Bétonnière (projet 2012?)

Spoiler:

V1

Spoiler:

V2 avec les quelques changements conseillés par Cocoon (= (sauf pour le dernier vers, car je l'aime bien comme ça x) ).

Bétonnière

Roulent, roulent, petits sanglots
Ripent, ripent, les gros bobos
Collent, collent, les désespoirs
Prennent forme tous ces déboires

Ton coeur s'étrangle puis s'étouffe
Ce vent si froid en toi qui souffle
empêchent les fous de crier
retiennent les folles de pleurer

Tes mains tremblent puis strangulent
Eteindre tes peines c'est la formule
Ton corps flanche mais se durcit
Car tu mords et maudis la vie

Roulent, roulent, petits sanglots
Ripent, ripent, les gros bobos
collent, collent, les désespoirs
Prennent forme tous ces déboires

Non, tu n'es plus un petit garçon
Ton coeur est dur comme du béton
Et ton âme morte si bien souillée
Que tu ne crois plus les contes de fée

Depuis que roulent, petits sanglots
Que Ripent, ripent, les gros bobos
collent en toi tous ces désespoirs
Prennent forme tous ces déboires

Non, tu n'es plus un petit garçon
Dans ton cœur naît que du béton

*craque ses doigts* On est partis !

J'attaque le négatif d'abord: ta cinquième strophe est la seule qui compte des rimes en ABBA, au lieu du AABB pour tous les autres. Dommage, car garder la cohérence aurait été pas mal pour bien donner l'unité de ton poème.

Ensuite, des désespoirs qui "coulent" ? Boarf, j'suis pas fan. Vu le ton du poème, je trouve pas que ça colle. Que les sanglots roulent et les bobos ripent, je conçois. Mais pour allier couler avec désespoir, j'aurais vu une ambiance plus dark, plus fielleuse pour placer ce verbe. Je sais que des verbes de deux syllabes pile pour coller dans un refrain, c'est pas forcément facile parfois. Mais celui là, je le sens moins. Mais cependant j'aime bien la rythmique de tes refrains, je tiens à préciser !

Deuxième strophe, dommage d'avoir placé deux fois "empêchent", car il n'y a aucune autre répétition de ce genre dans le reste du poème. Trouver un autre verbe peut être?

La phrase de fin aurait put être remaniée elle aussi. Je la trouve étrange: dans ton coeur nait que du béton. ça sonne pas trop français pour moi, j'aurais plus vu un truc du genre "ton coeur n'est plus que béton", ou "dans ton coeur ne nait que du béton", mais sans le "ne" ça fait bizarre.

Dernier point, je trouve amusant que tu te sois décidé à ponctuer la fin de tes phrases qu'à partir du 5ème bloc. Certes chaque phrase n'a pas un besoin absolu d'être ponctuée, mais il n'y a qu'à ce passage que tu as mis des virgules, pourquoi pas au reste ? Ou au moins un point à la fin des strophes ?

De la ponctuation et quelques mots à remanier, mais dans l'ensemble, le texte reste cohérent dans son tout. Rythmique normale et sans accroches méchantes (mis à part le "empêchent). Le texte délivre un message triste, mais pourtant crédible et bien réel.

Sephiroth a écrit:

Non, tu n'es plus un petit garçon,
Ton âme morte est si bien souillée,
Que tu ne crois plus les contes de fée,
Ton coeur est dur comme du béton

[/center]
[/font][/size]

Jolie transition sur le thème principal, et j'aime bien les deux phrases centrales. La tournure est pas mal du tout.

Le texte est bien en rapport au sujet, et comme l'a dit mike on se croirait presque dans une cité, mais je rajouterai "avec un air de rap dans les oreilles" ^^. je la verrai bien chantée celle là, juste pour voir ce que ça donne. En tout cas, malgré ces quelques erreurs (même si c'est qu'un avis subjectif), tu t'en es pas mal tiré pour un mec qui n'a même plus de dossier "écrits" sur son bureau un peu d'huile de coude et un brin d'opium et tu seras repartis

Cocoon a écrit:

J'attaque le négatif d'abord: ta cinquième strophe est la seule qui compte des rimes en ABBA, au lieu du AABB pour tous les autres. Dommage, car garder la cohérence aurait été pas mal pour bien donner l'unité de ton poème.

C'est vrai ^^ En le relisant, je trouve ça un brin gênant, je pense que je pourrais normalement changer ça sans trop de problème, je vais voir si simplement inverser les strophes est possible ou s'il faut bidouiller un peu^^

Citation :

Ensuite, des désespoirs qui "coulent" ? Boarf, j'suis pas fan. Vu le ton du poème, je trouve pas que ça colle. Que les sanglots roulent et les bobos ripent, je conçois. Mais pour allier couler avec désespoir, j'aurais vu une ambiance plus dark, plus fielleuse pour placer ce verbe. Je sais que des verbes de deux syllabes pile pour coller dans un refrain, c'est pas forcément facile parfois. Mais celui là, je le sens moins. Mais cependant j'aime bien la rythmique de tes refrains, je tiens à préciser !

Là, par contre, c'est pas spécialement une histoire de "verbe à deux syllabes qui manquent". En fait, je me suis représenté la bétonnière, ce truc flic flac fouille et dégueule du béton. A l'intérieur, quand je regarde, je vois de la flotte (qui coule), des rocailles qui ripent et qui roulent. D'où le choix de ces verbes. D'ailleurs, le tout mis en semble prend forme (béton). Tu vois la suite logique? Du coup, je ne sais pas si changer serait judicieux, car j'ai l'impression que ça casserait l'image que je voulais rendre. Après, elle est peut-être mal rendue, c'est ça le problème ^^

Citation :

Deuxième strophe, dommage d'avoir placé deux fois "empêchent", car il n'y a aucune autre répétition de ce genre dans le reste du poème. Trouver un autre verbe peut être?

Je vais chercher un synonyme, alors. Je pense d'ailleurs qu'il y a un pied en trop, je bute tout le temps quand je dois lire ce passage ^^

Citation :

La phrase de fin aurait put être remaniée elle aussi. Je la trouve étrange: dans ton coeur nait que du béton. ça sonne pas trop français pour moi, j'aurais plus vu un truc du genre "ton coeur n'est plus que béton", ou "dans ton coeur ne nait que du béton", mais sans le "ne" ça fait bizarre.

Cette phrase est volontaire. En fait, j'ai voulu dire à la fois que "dans ton n'est que du béton" = c'est tout ce qu'on y trouve, et aussi "naît que béton" = c'est tout ce qu'il en ressort. Il est de béton et ne produira jamais plus que du béton. It's hopeless, quoi ^^

Citation :

Dernier point, je trouve amusant que tu te sois décidé à ponctuer la fin de tes phrases qu'à partir du 5ème bloc. Certes chaque phrase n'a pas un besoin absolu d'être ponctuée, mais il n'y a qu'à ce passage que tu as mis des virgules, pourquoi pas au reste ? Ou au moins un point à la fin des strophes ?

Euh, sérieusement, j'y ai pas fait attention. Mais avec le recul, je pense virer la ponctuation. Ca devrait renforcer l'esprit "bloc de béton" et aussi ma vision du "dégueulage de béton" lol.

Citation :

Le texte est bien en rapport au sujet, et comme l'a dit mike on se croirait presque dans une cité, mais je rajouterai "avec un air de rap dans les oreilles" ^^. je la verrai bien chantée celle là, juste pour voir ce que ça donne. En tout cas, malgré ces quelques erreurs (même si c'est qu'un avis subjectif), tu t'en es pas mal tiré pour un mec qui n'a même plus de dossier "écrits" sur son bureau un peu d'huile de coude et un brin d'opium et tu seras repartis

Cimer ! Pour le chanter, j'avoue que j'y ai pensé. Je demanderais bien à Lumeï de passer par là, voir ce qu'elle en pense ^^ Ou à Lyod, pour me faire du bruit de bétonnière dessus mdr =P
Quant à Mike, moi j'ai pas vu qu'il disait quelque chose, il a dit ça où ???

Merci pour ton commentaire, Mike
Je crois comprendre ce que tu veux dire par cet air "mignon". Ca me dérange pas mais je peux comprendre que ça ne plaise pas à tout le monde =)

V2 avec les quelques changements conseillés par Cocoon (= (sauf pour le dernier vers, car je l'aime bien comme ça x) ).

Bétonnière

Roulent, roulent, petits sanglots
Ripent, ripent, les gros bobos
Collent, collent, les désespoirs
Prennent forme tous ces déboires

Ton coeur s'étrangle puis s'étouffe
Ce vent si froid en toi qui souffle
empêchent les fous de crier
retiennent les folles de pleurer

Tes mains tremblent puis strangulent
Eteindre tes peines c'est la formule
Ton corps flanche mais se durcit
Car tu mords et maudis la vie

Roulent, roulent, petits sanglots
Ripent, ripent, les gros bobos
collent, collent, les désespoirs
Prennent forme tous ces déboires

Non, tu n'es plus un petit garçon
Ton coeur est dur comme du béton
Et ton âme morte si bien souillée
Que tu ne crois plus les contes de fée

Depuis que roulent, petits sanglots
Que Ripent, ripent, les gros bobos
collent en toi tous ces désespoirs
Prennent forme tous ces déboires

Non, tu n'es plus un petit garçon
Dans ton cœur naît que du béton