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| commentaire .X. | |
| | Auteur | Message |
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Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: commentaire .X. Ven 16 Oct - 22:03 | |
| Je ne sais pourquoi ce titre me plait bien ^^ Sans plaisanter ,de ce que j'ai pu commencer à lire je trouve le titre bien trouvé pour ton début d'histoire, ça montre bien le côté anonyme, si c'est ça que tu as voulu véhiculer. J'ai eu un peu de mal au début à rentrer dans le texte, la naration m'emportait pas même si bien écrite. Ca a commencéà aller mieux quand il commence à fumer. Bon a priori j'attends la suite. En plus tu nous le joue mode suspense, alors vite la suite! | |
| | | Green Partizan Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 3951 Localisation : Ici, c'est Saint-Denis. Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: commentaire .X. Ven 16 Oct - 22:46 | |
| Je me trompe, ou... j'avais déjà lu ce texte sur Aëringor ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: commentaire .X. Sam 17 Oct - 0:56 | |
| C'est tout à fait possible mon cher Green, j'en avais lâché un bout sur Aëringor. Voilà un autre texte sorti des cartons, ou plutôt des méandres de mes essais passés.
Je vais donc lâcher l'ensemble de cette nouvelle if you wish...? |
| | | Grendelor Rôliste
Nombre de messages : 3940 Age : 44 Localisation : Dans son coeur Date d'inscription : 25/12/2007
Personnages RP Pseudo: Grendelor Pseudo : Lùthien Pseudo : Pr. Lim
| Sujet: Re: commentaire .X. Mer 28 Oct - 10:33 | |
| Voici ma lecture à moi. - Citation :
- Présentation du décor nickel, rien à redire, on s’y transporte sans soucis.
- Citation :
- La porte derrière-moi grinça. Je continuais à observer les volutes de fumée qui s'échappaient de mes lèvres ; on pouvait y voir un corbeau en tournant un peu la tête. Le parquet émit un petit bruit à son tour. J'étais trop absorbé par ces peintures éphémères et portais le goulot d'une bouteille d'eau de vie à mes lèvres ; c'était frais et agréable, quoiqu'un peu fort. Le sol chanta à nouveau, plusieurs fois, de façon régulière, par paire. Mes sens s'enivraient, j'en oubliais ma propre existence, je souriais un peu. Le parquet grinça une dernière fois, mais devant moi désormais. Le soleil semblait s’être éteint, la fumée ne dansait plus: deux ombres cachaient le hublot.
Au niveau du style, je trouve ça impec’ mais on n’y croit pas. Rien avant n’indiquait un état d’ébriété suffisamment avancé pour que cet homme, un tueur comme tu nous l’as présenté, puisse ne pas entendre, prendre conscience de l’entrée des deux hommes. D’ailleurs par la suite il ne parait pas saoul. Et rien dans ce passage n’indique qu’il se cache lui-même cette entrée, la refusant. C’est dommage car c’est un passage que j’aime beaucoup dans les images qu’il évoque.
La transformation des états du personnage est bien menée. Silencieux et apathique. Paniqué et volubile. Enfin, sûr et maîtrisé. Un beau crescendo. Mais peut être qu’il change un peu trop vite de sentiments tout au long du texte. Rarement d’hésitation, il passe d’un état à l’autre sans transition, c’est un peu déroutant parfois. Mais ce peut être le reflet de son esprit qui parait bien affaibli.
- Citation :
- D’autres feuilles se posèrent alors sur mes genoux, elles aussi jaunies et emplies de noms raturés. Toujours plus se posaient sur moi, à mes pieds, partout autour du fauteuil.
Je ne suis pas convaincue que cette répétition soit nécessaire.
- Citation :
- D’un geste, je balayais alors tous ces détritus qui s’étaient accumulés sur mes genoux, les envoyant valser dans les airs. Une feuille cependant s’acharna et après un court vol reprit position sur mon genou gauche. C’était la feuille qu’ils m’avaient donnée, la dernière de mes listes. Je la saisissais alors de mes deux mains et m’apprêtait à la déchirer lorsque je lus tout au bas de la feuille un prénom. Un prénom qui n’était pas barré. Seul, reculé dans l’extrémité de la corne de la page, il semblait être le mauvais rejeton d’une immense famille, avec ses voyelles et ses consonnes indemnes. Une légère tâche d’encre au début du mot était visible, mais celle-ci était fébrile, différente des autres. Maintenant...Maintenant, je me rappelais.
Ce passage là est excellent à mon goût, j’aime particulièrement l’idée du rejeton.
- Citation :
- Je déplaçais ses mains sur le côté et encerclait ce petit bout de chaire de mon pouce et mon index.
Hannn, y’a une faute !!! Celle là elle fait mal car ça change le sens ^^
- Citation :
- Un long moment passa puis je repris mes esprits : les Jumeaux avaient été clair.
OMG, une deuxième !
- Citation :
- Car toute existence se termine, s’achève, quelle qu’en soit la durée, et en naissant vous me permettez de vous tuer, en naissant vous me donnez vie, en accouchant vos mères me mettent moi aussi au monde, fils bâtard mais aîné. Je suis la Mort, je suis elle, je suis votre vie puisque j’en signe l’arrêt.
Ça, j’aime.
- Citation :
- Mon sang dont m’avait dotés cruellement mes créateurs, cet artefact de vie qui coulait dans mon âme, il chauffait et transpirait en moi, faisant monter de l’eau jusqu’au centre de ma conscience pour en couler jusqu’au sol.
Avaient doté (mes créateurs avaient doté moi de sang)
- Citation :
- A nouveau, la mort avait donné naissance : j’avais une conscience.
J’aime aussi
- Citation :
- Quatre coups rapides résonnent dans ma poitrine.
Je sens qu’il n’arrive plus, qu’il peine à monter.
Deux vibrations grésillent fébrilement. Je ne sens plus grand chose.
Un écho perdu. Plus rien. C’est beau, même si le « grésillent fébrilement » me parait bizarre.
La « fin » qui n’en est pas une, laisse vraiment un goût d’inachevé. J’aime bien les sentiments de la mort face à se monde de beauté et de paix mais j’ai vraiment envie d’en savoir plus. Bon, ce ne sera pas le cas. A moi de décider qui corrompra l’autre, vraisemblablement réponse variable selon l’état d’esprit du lecteur.
Pour finir, je dirais que tes textes, s’ils sont en général bien écrits, ne me font pas souvent de l’effet. Celui-ci, si. Alors j’espère que ton nouveau projet sera encore mieux, que j’y prenne plaisir du début à la fin | |
| | | Cassiopée Héliaste
Nombre de messages : 9868 Age : 66 Localisation : Les pieds sous l'eau, la tête au delà des étoiles. Date d'inscription : 05/01/2008
Personnages RP Pseudo: Cassiopée Pseudo : Maelun Pseudo : Lucia
| Sujet: Re: commentaire .X. Mar 3 Nov - 23:29 | |
| Les quelques menues fautes que j’ai aperçu dans ton texte et qu’il faudrait corriger : - Citation :
- Partie 2
Chair : ce petit bout de chaire de mon pouce Effrayais (imparfait): Je les effrayai et eux aussi me détestaient
Partie 3
M’étais (1ère pers. du sing) : m’était si bien replongé M’avaient Conçu: ceux qui m’avait conçus
Chap 2
Trouvais (imparfait): moi qui trouvai Ce qui manque : Ce qu’il manque à ce val, c’est moi.
A modifier car malhabile :
quelque chose a changé. Par rapport à avant. (Je suis gênée par cette petite phrase qui n’en est pas vraiment une) J’ai osé quitter ma bibliothèque poétique pour me jeter sur ce tome long qui me tendait les bras. Et ma foi, je n’en suis pas déçue. J’ai eu quelques difficultés pour me plonger dans le récit au début sa lecture. Sans doute était-ce du au ton un peu ampoulé du départ (c’est moi qui dis cela… ). Pourtant assez vite, je me suis laissée attacher et j’ai eu très envie de connaître la suite. Il faut dire que tu as aussi évolué dans la forme. Ton vocabulaire est suffisamment explicite et varié. C’est plus la tournure des descriptions du grenier qui ont ralenti ma lecture et m’ont empêché de complètement me laisser prendre dès le départ. La structure de ton texte est très particulière, avec ce recul dans le temps pour revenir au présent, présent qui devient presqu’un futur. Ces sautes de temps chamboulent le lecteur mais ne nuisent pas à sa compréhension. Il ne faut pourtant pas en abuser. Tu nous fais une description de l’Eden telle qu’on pourrait la lire dans la bible. Tu es conforme à notre morale en tout point. L’Homme entre tes mains est un pécheur par définition, il détient ce pouvoir presque unique et il en abuse. Je me demande encore comment la Mort peut avoir atteint l’Eden et comment elle peut transformer ce monde paradisiaque et trop parfait. On ne le saura pas. Dommage. Dorénavant, j’attends ton prochain texte. Si tu as muri, il ne peut être que meilleur encore. Mais celui-ci est déjà d’excellente facture. Je suis ravie que tu aies remis les pieds ici pour y rester. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: commentaire .X. Jeu 5 Nov - 1:24 | |
| Merci à toutes les deux Grendelor, ton commentaire est très précis et tu enchaînes les remarques pertinentes, je peux donc difficilement être déçu! Si je pense à la remanier, je prendrais tes commentaires en ligne de ton compte, et tout particulièrement celui sur l'ébriété. Je suis compté que ce texte t'ait un peu touché. C'est vrai que, généralement, ce n'était pas le cas. D'ailleurs, ça a failli être exactement la même chose, le début du texte commençant par une action trop lente et des dialogues teintés d'emphase. Cassiopée, le briefing des fautes et de la maladresse de début de commentaire me sera lui aussi très utile. C'est cependant le reste de ta critique qui me marque le plus et, je dois l'avouer, me fait vraiment plaisir. Pour tout te dire, j'avais développé une vraie suite à cette histoire, avec tout un enchaînement de péripéties diverses et variées et peut-être même une certaine analyse philosophique à deux sesterces. Pour lâcher le morceau, les deux Jumeaux sont en vérité - en toute modestie - Dieu et le Diable. Dans la suite du texte, je voulais tout d'abord expliquer pourquoi la Mort aurait pu être crée, une sorte d'histoire fiction. Pour faire bref, Dieu ne tirait aucun plaisir de ce monde parfait, de cet Eden dont je commence la description: les hommes y sont mous, leurs désirs vains et tout ce qu'ils disent naïf. Si j'avais poussé la description jusqu'où je souhaitais l'emmener, ce paradis se serait transformé en un enfer angoissant, manquant totalement d'instantané, de précieux, de rare. D'où la création d'une mort qui donne sa valeur, son poids aux choses, crée la notion d'instant, de courage, de noblesse, de caractère...expliquer que sans la mort, l'homme ne pourrait absolument pas exister en tant que créature sensible. Dans les pages qui suivaient, on irait vu la Mort passer d'un monde à l'autre, c'est-à-dire passer par tous les différents univers que Dieu avait crée avant d'inventer la Mort. Qu'il soit violent, bestial ou noble, il manque toujours ce fondement des choses que recherche Dieu: le sentiment. Car je pars du principe (et l'expliquais, je vous rassure) que le créateur s'est subdivisé en autant de milliards d'êtres afin de pouvoir ressentir...Que Dieu, en créant l'homme et toutes créatures, agis de telle sorte afin d'atteindre le bonheur le plus abouti possible. Car le pouvoir de création de toute chose ne rend pas immune à la dépression..Et oui, God smokes weed to cheer up! Bref, Dieu et le Diable envoient la mort visiter ces différents mondes avant de la faire revenir dans son grenier misérable. Et en avançant ses arguments, en lui montrant son utilité, ils tentent de la convaincre de reprendre son office; car Dieu a rendu la Mort indépendante en voulant se séparer d'elle, ne souhaitant drainer des hommes la moindre goutte de bonheur mais certes pas le désarroi que la mort provoque autour d'elle. Pourtant, pour des raisons qui seraient assez longues à développer rapidement ici(!), la M va finir par refuser et trouver un moyen de... Tuer Dieu et le Diable. En toute modestie, encore une fois. Je crois que j'avais aussi fourré une explication expliquant l'existence du Diable, etc... Au final, c'est l'emphase et la grandiloquence du projet qui me l'ont fait abandonner. Pourtant, je pense qu'en le travaillant soigneusement, l'histoire aurait tout de même pu être intéressante, d'autant qu'elle touche à nos tabous les plus sacrés. |
| | | Cassiopée Héliaste
Nombre de messages : 9868 Age : 66 Localisation : Les pieds sous l'eau, la tête au delà des étoiles. Date d'inscription : 05/01/2008
Personnages RP Pseudo: Cassiopée Pseudo : Maelun Pseudo : Lucia
| Sujet: Re: commentaire .X. Jeu 5 Nov - 2:14 | |
| J'avoue que ce début me met l'eau à la bouche, mais il laisse une sensation de terre sèche qui voudrait voir la pluie tomber. J'aurais aimé lire la suite. J'espère que pour ton prochain roman, tu porteras tes visées aussi loin. J'adore me torturer pour découvrir les vases profonds des visées philosophiques de bons récits. | |
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| Sujet: Re: commentaire .X. | |
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| | | | commentaire .X. | |
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