Seconde vie

Du sable, le bruit de l'eau.

Allongé, les yeux grand ouverts, plongés dans l'infini bleuté… Pas la flotte, le ciel, pas besoin d'être savant pour savoir que l'océan est fini. Et de toute façon, pourquoi l'observerait-il ? Le roulis de l'eau s'échouant sur la plage n'avait rien de foncièrement anormal, juste un petit peu hypnotique, alors que le firmament… Il eut juré que trente secondes plus tôt, il n'était pas pareil. Bleu, oui, mais pas comme ça, un bleu… plus bleu, moins bleu ? Aucune idée, en tout cas pas de ce bleu hideux qui déjà lui donnait la nausée.

Une poignée de mots, « découvre les dimensions des basses fosses », et pouf… Les mages ne lui avaient toujours inspiré que défiance. Deux catégories, les charlatans et les pires. Les premiers usaient de toutes sortes de formules alambiquées, runes et encens pour enrober leur incompétence, les seconds prouvaient l'incompétence des précédents par de vrais magisteries en quelques babillages et claquement de doigt. Et encore, rien ne prouve que ceux-ci leur soit vraiment nécessaire, plutôt là pour prévenir qu'une calamité allait arriver, comme pour éviter d'égarer le public. Lui, avait certainement dû tomber sur le pire des pires… Un peu prétentieux cependant le papy, car s'il l'avait réellement envoyé dans les basses fosses, la Margotte était encore jeune et fraîche pucelle… Ou alors elles étaient juste parfaites pour une bonne sieste.
Mais peut-être était-il juste mort… Non, je pense, donc je suis, il est donc vivant, et de toute façon les morts n'ont pas d'estomac criant famine ni de gosier desséché. Au bruit, son cheval semblait toujours être par là… un argument de plus.

Quoi qu'il en soit, ce n'était pas ces réflexions qui nourriraient sa carcasse. Il était temps de se lever, voir de quoi il retournait.
Un rapide tour d'horizon lui montra que hormis le ciel, rien ne semblait avoir changé dans le paysage : même plage, même colline, un début de falaise au loin. Par contre, plus de campement en flammes, et aucun de ses compagnons d'armes ne semblait être dans le coin. Une bonne nouvelle tout de même, sa monture était bien là, à une dizaine de mètres en train de brouter. Brave bête, elle n'avait pas perdu son temps. Ce mage était donc assez puissant pour déplacer un nain et sa monture, mais pas assez rapide pour réitérer l'exploit sur les cinq autres guerriers s'abattant sur lui…
Halërbier eut une pensée émue en imaginant le gêneur prestement assommé, ligoté, lesté dans un sac et finalement jeté dans le premier fleuve. Puis il se rembrunit : ses funérailles allaient évidement être fêtées –on ne loupe pas pareille occasion de ripaille– et ses réserves seraient donc mises en perce pour arroser le salut de son âme –comme le veut la tradition– sans que lui ne puisse en profiter… Le tout venant, il le leur laissait presque avec plaisir, mais il est quelques breuvages qu'il regrettait de ne pas avoir bu plus tôt. D'accord, c'est normal, un mort ne boit ni ne mange à sa veillée funèbre, c'est la règle ohne was nein*. Il n'empêche, la pilule passait plutôt mal. Et puis comment allaient-ils réagir à son retour ? Car non il n'était pas mort, pas jusqu'à preuve du contraire. Mais allez faire comprendre ça à une bande de nains plus têtus que des mules anctalouses ! Et d'autant plus têtus qu'en cas de décès, les biens d'un célibataire sont partagés entre les membres du clan. Cupides comme il les connaissait, cela serait fait avant même qu'ils ne s'amusent avec le mage. Récupérer ses valeurs ne serait pas une mince affaire, et en attendant il ne possédait plus qu'une monture, ses armes, une couverture, une selle, une petite outre de vin et une bourse pas trop mal remplie, mais bien maigre en comparaison de son outre à butin (à cheval, une outre est bien plus simple à transporter qu'un coffre, surtout au galop, et passe plus inaperçu), outre dont il était maintenant séparé, puisque laissée au campement…
De toute façon, comment allait-il rentrer chez lui, aussi relative que soit cette notion pour un semi-nomade dans son genre ? Il ne savait pas où il était, avait faim, soif, et aurait bientôt froid s'il ne trouvait pas un abri avant la nuit… Il était temps de partir explorer les environs pour parer au plus pressé : la graille !

Il avança dans les terres durant… combien de temps ? Impossible de se faire une idée dans ces conditions. Toujours est-il qu'il aperçut une ferme en contrebas d'une colline, à la périphérie d'une petite bourgade. Il accrocha sa monture derrière de hauts buissons et observa la chaumière sous le soleil déclinant. La fumée s'élevant dans le ciel indiquait que les lieux étaient habités. Après plusieurs minutes à observer les lieux, il vit un cul-terreux en sortir, prendre de l'eau dans un puits pour rentrer sans tarder davantage, ce qui lui convenait tout à fait. Une observation plus poussée lui fit soupçonner la présence d'un fumoir à l'arrière.
Il attendit que la nuit finisse de s'installer, puis prit sa hache et s'en alla discrètement descendre la colline. L'approche lui prit quelques minutes durant lesquelles il ne fut pas dérangé. Aucune lumière ne transparaissait plus de la ferme, ses paysans se couchaient avec les poules ! À la bonne heure. Il passa délicatement par-dessus les barrières, puis se faufila vers le fumoir. Aucun verrou. Les gens sont d'une négligence… Tant mieux pour lui. Il entra sans encombre et put voir, à la faible lueur de la lune passant par le large conduit de cheminée, une ribambelle de jambons en train de pendre. Il en descendit certains lui semblant aptes à la dégustation, les observa, palpa, huma, pour finalement choisir l'un d'entre eux. Ceci fait, il sortit, viande sèche sous le bras. Au bout de quelques pas cependant, il se sermonna : ce qu'il faisait n'était pas bien glorieux… Il se ravisa donc et reprit la direction du fumoir pour embarquer trois autres jambons. Son père le lui avait toujours dit « un tiens vaut toujours moins bien que deux ». Ce qui lui avait toujours semblé valable. Et lorsque l'on manque de presque tout, comme lui en ce moment, il ne trouvait pas déplacé d'augmenter le nombre à quatre, voire plus s'il avait eu plus de deux mains.
La viande sur les bras, le nain se dirigea alors vers le puits, déposa les quatre jambons à terre et prit une profonde inspiration. Allez Halërbier ! Je sais… c'est dur, je sais. Mais c'est indispensable si tu ne veux pas mourir de soif… Il prit donc l'outre qu'il portait en bandoulière, but avec délicatesse et précision quatre gorgées de vin… puis vida entièrement le reste du précieux liquide sur le sol, sans pouvoir empêcher son visage de se figer en un profond rictus de dégoût. Il ne pourrait voyager sans eau, certes, mais c'était gâcher… Surtout au prix que lui avait coûté cette piquette. Vite, oublier cet évènement dégradant. Il descendit le seau dans le puits le plus silencieusement possible, le remonta tout aussi lentement et remplit son outre avant de décamper, chargé de ses futurs casse-croûte.
La remontée de la colline se fit elle aussi sans encombre. Il lesta sa selle de ses quatre jambons, deux de chaque côté pour l'équilibre, puis enfourcha son destrier. Contournant le village, il repartit dans sa direction originelle, encore et toujours vers l'intérieur des terres.

Les jours passèrent et il finit par atteindre une route importante, qu'il suivit en y croisant occasionnellement des convois. Parvenant à lier conversation avec certains groupes, il put intégrer quelques bivouacs le temps d'une nuit, échangeant la viande contre diverses tambouilles nourrissantes qui agrémentaient son ordinaire. La langue usitée était sensiblement la même que la langue humaine classique, il put donc sans problème glaner quelques informations sur le pays, ses différentes villes, ses coutumes… Souvent étonnés par son ignorance, les autres voyageurs lui demandaient régulièrement d'où il venait, question à laquelle il se gardait bien de répondre. D'où il venait, les fous finissaient mal chez les hommes (chez les nains, il n'y a pas de fous, si se n'est de guerre évidemment, mais ceci une autre histoire), et il n'était pas spécialement curieux d'expérimenter la manière dont on les traitait ici.
Son voyage le conduisit jusqu'à une cité nommée Belthil. La foule, le bruit, les senteurs… Il n'avait jamais franchement aimé les grandes villes, et le fait que celle-ci lui soit totalement inconnue n'arrangeait rien. Cependant, il n'avait pas vu de belle femme depuis des lustres, et pour le coup, il était servi : des grandes, des petites, des brunes, des blondes, des rousses, les peaux passant par toutes les nuances possibles. Et ces courbes ! Poitrines provocantes et derrières exubérants laissant augurer le meilleur… Il ne savait plus où donner de la tête !
Mais il se ressaisit : il n'avait pas pris le moindre bain depuis bien avant son arrivée dans ce monde –ce qui s'avérait gênant pour ce genre de projet– et avait de toute façon bien autre chose à faire pour l'instant. Prenant son mal en patience, il entra donc dans la première auberge venue.

« TAULIER ! Une bière, une chambre, un bain et une place à l'écurie pour ma monture ! »

Il jeta deux pièces d'or sur le comptoir puis demanda :

« Combien de temps puis-je rester ici avec tout cet argent ?
– Deux semaines complètes. Je vais préparer votre chambre -dit-il en désignant un gamin de dix printemps à tout casser- suivez mon fils, il vous montrera l'écurie.
– Parfait… Le bain et la bière pour mon retour, et qu'elle soit bien fraîche ! »

Il suivit donc le gosse qui le conduisit jusqu'à un box où il l'invita à accrocher son ch'val, comme il disait. Puis, pendant que le nain prenait ses affaires, le gamin nourrit le poney tout en lançant des regards curieux mais fuyants au barbu. Amusé, Halërbier finit par l'interroger :

« Quelque chose t'intrigue ?
– Bin euuuh… En fait… euuh, pourquoi est-ce que tu sens mauvais comme ça monsieur ?
– Tsss ! »

Décidément, y a des coups de pied au cul qui se perdent… En même temps, qu'attendre d'un morveux vivant dans une ville avec de l'eau courante partout ? Il ne lui répondit que par un grognement et acheva de prendre son barda pour s'en aller se décrasser un peu, sans donner le moindre pourboire à ce désagréable petit mer… De toute façon, lui en aurait-il donné un ?
Quelques heures plus tard, c'est propre et la barbe brossée qu'Halërbier se rendit au marché, trois jambons sous le bras. Son accoutrement semblait moins étonner la faune locale que lors de son arrivée en ville, mais les passants lui jetaient toujours des regards étonnés et méfiants… En même temps, imaginez votre réaction en croisant un être plutôt petit et trapu, barbe bien fournie, tout de cuir vêtu, une hache à la ceinture et les bras chargés de barbaque…
Il inspecta quelques étals afin de se faire une idée de la valeur des choses dans cette ville, puis vint se placer au centre du marché, juste à côté de la fontaine, pour mieux haranguer la foule :

« PAAAAS CHERS MES JAMBONS ! PAAAS CHERS ! Et pour un sourire, mesdames, je les transporte jusqu'à chez vous, ainsi que le reste de vos courses ! »

Citation :

*Sine qua non

C'est de plus en plus fréquent, c'est agaçant, la foule, mais le gribouilleur nocturne est bien obligé de mettre les pieds à Belthil, ces derniers temps. Temps un peu trop ensoleillé, d'ailleurs. On ne le voit qu'en fin de journée, ou en début de commencement de matin frisquet.


-Poussez-vous. Pardon. ... ..Mais bouge, vieux con.
Il joue des coudes entre les commerçants, clients, passants tous mélangés, encombré d'un tas de pinceaux divers, usés, sales ou neufs, brandissant une grosse bouteille d'encre noire, du papier en rouleau, à grain et recyclé.
-Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel!
Et il grogne sur les gens et il menace et il gronde et jure et hausse des épaules, sourit, charmant, comme toujours. Avec du s'il-vous-plaît. Et du mais what the feuck?. C'est fragile. C'est le matos qu'il faut remettre dans le Collège qu'on retape, à coups de marteaux et de claques, il faut de la peinture.
Dans les poches de sa vieille veste longue et moche il garde aussi la maquette de présentation des pinceaux pour les Récifs et ...c'est quoi tous ces aventuriers puants??
ARGH! C'EST QUOI CETTE VIANDE SUR MON PAPIER??? (mon beau papier)

Il roule des yeux sur cette barbe monstrueuse et cette grande gueule qui s'avance, recule de moitié de corps comme un serpent pour éviter un second jambonneau qui valse, (il se la pète, il se la joue à la matrix) ouais ouais.
-Tu les mets où je pense, tes jambons, sac à vin!

Et c'est comme ça que Smirtnoff accueille les premiers pas (ou un peu plus) de Halëbier en Ter Aelis, parce qu'on sait qu'il a un talent fou pour ça, et parce qu'il es tellement charmant (mais si mais si, je bats le grand Manitou là, atta) (et même le chat) et plein d'enthousiasme, tout ça.

Au regard malicieux et ventripotent du guerrier nain, le vampire a envoyé un duo de prunes confites baignées dans de l'aquarius, goût pour le moins indéfini dans le bleu électrique, baveux et pas très sympathique.
Il réplique d'un pavé, en fait. Mais pas aussi lourd que le sien, alors, il y a de quoi bouder. (Il ne gagnera pas le concours du pavé le plus imbuvable.)
Et il a trébuché sur un autre, juste après, auquel il a répliqué d'un petit cri dans les aigus.
Monsieur le nain, le jambon tanné sur la selle et cuit au soleil n'attire point ces dames. (non, ceci n'était pas une dame) Vous avez reçu un vampire autiste à la place. Ce dernier a sans doute croisé cette route sur les courbes de vot' police noire.
(...) à suivre.

-Tu les mets où je pense, tes jambons, sac à vin!


Ou je pense? J'espère que tu l'a aussi large que mon imagination, ou cela sera ein bisschen douloureux. Et quelqu'un de bien élevé n'appellerais pas "sac a vin" un nain venant de subir un sevrage forcé de plusieurs semaine.


Ceci dit, Halërbier se tourna vers le râleur, plus grand que lui, détail inintéressant, l'immense majorité de la foule l'était. Pâlichon, les bras chargés de nécessaire a peinture. Rien de bien inquiétant a première vu... Mais boudiou!

Non mais regarde moi toute cette encre que tu m'a foutu sur mon... beau? jambon! ça va pas non? Faut regarder ou tu mets les pieds, tout grand gens que tu est! A non mais regardez moi ça, c'est invendable maintenant... J'espère que tu a de quoi payer... ou à la rigueur, je suis trop bon, cela me perdra, je te négocie ça contre une visite de la ville, ses administrations, ses points de vues, ses lieux incontournables et ses lupanars.

Le boudeur se retourne après avoir repris pied sur le sol, quelle svelteté, quelle agilesse! Autant que ridicule avec sa cargaison qui lui donne la noble allure d'un losange perché sur i.

-De quoi payer? De quoi payer? Tu sais combien coûte cette encre, monsieur nain? L'avait envie de pointer le doigt entre ses épis de barbe, mais il a préféré garder sa cargaison en place dans son aléatoire défiance de la gravité, 35 pièces d'argent parties en assaisonnement! T'as intérêt à le manger, maintenant, ton jambon qui vaut le triple de son prix!

Un tour rapide sur lui-même lui permet d'éviter la chute d'une boîte d'aquarelle qui multiplie les tentatives de lui échapper depuis toute à l'heure.

-Tu...! Encore une fois Et...? J'ai l'air d'un touriste, peut-être? Je me passerai de la visite en cette jambonnesque compagnie. EH? J'ai autre chose à faire, figure-toi. Een beetje plus intéressant.

Il s'éloigne d'un œil grognon et peu flatteur.
-Et puis c'est pas un peu d'encre qui va tacher ta noire parure textuelle. (d'abord)

Je connaissait la cuisine a la poudre, mais à l'encre... Faut il aimer le poulpe pour en arrivé a de telles extrémités? En tout cas, je doute vendre un jambon encré au triple du normal. Et j'ai vaguement l'impression que tu me prend pour un niais: crois tu que je demanderai à un touriste de me faire visiter le coin? Le touriste n'en saurais pas plus que moi. Non, si je veut explorer une nouvelle contrée, je trouve un natif, un guide, ou un habitué. Mais soit, je ne doute pas que tu ai moins dangereux a faire... Tache cependant à ce que ma texture ne se noircisse encore.


Là dessus, le nain fendit la foule, balançant au passage n'importe où de préférence le désormais inconsommable jambon, cela ferait toujours plaisir à un clodo ou un cabot.

Voyant le jambon voler au loin le vampire serre les épaules, agacé par la foule et son brouhaha. Cependant, trottinant, le dos du nain l'incite à étirer un sourire (tordu, comme toujours, mais n'empêche) et le voilà qui fait demi-tour vers celui qui s'éloigne; -Heh.
T'es pas d'ici le vendeur de jambons (ex-vendeur, sorry)... D'où viens-tu? Si tu préfères une tâche dangereuse, sais-tu, j'ai un endroit à te montrer, où je serais curieux de te voir manœuvrer ta hache de belle facture...Héhé, mais qui sait? Verrait-on un nain perché dans les arbres?

Mine de demi intéressé il le suivait tout de même, pleinement conscient de l'insulte proférée juste avant, mais la réaction lui avait plu. Ce nain s'exprimait bien. Peut-être même le vampire oserait-il lâcher sa fragile cargaison pour rattraper l'individu du bout d'un bras, dans le cas où ce dernier refuserait de lui porter attention. (Reniement qui se justifierait)

-Quel est ton nom?
Dans son élan vers ce quelqu'un au moins encore plus grognon que lui et deux fois plus charismatique, il ne remarque pas l'ombre féminine qui s'insinue près de là et qui laisse voleter derrière elle de très étranges formulations du passé simple.

-tu es nouveaux ici non? et bien, soit le bienvenue masi j'ai une question. Que fais tu avec ce jambon?


Réponse pourtant évidente demoiselle, je cherche à le vendre. Il ne me sert plus a rien, autant en tirer quelque chose...

Un bruyant RRRRRmbl! s'éleva soudain de l'estomac de Halërbier.

Finalement, ce jambon servira encore a quelque chose, je commence a avoir faim......

Il sortit donc s'en canif et s'en coupa un bout, continuant a parler.

Trés bon ce jambon, je vois pas ce que les gens du coin ont a y redire... vivre dans tant d'opulence vous mènera tous a votre perte saï.

-Heh.
T'es pas d'ici le vendeur de jambons (ex-vendeur, sorry)... D'où viens-tu? Si tu préfères une tâche dangereuse, sais-tu, j'ai un endroit à te montrer, où je serais curieux de te voir manœuvrer ta hache de belle facture...Héhé, mais qui sait? Verrait-on un nain perché dans les arbres?

En aparté: tient, le revla encore

Et pourquoi chercherais-je des taches dangereuses? Pour trouver la mort? Un saut de ce clocher sera aussi efficace et surement plus sur. Pour l'honneur? Pour la gloire? La veuve et l'orphelin, et les balades qui loueront mes exploits? Belles affaire, j'y passerait et on chantera mes exploit... C'est toujours un plaisir que d'être sur les lèvres d'une belle ménestrel, mais je doute de pouvoir en jouir.
Si il y a une adresse à me donner, c'est celles où l'on peut trouver des taches lucrative, et peut être y verra tu comment user d'une hache, permettant à un nain de grimper sur la tête d'un géant comme au sommet d'un arbre: on coupe en bas, on reverse, on enjambe.


L'air de rien, Halërbier, continua de marcher, et dévia vers une taverne. La chaleur et les propos lui ayant donnés chaud, il s'était laissé séduire par les vapeurs d'hydromel s'en dégageant.

Et je me nomme Halërbier, d'ici et d'ailleurs.

-Halërbier, si tu permets, je t'invite à faire un tour dans une taverne plus avenante. Ce mec-là sert de la vinasse, pire que mon encre.

Niasa Nadar a écrit:

[center][i]J'eclata d'un rire glacial en entendant sa reponse et je lui repondis:

-Je n'aime pas les petits nain de ton genre et qui, en plus ce pense intelligent! A cas ou tu n'aurais pas remarquer ton jambon n'est plus fraish.

Du plat de la main le vampire repousse l'enfant braillard sous la surface des remous d'une foule voyageuse. IL ne porte aucune attention à ces propos incohérents ayant sujet de poulet et de jambon pourri.
-Retourne chez toi, ta mère te cherche.

[HRP] Smirtnoff ne fait pas partie des parrains de Ter Aelis :face: Pour une prise en charge chaleureuse, s'adresser à l'accueil[/HRP]

Il s'empressa de fourguer sa paperasse à un élève du collège qui passait par là malencontreusement.
Une fois libre il revient à la charge du nain et insiste pour le détourner de son chemin.
-Je suis navré de dire que si tu commences à débiter la forêt d'Adalerin, tu risques un procès du comité patrimonial d'Echoriath. Mais il n'est pas question de mourir pour la noble cause, il est question de trouver du travail. Cela devrait t'intéresser, nouveau colon que tu es.

-Je suis navré de dire que si tu commences à débiter la forêt d'Adalerin, tu risques un procès du comité patrimonial d'Echoriath. Mais il n'est pas question de mourir pour la noble cause, il est question de trouver du travail. Cela devrait t'intéresser, nouveau colon que tu es.


Débiter tout une forêt? Ma tu est fou! En cette saison, pour se débarrasser de la racaille pétrolière*, il est bien plus simple; et efficace; de mettre le feu... Mais une question me taraude, qu'est-ce qu'echortrucbidule?

Puis Halërbier tiqua:

Me trouver du travail?!

Et emis un regard soupçonneux.

Précise, surtout le salaire.




*elf

Détournant le nain des tavernes vinaigrées de la Belthil touristique, le vampire pousse Halërbier vers une des portes de la Table d'orientation, celle qui mène à Echoriath sans devoir accomplir une route de 10 jours à dos d'âne.


-Echoriath, c'est une charmante contrée du continent, très fournie en verdure mais surtout, qui contient une citée où le travail ne manque pas, mais venez plutôt.
Je vous fais la visite d'Adalerin. J'aimerais vous présenter à quelqu'un...


[Suite du rp dans la choppe d'Abondance, Quartier commerçant, Adalerin, citée d'Echoriath...]