Le goût des choses

Pareil au maladroit
qui d'un coup de marteau, au lieu de
frapper le clou, frappe le pouce,
je stagne violemment.

Pareils aux pieds dénudés
qui se réveillent, bousculent leurs orteils
contre le pied d'un meuble,
J'ouvre les deux yeux.

Je suis comme ce mauvais café,
trop sucré.
Enfin l'odeur molletonnée du petit matin,
de croissant, de beurre, de tartine, est composée.

Elle efface les comparaisons. Je savoure, désormais, le début de journée.

Des images très parlantes (ouuuh, les petits orteils trop mimi et confus ^_^) ; une atmosphère que j'ai mis du temps à intégrer (il m'a fallut deux ou trois lectures) mais, une fois comprise, je l'ai aimée immédiatement. (Que mes phrases sont tordues, ce soir ! On dirait presque du Xupinette en plus léché Le goût des choses 955735

hum hum).

Bref, j'aime beaucoup ton texte. Deux remarques cependant : la coupure à "au lieu de" au deuxième vers me gêne un peu (un peu seulement, mais un peu tout de même) ; "est composé" à l'avant-dernier vers n'apporte rien du tout et casse même le rythme.

Sinon, ça me plait ! Le goût des choses 199849

Et voilà, encore un qui bouge sur place, avec son clou qu'il enfonce sauvagement, même si ça ne rentre pas. Éveil des sens les uns après les autres. Ouais, on a le même âge.

Et mes deux premières phrases sont le commentaire achevé.

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