Et tout recommencer.

Dans le train le 7.11.2009

On s'envole sur les rails d'un rêve en croyant dur comme fer qu'il est plus vrai que notre vie. Le fer froid vibre sous la puissance des roues et l'on oublie de penser à faire attention. Ne pas se faire avoir, ne pas se laisser surprendre. Mais par quoi? L'on est si bien à voler! Voler l'air de la terre, voler l'air aux oiseaux qui s'écrasent au sol faute de courants sur lesquels s'appuyer. Voler l'air à ceux là qui aspirent à la paix. Ils n'aspirent plus, ils étouffent. Voler l'air à celui là qui n'en finit plus de rire. Il ne rira plus, il suffoque. Voler l'air, en faire néant, vide, laisser renaître le big bang pour remettre les compteurs à zéro. Plus de vie, plus de mort: Rien. Et du rien renaîtra le tout.

Un nouveau tout que l'on fera meilleur,
En mémoire de l'ancien que l'on garde en nos coeurs.
Un nouveau tout que l'on fera plus beau,
En l'honneur de ceux là qui nous tournent le dos.

Nouvelle évolution, nouvelles premières cellules qui viennent conquérir la terre après l'eau et le rêve. Nouvelle conquête de la vie qui s'étend et grandit. Apparition de plantes, d'animaux, de vivants. Renaissance des dinosaures, mais pas de météore pour les anéantir. La terre est sous le règne de mastodontes au coeur d'or et de reptiles aigris. Mais les humains, ne les oublions pas, se redressent peu à peu. Ils cherchent de leur tête à atteindre les cieux et tendent le nez aussi haut qu'ils le peuvent.

Ils envient ces bêtes volant dans les nuages,
Et croient que c'est là haut que résident les sages.
Ils rêvent conquête, à rejoindre les Dieux
Répètent leurs erreurs jusqu'au prochain adieu.

Dilaladoudou... commentons, commentons ! Et tout recommencer. 199849

J'aime bien l'opposition rails/voler : une impression de liberté, mais contenue.

Citation :: voler l'air aux oiseaux qui s'écrasent au sol faute de n'avoir de courant sur lesquels s'appuyer.

Je trouve cette phrase assez mal tournée. Bancale. Y'a trop de mots, ou bien il n'y en a pas assez.

Citation :: Voler l'air à ceux là qui aspirent à la paix. Ils n'aspirent plus, ils étouffent.

Ces phrases sont belles. Ces phrases sont grandes. Et tout recommencer. 199849

Le changements de rythme entre prose et versification me plaise beaucoup aussi. L'idée est intéressante et la réalisation bien réussie.

Par contre, j'aime beaucoup moins le second paragraphe de prose : il perd ce côté magique, onirique du début. Il devient plus explicatif et descriptif et franchement... il m'ennuie =p. A mon humble avis il aurait mérité d'être moins explicite.

La fin est d'un pessimisme... que je partage ! Je ne te lancerai donc pas de pierre ;-).

Bref, un texte sympathique ! Et tout recommencer. 898405

Merci du commentaire Cordelia!
D'ici peu, je vais apporter quelques modifications à ce texte, il ne me plait pas encore assez. J'avais moi aussi relevé la lourdeur de la phrase que tu cite, et je cherche comment l'alléger. Bah, ça viendra. ^^

En attendant, je réhitère mon merci. Heureux Bleu

Invité

Tara', envoies-moi un MP quand ton texte sera fini et je le commenterais. Je préfère passer du temps sur la version finie plutôt que sur ce que tu vois toi-même comme un chantier. Et tout recommencer. 955735

Nombre de messages : 2050 Age : 27 Date d'inscription : 07/02/2008

*Un nouveau tout qu'on le fera plus mieuuuuux!*

J'avais repéré une faute, mais suite à mon signalement y'en a plus.

C'est un texte que j'ai beaucoup aimé (malgré les apparences): la renaissance de l'humanité, non, la renaissance de la terre est un sujet que j'aime beaucoup en ce moment.

Les derniers vers sont très jolis (oui, je sais, je commence par la fin, et alors ? ^^). Bien tournés de sens, et lyriques !

Un premier paragraphe prometteur, même si en effet, quelques expressions maladroites parsèment la lecture. Heureusement, de très belles phrases, ici encore, nous permettent d'apprécier cette "rêverie".
Par contre, que vient faire "big bang" à la fin ! Ce mot gâche un bon élan de lecture ! On descend de notre nuage d'air dérobé, pour retomber lourdement sur le sol plus dur qu'on puisse trouve, sec et craquelé. Aride de jolis procédés.

La première versification, telle une bourrasque, nous fait agréablement remonter jusqu'à la demeure d'Orphée. (et heureusement ^^)

Le deuxième paragraphe me laisse dubitatif. Je le sens un peu incomplet, inachevé. Pourtant, je l'aime. Il y a de l'idée, quelque chose... On dirait un peu un bout de coffre au trésor qui dépasse de la terre. Mais j'aimerais tellement Taranis, que tu nous le déterres un peu plus. Qu'on en apprécie la beauté en son entier. Heureux

Et terminons par la fin, tout comme nous avons débuté : une belle idole d'or que tu nous laisses toucher.

» [Tout] Tearoscope
» Tout est calme.
» Tout simplement
» Tout est affaire de temps