Demetrios Poliorcète se présente devant l'auguste assemblée

Me voici Démétrios Poliorcète,

Stratège, juriste, chroniqueur des temps présents. Je respecte les dieux et mes ancêtres. J'ai accompli avec diligence les devoirs sacrés de la République. Et par Apollon qui a présidé à ma naissance, je le jure, mon honneur est sans tâche. Ceux qui ont osé en douter sont désormais au-delà du Styx, sans espoir de retour.

Si je viens en ces lieux, c'est pour rechercher le repos et la joie des jeux de l'esprit, certain que vous vous montrerez digne de l'insigne honneur qui vous est accordé et confiant dans les conseils du généreux seigneur Aligby.

La vie m'a appris les vertus de la tolérance envers les esprits inférieurs; sachez toutefois que ma patience a ses limites. En revanche, ceux qui savent apprécier les peintures animées des îles Cipango, le récit des hauts faits passés et l'art délicat de l'écriture trouveront ici une oreille complaisante, parfois excessivement.

Je n'en dirai pas plus car le temps est un cadeau précieux. Soyez en digne et la récompense n'en sera que plus belle.

Pédant.

Deux compliments de suite, il va pas dormir.
Tant mieux, il sait comment s'occuper.

Grand dadet, Pyrrhus? Celui qui fit trembler Rome? La fortune des armes est inconstante, ne jugez point. L'aventure était belle, le rêve grand. Digne de la gloire passé des hellènes. Oui, certainement digne de Megas Alexandros. Tout trois, conquérants audacieux et brillants.

Alexandre fut le plus grand en démesure. Mais comment oublier sa trahison des grecques? Ce n'est pas Démétrios qui a échoué, c'est Alexandre. C'est lui qui s'est laissé engloutir par ses rêves de pourpre et d'or. Lui qui a bu la coupe fatale. L'Orient l'a corrompu, la monarchie universelle l'a enivré. Et tel Icare, il est tombé.

Démétrios fut un bon grecque, fidèle à son père, acharné dans la lutte, sans aucun doute brillant. Non, je ne saurais souffrir qu'on l'accuse d'avoir démérité.

Plutarque est Plutarque, nul ne saurait être l'égal de nos grands anciens.

Bienvenue

Bienvenue à toi Maitre de siège, que Ter Aélis t'apporte ce que tu cherches.
(Un fan d'histoire, trèèèèèès intéressant !)

Bienvenue.

"généreux seigneur Aligby" ...
Rien que pour ça, tu mérites que je te ne souhaites pas la bienvenue, illustre pseudonyme à rallonge de 5m.
Cependant, dans ma bonté cyclopéenne qui n'a d'égal que mon rang ici, sois ici comme chez toi.
Mais pas trop, tout de même. Sinon, il y a les vitres à faire.