Les maux que je vous sais.

Monsieur le Président d'une part des Francais,
Des seuls patrons de Bouygues ou bien de Lagardaire,
Veuillez lire ceci comme un dépositaire,
Comme quelques conseils, des maux que je vous sais.

Pourriez-vous vous défaire un instant des banquets,
De ces festivités, qui pourraient vous distraire,
Organisées pour vous chez quelque milliardaire,
De cette Cours infâme et de tous ces laquais ?

Peut-être pourriez-vous alors mieux voir la France,
Constater ses malheurs et ses lamentations,
Mieux écouter mes vers et leurs réclamations,
Que le pain est rassit, et que les fruits sont rances.

Ton peuple a en effet bien du mal à manger,
Pendant que tu te bâfres avec tes bons amis.
Il nous faut à présent espérer l'accalmie,
Ou nous allons devoir penser à nous venger.

Je ne veux pas jouer l'oiseau de tes malheurs,
Mais il faut que tu saches à quel point tu énerves,
A quel point cette crise excite notre verve,
Au combien cette faim devrait te faire peur.

Que dire maintenant de ton gouvernement,
De ce vieux Parlement, ou de tous tes ministres ?
Ceux-ci sans rien savoir nous font des lois sinistres,
Et mériteraient bien le nom d'incompétents.

Et ce libéralisme en qui tu as confiance,
Ruine les paysans pour enrichir l'argent,
Est motif de conflits qui tuent des pauvres gens ;
Ne méritant alors que toute ma défiance.

Tu as ignoré Vian, comme les précédents
Tu fais toujours la guerre à tort et à travers,
Tu n'écoutes que toi et dénigres nos vers ;
Je te dis donc adieu, Monsieur le Président.

Citation :

Après relecture et discussion avec Dayto, j'ai mis le doigts sur ce qui me gênait dans ce poème, et en ai profité pour rajouter encore quelques strophes en plus des modifications nécessaires.

Monsieur le Président d'une part des Francais,
Des seuls patrons de Bouygues ou bien de Lagardaire,
Veuillez lire ceci comme un dépositaire,
Comme quelques conseils, des maux que je vous sais.

Pourriez-vous vous défaire un instant des banquets,
De ces festivités, qui pourraient vous distraire,
Organisées pour vous chez quelque milliardaire,
De cette Cours infâme et de tous ces laquais ?

Peut-être pourriez-vous alors mieux voir la France,
Constater ses malheurs et ses lamentations,
Mieux écouter mes vers et leurs réclamations,
Que le pain est rassit, et que les fruits sont rances.

Je vous rappelle donc que nous sommes en crise,
Vous semblez l'oublier, vous semblez l'ignorer ;
Ce n'est pas notre cas, qui loin d'être doré,
Nous fait plutôt sentir l'effet de cette bise.

Que vous importe-t-il que tout le monde souffre,
Si tout va bien chez vous, qu'il ne vous manque rien ?
Ne pensez-vous qu'à vous ? Je me demande bien.
Vous, vous et encor vous ; et nous au fond du gouffre.

Ton peuple a en effet bien du mal à manger,
Pendant que tu te bâfres avec tes bons amis.
Il nous faut à présent espérer l'accalmie,
Ou nous allons devoir penser à nous venger.

Je ne veux pas jouer l'oiseau de tes malheurs,
Mais il faut que tu saches à quel point tu énerves,
A quel point cette crise excite notre verve,
Au combien cette faim devrait te faire peur.

Que dire maintenant de ton gouvernement,
De ce vieux Parlement, ou de tous tes ministres ?
Ceux-ci sans rien savoir nous font des lois sinistres,
Et mériteraient bien le nom d'incompétents.

Ont-ils d'autres visées que d'aider les puissants,
En leur faisant des lois pour gagner plus encore,
Au détriment de tous ? Ont-ils eu notre accord,
Pour nous faire ce sort vraiment ahurissant ?

Et ce libéralisme en qui tu as confiance,
Ruine les paysans pour enrichir l'argent,
Est motif de conflits qui tuent des pauvres gens ;
Ne méritant alors que toute ma défiance.

Tu as ignoré Vian, comme les précédents
Tu fais toujours la guerre à tort et à travers,
Tu n'écoutes que toi et dénigres nos vers ;
Je te dis donc adieu, Monsieur le Président.

Citation :

V3 pour voir comment ca fait

Monsieur le Président d'une part des Francais,
Des seuls patrons de Bouygues ou bien de Lagardaire,
Veuillez lire ceci comme un dépositaire,
Comme quelques conseils, des maux que je vous sais.

Pourriez-vous vous défaire un instant des banquets,
De ces festivités, qui pourraient vous distraire,
Organisées pour vous chez quelque milliardaire,
De cette Cours infâme et de tous ces laquais ?

Peut-être pourriez-vous alors mieux voir la France,
Constater ses malheurs et ses lamentations,
Mieux écouter mes vers et leurs réclamations,
Que le pain est rassit, et que les fruits sont rances.

Je vous rappelle donc que nous sommes en crise,
Vous semblez l'oublier, vous semblez l'ignorer ;
Ce n'est pas notre cas, qui loin d'être doré,
Nous fait plutôt sentir l'effet de cette bise.

Que vous importe-t-il que tout le monde souffre,
Si tout va bien chez vous, qu'il ne vous manque rien ?
Ne pensez-vous qu'à vous ? Je me demande bien.
Vous, vous et encor vous ; et nous au fond du gouffre.

Que dire maintenant de ton gouvernement,
De ce vieux Parlement, ou de tous tes ministres ?
Ceux-ci sans rien savoir nous font des lois sinistres,
Et mériteraient bien le nom d'incompétents.

Ont-ils d'autres visées que d'aider les puissants,
En leur faisant des lois pour gagner plus encore,
Au détriment de tous ? Ont-ils eu notre accord,
Pour nous faire ce sort vraiment ahurissant ?

Et ce libéralisme en qui tu as confiance,
Ruine les paysans pour enrichir l'argent,
Est motif de conflits qui tuent des pauvres gens ;
Ne méritant alors que toute ma défiance.

Tu as ignoré Vian, comme les précédents
Tu fais toujours la guerre à tort et à travers,
Tu n'écoutes que toi et dénigres nos vers ;
Je te dis donc adieu, Monsieur le Président.