Elle(s)

Elle était si seule qu'on l'aurait cru perdue en ce monde si chacun ne savait que sa vie la menait là bas.
Chacun de ses gestes, de ses mots, de ses pleurs, chacune de ses larme la poussait encore.
Tout en elle était un cri.
Ces marques sur ses bras, et ces bleus que l'on arrivait plus à compter.
Elle était un cri de souffrance et d'amour.
Elle voulait s'enfuir, elle voulait se battre.
Elle avait peur.
Peur de nos mots, peur de nos yeux qui la suivait, de nos mains qui guidaient.
Nos yeux qui la voyait, toujours, toujours un peu plus loin.
Toujours plus profond dans un abîme de noirceur et de silence.
Elle riait.
Elle riait comme pour se prouver qu'elle le pouvait encore.
De tout et de rien, toute seule sans raison.
Et son rire raisonnait, rebondissait, emplissait le monde, l'espace, nous entourait tous et nous faisait oublier.
Il raisonne encore aujourd'hui.



Elle était celle qui était toujours là.
Ses sentiments couraient entre ses doigts, dans ses mains l'encre et la page se faisaient fleuve.
Ses rêves devenaient notre réalité.
Ses mots se faisaient notre vérité.
Elle semblait vide, faite de fumée et de miroirs, elle n'apparaissait entière qu'à ceux qui acceptaient de l'entrevoir.
Elle ne vivait qu'un instant.
Elle était celle qui parlait, qui dansait, elle était le mouvement.
Il a fallut qu'elle disparaisse pour que nous comprenions.
C'était si laid, si injuste, si vrai au final.




Je ne sais pas si on peut appeler ca nouvelle ou même si les deux parties vont ensemble...
Je ne suis même pas sûre de qui parle la seconde partie, mais bon.

C'est un texte plutôt bon malgré certains points moins réussis. J'aime bien la manière dont tu parles de cette femme qui reste anonyme au final. J'ai l'impression qu'elle pourrait être n'importe qui. Le texte est plutôt fluide et les répétitions favorisent le rythme que tu donnes.

Après je verrai quelques éléments à retravailler. Déjà, j'ai un peu de mal à comprendre la première phrase. Je pense que tu devrais trouver une manière plus simple de la formuler ...

Citation :

Nos yeux qui la voyait, toujours, toujours un peu plus loin.

Sur cette phrase je trouve que le double "toujours" est en trop ... Après je sais pas quel effet ça te fait. Toutes tes autres répétitions me semble bien s'intégrer mais celle-ci me gêne un peu, sans trop savoir pourquoi.

Et alors le deuxième paragraphe, je l'ai encore plus aimé je crois ! Une réelle progression s'en dégage, jusqu'à l'inévitable. Il y a juste une petite faute d'orthographe : fallu (il n'y a pas de "t").

Donc dans l'ensemble, en ce qui me concerne c'est un texte agréable à lire

On l'aurait crue perdue ici bas si chacun de ses pas ne la menaient vers sa Destinée.
Chacun de ses gestes, de ses mots, de ses pleurs, chacune de ses larme la poussait encore.
Tout en elle était un cri.
Ces marques sur ses bras, et ces bleus que l'on arrivait plus à compter.
Elle était un cri de souffrance et d'amour.
Elle voulait s'enfuir, elle voulait se battre.
Elle avait peur.
Peur de nos mots, peur de nos yeux qui la suivait, de nos mains qui guidaient.
Nos yeux qui la voyait toujours un peu plus loin.
Toujours plus profond dans un abîme de noirceur et de silence.
Elle riait.
Elle riait comme pour se prouver qu'elle le pouvait encore.
De tout et de rien, toute seule sans raison.
Et son rire raisonnait, rebondissait, emplissait le monde, l'espace, nous entourait tous et nous faisait oublier.
Il raisonne encore aujourd'hui.



Elle était celle qui était toujours là.
Ses sentiments couraient entre ses doigts, dans ses mains l'encre et la page se faisaient fleuve.
Ses rêves devenaient notre réalité.
Ses mots se faisaient notre vérité.
Elle semblait vide, faite de fumée et de miroirs, elle n'apparaissait entière qu'à ceux qui acceptaient de l'entrevoir.
Elle ne vivait qu'un instant.
Elle était celle qui parlait, qui dansait, elle était le mouvement.
Il a fallu qu'elle disparaisse pour que nous comprenions.
C'était si laid, si injuste, si vrai au final.


Corrections effectuées, c'est mieux ainsi tu croit ?
Un troisième paragraphe aurait il sa place ou la conclusion est suffisante ?

En ce qui me concerne, je trouve ça bien ! Pour ce qui est d'un troisième paragraphe, ça dépend de ce que tu veux dire ... C'est à toi de voir si tu as quelque chose à rajouter.

Après je pense que ce serait intéressant que tu ais aussi l'avis d'autres personnes (peut-être plus expérimentées que moi) mais ça viendra sûrement !

Il y a pas mal de fautes qui se sont glissées subrepticement dans la première partie (le genre auquel on cède assez facilement je te le concède). Mais c'est d'avantage la succession de clichés et de platitudes qui m'a réellement dérangé. Les idées passent très bien, trop même; c'est la forme qui pèche. On sent que tu veux donner de grands élans lyriques au comportement de cette jeune fille. Malheureusement c'est du vu et revu et ce genre de construction n'a plus réellement d'impact, par sa facilité et sa grandiloquence (oui, c'est la définition même du poncif XD). Il faut se creuser un peu plus pour rendre ta première accroche plus intime et sincère.


La seconde partie est mieux construite dans l'ensemble puisque tu cherches à créer d'avantage; il y a toujours ces clichés mais cette fois-ci ponctués de strates plus originales (il en plus il n'y a plus de fautes ^^).

Au final, c'est pas si mal écrit en soit, du point de vue rédactionnel. Mais je pense qu'il faille que tu continues à écrire. On a tous commencé par écrire des trucs faciles et naïfs, c'est notre lot à tous. En suite seulement, à force d'habitude et de compétence, on arrive à se démarquer. Je ne dis pas que ton texte est mauvais, je dis simplement que les suivants seront bien meilleurs. On sent que tu as l'envie et les bases (d'assez bonnes bases en plus) alors on ne peut que t'encourager à poursuivre. N'hésites pas à poster régulièrement ce genre de petites créations

Spoiler:

J'ai eu un petit peu de mal avec ton premier texte, il n'est pas désagréable à lire mais mon oeil a été attiré vers la fin.

Citation :

Et son rire raisonnait, rebondissait, emplissait le monde, l'espace, nous entourait tous et nous faisait oublier.
Il raisonne encore aujourd'hui.

Le rire raisonne ceux qui l'entende ou est-ce qu'il y a de la résonance et qu'il résonne dans le monde ? Dans le contexte, je miserais plus sur la seconde hypothèse.