envahi de toute sa beauté pour me rendre beau à mon tour, l'espace d'un instant. ・ une larme coule doucement sur la joue de l’écrivain et vient s’écraser sur la feuille effaçant cet écrit a la vue des lecteurs futures, le plongeant a jamais dans l’oubli… l’oubli, ce n’est pas possible, jamais un tel moment ne pourra sombrer dans l’oubli… c’est trop de beauté et de bonheur pour le laisser gâcher comme çà…* Dis plutôt cela que ça, et fais attention à la redondance écrivain écrit, mais pour le reste, je trouve que c'est une très belle fin.Commentaire général :
Alors, beaucoup de commentaires comme tu as pu le constater, mais ce n'est pas pour cela que ton texte est mauvais, au contraire. Tu as tout de suite cerné le sujet et j'avoue que tu m'as bluffé parce que je l'aurais un peu traité comme ça si j'avais eu à le faire. Tu as bien choisi le moment, on sent un peu de mélancolie cependant et c'est assez dommage, il aurait fallu un bonheur plus complet, plus pur, mais ça ça viendra dans un autre devoir. On sent que tu as un style particulier déjà, une patte, quelque chose, c'est dans la forme qu'il y a encore des choses à revoir, mais ça viendra...
Donc, plusieurs remarques générales... Déjà, fais attention à ta ponctuation, tu la places mal des fois, mais ça, c'est de famille je dirais, donc vois avec ta mère et lisez du Proust ensemble (huhu, non, c'était une blague, le fais pas XD) Sérieusement, voyez tout de même ensemble, faites-vous lire vos textes, je pense que vous arriverez à trouver les erreurs de ponctuation chez l'autre sans difficulté, ça pourrait vous être utile.
Pareil, attention aux répétitions, surtout du mot « moment » dans ce texte. Je sais, il est passe-partout, il est pratique, mais essaie de ne pas en abuser, ce sera mieux. Et essaie de développer ta pensée au maximum ta pensée quand tu écris, de décrire l'environnement qui t'entoure, ça rendra tes textes plus attrayants et plus vivants.
Euh, sinon, je pense que ça suffira pour ce soir, si tu veux des précisions, on en parle sur msn, ou si tu n'es pas d'accord etc... Et si tu veux corriger ce devoir, il n'y a aucun problème, mais pareil, c'est toi qui choisit si tu veux un nouveau sujet ou si tu préfères rester sur celui-là...
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