Freuzne, deuxième passage : l'au revoir

Je ne suis pas un étrangé.

Cet homme habillé d'une robe de bure rôde depuis quelques temps près des lieux sanglants : les arènes...

bon maintenant présentation trash :

je viens de faire ma première année médecine, j'attend pour l'instant les résultats. Mais avant celà, j'étais, et suis toujours, attiré par le monde de la littérature, notament la poésie et la réfléxion sur le sens des choses... philo dirons nous?

pressé par le temps aujourd'hui, je laisse à votre curiosité le soin de me préciser ce à quoi je devrais répondre dans cette présentation très superficielle je vous l'accorde. Néanmoins j'estime (oula, carément, il se prend pas pour n'importe qui le nouveau!) qu'on ne peut connaître quelqu'un sur un fofo que en lisant ce qu'il écrit... donc nous ferons connaissance dans les semaines qui suivent.

bien à vous

"Une empathie spéciale !, un flash prémonitoire ! Une présence fatale ? Une venue triomphale !"

L'image fut accompagné de 4 êtres qui dormaient autour de lui.

"Le Freuzne, il est ici !"

Le chevalier du Lit on dort se dépêcha, se hâta pour aller à sa rencontre au sommet, parce que l'être de création était enfin arrivé. Un grand maitre était là, il était arrivé, on ne sait comment, avec un imbroglio surement dans ses voyages.
Son arrivée sans doute prompt et inopinée était attendue par le chevalier qui espérait qu'il viendrait.
Le voilà avec sa bure mitée, ses bagues élémentaires qu'il essayait de cacher dans ses manches. Ressemblant à un homme de la quarantaine, qui aurait pu imaginer qu'il avait tout simplement arrêté de vieillir.

"Allons y"

Le chevalier se laissa tomber du haut de la tour deuxième de Belthil et atterrit sans aucun dommage près de l'être de création.

"Freuzne, te voilà enfin je suis si content de te revoir mon ami."

Nichiren avait un grand sourire, certains présents sur le continent de Ter Aélis avaient du détecter désormais sa présence.

Hé moi donc!

Nichiren et lui avaient vécu bien des choses ensemble. Après une longue séparation, ils se retrouvaient enfin.

Les deux amis se regardaient, se demandant chacun de son côté s'il n'avait rien perdu, s'il avait gagné quelque chose, quelles surprises allait-il découvrir ici où plus tard.

Je ne sais pas par où commencer... ni quand car, tu dois le voir à mon visage, je suis fatigué. Pourrais-tu m'indiquer une chambre où un coin tranquille où je pourrais me remettre de mon voyage s'il-te-plait?

Nichiren fit mine d'une réflexion intense et en quelques secondes répondit à Freuzne.

"Il y aurait bien ma maison à Sul Nar, mais je n'y suis pas seul maintenant. Grendelor sera sans doute contente de te revoir également, ça faisait longtemps, ah oui, tu ne le sais pas, Esse Ciel n'a pas du te le dire, ni personne, mais je suis marié avec elle. Je passe des jours très heureux avec ma reine, je suis sur qu'elle acceptera de t'héberger le temps de trouver tes repères ici."

Le chevalier avait les yeux qui brillaient rien que par ces paroles, sans doute elle viendrait pour accueillir l'être de création, cet ami qui avait longtemps voyagé et erré, des milliers de fois ces mondes et d'autres. Grendelor savait accueillir avec hospitalité mieux qui quiconque c'était totalement vrai. D'autres reconnaitront surement Freuzne, notamment quelques arènistes conformés , mais déjà une aura familière se faisait sentir au lointain.

Pas si lointain, il était déjà là d'ailleurs, Astriel, il ne cessera jamais d'étonner son frère de chevalier.

[hrp] /se retourne dans sa tombe, ben ça alors![/hrp]

Elle n'avait pas pu venir avant, retenue par le travail, mais elle avait senti sa présence en ce monde. Aussi, une fois libérée de ses obligations, elle vint le saluer.

Bonjour mon ami, cela fait bien longtemps que je ne t'avais pas croisé! Je suis heureuse de te voir!

Elle le serra dans ses bras.

Si tu veux venir dormir à la maison il n'y a pas de soucis. Je pense que Sûl-Nar te plaira ainsi que le reste du pays. Si tu es perdu, n'hésite pas à nous solliciter.

Un trimestre plutôt discret parmis vous m'a appris certaines choses.

Je remercie notamment Tr0n pour m'avoir ouvert à un certain art de la parole.
Je suis même allé jusqu'à une médiathèque pour en commencer une lecture (Lacan) malheureusement interrompue par l'horloge..

Egalement Goldmund et Irrumo pour m'avoir donné leurs avis sur mes textes dans la bibliothèque poétique.
Parmi vos diverses critiques ("utiles" est implicite), je retiens surtout une chose : écrire de façon poétique est plus aisé que faire de la poésie. De cela en découle l'emploi abusif des images, comparaisons intempestives ou métaphores confuses.

Je pense encore à Laylay, Cassiopée et kensei dont les textes m'ont ravi.

Vous vous en doutez la liste est longue et citer le nom de tout ceux d'entre vous que je retiens serait sans intérêt, sinon de vous voir cité ici. Je me cantonne donc à la bibliothèque.
Ceux qui pouvaient m'apprécier doivent savoir que je leur suis reconnaissant de m'avoir reconnu comme l'un des leurs. Les autres m'oublieront probablement plus vite que je ne les oublierais, peu importe.

L'arène aussi.. beaucoup de profils peu ou jamais utilisés ici. C'est dommage mais bon, un combat forcé est un mauvais combat. Merci à Calaïs pour m'avoir offert mon premier affrontement et Essen ciel, meilleur stratège Rpiste d'arène que j'ai eut l'honneur de rencontrer.

Voici donc la fin prématurée :
très grand merci à Ram et Dou, nos deux âmes damnées préférées (on a pas le choix, il n'y en a que 2!) pour nous consacrer autant de temps, d'attention et d'effort. Vous pouvez être fiers de ce que vous faites, Ter Aelis est à la fois stable et mouvant : tout ce qui caractérise le vivant!


Mes espérances se tournent vers la fin du mois de mai 2009, date à partir de laquelle mes pensées seront libérées des étaux de ma conscience, obsédée par la réussite d'une année difficile. Reviendrai-je?

Dommage mon bon Freuzne que tu ne restes pas, mais je comprend que tu dois réussir ton année avec brio et éclats.

Bon courage mon être de création, le meilleur aréniste qui existe et futur médecin. Donne le meilleur de toi, passe de temps en temps quand le temps te le permet. Ton talent est toujours apprécié, je suis désolé d'avoir été peu présent, les choses ont fait que ...

Cependant qui sait, je viendrais dans ta ville de sacres vu que désormais je pourrais y aller sans trop trop de problèmes, ainsi on pourrait parler et rire.
Continue tes arts poétiques sans contraintes et sans craintes, tu es un être doué et intelligent, sage et pertinent. Mon bon Freuzne tu vas beaucoup me manquer. Force et Courage tu reviendras pour notre grand bonheur.

Freuzne, on t'aime !!!!!