La Forêt des Songes (deuxième version)

Nombre de messages : 38 Age : 91 Date d'inscription : 11/12/2009

La Forêt des Songes
(deuxième version)

Une feuille lentement se balançait dans les airs. Portée par le vent au dessus de la plaine. Puis passant au travers la forêt, elle fini par descendre au sol et se poser sur un rocher. Ce dernier frémit. Ganaël dévia son regard et le laissa un moment posé sur cette pierre froide qui lui semblait avoir bougé. La sensation étrange qui l'avait figé s'évapora. Sa marche reprit au cœur de la Forêt des Songes.

Ganaël était encore jeune. Il habitait à côté de cette mystérieuse forêt depuis toujours. Les mythes, les contes, les histoires d'amour et d'horreur qu'alimentait ce lieu étrange, il les connaissaient par cœur, tant de fois il les avait entendu. Ce jour là, il décida de pénétrer dans cette forêt aux milles histoires.

Ganaël aimait se promener seul au milieu des arbres, loin de toute civilisation. Ce sentiment de solitude le rassurait, il se sentait vivre ainsi. Son monde à lui était la nature plus que les hommes. Il rêvait d'êtres de lumière, d'êtres de malheur, d'êtres magiques en somme. Il se construisait son univers aux travers ce lieu magnifique et oppressant. Seulement là, dans cet endroit, forêt aux arbres resserrés, se fut différent. Il n'était pas seul, il aimait s'en
convaincre. Et pour une fois, il voulait se le prouver...

Mythe ou réalité, qu'est ce qui l'entourait? Il le saurait. L'apparence inhabitée de la forêt lui faisait s'imaginer une présence, présente, pesante, attentive à ses moindres faits et geste. Les arbres avait des yeux, mais lesquels? Ils paraissaient n'être que de simples végétaux grandissant au rythme de la vie. Mais Ganaël lui, se les représentait comme des êtres aux oreilles attentives, abritant de multiples habitants. La pression du silence le maintenait à une allure calme et sereine. Il avait étudié les livres de contes, épluché les maigres archives de parchemins de son village, recueilli les récits de voyageurs. Il saura. Son allure tranquille
se rompit lorsque soudainement il se mit à courir. Il allait le savoir.

Ce fut à ce moment, dans sa course frénétique, que son attention et son habilité atteignirent leur paroxysme. Il sprinta, sauta sur une grosse racine, grimpa d'un accroc à une branche, monta dessus et déploya un immense filet dans les feuillages. Ce premier geste vif fit appel à un second. Ganaël attira sèchement le filet qui revint à lui. Il sauta de l'arbre, serrant son petit filer comme un trésors. A terre, la peur naquit dans son esprit.

La forêt sembla s'éveiller. L'air devint chaud et la lumière fut en partit chassée par des feuillages étrangement étoffés. Et cette fois, plus qu'une impression de présences, ce fut la vision d'une forêt ébranlée et mouvante qui le fit déguerpir à une allure fabuleuse. Il couru dans l'unique dessein de la quitter. Le vent se leva, les feuilles se mirent à voler, les branchages remuèrent en tout sens, et une multitudes de petites poussières colorées s'élancèrent dans le sillage de la fuite effrénée du garçon.

Enfin il atteignit la plaine, et dans ce lieu d'un calme prodigieux, il n'osait penser à se retourner. Or la tentation, la curiosité, fut plus forte que de raison. Il se retourna et découvrit sa peur justifiée par une forêt déchainée, tourbillonnante, sous un ciel bleu de sa quiétude. Cette vision lui glaça le sang. Les mythes de la Forêt des Songes étaient donc vrais. Il eu un pas de recule, mais son attention et son regard se reportèrent sur son filet aux mailles fines. Il le porta à hauteur de son visage. Apeuré, il conçu une peur plus grande que celle qui occupait son cœur une seconde plus tôt, la mort. Une fée de peur était sans vie dans sa toile de tissu.

De voir cet être pâle, morte de peur, les yeux enfantin de Ganaël s'éteignirent, et sa cruauté enfantine lui apparut. Il ouvra des yeux nouveaux, conscient du poids de la mort.

Le nuage de poussières colorées, lancée à sa suite, l'atteignis, et l'enveloppa. L'homme qui venait de naitre se fit avaler. La forêt s'apaisa, et s'harmonisa de nouveau avec le calme ambiant de la plaine.

:-s

L'idée du conte sylvestre est bien menée, par contre, je me permets d'émettre quelques doutes sur certaines tournures :

Citation :: mais Galaël les présentait comme des êtres

il se les représentait plutôt, non ?

Citation :: La pression du silence qui maintenait jusqu'à présent le garçon à une allure tranquille se rompit lorsque soudainement il se mit à courir.

Bien qu'on comprenne parfaitement l'idée, la phrase manque de virgules ou d'autre chose qui la rendrait vraiment plus claire et plus dynamique.

Citation :: De voir cet être pâle, morte de peur, les yeux enfantin de Ganaël n'en furent jamais plus de cette instant, et par sa faute.

J'ai du m'y reprendre à plusieurs fois pour bien saisir le sens. C'est dommage de finir sur cette phrase : si tous les éléments y sont, il faudrait sans doute les remettre dans un autre ordre pour la rendre parfaitement lisible.

De façon plus générale, je te conseillerai de faire attention à la ponctuation ; des virgules et points virgules bien placés, font parfois des miracles Heureux

Nombre de messages : 38 Age : 91 Date d'inscription : 11/12/2009

Merci de ton com' (même si il n'est pas très diplomate lol)

Avec ton avis et d'autre je suis entrain de le re-écrire. Je posterai la nouvelle version dans la semaine je pense.

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