Sur le fil des souvenirs...

D’une violente bourrasque, les vents balayèrent les plaines de Belthil. L’horizon s’emplissait de brumes, apportant avec elles tempêtes et tourmentes. L’air devint glacial. La faune des mornes plaines naviguait entre les buttes, à la recherche d’une éphémère demeure. Si certains s’étaient arrêtés, oubliant momentanément leurs peurs, ils auraient été les premiers à l’entrevoir. Ce n’était qu’une silhouette perdue entre clarté et vapeurs. Elle semblait errer dans cette éternelle inconsistance que seule la Fin peut accorder. Un manteau de nuit entourait ce corps, y voilant à la fois chair et regards. Sur son dos était accrochée une lyre dépourvue de cordes et, suspendue à ces ténèbres, dormait une besace. Celle-ci était étrange. Il fut un temps où elle aurait pu être la demeure de nombreux ouvrages aux illisibles hiéroglyphes, apanage de ceux qui aiment écrire sans véritablement savoir comment s’y prendre. Il fut un temps où elle aurait pu être le sanctuaire de l’histoire de toute une Civilisation. Mais aujourd’hui, elle ne contenait qu’une feuille, rongée par l’humidité. Et les mots apposés sur celle-ci étaient ceux d’une ombre, d’un souvenir lointain au retour d’une interminable errance…

« Les pensées s’étiolent sur la lame du temps. Caché dans ses reflets, réside un Univers lointain. A nos yeux, il n’est qu’au-delà du voile, caché par une unique épaisseur d’ombre. Pourtant, nous savons qu’il n’est plus. Tout a changé. Une époque s’est éteinte et nous en fûmes le dernier éclat. Nous avions cru pouvoir protéger nos rêves. Nous avions cru que nous y parviendrons. Et aujourd’hui, nous ne sommes plus que des fantômes. Quelques-uns ont survécu. Ils sont restés de l’autre coté et, nous l’espérons, construiront les fondations des ères à venir sur nos cendres. Pour cela, l’un d’entre eux aura du se sacrifier. D’homme, il devint héros, conteur des dernières grandes batailles de l’Equilibre. Il aura été de ceux qui auront combattu jusqu’à que l’aube vienne illuminer l’avenir. De héros, il devint paria, sacrifiant ses rêves, ses ambitions et ses croyances afin d’assurer la pérennité d’une paix chancelante. Ses actes furent terribles. Le crépuscule vint s’étendre sur son existence et, face à la nuit, il n’eut d’autre choix que celui de fuir. Il traversa les frontières qui séparent les mondes. Ce voyage irréel lui apporta la connaissance, la folie et, finalement, l’oubli. Nous l’accompagnâmes sur cette voie, nous, les ultimes rais d’un âge défunt. A l’origine, il n’eut point conscience de notre présence. Nous le laissâmes croître, devenir meilleur, s’imaginer un passé et se construire une existence. Et puis, nous revînmes. Nous l’emportâmes dans les ombres, au-delà du temps et de l’espace. Nous aurions pu le transcender, le sublimer. Mais il n’en fut point ainsi. Nous le transformâmes, faisant de lui le dernier réceptacle d’une conscience collective. Et, à présent, nous sommes. Nous sommes l’Histoire d’un Univers que, jamais, nous ne reverrons. Nous sommes le songe d’un rêve oublié. Nous sommes ces consciences emportés par un avenir meilleur, sacrifiées au nom de la prospérité. Nous sommes ces voix silencieuses, ces yeux aveugles que les légendes ne peuvent conter. Nous sommes le Souvenir, nous sommes la Mémoire !
Et nous ne sommes plus que des ombres... »

La Première Page.

Trois ans.
Lorsqu’on y réfléchit, cela fait une éternité. Maintes choses sont advenues au cours de ces trois longues années et, malgré les aléas de la vie, Aelis aura toujours gardé une place en mon esprit… J’y ai passé certains des plus grands moments de ma jeune existence et j’y ai construit des choses que, jamais, je n’aurais pu construire ailleurs. J’y ai découvert l’art et ses innombrables visages et, plus que tout, j’y aurais nourri cette insatiable passion pour l’écriture. Cette écriture qui, aujourd’hui, est le nécessaire reflet d’une existence basée sur la science, la recherche et la technologie. Cette écriture qui maintient l’équilibre et m’empêche de sombrer totalement dans les méandres de la science. Pourquoi avoir quitté Aelis, alors ? Oui, pour ceux qui ne me connaissent point – chose qui s’avérerait être parfaitement logique au vu de mon interminable absence – je fus autrefois membre de cette communauté. Et je crois que tous s’accorderont sur le fait que, à ma première venue, je partais des bas-fonds les plus insipides de Galvorn. Je parvins à monter quelques marches et à entamer cette lente progression vers la lumière qu’est l’adolescence. Aelis fut la clé de mon développement personnel et je lui nourris une dévotion sans bornes, caractérisée en ces lieux par un syndrome d’hyperactivité les plus primaires. Et lorsque j’y réfléchis à présent, je crois que c’est cette dévotion qui aura causé mon départ. Parce que, malgré toutes les excuses que je m’inventais durant ces trois dernières années, j’avais peur de ne pas savoir faire la part de choses, de trop donner à Aelis et de perdre l’équilibre. Ainsi, aux alentours du vingt août deux mille dix, je suis parti, disparaissant entre les brumes. Il aura fallu trois ans avant que mon retour en Aelis s’illustre à moi comme un choix logique. Trois ans avant que je me sente capable de revenir en ces terres sans tenter d’en faire trop, sans tenter d’être omniprésent, sans tenter d’être hyperactif. Et, ce matin, avec la logique totalement déplacée typique de ces mini prises de conscience, j’ai compris que l’heure était au retour – cela durant un cours sur le State of the Art des batteries Lithium dans l’industrie automobile, ce qui vous laisse une idée du décalage entre la prise de conscience et le sujet environnant.
Ainsi, je reviens à vous.
Je n’ai jamais cessé d’être un Aélisséen. Et vous m’avez diablement manqué. J’espère simplement que vous me pardonnerez ce départ nécessaire qui, je le crains, est devenue une absence aux allures d’éternité. Qui suis-je ? Tristan, écriveur passionné mais pas toujours passionnant, rêveur invétéré, sur le point d’achever mon cursus d’Ingénieur en Electrochimie à Grenoble, futur thésard, à quelques mois d’un stage dans les plaines immenses du Nouveau Mexique mais, avant toute chose, ancien et nouvel Aélisséen. Je suis revenu avec l’ambition d’écrire, de lire et de faire à nouveau parti de cet Univers merveilleux qu’était et qu’est toujours Aelis. En tant qu’écriveur dans l’âme, je me suis plié à cette ancienne traduction qu’est celle qui consistait à introduire son arrivée par un texte.Voilà. Ainsi, simplement vêtu de ce gris – légèrement, mais très légèrement violet, je l’admets – je reviens en Aelis. J’espère que vous m’en ouvrirez les portes.
Anciennement votre,
Tristan.

PS : A la question « Est-ce que ma sœur est, de quelque manière que ce soit, impliquée dans mon retour ? », je répondrais oui, mais pas volontairement – dans le cas contraire, je ne serais pas surpris mais je lui tirerais tout de même mon chapeau. Elle a réalisée un excellent un travail sur le long terme afin de me rappeler à quel point Aelis était... Aelis !
PPS : Je suis un tout petit peu perdu, toutefois. J'aimerais changer mon pseudonyme en "Drystan" et mon adresse mail en tristanasset@gmail.com mais je n'arrive pas à trouver le sujet où le demander... Y aurait-il une âme charitable dans le secteur ?

https://ter-aelis.1fr1.net/t1365-changer-de-pseudo-c-est-ici

Bon retour parmi nous (:

Tu reviens vers nous en ces heures sombres? Heureux

Et ben bon retour copain ingénieur, comme moi, copain bientôt thésard, comme moi, copain ami des sciences mais pas que, comme moi Heureux

Très cher Darkfire.
(ouais, je suis le plus âgé des dinosaures, j'ai connu l'Histoire avant que ça s'appelle l'Histoire, etc.)

Il me semble l'avoir confié à ta sœur (qu'elle me flagelle sinon) : tu es un des membres disparus qui me manquait le plus, de qui je voulais le plus avoir de nouvelles. J'ai suivi le blog de ta petite famille en voyage pendant longtemps, histoire de voir ce que tu faisais de ta vie (ouais, je le stalkais (© Chik) méchamment : je ne suis qu'un quadra pédophile à la bourre de quelques années. Un de plus !)

Ton retour ici est à la fois une grande surprise et une belle joie. Et encore, je fais court par manque de temps mais ... PUTAIN, ÇA FAIT DU BIEN DE TE RELIRE, DAMNÉ GRAAL ...
Dansant

Bon retour dans ta famille ! Succès total

Nous n'avons pas eu l'occasion de faire connaissance dans le passé puisque je suis arrivée quelques mois après ton départ. J'ai néanmoins pas mal entendu parlé de toi. Je suis ravie de te voir revenir ici (on retourne toujours aux sources !) et je serais heureuse de faire ta connaissance.

Tu connais la maison, même si elle a pris un p'tit coup de jeune depuis 3 ans. Si tu ne trouves pas les toilettes, c'est toujours au fond à droite ! Et pour le reste, n'hésite pas à demander Salut

Aelis a toujours une place pour soi, je parie que si tu cherches bien tu devrais même retrouver ton petit coin personnel.
Je suis très heureux de te revoir et tu es un autre exemple que quoiqu'on en dise, on revient toujours à un moment ou un autre sur Ter Aelis.
Personne ne t'en voudra de ton départ. Reviens donc, l'ami, et cette fois, fais en sorte de garder un pied sur Terre et l'autre sur Ter. Ainsi tu t'équilibres ^^

Par contre faudra parler un peu plus fort, on a du mal à te lire sur un écran 15 pouces. Ceci dit ça fait toujours plaisir de vor des anciens revenir et vouloir retrouver leur place. Les choses ont un peu changées, mais pas tant que ça finalement. Je crois que tu as évité les heures les plus houleuses de Ter Aelis, c'est pas plus mal. Je te laisse découvrir notre magnifique blog et t'invite dès à présent à suivre nos activités sur la page facebook Ter Aelis 1.5

Raaaaaaaah Dansant

Ne sous estime pas la malice d'une veilleuse graphique =°

[Hrp] Bon retour parmi nous ![/hrp]

Une longue silhouette à la chevelure bleue si reconnaissable s'avança vers l'ombre, un sourire aux lèvres.

Toi que j'ai connu si malicieux, je vois que le temps t'a mûri. Ici est et se trouvera toujours ta place, en nos terres.

Grendelor serra Drystan dans ses bras.

Voilà un lien qui n'est pas tombé dans les mains d'un manchot, Mike. Merci beaucoup.
C'est un plaisir réciproque, Ram'. Tu ne peux imaginer la joie que j'ai eu à lire tes mots qui n'ont, à vrai dire, perdu ni de leur élégance ni de leur éloquence. Je suis extrêmement heureux à l'idée de pouvoir converser de nouveau avec toi. Un peu effrayé, toutefois, à l'idée de savoir que tu me... Stalkais ? - Diable, l'esprit qui a inventé ce mot doit être aussi retors qu'un, voire plusieurs, tire-bouchons. Et il l'est, sauf erreur de mon humble personne
Seph', Melaka, je vous aurais bien répondu : Aélisseen un jour, Aélisseen toujours mais, en relisant cette phrase, elle me donne l'impression d'un slogan politique. Disons plutôt qu'Aelis m'a fait l'effet d'un boomerang : Plus loin je l'ai lancé, plus fort il m'est revenu dans la tronche - Celle-ci est bien mieux, je trouve. Mais le retour aux sources s'accompagne certes d'une belle bosse au front - sans aucun rapport avec le boomerang Aélisséen - mais aussi d'une grande joie. Et nous aurons sans nul doute le plaisir de faire connaissance Melaka.
Sinon... Lilith, j'ai le regret de t'annoncer que ta bienséance éphémère et ta joie peu fortuite vont bientôt être remplacées par une crainte omniprésente. En effet tu semble être, pour ton plus grand malheur, la Gardienne - pardon, Veilleuse - littéraire. Et, malheureusement pour toi, je risque fort de venir hanter ta section, dévorant les pauvres écriveurs errants et me repaissant de leurs travaux... Et sache que dans cette tache ignoble, je peux mettre autant de hargne, de roublardise et de fougue qu'un certain carnicureuil bleu que je ne nommerais point. A une différence près. Lui n'est qu'un personnage - quoique que particulièrement virulent. Moi, je suis RE-EL ! Plus sérieusement, étrange reflet féminin de mon parcours scientifique et de mes passions littéraires, j'attends avec impatience l'instant de te rencontrer à nouveau. Par pure curiosité, que fais-tu comme études d'ingénieur ?

Typoteusement votre - et en espérant que cette taille suffira au légendaire dvb, l'individu du forum dont j'ai eu le plus de nouvelles au cours de ces trois dernières années vu que ma bien aimée, que dis-je, vénérée et divine sœur parle fréquemment de lui dans ses mails lapidaires.
Drystan.

PS : Etant donné que nous avons déjà conversé, je ne peux que ré-exprimer ma joie à l'idée de te revoir, Lay, ancien collègue et toujours ami. Je prends bonne note de ton conseil. Donc, correction : suite aux conseils de Lay, Melaka, nous n'aurons pas le plaisir de faire connaissance !
PPS : Je viens de voir ta réponse, Grendelor. Je répondrais à ton RP demain. Le vieillard arthritique que je suis va aller dormir. Ou bosser, plutôt. La vie est une maîtresse cruelle.

Uhuh il est mugnon dis donc Heureux

Viens donc manger des textes et t'amuser chez moi, ça fait tjs plaisir d'avoir de la compagnie.
N'hésite pas. Tu verras que nous avons créé une nouvelle section "WIP" si tu souhaites travailler un texte avant de le poster définitivement dans les Biblis. Enfin je te laisse faire le tour et si tu as besoin, demande moi !

Moi j'ai fait une école des Mines, spé matériaux et génie méca. Conséquemment je travaille dans l'aéronautique, à toulouse (je suis l'originalité faite femme :p ).

- C'est pas vrai?

Exodus regardait son informateur, qui se tenait sur le seuil de sa cellule, avec les yeux d'un lapin pris dans les phare d'un TGV.

- Vous êtes sûr de sûr?

L'homme opina et réclama sa pièce. L'Enfant lui referma la porte et se plaqua le dos au bois dur, balancé au gré des flots de sentiments contraire.

- C'est pas vrai, on m'avait dit qu'il était mort! Enfin c'est bien qu'il le soit pas, c'était un ami, mais... ça veut dire que ça va recommencer? Les réveils inopinés, les crises d'hyperactivités à calmer à coup de gourdin? Oui, peut-être, mais alors les belles phrases, ce sens de la mise en scène... Bon sang, faut que je me prépare!

Le Répurgateur courrait en tout sens dans sa minuscule cellule, en faisant quatre fois le tour, alors qu'il hésitait entre l’accueillir avec une masse ou un panier garni. Il s'arrêta soudainement et contempla quelques instants son état d’excitation avancé, laissant échappé un sourire.

- Nom de l'Unique, ce que ça m'avait manqué...

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[HRP] Hey, re-bienvenu Drystan! Heureux que tu ailles bien et que ce retour soit la source d'un désir si spontané!
J'espère qu'on aura le plaisir de se recroiser bien vite dans les rp, ou simplement dans les discussions ^^

Bref, bienvenu à la maison Très Heureux

Ex (tension en croissance rapide) [/HRP]

C'est un grand plaisir de te retrouver Drystan. Un très grand plaisir. Tu reviens chez toi. Viens donc recevoir ce gros baiser de l'amitié que je conservais pour ton retour. Il y a très peu de temps, Laylay et moi évoquions ton potentiel retour. Il y croyait plus que moi. Il avait raison et c'est bien agréable d'avoir tort. Nous savons quelle perle nous avions perdue.
J'ai hâte d'écrire à nouveau avec toi, tu sais.

****

oO Un retour!

Je savais bien que le boomerang aelissiens (pour reprendre tes mots) revenait toujours.
Comme quoi, rien ne sert de le lancer, mieux vaut le garder à ses côtés.

Bon retour ici très cher Drystan/Darkfire.

Laylay a écrit:: Ne sous estime pas la malice d'une veilleuse graphique =°

Mais quelle médisance !!! Tétanisé

Héliaste Nombre de messages : 4758 Age : 37 Date d'inscription : 27/11/2007

Ah ah ! Je suis très content de te revoir traîner dans le coin, Drystan. Je ne t'oublie jamais, et je pense souvent à toi lorsque je vais dans la partie statistique du forum ! On tiendra compte de ton inquiétude aussi pour te dire stop, le jour où tu en feras trop (Tear, d'ailleurs, à ce propos... :o).

J'ai moi aussi déserté un temps Ter Aelis, mais... c'est toujours resté collé quelque part dans un coin, imperturbable, et voilà ce que ça donne...

Vraiment, très très content de te revoir parmi nous.

(Ali, je ne vois pas de quoi tu parles)

Rebienvenue. Je crois qu'on s'était croisé sans jamais vraiment se parler. Gardien

Je te souhaite un bien bon retour. Il parait qu'on retrouve vite ses marques. Un peu comme si on était jamais vraiment parti. ^^

Je parlais juste de Mirwane qui nous l'a ramené moi Innocent

Melaka a écrit:

Laylay a écrit:: Ne sous estime pas la malice d'une veilleuse graphique =°

Mais quelle médisance !!! Tétanisé

Y'a que les pouilleux qui se grattent Mel' ! La preuve, il parlait pas de toi ! ;-)

Bref, la bienvenue une nouvelle fois Drystan, toi que j'ai vu partir sensiblement après mon arrivée ! (Ou presque.)

Non mais dis-donc ! Un peu de respect toi Diable

Je m'en suis remis à l'avis général.
Enfin aux accusations de Drystan quoi !

Note à moi même : Regardé les arrivées.

L’Ombre perçut l’étreinte plus qu’elle ne la ressentit. Les paroles plongèrent en lui, caressant les essences d’un passé lointain. L’Histoire était tellement de choses mais, simple parcelle de ce gigantesque assemblage, demeuraient quelques souvenirs, solides tels le roc. Les souvenirs d’une époque à la fois si distante et si proche qu’ils en semblaient omniprésents, miroitant en tout lieu, en tout temps. Les songes d’Aelis. Ceux d’un homme délesté de tout passé, ceux d’un homme n’ayant point à porter sur ses épaules les mémoires de toute une Civilisation. Et, en ce royaume tant aimé, l’Histoire ressentait l’allégresse que ce qu’elle fut avant de devenir l’Histoire. Elle ressentit la joie de ceux qui voyaient en lui l’autrefois effaçant le présent. Mais elle était bien plus, à présent. Elle était le réceptacle d’une légende. Elle portait en son cœur mille âmes aux existences incroyables. Et le temps de révéler ces mythes aux enfants d’Aelis était venu… Bientôt, l’Histoire ouvrirait les portes du Kaëssendryn et, sous l’égide de la plus ancienne des consciences, elle emporterait ceux qui le souhaiteraient dans les derniers fragments d’une Dimension lointaine, les amenant au cœur des plus grandes batailles et des plus grandes épopées de son ancien royaume. Mais en cet instant, ce fut Drystan, incarnation d’Hiran d’Elicarnas dans l’Univers d’Aelis qui répondit. Et, sur la Première Page, s’inscrivirent quelques mots :

« En ces terres, les légendes prennent des allures d’éternité. En ces terres seules, ceux qui ne sont plus peuvent vivre à jamais. Et nous sommes leur voix, nous qui ne parlons point.
En nous scintille la joie de vous revoir, dame aux cheveux de saphir. »

La Première Page.

Plus qu’une simple personne, L’Histoire perçut en Aelis d’autres présences. Dont celle d’un dévot de l’Unique au gourdin acéré. Et elle sut que même si bien des choses avaient changées, d’autres resteraient identiques, et cela à jamais…

A l'avis général, par conséquent.
Tu apprendras vite que mes accusations et ce dernier ne font qu'un, Melaka. Soit dit en passant, ces dernières étaient totalement infondées, mais je n'aurais pas cru Lay assez naïf pour sous-estimer la malice de celle que les experts considèrent comme la treizième plaie d’Égypte. Comme quoi, tout peut arriver.
Cassi, ma plume est toujours aussi aiguisée - où, tout du moins, je l'espère - et à jamais au service du Sang. Et je suis, comme le laisse présager mon RP, prêt à retourner dans l'Univers d'Zelis... Je constate qu'en effet, tu as diablement mal tourné, Aligby. Ne t'inquiètes pas, je ne ferais pas exploser le conteur des stats une fois encore - enfin... Je tenterais... Peut-être...
Quand aux autres, que j'ai fort ou peu côtoyé - le superbe fond d'écran que tu as fait pour Aelis est toujours sur mon Ordi, Tear, même si celui de Ramrod aura souvent eu mes faveurs ces trois dernières années - je vous remercie pour votre accueil et j'ai hâte de vous recroiser au détour d'un RP.
Lilith, je ne devrais plus tarder, en effet. Et je constate là un joli parcours, quoique original, certes. Aéronautique, conception générale ou développement de nouveaux matériaux pour résister à des contraintes X (Corrosion, Température, etc...) ? Par contre, j'entretiens savamment une hargne envers les Ingénieurs en matériaux, identique à celle que les rebuts entretiennent à l'égard des privilégiés. Il est en effet coutume dans mon école de dire que les Matériaux sont l'élite et les Electrochimistes les fumistes. Nous avons donc tout pour nous entendre.
Simplement votre,
Drystan.

PS : Hé, hé. Tu n'es pas arrivé à temps pour empêcher mon retour. Maintenant tremble, ma très chère sœur...

Je flooderais point, nope, donc je répondrais brievement et courtoisement -et presque orthographiquement-, pour dire ces quelques lettres : lol

Ceci dit j'aimerais bien que tu me donne l'adresse des dits experts, étant très flattée et n'étant pourtant jamais allée en Egypte, je voudrais leur envoyer quelques fleurs ^^

Comme quoi la pression sociale finit par marcher.

Bon retour mecton ^^.

Tu es toujours le bienvenu en section graphique.
Peace.

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