Le cimetière d'Aelis à Echoriath [Frissonez il est l'heure de voter]

Le cimetière d'Aelis à Echoriath...

Il est l'heure les enfants d'être terrifiés par les textes qui vont suivre. Les auteurs ont redoublé d'ardeur pour que votre peau soit parcourue par une chair de poule monstrueuse. Réfléchissez bien avant de voter car il se peut que cet endroit soit, la prochaine fois, le dernier lieu que vous visiterez.

Texte 1

Citation :

Il fait nuit, pas une lumière, pas âme qui vive. Ni gêneur, ni fossoyeur en somme, c'est parfait. J’entre dans le cimetière.

La grille monumentale qui orne la porte d’entrée a dû être l’œuvre d’un artiste renommé. Malgré la rouille qui l’attaque de toute part, de fines ciselures sont encore bien visibles. Sous la dégoulinante guirlande de lierre apparaît la monstrueuse tête d’un diable tirant la langue au visiteur. Un peu plus loin la tête d’une chimère semble se moquer de la mort, mais elle en a laissé son corps à l’érosion. Je pousse la porte qui clame le hurlement grinçant du métal.

Un vent glacial me parcourt l'échine au moment même où je m'engouffre dans une des allées bordées d'innombrables tombes. Je frissonne. Certaines de granit, usées par le temps, d'autres, de simples monticules de terre, sans croix même pour quelques unes d'entre elles, je passe devant une sorte de petit monastère, sans doute la demeure éternelle d'un être qui fut jadis important en Aelis, puis une simple dalle de pierre sans valeur, un inconnu, puis un autre. Et ainsi de suite, toutes ces variétés hétéroclites se présentent à un jeu de reliefs, de différences. Quelques fleurs les ornent ça et là en guise de touches colorées.

J’ai l'habitude de ces endroits lugubres et pourtant...ce cimetière me donne une mystérieuse impression d'inquiétude...Un souffle sur ma nuque, identique au précédant. Je tressaille et je me retourne d'un geste, rien, personne. Et pourtant une longue plainte me bouleverse les tympans. Je continue, et au fur et à mesure que j’avance, je remarque que plus je m'éloigne de l'entrée, moins l’entretien du cimetière semble avoir d'importance. Il se transforme peu à peu en une forêt grise, ponctuée d'un vert naturel, se nourrissant des âmes du dessous. Je m’arrête, intrigué par l'une d'elle, qui est sans doute la tombe d’un savant renommé. Elle est surplombée d’une tête gigantesque dont le cerveau semble en occuper les trois quarts. Les yeux de la tête pensante paraissent scruter son environnement d’un air calculateur et machiavélique.

Enfin, j’atteins le quartier des chats. Certaines tombes semblent se hérisser à ma venue, bombant le dos et crachant. Mais une pierre tombale attire mon attention. Le socle apparaît comme recouvert d’un duvet blanc et semble auréolé de rosée. Il est le seul à émettre un éclat transparent. Aucune pancarte ne permet d’en reconnaître l’habitant.

A peine ai-je tourné au coin du tombeau familial du gardien des arènes, que je m’arrête à la vue nauséabonde qui me heurte. Une bande de chiens faméliques arrachent à pleins crocs les restes d’un corps récemment déterré. L’une des bêtes lève la tête. En m’apercevant, ses babines se retroussent et une bave sanguinolente s’échappe alors entre les crocs acérés. Un juron lâché, je m’empare d'une torche et tente de l'allumer, tremblant alors que la première gueule s'élance vers moi le regard dénaturé, bientôt suivi de ses congénères, appelés par le sang chaud, denrée rare en ces lieux. Maudite torche ! Plus le temps pour ça Je me précipite et cours aussi vite car la peur me donne des ailes. La course poursuite commence alors, je tourne vers une allée pour m'enfoncer parmi les tombes. Grave erreur, elles me gênent bien plus que ces chasseurs, habitués à ces contrées de pierre et de marbre fissuré. Je trébuche sur le rebord d'une tombe et m'étale de tout mon long. Je me retourne et pousse un cri lorsque le chien se jette sur moi.

Une ombre s'esquisse alors, une silhouette passe devant moi. J’entend une plainte canine, puis un bruit de chute. S'en suit un hurlement de douleur puis les bruits de pas s'éloignent. L'individu devant, tout de noir vêtu, portant un chapeau couleur citrouille et une pelle qu'on pouvait croire tordue, se tourne et apparaît…

Une face d'os, sans chair ni peau, le néant absolu dans ses orbites. Il me prend par les épaules et m'aide à me relever. Mes jambes tiennent tant bien que mal alors que mon sang se glace et que ma peau devient aussi pâle que la lune. Il semble...sourire...il me parle !

- Je vois que ça vous étonne ! Je l'aurais parié !

Il me prend par la main, moi, je le suis, paralysé, dans un état second. Je dois rêver !

- Venez, je vais vous faire visiter l'endroit, ce n'est pas tous les jours que l'on a des touristes par ici !

Le ton de sa voix déborde de joie et d'excitation à l'idée de faire une visite de ce cimetière de malheur ! Pourquoi ?! Il m'intime à le suivre, ce que je fais, une erreur de plus à l'égard de ma santé mentale...Nous arrivons à ce qui semble être une autre portion du cimetière, de grands arbres pour la plupart dénudés de leur feuillage et agrippés par des plantes grimpantes me regardent de leur faciès intrigués. Ils...ils sourient à notre approche ! Un sourire malsain ! Nous poursuivons notre route et je l'écoute, en regardant ce manoir en ruines d'un oeil inquiet...

- Ici, à otre droite c'est le château du comte Maurdicus. Si vous êtes aventurier, c'est sympa ! Ah regardez, nous arrivons chez cette bonne vieille Syrina !
- Heu...qui est Syrina ?
- Une sorcière.

Mon sang se glace en apercevant sa maison, enfin, son taudis plutôt. Une vieille baraque qui ne peut tenir que par une magie noire certaine. De la fumée nauséabonde sort de la cheminée branlante. Il me fait signe, dressant son humérus vers le ciel et je la vois perchée sur un simple bâton de fortune. Elle viens vers nous et se pose, fait la bise à Jack car c'est ainsi qu'il se nomme : Jack Skelington. Elle, n'est pas aussi moche que dans l'exorciste, ni vieille, ni belle, normale. Sauf son regard et sa tenue...Elle me fout les jetons ! Je les entends discuter cadavres et zombies, comme si c'était normal ! J'en sue à grosse goutte, elle va me cuir c'est clair !

Pire ! Un monstre hideux couleur pierre surgit en poussant un rugissement atroce puis fonce vers moi en volant en rase-motte, j'hurle et je fuis.

- C'est une gargouille n'ayez pas peur voyons ! Hey non, n'allez pas par là ! Monsieur ! Pas par...!.

J'aurais du l'écouter mais il était trop tard quand j'aperçu cette immense plante aux crocs aiguisés comme des rasoirs, un sourire baveux au coin des lèvres.

* Crunch *

Au loin, Jack retire son chapeau et lance :

- Paix à son âme. Enfin...le côté positif c'est que ça me fait un de moins à enterrer !
- Et puis je n'aurai pas à nourrir mon bébé comme ça, son pratiques ces touristes ! Renchérit la sorcière.
- Le pauvre quand même.
- Bof, je retourne à mon bouillon.
- Allez, viens toi, retourne à l'entrée ! dit Jack à la gargouille qui bougonna et partit...

Texte 2

Citation :

Il descendait la ruelle à vive allure, évitant les poivrots allongés éteint par l’abus de rhum… glissant dans les méandres de Galvorn, petites artérioles que personne en une vie toute entière ne peut connaitre. Mais à tout juste 7 ans Adamar connaissait Galvorn comme sa poche trouée de son pantalon.
Il déboucha sur l’entrée du fleuve qui se jetait dans la mer… à cette heure de la soirée, le couchant plongeait en elle et donnait l’impression qu’il crachait son fiel dans la terre de Ter Aelis. L’enfant s’arrêta un instant pour observer ce spectacle de ces eaux rougies par le soleil.
Il fut interrompu par une vieille voix, usée par le temps. Son grand père se tenait derrière lui, assis sur un vieux banc en bois.
- Où cours-tu ainsi ?
- Maman me fait prévenir que le diner est près…

Il était vieux, le visage craquelé de rides et entrecoupés de cicatrices… sa mère lui racontait que Grand Pa comme il l’appelait avait été pirate, un peu comme tous les Galvorniens. Mais Grand Pa avait officié sur l’un des plus grands navires de flibusterie qui ait existé…
Cependant le vieil homme était avare d’anecdote et d’histoire… Il parlait peu et passait son temps sur ce banc à scruter l’horizons.

- Qu’est que tu regardes Grand pa ?

Le visage du vieillard se fissura d’un sourire laissant apparaitre ses deux dernières dents. A la vue de ce spectacle Adamar regretta aussitôt d’avoir interpeller son grand père.
Il pointa du doigt une île se trouvant au centre du fleuve.

- Qu’est que c’est ?
- Tu es née a Galvorn et tu ne sais pas ce que c’est ?
- Non
- C’est le cimetière…
- Le cimetière ?!
- Beaucoup de mes amis sont là bas…
- Je ne savais pas qu’il y avait un cimetière… Pourquoi il est sur cette ile, éloigné…

Grand Pa fit signe à son petit fils de s’assoir à ses cotés, il hésita un bref instant qui ne dura pas bien longtemps tant la curiosité grandissait en lui.
Une fois assis près de lui, il observa plus intensément le petit ilot qui se dessinait dans les derniers rayons du soleil.

- à la naissance de Galvorn et à l’apparition des premières bâtisses, on put aussi voir les premiers morts. A cette époque la ville n’était pas aussi grande, mais son développement commençait à poser des problèmes de place. En plus des pirates qui voyaient en Galvorn la possibilité de s’offrir une retraite, la ville voyait arriver de part et d’autres du pays, des vagabonds, des marchands et des curieux en quête d’aventure. Du coup, les morts ont commencé à être un sérieux souci, il ne passait pas un jour où un naïf ne se faisait pas épingler pour ses pièces d’or ou un regard de travers. L’île existait mais elle ne représentait pas un grand intérêt pour les habitations.

Il alluma une vieille cigarette avant de reprendre, expulsant la fumée lentement…

- L’ile fut donc choisie pour y enterrer les corps de ce qui avait un nom et des sous pour un emplacement car très vite les places se sont payer au prix fort comme partout a Galvorn tout est affaire de marchandage.
- Ou ils allaient les sans nom et sans sous
- Au requin, il y a une embarcation qui part du port tous les jeudis avec les corps et ils les jettent en pleines mère. Très vite même le voyage pour l’ile est devenu payant, des passeurs, font le voyage en pirogue de se quai a l’autre. Du coup, il y a peu de visite. Plus la ville grandissait plus le cimetière prenait de l’importance. On a du commencer à creuser des réseaux souterrains dans l’ile, des catacombes, pour enterrer les compagnons d’équipages, les familles…

Le vieillard fit une pose, l’air triste, le regard vide pointé sur l’ile.

- tes amis ils sont là bas, ils sont mort ?
- Et je les rejoindrai un jour. Ils sont tous morts, je suis le dernier, mon capitaine, mes moussaillons…six pieds sous terres.
- J’aimerais bien visiter…tu m’amèneras les voir.
- Si tu veux mais seulement le jour, ne t’avise jamais d’y aller la nuit.
- Pourquoi ?
- L’ile cache de lourds secrets, qui sont enfouis avec leurs propriétaires. Il ne faut pas déranger les morts…

La voix était tremblotante de peur comme si les fantômes de ses amis se tenaient a ses cotés.

- C’est aussi le lieu de trafic en tous genre a la tombé de la nuit. Ne t’avise jamais d’y aller la nuit, tu m’entends jamais. !!

Il avait crié sur le garçon qui regardait son grand père d’un angoissé. S’apaisant il passa sa main dans les cheveux d’Adamar.

- Ta mère doit nous attendre… Je te raconterai plein d’histoires sur mes voyages si tu veux…Je dois te parler du vieux Tobie, et de José trois pattes

Un sourire chassant le masque de peur, l’enfant s’écria.

- Oh oui avec plaisir !!

Ils s’en allèrent, disparaissant dans l’obscurité naissante de la ruelle de la ville. Laissant derrière eux l’ile sans nom, enveloppée dans son drap de sang, crier aux sons des corbeaux, se couchant dans les arbres aux loin, les plaintes de ce parti trop tôt.

Texte 3 + illustration

Citation :

Niché entre Aldelarin et Echoriath, un petit coin de verdure calme. Un sentier y mène, serpentant entre les arbres, le soleil à travers les frondaisons posant un jeu de lumière mouvant sur le sol. Une grille marque l’entrée, grinçante et envahie par la végétation. Une cabane en bois se trouve juste à gauche. Un homme parcheminé se trouve devant, se balançant dans un rocking chair grinçant. Posée contre le mur, une pelle attend de faire son office. Si vous vous approchez, l’homme vous fera un sourire édenté. Il est tellement vieux qu’il ne se souvient plus de son nom. La cataracte ronge sa vue. Si vous lui demandez pourquoi il ne se fait pas soigner chez les elfes il vous répondra d’une voix gutturale.

Y’a point grand-chose à voir ici !

Il vous fera signe de vous pencher vers lui pour ajouter avec un souffle qui sent la terre humide.

Et quand on sait c’qui s’passe la nuit, on préfère y voir goutte !

Intrigué, vous lui poserez la question fatidique.

Qu’est-ce qui peut bien se passer dans un cimetière ?!

Là, l’homme vous sortira sur le ton de la confidence, des histoire d’esprits, de revenants, de zombies et de fantômes à vous faire dresser les cheveux sur la tête. Alors vous regarderez ce qui vous entoure, cherchant des traces de ces méfaits sur les tombes rongées par la mousse et le lierre. Vous secouerez la tête en pensant que le pauvre homme est fou.

Mais oserez-vous passer une nuit ici ?

Texte trois aussi.

pour la même raison que Kinder.

Texte trois aussi.

LEs autres sont trop long et trop BG

Sephiroth a écrit:

/!\ Jouez-là finauds ! Associez vous avec un peintre, celui-ci pourra mettre en valeur votre texte, et augmentera vos chances ! /!\

Dans le post d'inscription.

Ca répond à votre question? Ca ne veux pas dire que si c'est un des deux premiers qui gagne qu'il n'aura pas d'illustration, jusque l'auteur du troisième texte a été malin et a suivis le conseil de Seph'. C'est tout.

Sur ce, je file avant que ma grande sœur me tape pour cause de flood ^^"