Astragale et pictogramme, âme se trame…
Jeux sans faim, passages sans regards, petits creux qui percent des profondeurs, lents regrets qui s’étalent.
Les larmes au fond des yeux étouffent sans remords les mots qui meurent doucement de n’être pas émis.
Palliatifs à l’absence écoutée en boucle, je sommeille.
Le rêve a touché la vie comme un écho venu des profondeurs.
Je me réveille et je vois.
Ce n’est qu’un vent qui souffle en déversant sa pluie de révérences sur nos épaules nues ; pendant que dans les nues, la lune éclaire comme en plein jour nos yeux chargés d’étoiles.
Ce n’est qu’un vent de sable qui se disperse aux quatre coins du monde, distribuant ses rêves, marchand d’illusions en tourbillons et caracoles pour éroder la peur.
Un choc encore et la chair se détache.