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Merci d'avoir lu et commenté mon texte. Je suis contente qu'il te plaise.
Tu as sûrement raison pour ce qui est du rythme. Simplement, plusieurs personnes qui ont lu mon poème ont eu du mal à comprendre que "elle" faisait référence à la brise. Je crains que ça soit encore plus compliqué à comprendre si je mets un point... Ton avis ?

Très bien. Je change donc la virgule en point ! =)

J'aime beaucoup, premier qui m'arrête vraiment.
Plus poétique, plus épuré. J'aime bien les images que tu développes, l'inversion des sens, chassé croisé avec les élément.

Pourquoi tu doutes que ça puisse être un poème?

Je ne doute pas du fait que c'est un poème mais que certains le considèrent comme tel (j'ai déjà eu des remarques comme quoi certains de mes textes n'étaient pas des poèmes).

Et... Ouh ! Ca fait plaisir à lire tout ça ! ^_^

Et quelle était l'argumentation qui allait avec c'est pas un poème?

Sur celui là par exemple, un ami m'a dit qu'il trouvait certains passages trop narratifs pour être ceux d'un poème.
Sur d'autres textes, c'est la forme qui a été mise en cause : pas de vers ni de rimes, pas même des phrases, juste des mot agencés.
Rien de bien important au final, du moins, selon moi : qu'il soit nommé poème ou simple texte, ce que j'écrs existe bel et bien !

Pour reprendre une de tes phrases : "Quoi de plus sensé face à un texte rempli de paradoxes et de contradictions ?"
odeur -> tympan (que la logique associe à l'ouïe)
violence -> caresse
fenêtre ouverte -> volets baissés
C'est très violent pour mon cerveau!

Non non, ce ne sont pas des représailles rassures-toi! ^^

Généralement : lors de la première lecture, j'ai trouvé très agréable la boucle sur l'odeur de la pluie. Retrouver ces perceptions (humidité et fraicheur) après un passage un peu plus obscur, violent même avant ça, est libérateur. Ca fait un peu la même impression que quand on est en apnée sous 7 ou 8m d'eau et que l'on remonte à la surface : on prend une grande inspiration et on sourit!

Mis à part ça, certains de tes choix m'échappent et j'aimerais recevoir de tes explications.
Premièrement, les mots en italiques (sans gras) : brise... celui là j'ai du mal à l'intégrer dans le schéma des autres (ça souligne une possibilité de rime non? -ine et -euse) . Tu pourrais m'expliquer pourquoi tu l'as aussi mis en italique?
Ensuite, les mots en gras et italique : caresse et rêveuse. De la douceur, des sons assez proches... mais je ne sais pas s'il faut m'arrêter ici dans l'analyse ou si tu as voulu montrer autre chose ("rêveuse" est-il employé comme nom commun ou comme adjectif?).

Merci de ton attention, en espérant ne pas t'avoir embêté...

Merci, Freuzne, pour ton commentaire. Raffraichissant, lui aussi

Alors, tu me demandes de justifier l'utilisation du gras et de l'italique... *se creuse la tête avec une petite cuillière*
Euuuuh. Ah ouais, c'est ça !
Je cherchais une autre manière de ponctuer mon texte : je me sentais limitée par la ponctuation de base. Alors, pour créer un rythme bien personnel, j'ajoute des espaces et je change la typographie. En essayant de ne pas le faire trop au hasard : la brise avec les verbe qui s'y rapportent en italique, pour marquer ce frisson, ce passage. J'ai mis mutine en italique aussi, mais plus pour l'équilibre visuel. Je n'aime pas les trop grands vides, sauf s'ils sont justifiés.
J'ai mis aussi les deux mots-clef de mon texte en gras... et italique (je trouvais le gras trop agressif utilisé tout seul) : rêveuse et caresse. Mes deux thèmes principaux, deux mots qui résument l'idée générale du poème. Deux mots qui encadrent aussi la premère partie du poème.

Ai-je répondu à ta question ?

Edit : Et tu ne m'embêtes pas du tout !! qu'est-ce que je ferais sur TA, sinon ?

Edit 2 : (décidément) Il y a du avoir un bug, ou une édition de ta part après ma lecture : je n'avais pas vu les paradoxes que tu as soulignés. Alors, ouais, y'a moult contradictions dans mon texte. Mais c'est fait exprès : une (très légère) envie de travailler sur la synesthésie et le mélange.

euh, oui, j'ai édité au moins trois fois, j'oublie pas mal de chose entre le moment où j'analyse et le moment ou je clique sur "envoyer"

Ouaip... je n'avais pas pensé à ça. (assez logique : tu remarqueras que ce concept est totalement étranger de mes textes)
Ca crée un autre plan de lecture, un biais, une perspective assez agréable en fin de compte. Si j'étais perplexe devant ces supposées fanfreluches, je dois admettre qu'elles ont bel et bien une utilité! (du coup je serai à l'affut pour tes prochaines publications )

Quand tu parles des grands espaces, j'ai pensé à "curieux mélange". Ca casse pas mal et, si ton poème était un cercle (une boucle comme je le disais plus haut), le "curieux mélange" en serait à la fois le départ et le commencement... (c'est tordu je sais)

T'en penses quoi? Si tu peux me préciser du coup ce qui entoure ce curieux mélange, me parler de son atmosphère, ça serait chouette.

Aah, "curieux mélange".
Une respiration. Une pause. Un moment de contemplation, pour le lecteur comme pour moi. Le temps de profiter de la magie du moment, d'entendre la pluie, de la sentir si proche et de se savoir à l'abri. Un long, très long soupir de satisfaction. Indispensable, selon moi, pour profiter pleinement du texte.
Plus je le relis, plus j'y pense, plus je me dis que ce texte est un des plus intimes que j'ai écrit.