Quand l'amour ce mêle aux sens

Approches je t'attends,
Et éveil mes sens!
Un parfum d'agrume:
Efface mon amertume;

Une vision de merveille:
Qui supprime cette tristesse;
Tes caresses emplies de délicatesse
Font frétiller chacun de mes pores sans pareil.

Les quelques mots que tu me susurres
S'encrent au plus profond de moi et m'émoustillent,
Quand enfin arrive ce doux baisé
Relevant les quelques touches d'un fraisier.

Seul une question me titille...
Pourquoi ces yeux d'un bleu azur
Fuient-ils mon regard?
Au fond ne serait-ce qu'un bobard?

Génération Houellebecq représente!

En soit c'est pas mal, il y a même des pans de modernité: il faut oser utiliser "bobard" et dépasser le XIXème. Ton dernier vers est en ce sens le meilleur qu'il représente vraiment quelque chose et qu'il justifie l'ensemble de ton poème, qui sans lui serait un peu insipide, avec un côté "déjà vu" un peu lourd; encore qu'il faut bien commencer quelque part et que la répétition n'est pas un mal, tout pianiste faisant des gammes.

Ceci dit...Corrige tes fautes d'orthographe, qui sont aussi bien dans le titre que dans les vers. Il n'y a aucun débat à avoir sur l'utilité ou non de l'orthographe: tu ne seras tout simplement pas crédible si tu n'y prêtes pas un peu plus d'attention.

Enfin, le thème appelle à une suite; et si tu essayais d'aller plus loin dans, à vrai dire non pas le moderne mais plutôt le contemporain, à pousser le côté "bobard", à mêler lyrisme et mots de tous les jours?

Bon courage et bonne continuation;
Merci enfin d'avoir publié ton texte ici.