Al-Qarn VS Drystan Hayarn

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Orgueil.
La ville avait été immense, les fabuleuses tours d’acier et de verres que l’on distinguait aujourd’hui devaient s’élançaient fièrement vers les cieux au temps de l’âge d’or. Autrefois le soleil de midi devait miroiter de parois en parois.

Les eaux étaient aujourd’hui partout, réduisant la hauteur des majestueux bâtiments de moitié, amputant toujours plus de leur gloire. Une vase épaisse stagnait dans l’ombre des ruelles. La végétation concurrençait maintenant l’artificiel, fleurissant malgré le béton, perçant les alliages divers, dynamitant les fondations. La verdure explosait rongeait, pervertissait. Des carcasses de véhicules et divers objets hétéroclites surnageaient par endroits, témoignages pourrissant d’une humanité déchue, grande perdante de sa lutte à mort contre une nature toute puissante. C’était un étrange spectacle que ce chaos de béton et de troncs, un apocalypse humide.

*
* *

Perché sur la plus haute tour qui quoique bancale dominait encore la vaste ville-marécage Al-Qarn examinait la zone de combat. Des drones-caméra zébraient l’atmosphère épaisse afin de retransmettre au mieux le combat au public aelissien.

Conscient de constituer une cible de choix en surplombant ainsi le paysage le jeune garçon s’accroupit parmi la végétation qui couronnait la terrasse du building, ses genoux s’enfoncèrent dans l’humus épais. Fermant un bref instant les yeux il déploya en silence ses deux membres métalliques qui accouchèrent de deux petites sondes qui s’élancèrent en direction d’un couple de leurs grandes sœurs de la télévision aelissienne qu’elle piratèrent avec une terrible efficacité.

Se concentrant un instant Al-Qarn put acquérir une vision plus globale encore de son terrain de jeu. Il sourit, puis irrépressible un rire énorme le secoua, dans une explosion de gloussements enfantin le jeune capitaine conclut.

Je te tiens bientôt !

Tours d'or, brillant dans les yeux d'un aveugle.
L'énergie de petits animaux miroitaient, ci et la.
La vase grouillait de vie.

"Un cimetière"

Le pas de l'elfe sonnait, tel des cloches, dans la ruelle. Un pas pourtant discret, démultiplié par un silence oppressant. Drystan Hayarn soupira. Cette ville était autrefois florissante. Mais aujourd'hui... Il entendait encore les soupirs des cadavres, les cris des animaux... Il voyait les traces de puissance, contemplait les marques de passé. Sans oublier son véritable but. Ce jeune homme semblait être un adversaire prometteur, plein de talent et de courage.
Il arriva à un croisement. Pour ses yeux d'aveugles, la puissance qui coulait dans son adversaire brillait de milles feux. Il n'avait qu'à chercher, à travers les murs, les toits, les rues. Il s'arrêta. Ce qui aurait du être un regard se perdit dans la végétation, entre les immeubles, vers les toits. Et, il le vit. Il vit les sondes. Il vit les caméras. il comprit. Son adversaire savait, tout aussi bien que lui, ou il se trouvait.
Drystan dégaina Faren Lo. Il inspira un grand coup.

Et attendit...

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*Deux lacs de sang.
Une antique folie noyée sous des flots de haine.*

Al-Qarn ne put réprimer un sursaut, il était clair que l'aveugle voyait, d'une manière ou d'une autre, il lui faudrait découvrir comment. Un rictus tordit le minois du jeune garçon, la partie en serait d'autant plus intèressante.

* Ka-boom* sur un simple ordre mental les deux sondes implosèrent à quelques mètres du visage de l'Estropié. Deux corolles de flammes noyèrent la ruelle.

Profitant de la diversion le Capitaine Al-Qarn se précipita vers le sol s'arrimant à la manière d'une araignée aux parois suintantes de son promontoire métallique, faisant crisser le métalle, hurler les alliages. Il filait vers le sol à une vitesse folle. L'atterissage fut lourd un de choc terrible secoua le frêle gamin, mais il n'en tint pas compte, filant à une vitesse incroyable vers sa cible, un sourire dément aux lèvres.

C'est en arrivant à une petite centaine de mètres de son adversaire que le garçon enclencha la phase finale de sa charge suicidaire. Dix lames vibrantes fleurirent sur l'imposant exosquelette déployé au maximum, les ailes d'un ange artificiel. Au même moment il ouvrit un feu nourrit sur Drystan Hayarn, déchainant toute la furie d'un enfer mécanique. L'univers confiné de la ruelle semblait exploser sous un déluge de balles.

Dans l'esprit d'Al-Qarn au travers de la brume sanguinolente retentissaient les paroles du sergent-instructeur.
Noyez l'ennemi sous une tempête de violence, faite lui craindre les pires souffrance, déchainez sur lui l'enfer dès la première attaque. Repliez vous ensuite promptement et laissez la peur agir, elle sera pour vous une alliée fidèle.

Explosion. Deux gerbes de flammes, brulant de puissance. L'elfe bondit en arrière. (L'on se rappellera que Drys' se trouve à une intersection et que, les flammes ne sachant point prendre de virages, il peut profiter de cette occasion) Le feu frôla son corps. Un petit morceau de verre, projeté par l'explosion, entailla sa joue. Drystan effectua un dernier saut, puis se posa au sol, à l'abri.

"Un ennemi ingénieux, habile, malin. Impulsif. Restons sur la défensive."

Un sifflement se fit entendre. Un petit sourire apparut sur les lèvres de Drystan Hayarn. Il s'avança à nouveau. Pour voir le Capitaine foncer dans sa direction, fauve affamé bondissant sur sa proie. Les ailes des anges poussèrent dans son dos.

"Le justicier divin arrivant droit des cieux pour nettoyer le monde de la vermine ? Voyons... Ca ne fait pas un peu cliché ?"

L'elfe posa sa main sur son pistolet. Son catalyseur. La ruelle devient flou. Dans l'esprit de l'estropié, des multitudes de champs de forces inactifs apparurent, des vecteurs de direction. Il lui suffisait d'en tordre un, d'appliquer une poussée, pour changer toute la rue. Drystan appela son énergie. La ligne se brisa (Utilisation du Pouvoir Flux) Le sol explosa. Des plaques de béton se soulevèrent de toute part, offrant, par leur épaisseur, une protection particulièrement efficace contre la rafale de balles. Puis, appelant à nouveau ses forces, il projeta les rocs en direction d'Al-Qarn.

Flammes. Terre. Un duel entre éléments.

90%

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Un océan en furie, éclats de bétons, chaos accouché par le ventre même de la ville. Al-Qarn stoppa net sa charge furieuse, la déferlante avait déjà ravagé l'espace, la mort volait à ma rencontre du gamin. Un rire sauvage, comme un rugissement déchira l'athmosphère malsaine de la ville-tombeau.

Il fallut un instant à la structure métallique qui parasitait le jeune garçon pour se former en deux canons massifs. Deux décharges de pure énergie fendirent l'espace séparant la déferlante mortelle en deux. Mais rien ne semblait pouvoir arreter l'attaque tellurique de l'elfe qui engloutit bientôt le très jeune capitaine qui ne dû sa survie qu'à l'entaille pratiquée apparavant dans la "vague".

De nombreuses entailles apparaissaint maintenant sur le torse imberbe du capitaine dont l'uniforme tombait en lambeaux.

*L'immobilité, c'est la mort* il s'extirpa au plus vite du chaos de métal, de béton et de de goudron fumant. L'elfe avait disparu, l'espace avait été remodelé par l'attaque thaumaturgique. Grognant et fulminant Al-Qarn réduisit à néant la façade d'un immeuble avant de se tapir à l'intérieur du sombre bâtiment. Vexé et ahurit par la résistance qu'il avait rencontré, plus que réellement blessé dans sa chair le garçon attendait désormais son adversaire.

"Lui aussi se sert de l'énergie pour combattre. Il est doué, très doué. Trop doué."

Drystan Hayarn contempla son adversaire. Un gamin. Un petit bonhomme, semblant sans expérience, sans sagesse. Et pourtant. Derrière cette être, se trouvait une machine à tuer, d'une efficacité diabolique. Un guerrier implacable, mortel. L'elfe ne savait pas que faire. Tant de choix s'offrent au guerrier. Tant de techniques lui sont accessibles. Mais de toutes, seule une vaut la peine. Un seul style fait du combattant un maitre. Les Lames. L'affrontement, les yeux dans les yeux, des gladiateurs. La force des coups. L'odeur du sang. l'acier tranchant la chair... L'estropié releva sa lame. Et chargea.

"Voyons voir ce que tu vaux au corps à corps, jeune homme"

[Utilisation de la feinte du vent]. Le monde devient plus flou dans son esprit. Les lignes de forces se brouillèrent. Durant quelques instants, il dépassa la vitesse normale. Bondissant dans les airs, il passa au dessus d'Al-Qarn, abattant sa lame au dessous de lui. Puis, il atterrit au sol, avec souplesse, pour effectuer une roulade et se redresser, en garde. Tout cela, en quelques secondes.

"T'ai je touché, jeune homme ?"

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La cuisante morsure de l'acier. le sang coule, roule sur le torse désormais nu du gamin. Rouge épais il s'écrase en pluie sur le bitume, rougissant les flaques d'eau.

Le garçon n'avait pas même eut le temps d'attendre l'abri qu'il venait de se créer. Une brume pourpre s'empare de l'esprit du jeune guerrier, bientôt matée par une volonté quasi mécanique. Une logique de machine, implacable et glacée.

Dix lames jaillisent, la structure métallique se modifie, se tord évolue plus vite que le regard ne peut le saisir. Un autre éclair et c'est dans la paume droite d'Al-Qarn qu'apparait l'acier mortel.

Abaissant son centre de gravité, le garçon est en prise avec la terre, il y puise son impulsion. Onze angles d'attaques. Onze froids vecteurs. Une unique attaque, précise, calculée mortellement efficace.

Et toi, elfe, t'ais-je touché ?

Rubis. Petites gouttes écarlates, s'écrasant sur le sol. Bruit d'une douce pluie, tombant sans discontinuer, des multiples plaies, s'ouvrant sur le guerrier. L'eau devenait rouge. Des ruisseaux se formaient, se brisaient... Le sang partait. Et avec lui, la vie de l'estropié.

"Ta vivacité est des plus surprenantes jeune homme. Tu es vraiment un grand combattant."

Drystan Hayarn n'avait pu esquiver tous les coups. Faren'Lo en avait intercepté quatre, tournoyant autour de son maître. Au prix d'une partie de son énergie, L'elfe en avait repoussé deux. Deux autres s'étaient plantés dans la cuirasse. Mais, au final, les dernières avaient touché leur cible. L'une s'était planté dans la cuisse, une deuxième dans le bas ventre, une dernière dans l'épaule. Le combattant eut un sourire crispé. Voilà longtemps qu'il n'avait point ressenti une quelconque douleur. Il recula d'un pas. Et bondit. Sa lame atteint un vitesse impressionante, attaquant chaque point sensible du corps de l'ennemi (Utilisation de "Pluie de coups") Puis, prenant son sabre à une seule maint, il sortit son pistolet de son fourreau, et tira un balle énergetique, à bout portant, dans le ventre d'Al-Qarn (Utilisation de "Balle-E")

83%

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Le jeune garçon n'eut pas le temps de savourer sa victoire, à peine retirait-t-il avec ferocité ses lames des plaies de l'elfe que ce dernier ripostait en une pluie de coups mortels. Chacun visant tour à tour une zone létale de son corps. Chaque seconde le ryhtme s'intensifie, les coups se font plus précis. Yeux. Rate. Coeur. Foie. Poumons. Vertébres.

Sous la pluie drue et incessante l'exosquelette se deploie, ses dix lames vibrantes contecarrent tant bien que mal le sabre elfique. Mais jamais assez tôt, jamais entièrement. Les entailles fleurissent de toutes part à même la peau. Et chaque seconde c'est un peu plus de l'énergie du garçon qui s'épuise.
Une seconde de répit, une seule puis l'elfe repart à l'attaque. Le métal froid d'un canon, un éclair de comprehension emplit l'esprit du jeune garçon.

*Il me faut agir et vite.*

L'exosquelette mute à toute vitesse, une fine pellicule de métal recouvre déjà l'abdomen d'Al-Qarn. Le métal du canon chauffe, une énergie incroyable en fait vibrer la basse. La couche de métal s'épaissit. Le projectile remonte le canon à une vitesse folle, éruption terribe et formidable. Une derniere impulsion, le métal atteint l'épaisseur salvatrice de 15 millimètres. Réunissant l'énergie stockée dans sa batterie organique le garçon produit une impulsion, une induction magnétique parcoure le métal au moment ou la balle remplie d'énergie le frappe.

Implusions, courants contraires, polarités ennemies.

L'antagonisme atteints un seuil critique en quelques millièmes de secondes. Bientôt un explosion ravage l'espace. Une explosion aussi silencieuse que dévastatrice. La vague d'energie ravage le boulevard un immeuble déjà branlant s'écroule avec fracas emplissant l'espace d'un tonnerre formidable et d'un poussière opaque.

C'est à une vitesse folle que le jeune guerrier se retrouve propulsé avant d'aller fracasser la facade d'un building et de disparaitre à l'interieur. De nouveau le silence plane sur ce tombeau urbain.

Énergie. Puissance. Ennemis. En un instant, l'Esprit d'Hayarn s'emplit d'un flot de lumière. Or. Argent. un océan de force brute bondissant sur son visage, brulant sa peau, entaillant son corps. Des cicatrices, des écorchures. Du sang. Une rafale de mort bondissant sur son corps. Prit par surprise, l'Elfe ne pouvait contrecarrer l'ensemble des éléments. Jugeant son corps assez solide pour subir une jolie chute, il concentra ses pouvoirs sur le flot de magie [Flux] . Il parvient à détourner la majorité de celui-ci. Restait quelques parcelles de chair carbonisée... Et une monstrueuse onde de choc. Drystan fut catapulté contre le mur le plus proche. Il le percuta de plein fouet, pour enchainer avec une jolie chute. Ses dons en acrobatie lui permirent de minimiser les dégâts [Acrobatie]. Au bilan, une cote fracturée.

"Bien. En terrain découvert, nous nous equilibrons... Mais... Dans la nuit, vois-tu ?"

Drystan Hayarn posa sa main sur le sol. Dans un grondement, le béton se tordit [Flux] laissant apparaitre une ouverture dans le sol. Le métro. L'Elfe sourit. En ces lieux putrides, rien ni personne n'avait apporté de lumière, l'obscurité restait, seulement entrecoupé par cette faille dans le sol. L'estropié bondit dans la nuit, usant de son esprit pour détecter les parois, le sol [Vision]. Il se camoufla dans un recoin, lame sortit, attendant...

"Et maintenant ?"

60%

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Plusieurs cotes fracturées, pas de fracture ouverte toutefois, le bilan est préoccupant mais la vie d'Al-Qarn ne semble pas menaçée dans l'immédiat. Chaque respiration est un océan de souffrance. Il faut se concentrer, bander sa volonté. De nombreuses plaies saignent abondamment. Déjà de multiples instruments métalliques s’affairent et frétillent frénétiquement sur le corps du jeune garçon, soudant deux à deux les lèvres sanguinolentes , rafistolant de ci de là.

Cinq longues minutes s’écoule, le capitaine est sur pieds, il clopine jusqu'à la béante ouverture ouverte par ses soins dans la face du building et contemple les rues en contrebas. Une faille obscure, les entrailles de la terre s’offrent à la vue de tous.

Tu ne m’échapperas pas.

Une longue course verticale, une série de bond et Al-Qarn atterrit entre les rails rouillés et corrompus du métro. L’on ne voit pas à un mètre. Vingt sondes jaillissent et s’éparpillent, scrutant l’obscurité à coup de sonar. En complément une puissante lampe s’extrait avec lenteur de l’exosquelette avant de se fixer à l'épaule gauche du garçon. Son rayon n’éclaire pourtant guère, c’est une jungle sous la jungle que cet antique souterrain, l’ai moite semble un mur.

Le garçonnet avance avec circonspection. Une rapide rafale, une course, une roulade, une rafale encore. De toutes parts lui parviennent les rapports des sondes qui se perdent en cet instant dans le complexe labyrinthique. Elles sont ses yeux, la mort est en marche.

"Il ne voit que dans la lumière. Si l'obscurité est parfois un tombeau, elle sera ici mon menteau..."

Vision. Dans la nuit la plus noire les lignes se tracent, zizaguent, entourent et contournent. Chaque racine est une raie, chaque mur est une plaque. Unis dans une danse nocture, racines et rocs sont éclantants aux yeux éteints de l'estropié. Et, tout au fond de ce paisible monde, éclair et tonnerre signalent l'arrivée de l'enfant.

"Dans les tenebres, tempêtes et rage sont inutiles. Déchainer la puissance des fluides pourrait tout deux nous tuer. Je peux controler les flux, mais mon énergie s'epuise... En ces lieux, un faux mouvement serait la fin. Or, je ne veux point la mort..."

Avancant méthodiquement entre les piliers, prenant garde au sonde et aux lumières, il s'approche de sa cible. Seul quelques pas restent. Alors, fermant ses yeux et appelant aux energies qui brulent en lui, il transmet sa force à sa lame (Charge). une douce lueur envloppe cette dernière. Au coeur de Faren'Lo, chaque atome recoit sa dose d'énérgie, s'excite, et, dans quelques secondes, tous vont liberer une onde energétique intense, mortelle pour ceux qui se trouverons à portée de l'arme. Sans plus attendre, l'elfe bondit, sortant d ela nuit, face à son adversaire, frappant de toutes ses forces...

52%

Sans qu'il ne comprenne pourquoi, le coup fit mouche. Etait-ce à cause de l'obscurité, de la surprise ? Juste avant que la lame ne frappe le thorax de son adversaire, une lueur passa dans les yeux de l'enfant. Et alors, le Conteur comprit. Le renoncement. A quoi bon se battre contre ennemi qui n'avait plus la rage ? Un souffle, un instant, un mot, quelque chose avait arraché cette hargne du coeur du combattant. Et, alors, les coups du confrère s'étaient fait plus rapides, plus puissants, menant Al Qarn à sa perte. Faren'Lo traversa l'air, se fichant dans le corps de l'être l'envoyant dans les piliers. Drystan soupira. A quoi rimait le combat quand il devenait meurtre ? Rengainant sa lame, il se dirigea vers la sortie, escaladant les rocs.

"Notre combat est fini, Al Qarn. Tu ne veux plus te battre...
Quand à moi, mon destin m'apelle dans les hauteurs.
Je ne reviendrais qu'après ma mort..."

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