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 [Background] Axel L'Orfèvre

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dale cooper

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MessageSujet: [Background] Axel L'Orfèvre   [Background] Axel L'Orfèvre Icon_minitimeVen 10 Fév - 23:14

[Background] Axel L'Orfèvre Une_boutique

Citation :
Axel le Lombard

Fabrication de bijoux et accessoires
Réparations d'objets précieux
Négoce de pierreries
Achat d'Or et métaux rares
Commandes "spéciales"

Savoir faire & Qualité
Grand Orfèvre des Terres Septentrionales
Maître Artisan de la Guilde de Belthil


L'écriteau à l'entrée de la boutique était certes quelque peu pompeuse, mais il fallait bien cela pour achalander.

Depuis des années qu'Axel était installé en Ter Aelis, après ses sombres aventures dans les Hautes Terres du Nord, bien au-delà des contrées d’Aelis aimer la quiétude des lieux. Ni les escarmouches des Confréries, ni les querelles intestines des nombreuses factions en présence ne lui semblaient réellement menaçantes. Il avait vécu tant de batailles et participés à tant de conspirations que la vie en Aelis lui semblaient être des vacances bien méritées après ses funestes années.

Certes de tous ses compagnons d’infortune, il était désormais le seul survivant à avoir gagné ces pays côtiers du Sud. Il repensait parfois à ses frères d’armes, Rick, l’impétueux marin, Ben le sage, Kris le nécromancien damné, tous tombés sous les coups des forces des Rois Noirs.

Mais ce qui lui manquait par-dessus tout, c’était ses amis de la Citadelle luminsuese. Pip le fameux tenancier de la Taverne du Renard, Dame Céline l’intrigante et bien sûr Kiba et Kira, les démons-loups.

Lui-même, bien qu’humain, faisait partie depuis toujours de l’Ordre du Loup. Il en avait été Prévôt, des années durant, puisque le Concile des Grands Maîtres n’avait jamais vu en lui un prête en devenir pendant ses années au séminaire. On lui confia donc diverses missions qui le menèrent dans d’innombrables pays, avant de devenir l’espion attitré du nonce de la Citadelle Lumineuse.

Que d’intrigues, que d’aventures…

A l’époque, il avait choisi de mettre à profit les connaissances et le savoir faire hérités de son père dans le domaine de l’orfèvrerie. Il avait ainsi ouvert une boutique, assez courue par les dames et les riches seigneurs de la Citadelle. C’était une couverture idéale pour ses activités secrètes, d’autant plus que la réputation et la qualité de son travail le mettait au dessus de tout soupçon. Il avait même poussé le vice jusqu’à se déclaré bienfaiteur du Culte du Loup et finançait sur les gains de sa boutique une petite église dédiée aux loups, qui servait de dispensaire pour les lycans et les pauvres de la Citadelle.

Au bout de quelques années, son activité d’orfèvre bénéficia d’un rayonnement tel, qu’il devint une figure de la vie publique. Les commandes affluaient, l’argent coulait à flot – mais ça il n’en avait jamais manqué grâce à son poste au sein du Culte – et la boutique devint un salon où se croisait gentilshommes, officiers, dames et artisans de renom. Il avait même engagé deux vendeuses et un apprenti.

Quels temps heureux que ces années au soleil de la Citadelle. Les missions secrètes, les assassinats, les espionnages, les amitiés avec le clan des démons et les chasses aux dragons maléfiques ! Une époque révolue qui avait succombée à la plus grande menace de son temps : les Rois Noirs.

La première escarmouche fut la Bataille de la Barricade. Avant d’être un artisan et un prêtre, il était avant tout un fier combattant. Sa quête vengeresse dans les montagnes de son enfance l’avait rôdée aux techniques de combats. Il maîtrisait le lancer de lames comme nul autre, et avait toujours sur lui tout un arsenal d’armes discrètes de sa propre confection. Autant de talents qui lui avaient valus son poste de prévôt par le Concile. Et il n’était pas du tout mauvais à l’épée à une main.

Il participa aux préparatifs de la Bataille de la Barricade avec les officiers et les mercenaires et mena aux côtés des démons et des loups l’offensive latérale par la Montagne. Ce fût un succès grandiose ! Ils revinrent en héros à la Citadelle, fiers d’avoir mis en déroute l’armée des Rois Noirs.

La paix dura un temps.

Deux ans plus tard les offensives franches contre la Citadelle s’enchainèrent, de plus en plus rudes et meurtrières. La Citée Lumineuse tint bon, jusqu’au dernier siège qui dura des mois.

Ce fut les pires années de sa vie, bien pire que les deux ans d’errance dans les Montagnes durant lesquelles il avait poursuivi sans relâche les brigands qui avaient assassinés ses parents et pillé son village. Deux ans durant lesquels il avait quitté le séminaire pour assouvir sa haine et sa soif de justice. En chemin il avait rencontré Rick, Ben et Kris, eux aussi vagabonds dans un pays ravagés par les guerres incessantes…

Or donc, durant le siège de la Citadelle, les factions au pouvoir s’entredéchirèrent. Il perdit de nombreux amis dans les luttes intestines et les attaques des envahisseurs. Le Culte du Loup avait lui-même fuit et lui avait demandé de quitter lui aussi la Citadelle. Il n’y avait plus aucun espoir : la nonciature fut dissoute et sa délégation regagna l’Ordre. Axel ne faisant pas parti de la nonciature à proprement parlé, puisqu’il recevait ses ordres directement du Concile, il choisit de rester pour défendre la cité chère à son cœur et pour soutenir ses amis.

Lorsque le chaos s’empara définitivement de la ville, il fit en sorte de faire fuir ses jeunes assistantes et son apprentis, ainsi que Dame Céline et sa maisonnée. Il fit en effet jouer ses influences au sein de l’Ordre pour faire déguerpir ses amis. Les Rois Noirs avaient dans un geste magnanime – mais surtout très politique- accordé le droit aux clergés principaux de fuir le pays sans être inquiété. Personne n’était dupe : les Rois faisaient feu de tout bois pour légitimer leur guerre et se tenter de nouvelles alliances contre-nature.

Axel demeura quant à lui encore quelques jours au sein de la Citadelle. Il se joignit aux Clans unifiés des loups et des démons et parvinrent à organiser les défenses dans le quartier des artisans.
Pip le Renard et Maresh le Lézard étaient également à ses côtés. Ils offrirent leurs services à Kiba, maître des démons, et alliés des Loups.

La nuit où la Citadelle fut ravagée, leur ligne de défense ne tint pas plus d’une heure. Le Clan unifié se retrouva submergé et chacun du fuir par ses propres moyens. Axel avait prévu cette sinistre occurrence et prévu sa retraite plusieurs jours à l’avance. Par les tunnels et les égouts, il avait dégagé un passage qui traversait les souterrains de la Citadelle jusqu’aux murailles occidentales, les plus épaisses et les moins surveillées par les armées des Rois. Profitant de la nuit, il guida Pip et Maresh jusqu’aux boyaux qui leurs offriraient la liberté.

Cependant en chemin, Axel se sentit investi d’une dernière mission. Alors que lui et ses compagnons se faufilait dans les décombres du quartier des artisans, ils virent, perdu et désorienté, Bianco-Rosso, l’incube renégat. Celui-ci cherchait dans les ruines une quelconque trace de Giallo-Blu, son comparse de toujours. Ensemble ils avaient mené la vie dure aux habitants du quartier, renversant les étals des bateleurs, détruisant les boutiques et violant les femmes de toutes conditions. Leur pouvoir démoniaque était incontrôlable et ils n’obéissaient qu’à leurs pulsions morbides. Leurs rires déments les précédaient toujours lorsqu’ils entraient dans les maisons et les tavernes. On ne savait jamais comment ils allaient réagir, et quelle forme prendrait leurs folies.

Parfois il s’agissait de farces grotesques et vulgaires, mais souvent ils faisaient preuve d’une cruauté brutale. On disait qu’ils étaient à la solde des Rois Noirs et qu’ils provoquaient l’anarchie pour renverser les pouvoirs en place. Tenter de dialoguer avec eux menaient les officiers et les seigneurs à des crises de rages sinistres.

Leur règne de terreur semblait avoir pris fin comme tout le reste dans la Citadelle. De toute évidence ils avaient eux aussi fait les frais de l’invasion de l’armée ennemie.

Axel, se souvint du jour où ils avaient molesté une de ses vendeuses dans sa propre boutique.
Il fit signe aux deux être chimériques de l’attendre un instant et se montra dans le clair des flammes de la place abandonnée. La Grand Place où il pouvait voir sa boutique brûler. Le souvenir de son village natal calciné ne fit que renforcer sa détermination et sa rancœur.

L’insignifiant petit être, visiblement choqué le reconnut. Il lui parla ainsi : « Et toi ! je te reconnais ! tu es l’orfèvre ! c’ets moi Bianco-Rosso ! aide-moi à retrouver Giallo-Blu, il est quelque part par là. Pourvu… pourvu qu’il ne lui soit rien arrivé… Mais ne reste pas planté là ! Mon frère a besoin d’aide, il faut le secourir ! Tu es un grand homme, fort et juste, je le sais ! Alors aide-moi sacrebleu ! ». Le voile de la folie tomba sur les yeux de la créature chétive, devenue en cet instant aussi inoffensive qu’un chaton. Axel le regarda, le mépris dans son regard profond fit tomber le jugement sans appel. Ca serait sordide et sans honneur, à l’image de la vie de cette crapule. Le grand homme des montagnes dégaina son épée et la planta dans le torse du nabot. Puis il la souleva et plaça le visage du monstre empalé face au sien. Celui-ci ne semblait même pas avoir conscience de sa douleur ; il vivait désormais dans un monde de désarrois. Son ultime parole fut pour son compagnon de stupre : « Già ! Già… Giallo-Blu mon frère… ».

D’un geste sec, Axel abattit son épée pour se débarrasser du cadavre puis l’essuya sur la tunique grotesque qui avait donné son nom au diablotin.

Enfin il se retourna et rejoignit ses compagnons. Dans les couloirs les menant à la sortie, il espéra que le second trublion damné trouverait la dépouille de son frère. La solitude et le désarroi du survivant serait une punition pire que la mort.

Plusieurs heures plus tard, alors que la nuit n’en finissait pas de luire des flammes de la Citadelle dévastée, Axel, Pip et Maresh se dirent adieu. Les deux hommes animaux tentèrent longuement de convaincre Axel de les suivre au Nord-Ouest, pour regagner le village natal de Pip, loin des guerres et des meurtres, dans une contrée insignifiante et paisible, là où aucun roi ou démon ne viendrait jamais piller les gens simples du littoral. Axel lui voulait quitter à tout jamais ce pays. Il y avait connu trop de joies et trop de souffrances…

Les Montagnes ne le reverraient plus.

Ni les fantômes de ses amis morts.

Ni l’Ordre, ni les Clans, ni les Dames.

Ni Loup, ni Démon.

Seul, Axel se mit en chemin vers un nouveau havre. Les récits des voyageurs avaient traversés les âges et les immensités désertes pour lui parler d’un autre Monde, un Monde peuplé de rêves, d’espoirs et de richesses sans limite.

Seul, Axel se mit en chemin vers Ter Aelis…
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MessageSujet: Re: [Background] Axel L'Orfèvre   [Background] Axel L'Orfèvre Icon_minitimeVen 10 Fév - 23:18


Seul ?

Pas tout à fait.

Alistair comme à son habitude se tenait autour de son coup. Dans le vent tiède d’un matin cendré, elle s’éveilla, le pelage poisseux de sang et de poussière, funestes stigmates d’une nuit de combat et de folie.

Dans sa petite tête de zibeline s’était peut être aussi rejouée la scène macabre du jour de leur rencontre.

Alistair, compagne de fortune et de voyage était un nuisible qui faisait tourner en bourrique Albrecht, le père d’Axel.

Là bas, dans le petit village de montagne où il avait souhaité s’installer comme forgeron après des années passées à Marlnau, la Capitale de l’Ordre des Loups, ville grandiose s’il en est dans les Hautes Terres du Nord, Albrecht avait une petite maison un peu reculée dans l’adret. Sa forge était au cœur du village et lui rappelait grossièrement le travail du métal qu’il pratiquait jadis en tant que joailler.

Tous les matins, il découvrait les traces des attaques nocturnes de ce qui semblait un gros rongeur ou un mustélidé autour de sa maison.

Parfois le clapier, parfois le poulailler, souvent le grenier… toutes les dépendances étaient assaillis par une zibeline solitaire.

Il écrivait toutes les semaines à son fils Axel, séminariste de l’Ordre du Loup au Culte de Marlnau. Il lui racontait la vie au village, les facéties de ses petites sœurs, les tendres cris de sa mère après elles… et les ravages nocturnes du mustélidé.

Axel s’amusait de ces récits. Avant de pouvoir rejoindre sa famille pour quelques congés, il fabriqua un piège mécanique qu’il fit parvenir à son .

Le Village d’Albrecht n’était pas très loin de Marlnau, à peine à deux jours de cheval. Axel s’y rendit donc au printemps lors de sa seconde année au séminaire. Il avançait joyeux et insouciant dans la campagne, sur le dos du cheval de guerre que lui avait prêté l’un des prélats qui l’avait à la bonne.
Alors qu’il s’approchait à grandes foulées du village, il aperçut les épaisses colonnes de fumées noires. Il apprit bien plus tard de la bouche des rescapés que des brigands de l’Est avaient fait une razzia dans la région et s’étaient attaqués aux fermes et aux hameaux isolés.

Dans les ruines fumantes de la maison d’Albrecht, Axel ne découvrit rien d’autres que cendres et poussières.

Près de ce qui fut un jour le clapier, désormais vidé de ses animaux, Axel vit à travers ses larmes de rage et de tristesse infinie, une forme velue, qui se démenait dans un piège. Il s’agissait du piège qu’il avait confectionné quelques semaines auparavant et qui avait fait son œuvre, puisqu’il avait piégé un animal.

Dans sa solitude amère, le jeune garçon se prit de pitié pour le seul être vivant réchappé des monstruosités des hommes.

La bête, une belle zibeline femelle, avait souffert de l’incendie et son poil avait roussi par endroit. Un morceau de clapier s’était effondré sur le piège, blessant et coinçant l’animal. Axel, ouvrit la cage minuscule et tint fermement l’animal dans ses bars. Ses larmes nettoyèrent les cendres du pelage. Le petit animal exténué et mal en point s’endormit entre les mains de l’humain.

Plus tard, Axel baptisa la zibeline et celle-ci refusa de le quitter le jour où totalement guérie, l’humain voulu lui rendre sa liberté. Alors qu’il se mit à cheval avec pour seul idée de débusquer les monstres qui avaient massacrés sa famille, Alistair se mit à trottiner à ses côté.

Au bout de quelques miles, Axel n’en tint plus et la ramassa sur le bord de la route.

Alistair trouva alors la place qu’elle garderait farouchement pour le reste de ses jours : enroulée autour du cou de son grand compagnon, telle une écharpe de fourrure vivante.

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