Je pense que ce recueil aurait plutôt eu sa place dans la Bibliothèque Poétique. Peut-être que notre cher bibliothécaire pourrait s'en charger ?
Bref, commentons !
Plein d'trucs, oui
J'aime le rythme de chansonnette de ce texte. J'aime la référence à Yannick Jolin (si c'en est une =° y'a pas une histoire de "sourire sur la goule qui lui traversait la face comme un passage pour piétons" ?). Et pis si y'a pas de référence, c'pas grave, j'aime de toute manière le côté un peu décalé de cette déclaration, à cheval entre le romantisme et le brut de pomme vandéen. La fin est toutefois un peu faible par rapport au reste : "une infinité de joies", c'est pas très élégant ; et le temps qui s'arrête... disons qu'on a connu mieux, comme chute. Mais bon, le reste est tout à fait à mon goût ! ^^
OIQU !?
Bon, j'ai eu l'occasion de voir ce texte joué sur scène (si ma mémoire est bonne). Il est vraiment fait pour être dit. Sur le papier, comme ça, il perd un peu de sa force. Je me souviens, quand tu l'avais crié déclamé pendant le spectacle, j'avais été touchée. Enfin, écrit ou dit, ce texte garde son côté élégant et original avec des passages comme :
- Citation :
- T'as mal que je te fasse peur.
T'as souffert quand je te fais honte.
Tu regrettes ton geste lorsque je renie le mien.
- Citation :
- Le sens de mes mots n'a pas d'ordre ?
Mon fondement est sans carnage.
ou encore
- Citation :
- Le premier qui me fait perdre les pinceaux.
Je lui emmêle la face !
Mes passages préférés...
Comme dans un rêve
C'est un joli texte, avec une idée sympathique que tu files platement de bout en bout. C'est pas mal, mais ça manque un peu de surprise. Je dirais qu'il s'agit ici plus d'un exercice de style que d'autre chose. Seule la dernière phrase nous fait un peu tressaillir : elle met en perspective le reste du texte, et plutôt bien, d'ailleurs. (ceci dit, j'aime pas l'ajout de "notre hirondelle", à la fin).
TANTES
Héhé... elles l'ont lu, ce texte ?
Je retrouve là un trait assez récurent de ta plume : le jeu autour des paradoxes. Tu t'en tires plutôt bien, ici ! L'ensemble fait parfois légèrement brouillon, mais on raccroche assez vite le fil (ahah). Belle comparaison, en tout cas, qui a réussi à me surprendre ! (et il en faut, je t'avoue)
Petit vélo
"Mon ptit vélo, mon ptit vélo, mon ptit vélo va vi-te, mon ptit vélo, mon ptit vélo, mon ptit vélo a pas d'plateau" [bis]
Hum, bref. Les fautes d'orthographes gênent pas mal la lecture, surtout de la fin. C'est dommage. Ton texte a de l'idée, j'aime beaucoup en particulier ce passage :
- Citation :
- De la grande, la belle
L'aimante, l'aimée
Celle pour qui tu fait souffrir ton pédalier
Ceci dit, le rythme et la ponctuation mériteraient à être retravaillés : la lecture n'est pas fluide, j'ai un peu buté par moments.
Il pleure dans son lit
Bon, peut-être le moins bon de tous : tu te perds un peu, là. Il y a de très bonnes idées, comme la "mesure de tristesse" (ce passage est vraiment très bien), mais le reste est emmêlé... enfin, surtout le dernier paragraphe. Tu devrais peut-être te demander ce que tu voulais écrire dans ce texte afin d'en retirer l'essentiel.