Paradis d'un coin de délice

C'est un doux pays où j'aime parfois promener mon regard. Ce sont des montagnes et des vals, des falaises inoffensives, et de profondes étendues marines.

Parfois, à l'aube, le soleil donne à ces reliefs de multiples couleurs délicates, qu'il emportera avec lui à la tombée de la nuit. Surtout du noir, mêlé à d'autres couleurs. Une sorte de terre empourprée, azurée, ou... brillante. Souvent brillante. Comme si l'on disposait une infinité de miroirs, qui reflèteraient les rayons de l'astre. Comme un ballet de lumière, qui attirerait sans être aveuglant.

Au cœur de la vallée, l'abysse sombre impressionne de sa vertigineuse profondeur. La plage couleur émeraude enveloppe cette immensité, tandis que le récif corallien est seuil de l'abîme. Se baigner dans cette eau est divin, comme elle est chaude et salée. Mais si par malheur je plongeais dans l'étendue noire et sans fond, je crois que je m'y noierais délicieusement.

Lorsque je m'allonge sur le rivage, une gigantesque végétation m'apparaît sur la grève opposée, obscure mais rassurante, qui jamais ne m'ombrage. En lieu d'être sinistre, elle a un aspect séduisant, qui chaque fois me fascine et m'envoûte, sans que je n'ose la rejoindre à la nage. Alors je me satisfais de la contempler simplement.

Ce petit coin de rêve est un endroit qui m'est cher, tant il est gracieux, tant il est paisible. Je m'y rends si rarement, qu'il m'émerveille à chaque fois, comme si j'y étais attaché pour toujours. C'est une patrie pour mon coeur, un refuge, qui abrite tous mes sentiments égarés.

Oh, ma douce, comme j'aime tes yeux...

Outch !

Celle-là je m'y attendais pas par contre !!

Déjà la description était assez plaisante en elle-même. Je trouvais ça attendrissant le rapport que tu as avec ce paysage. Il y avait pourtant quelque chose qui me faisait dire que tu entretenais une relation plus viscérale avec ses lieux justement. Ca ne pouvait être entièrement onirique à cause de ses images "brutes" finalement, ces contrastes violents (trop pour un simple tour d'horizon panoramique ^^).

Et puis cette dernière déclaration ...

C'est frais c'ets surprenant, et puis surtout ca fait très "muse" !! Ca doit plaire aux filles en tout cas !!!

Bien c'était un texte que j'ai écris sur le coup de l'inspiration, un peu retravaillé mais pas trop.

Je suis satisfait, si j'ai réussi à te suprendre ^^ .
"Muse" est exactement le terme, je crois, merci d'avoir trouvé une étiquette à ce texte (et de l'avoir commenté)

Attention le méchant est dans la place !

Ce petit coin de rêve est un endroit qui m'est cher, tant il est gracieux, tant il est paisible. Je m'y rends si rarement, qu'il m'émerveille à chaque fois, comme si j'y étais attaché pour toujours. C'est une patrie pour mon coeur, un refuge, qui abrite tous mes sentiments égarés.

Le degré d'erreur est bien entendu marqué par la couleur.
En vert, ce qui est pas mal.
En orange, attention ça dérape.
En rouge, tu viens de passer le stop à 90 Km/h devant les flics.

J'ai mis "égaré" en rouge car c'est comme un portable au volant sur l'autoroute devant les gendarmes. Ca décrorche de l'unité sereine qui lie ce paragraphe. Disons qu'après l'emploi, de grâcieux, paisible, attaché, émerveillé, refuge, coeur, sentiment... Le mot "égaré" cogne mal dans la mélodie que tu nous offres. En plus en terme de "sens", ce serait plutôt le refuge contre ton sentiment d'égarement. Question de goût.

Why not.
Je ne commente pas le fond.
Loin de moi l'idée de juger des pensées des gens.

Heureux

Allez retravaille moi ça.
Et qu'ça turbine l'aviateur !

Agréable surprise !!! Tu m'as bien eue aussi, je dois l'avouer. Content Rose

Lecture très plaisante, et pourtant j'avais envie que tu creuses plus loin à chaque fois. J'avais envie de sentir ce paysage, de vibrer encore un peu plus, mais il est vrai que comme tu parles d'un oeil, il est plus aisé de faire seulement intervenir le visuel. Mais... tu pourrais essayer? Ou pas? Enfin, je dis ça, c'est facile^^ Content Vert

Cela dit, tu réussis le tour de force de faire lire deux fois ton texte au lecteur !! Hé oui, obligé !! On se sent tellement... comment dire? tellement estomaqué quand on lit la dernière phrase, que l'on retourne illico presto au premier paragraphe rechercher les indices qui nous ont échappé.

Bravo pour la chute, continue à écrire surtout, et surprends moi encore, j'adore ça !! Heureux Bleu

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