Egorann n°1 => Ambre

Snif. J'suis zémue. Mais passons.

Le sujet:

Citation :

Tu as recueillit un animal unique en son genre, et tu dois nous expliquer quelles sont ses habitudes, son mode de vie…
Devoir au présent à la première personne, longueur libre.

[b][u][color=orange]Le devoir:

Sélo. Le petit être que j’ai recueillit s’appelle Sélo. Je l’ai adopté quand sa mère l’a abandonné. Je dois le laver aujourd’hui. Mais d’abord, il faut que je sorte de mon lit…

Un bond sur mon lit coupe mes méditations. Sélo sautille sur mon ventre en gazouillant. Gazouiller n’est pas le mot, mais sa voix est tellement aigue que je ne sais pas vraiment comment appeler le son qu’il produit. Me redressant, j’observe un peu plus attentivement cette boule de poil rouge pas plus grosse que mon poing. Je n’ai pas besoin de parler, avec lui. Parce que, voyez vous, Sélo est télépathe. J’ai été surprise, quand je l’ai découvert. C’était en été, je prenais ma douche, et soudainement, j’ai entendu « Un garçon te regarde, je mords, ou c’est normal ? ». Donc, maintenant, j’ai l’habitude. Mais il continue à discuter.

Une fois sortie du bon lit qui m’appelle encore, j’ai pour obligation de couper l’ongle qui pousse au bout de la queue d’un bon mètre de Sélo. Il faut y aller à la hache, et couper à ras, car elle pousse énormément pendant la nuit. Si elle n’est pas coupée, il s’en sert comme arme, et peu devenir très cruel.

Une fois lavé, Sélo ne tient plus ne place, je l’emmène sur la plage où je l’ai trouvé, ou il gambade en faisant des bonds de deux ou trois mètres de haut. Il enroule sa queue sous lui, puis saute façon marsupilami. Il course des crabes ou des coquillages, arrive rarement à les attraper. Une fois fatigué et plein de sable, il me saute sur l’épaule et nous rentrons à la maison, où je prépare à manger tandis qu’il fait une petite sieste.

Sélo est uniquement herbivore : il avale de grandes brassées d’herbes cuites accompagnée de fenouil ; il boit de l’eau de source poivrée ; il mange a l’aide de sa queue. Il n’as pas de dents : sa mâchoire est constituée de fourrure verte dure, en pointe. C’est très surprenant à voir, mais on s’y fait.

Une fois le repas terminé, il s’entraîne, fait de la gymnastique ou de la piscine. Vers trois heures, je le rejoins, et, après une heure de jeux farfelus, nous allons manger une glace chez un glacier italien qui a tout les parfums pourris et imaginables, ainsi que les meilleurs, d’ailleurs. Nous y restons deux ou trois heures, puis nous lisons le journal. Lentement, bien sûr, car Sélo a beau être intelligent, un journal c’est écrit tout petit puis très gros, et après encore plus petit après une photo toute moche, avec des dessins partout, et Sélo n’y comprend rien.

Et quand la nuit tombe, on rentre à la maison, je fais manger Sélo, je le couche, et je me mets au travail. Malheureusement, ce n’est pas Sélo qui nous paye la piscine.

Egorann a écrit:

Sélo. Le petit être que j’ai recueilli(t) s’appelle Sélo. Je l’ai adopté quand sa mère l’a abandonné. Je dois le laver aujourd’hui. Mais d’abord, il faut que je sorte de mon lit…

Un bond sur mon lit coupe (interrompt, plutôt) mes méditations. Sélo sautille sur mon ventre en gazouillant. Gazouiller n’est pas le mot, mais sa voix est tellement aiguë que je ne sais pas vraiment comment appeler le son qu’il produit. Me redressant, j’observe un peu plus attentivement cette boule de poils rouge pas plus grosse que mon poing. Je n’ai pas besoin de parler, avec lui. Parce que, voyez-vous, (ce voyez-vous n'était pas nécessaire : tu aurais dû privilégier le rapport entre ton narrateur et son animal plutôt que de faire intervenir le lecteur) Sélo est télépathe. J’ai été surprise, quand je l’ai découvert. C’était en été, je prenais ma douche, et soudainement, j’ai entendu « Un garçon te regarde, je mords, ou c’est normal ? ». Donc, maintenant, j’ai l’habitude. Mais il continue à discuter.

Une fois sortie du bon lit qui m’appelle encore, j’ai pour obligation de couper l’ongle qui pousse au bout de la queue d’un bon mètre de Sélo. Il faut y aller à la hache, et couper à ras, car il pousse énormément pendant la nuit. S'il n’est pas coupé(e), il s’en sert comme arme, et peut devenir très cruel.

Une fois lavé, Sélo ne tient plus en place, je l’emmène sur la plage où je l’ai trouvé, où il gambade en faisant des bonds de deux ou trois mètres de haut. Il enroule sa queue sous lui, puis saute façon marsupilami. Il course des crabes ou des coquillages, arrive rarement à les attraper. Une fois fatigué et plein de sable, il me saute sur l’épaule et nous rentrons à la maison, où je prépare à manger tandis qu’il fait une petite sieste.

Sélo est (uniquement) herbivore (herbivore : se nourrit uniquement de végétaux. ton animal ne peut donc pas être uniquement herbivore, il est herbivore, tout simplement) : il avale de grandes brassées d’herbes cuites accompagnées de fenouil ; il boit de l’eau de source poivrée ; il mange a l’aide de sa queue. Il n’a(s) pas de dents : sa mâchoire est constituée de fourrure verte dure, en pointe. C’est très surprenant à voir, mais on s’y fait.

Une fois le repas terminé, il s’entraîne, fait de la gymnastique ou de la piscine. Vers trois heures, je le rejoins, et, après une heure de jeux farfelus, nous allons manger une glace chez un glacier italien qui a tous les parfums pourris (pourris ? Oo faudra que tu m'expliques, à mon avis tu voulais dire possibles) et imaginables, ainsi que les meilleurs, d’ailleurs. Nous y restons deux ou trois heures, puis nous lisons le journal. Lentement, bien sûr, car Sélo a beau être intelligent, un journal c’est écrit tout petit puis très gros, et après (tu n'es pas dans le langage oral, emploie puis plutôt que et après) encore plus petit après une photo toute moche (même remarque : emploie plutôt le terme très laide), avec des dessins partout, et Sélo n’y comprend rien.

Et quand la nuit tombe, on rentre à la maison, je fais manger Sélo, je le couche, et je me mets au travail. Malheureusement, ce n’est pas Sélo qui nous paye la piscine.

Commentaire général : Alors, tout d'abord, tu as bien progressé depuis la dernière fois que tu m'as rendu un devoir, mais ça c'est plutôt normal.

Je t'ai souligné en orange les répétitions et redondances que tu as faites, le reste est en rouge. Comme d'habitude, si tu as la moindre chose à redire, je suis à ta disposition...

Alors, première chose : au niveau de la ponctuation, tu emploies beaucoup de trop de virgules, et tes points ne sont pas toujours bien placés. Par contre, certaines de tes phrases tombent juste et sont très jolies. Prends l'habitude de te relire à voix haute pour mieux pouvoir déterminer tout ça et garde à l'esprit que une phrase = une idée.

Ensuite, tu fais des fautes d'étourderie, donc relis-toi plus attentivement (là aussi, si tu le fais à voix haute, ça t'aidera, parce que tu seras obligée de vraiment lire tous les mots). Ca t'aidera aussi pour les répétitions.

Maintenant, concernant ton récit même, quelques remarques :

- tu nous décris Sélo d'une manière assez convaincante, c'est vrai. Mais c'est une créature imaginaire. Pourquoi n'aides-tu pas ton lecteur à mieux comprendre à quoi il ressemble en le comparant à d'autres animaux, réels ceux-là ? Réfléchis à l'utilité des comparaisons et des métaphores dans une description, et même dans un récit en général, ça pourra beaucoup t'aider.

- Nous décrire une journée avec ton animal était une bonne idée pour nous le présenter. Malgré cela, je trouve que ta fin est un peu baclée, malgré la petite phrase ironique qui porte à sourire. Tu aurais pu développer davantage.

- Ta description garde tout de même une sorte d'idéalisme enfantin (et c'est assez normal) mais fais attention à ne pas tomber dans le cliché.

Voilà, je pense que c'est à peu près tout, à toi de me dire si tu penses que ce devoir mérite d'être retravaillé (si tu en as envie) ou si tu veux passer à un autre devoir pour avoir l'occasion d'améliorer ces quelques points. Mais en règle générale, je te le répète, tu as tut de même beaucoup progressé.

Je vais essayer de le reprendre, de corriger au moins mes fautes d'orthographes, de syntaxe et de répétitions.

Citation :

tu as tut (hihi) de même beaucoup progressé.

Voilà, ce qui est dit et dû. Désolée pour le retard, mais j'ai été privée d'ordinateur bien plus longtemps que je ne le pensait.


Place au devoir :

Sélo. Le petit être que j’ai recueillit s’appelle Sélo. Je l’ai adopté quand sa mère l’a abandonné. Je dois le laver aujourd’hui. Mais d’abord, il faut que je sorte de mon cher nid douillet…

Un bond sur mon lit interrompt mes méditations. Sélo sautille sur mon ventre en gazouillant. Si l’on devait le comparer, sa voix suraiguë ressemblerait à celle d’un chimpanzé. Me redressant, j’observe un peu plus attentivement cette boule de poils rouge pas plus grosse que mon poing. Je n’ai pas besoin de parler, avec lui. Parce que Sélo est télépathe. J’ai été surprise, quand je l’ai découvert. C’était en été, je prenais ma douche, et soudainement, j’ai entendu « Un garçon te regarde, je mords, ou c’est normal ? ». Donc, maintenant, j’ai l’habitude. Mais il continue à discuter.

Une fois sortie du lit qui m’appelle encore, j’ai pour obligation de couper l’ongle qui pousse au bout de la queue d’un bon mètre de Sélo. Il faut y aller à la hache, et couper à ras, car elle pousse énormément pendant la nuit. Si elle n’est pas coupée, il s’en sert comme arme, et peut devenir très cruel. L’avertissement annonçant une période de violence, c’est quand il rugit. Le cri, ressemblant à celui du lion, mélangé au bramement du cerf, fait sursauter violemment toute personne se trouvant à proximité de notre logement.

Une fois lavé, Sélo ne tient plus en place, je l’emmène sur la plage où je l’ai trouvé, où il gambade en faisant des bonds de deux ou trois mètres de haut. Il enroule sa queue sous lui, puis saute façon marsupilami. Il course des crabes ou des coquillages, arrive rarement à les attraper. Une fois fatigué et plein de sable, il me saute sur l’épaule et nous rentrons à la maison, où je prépare à manger tandis qu’il fait une petite sieste.

Sélo est herbivore: il avale de grandes brassées d’herbes cuites accompagnées de fenouil ; il boit de l’eau de source poivrée ; il mange a l’aide de sa queue. Il n’as pas de dents : sa mâchoire est constituée de fourrure verte dure, en pointe. C’est très surprenant à voir, mais on s’y fait.

Une fois le repas terminé, il s’entraîne, fait de la gymnastique ou de la piscine. Vers trois heures, je le rejoins, et, après une heure de jeux farfelus, nous allons manger deux ou trois boules chez un glacier italien qui a tous les parfums pourris* et imaginables, ainsi que les meilleurs, d’ailleurs. Nous y restons deux ou trois heures, puis nous lisons le journal. Lentement, bien sûr, car Sélo a beau être intelligent, un journal c’est écrit tout petit puis très gros, ensuite encore plus petit, le tout accompagné d’une photo très laide, avec des dessins partout, il n’y comprend rien.

Puis quand la nuit tombe, nous rentrons à la maison. Pendant que je lui prépare sa bouillie de feuille de chêne et de racines diverses, nous chantons des poèmes et des rengaines endiablées du bas-pays. Nous mangeons en nous racontant des blagues, et si nous avons invité quelqu’un, Sélo entame un air d’harmonica mélodieux, et la soirée finit à coup sûr dans le sommeil.

Mais moi je me relève pour aller travailler. Malheureusement, ce n’est pas mon fantastique petit diablotin qui nous paye la piscine.

*Tous les parfums, même pourris... eau de la seine, sueur de troll...

Question très simple qu'il me reste à te poser : es-tu satisfaite de ton travail ?

Si oui, je pense que tu as compris le système et qu'il est temps de passer à la suite, je n'ai trouvé qu'une faute dans ton devoir, et tu l'as vraiment bien retravaillé.

Pour la suite, on change complètement de registre : C'est la fin du monde. Raconte. Tout le reste est libre du moment que tu continues à essayer de faire le moins de fautes possible et que tu restes dans un langage approprié pour l'écrit.

La faute restante est... tsoin tsoin tsoiiiiiin...

j’ai recueillit

Sans t, mais je l'avais déjà corrigé, je suppose que c'est plus une erreur d'étourderie de ta part qu'autre chose.

Et non, pas de personne imposée tant que c'est cohérent, je veux voir comment tu t'en sors avec un sujet plus libre.