J'écoutais Les vieux Copains au moment où j'ai lu ton poème. J'étais dans le ton.
Il faut le relire trois, quatre, cinq fois pour commencer à le saisir, le saisir pour lâcher prise.
L'impression amère des rêves inachevés...C'était pour moi ce souvenir de mes vieilles relations qu'on finit toujours dans son coin, à rêvasser, imaginer d'autres fins, des baisers inédits, des audaces. Malheureusement on ne risque jamais assez pour vivre pleinement. Toujours des regrets, pas assez de remords; je fais le troc et ai cru comprendre que l'auteur aussi.
On ne risque jamais assez puisqu'on ne vit qu'une fois. Perspective et assurance viennent tout pourrir.
Einmal ist keinmal.
Une fois, c'est jamais.