Green Partizan Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 3951 Localisation : Ici, c'est Saint-Denis. Date d'inscription : 25/11/2007
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| Sujet: Re: Les dés en sont jetés [Guerre des confréries] Mer 29 Aoû - 13:42 | |
| "Ils sont à nos portes."Arzenia Prengt se tenait sur la section sud-ouest des remparts, en compagnie de la redoutable Mo Alango, l'une des figure de la caste des lames. Il avait revêtu ses vêtements de combat, le masque du soleil, la cape sombre protectrice, la peinture corporelle blanche et noire. Il tendit la longue vue à Alango afin qu'elle pût contempler la longue colonne qui faisait route au loin."Nos yeux et nos oreilles nous indiquent que d'autres forces sont en mouvement, sans aucun doute l'armée du sang. Nous pouvons tenir tête à une armée terrestre, mais je ne peux rien dire quant à ce qui arrivera par la voie des airs. Il est heureux que la ville possède un réseau d'égouts plus labyrinthique encore que son dédale de rues. Où en est on ? - La conscription suit son cours, et hormis les familles les plus lâches qui ont fuit, et les enfants que nous mettons progressivement à l'abri, le gros de la population se presse aux armureries afin de recevoir fusil, lame, masse et autre lance. - Avez-vous pu faire venir jusqu'à la ville la totalité des armes disponibles ? - Sans effort. Plus une forge ne fume, à l'extérieur. Comme l'essentiel est enterré, l'armée des Enfants de l'Unique ne devrait pas mettre la main dessus, et nous avons piégé celles qui sont les plus en vue. S'ils tentent d'aller s'y ravitailler pendant les combats, ou souhaitent les remettre en marche en cas d'occupation, elles seront détruites. Mais je ne crois pas qu'ils s'y intéressent, ils foncent plutôt droit sur nous. - Que chaque combattant reçoive largement de quoi se défendre, nous ne craignons pas la pénurie de munitions."Arzenia se tourna vers l'intérieur des remparts. Fière ville que celle-là, pensa-t-il. Elle sera notre roc, ou notre tombeau. Autour de lui les soldats s'affairaient. Ici, les boulets de canon était amenés dans des paniers d'acier par des grues, là en contrebas une file de citoyens venus s'enrôler formait un serpent soupirant et remuant. Ce fourmillement était habituel dans la cité commerçante, mais cette fois les charrettes d'armes remplaçaient les sacs de marchandise, et les balles se substituaient aux pièces d'or."D'après les informations dont je dispose, et avec l'étau de surveillance que nous avons mis en place, il y a fort à parier que l'ennemi ignore que nous possédons des canons, dit-il en caressant à ses pieds la masse informe dissimulée sous une épaisse étoffe. Et nous avons d'autres surprises dans notre musette. - La portée de notre artillerie est limitée. Que faire une fois que l'ennemi aura pénétré les faubourgs ? - Tirez. Tirez quoi qu'il arrive. L'architecture de l'intérieur de la ville est anarchique, mais ce n'est rien en comparaison de la ceinture extérieur, faite de masures branlante et de bidonvilles. Nous avons fait piéger l'essentiel des rues afin de ralentir la progression des soldats. Alors n'ayez aucun scrupule, et envoyez leur toute la féraille dont vous disposez. - Ces sapeurs ont fait un sacré travail. - Je ne vous le fait pas dire, j'ai hâte de voir tous ces illuminés appeler leur dieu, lorsqu'ils gîront par terre une jambe arrachée par l'explosion."Il jeta un dernier coup d’œil dans la longue-vue, puis se tourna vers Mo."Continuez d'organiser ça. Nous avons le temps. Je vais parcourir les stands d'enrôlement, voire si nous ne pouvons pas dénicher quelques perles rares, dans cas tas de boue. Nous restons en contact permanent, transmettez moi toute nouvelle information."Réajustant sa cape, il disparut par un escalier en colimaçon descendant au cœur des remparts. | |
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