Un boréade en ter Aelis

Ce jour la les gardes se reposait sur les murailles de Belthil regardant vers le lointain s'assurant de la défense de la ville, quand soudain une ombre passa devant le soleil une fois puis plusieurs fois, peu rassuré les gardes saisirent leurs armes et se tinrent prêt à défendre la ville contre une quelconque créature, après quelques minutes un homme se posa en haut des murailles, dans son dos deux grandes ailes blanches montrait son appartenance aux boréades, le peuple de l'air, il s'adressa aux gardes d'une voix chantante très douce à entendre

Bonjour a vous messires, je me présente, Calaïs guerrier boréade bercé dans l'art du combat et de la plume. Je viens de terres lointaines a Ter Aelis pour apporter mon humble aide aux gens de votre continent. Depuis mon plus jeune age j'ai appris a manier la plume et l'épée de ce fait je me débrouille comme il se doit dans ces deux domaines, ou puis-je m'adresser pour savoir ou me rendre utile ?

Calaïs vit l'homme se trouvant au sol et se posa

Bonjour a vous messire Ramrod, mon nom est Calaïs, je viens des royaumes du nord pour apporter ma science littéraire (a vous de juger son niveau) et mon aide a quoi que ce soit.
Ter aelis n'est peut être pas en guerre mais une bonne lame n'est elle pas la bienvenue quel que soit le climat de nos villes ? Savoir que l'on peut compter sur le soutient de bon guerriers est toujours utile et rassure le peuple, ou l'effraye encore plus cela dépend des personnes ^^

Schaft repartait de bethil pour rejoindre sa chere Galvorn ou elle residait le plus souvent. En passant par les murailles, se pamant sous le beau soleil, elle sentit un courant d'air froid et une ombre la reconvrir.

-MIA ! Qui ose ruiné mon bronzage ?

Reaction certes exagerée, soit dit en passant, que nous mettrons sur le compte de la frayeur due a la surprise.
La dame eu tout de meme l'idée de lever le nez en l'air et vit vaguement des plumes atterirent.

-Oiseau ? Humain ? Joujou ? Ca se mange ? AIheuh ! Coin-coin arrete de me pincer ! Oui, j'arrete de dire des trucs stupides si tu arrete de me faire mal, promis !

Resolue a reflechir mais toujours intriguer, Schaft oppera a un demi tour que Shumacher lui envirait (certaines mauvaises langues diront que c'est facile sans voiture ....) et, grimpa non sans ronchonner comme quoi un ascensseur dans la tour de garde la capital ce ne serait pas du luxe, a la rencontre du nouveau venu.

Elle trouva un homme ailé en grande discution avec Ramrod. En ecoutant, elle appris qu'il se nommait Calaïs et qu'il possedait de certains talents (et des talents certains !) en litterature et qu'il etait fin bretteur.

-Ahem .... Salut Ram' ! Excusez moi si je suis importune messieurs. J'ai cru comprendre que le jeune homme ici present venait de loin pour voir notre monde et s'y installer.

Elle se tourna vers Calais et le gratifia de son sourire le plus charmant et acceuillant.

-Bien le bonjour noble Calaïs, je me nomme Schaft, Koneko de mon nom de famille. Vous aurez surement besoin d'un guide et de quelques mets pour attenuez la dureté du voyage que vous avez du effectué jusqu'ici. Me permettez vous de vous faire la visite des villes de notre monde et de vous invitez dans une auberge ?

-Mais bien sur que tu le reverras voyons ! Je vais pas le manger !

Se tournant vers Calaïs, elle lui adressa son plus beau sourire carnassier, tel qu'il convient a une femme chat devant un homme muni d'ailes, qui contrastait on ne peut mieux sa phrase precedente.

-quoique ...

Mais loin d'elle l'idée de vouloir l'effrayer, Schaft aprtit d'un grand rire cristallin et repris une attitude douce.

-Mais non voyons ! Treve de plaisanterie messire, sinon je sens que vous allez vous envoler de nouveau par ma faute, ce qui serait bien dommage ! Vous avez faim ou soif ? Si vous voulez, je peux commencez la visite en vous proposant la cartographie de Ter Aelis -attendez que je la retrouve, j'ai toujours la carte sur moi ... Ah ! la voici!. Et puis nous pourrions nous diriger vers une auberge pendant que vous reflechissez a ce qu'il vous plairait de voir

et bien dame féline je suis toujours présent lorsqu'il s'agit de boire un petit coup

Calaïs prit la carte de la jeune félidée et l'étudia

Et bien cela me semble bien intéressant, cette citée dans les nuages me rappelle quelque peu ma cité natale... et je pense que l'avantage d'une cité se déplaçant sans cesse me permettra de visiter les autres villes que nous survolerons...

pour ce qui est de la boisson dame schaft je vous suit Le boréade replia ses grandes ailes blanches afin de suivre dans les couloirs et les rues de la cité sans éborgner quiconque, la félidé put alors observer que les os principaux des ailes étaient équipé de lames afin que d'un coup d'aile le boréade puisse combattre autant au sol qu'en l'air

Apres quelques minutes de amrche a papoter sur les charmes des differentes cités, Schaft e Calaïs se trouverent attablés dans une taverne, attendant qu'un serveur prenne la commande. Dame Koneko usa de toute son education et fit une hotesse parfaite et genereuse.

-Mais si j'insiste, c'est moi qui vous invite ! Vous etes un nouveau venue, pour moi c'est une coutume d'offrir la tournée et le premier repas aux nouveaux. Surtout que 'jai ouïe dire que vous etiez une connaissance de mon cher Narmacil.

Schaft hela un serveur de sa connaissance qui s'empressa de se debarraser de sa derniere commande pour venir les voir. En attendant, Schaft engagea une nouvelle conversation afin de mieux connaitre son hote.

-Dites moi mon cher, votre nom est tres proche de celui d'un des celebres fils de Borée, dieu du vent du nord. Seriez vous parents eloignés avec le divin Calaïs ? Est ce un nom qui se transmet de generation en generation ?

Calaïs est bien mon nom, mon frère est bien Zété, vous pouvez donc en déduire que notre père est bien Borée. Notre peuple s'est développé a partir de nous, désormais notre peuple boréade est devenu un clan a part entière des royaumes du nord, malheureusement notre clan est en guerre contre les fenrirs et cela depuis plusieurs centaines d'années, nos deux peuples en souffrent en permanence les loups géant lançant des attaques contre nos villes et nous qui lançons des attaques dans leurs forets et montagnes.
Pour ce qui est de ce repas et des boissons je ne peux qu'insister pour vous les offrir, une aussi gente dame ne devrait jamais payer dans une taverne quel qu'elle soit...

Calaïs sirotait tranquillement son verre d'hydromel ses yeux vert clair posé sur la félidé

Mais dites moi gente dame, que fait donc une félidé comme vous dans une cité ? Il me semblait que les gens de votre peuple préféraient vivre dans la nature...

Schaft en etait toujours a la reflexion sur comment des etres issues de deux conceptions mythologiques differentes pouvaient se taper dessus quand elle capta la question du divin fils de Borée.

-Oh ! Eh bien comme vous pouvez le constatez, je n'ai de felin que les orreilles -nonobstant quelques petites manies que je tiens de cette espece. Je ne sais pas vraiment a quel espece j'appartient, je n'ai comme famille presente sur Aelis que mon pere adoptif, Astriel. Je viens moi meme de la guerre, de ses horreurs qu'on inflige aux perdants j'en ai bien peurs. Je kl'ai connue petite et n'ai concerver aucun souvenirs de ce que je suis, a part Musio, la deesse de la musique dont j'etais prmise a etre la pretesse.
Je suis d'une nature joyeuse, fetarde et conviviale, detestant la solitude plus que tout. Il fut donc naturel pour moi d'aller vivre en ville, afin d'avoir a porter de main tout un tas de distractions !
Et vous jeune homme ? Que rechercher vous ici ? pour vous meme j'entend bien, pas pour aider les autres !

Schaft reflechit a son avant derniere phrase... "Jeune homme" ?

-Enfin .... Quand je vous dites "jeune" .... Vous permettez ? Parce que vu l'année ou nous sommes, si je me refere a mes connaissances sur le dieu du vent du nord votre pere, .... vous devez avoir ... OULA § Au moins ... Au moins ca !

Il est vrai que corporellement je semble jeune mais j'ai plusieurs centaines d'année je dirais même plus quelques dizaines de centaine d'années ^^.
Ce que je viens faire ici ? Il y a quelques mois un jeune barde était de passage dans notre cité et il nous a conté a mon frère et moi la vie menée en Ter Aelis cette vie nous a tout de suite plut a mon frère et a moi même mais nous ne pouvions quitter nos obligations tout les deux, les fenrirs se préparaient a attaquer une de nos places fortes et nous ne pouvions partir ainsi, nous devions rassembler les armées volantes le plus rapidement possible, ce que nous fîmes mais juste au moment ou nos armées furent rassemblées les fenrirs lancèrent leur assaut sur notre ville de Valfort, la première cité protégeant les autres, Valfort est un point stratégique, cette ville est située sur un piton rocheux qui est lui même situé a l'entrée de la vallée où se trouvent toutes nos autre villes. Nous donnèrent donc l'ordre aux armées volantes de se diriger vers Valfort de toute urgence. Quand nous arrivâmes a Valfort les ennemis avaient déjà pris une des enceintes de la ville ce qui nous facilita en quelque sorte leur extermination, nous avons un certain avantage par rapport aux loups géant, nous pouvons voler... Nous commençâmes tout d'abord par abattre certain de ces loups a distance grâce a nos arcs mais ils étaient trop nombreux et nos carquois étaient déjà vidé nous nument pas d'autres choix que de combattre au sol, beaucoup de mes fils tombèrent au combat face aux griffes et aux crocs de nos adversaires avant que nous ne puissions enfin tous les tuer. Quand nous retournâmes dans notre château le jeune narmacil qui nous avait parlé de Ter Aelis était parti, nous discutâmes donc avec mon frère pour savoir lequel d'entre nous pourrait rejoindre vos terres pour pouvoir partager notre science des lettres et du combat avec vous. Après mures réflexion il fut décidé que ce serait moi qui vous rejoindrait, je quittais donc notre forteresse et commençait a voler vers ici en faisant attention de ne pas être suivit par des fenrirs, malheureusement je l'ai été, au début de mon voyage mon carquois était plein Calaïs déposa son carquois sur la table, il était vide j'en ai tué la plupart mais je ne sais pas ce que sont devenu les autres...

Calaïs avait remarqué les airs interrogateurs de dame schaft lorsqu'il parlait de la guerre entre son peuple et les fenrirs

Je suppose que vous avez du mal a comprendre pourquoi nos peuples se sont détesté et se détestent encore, n'est ce pas ?

Schaft rougit sous la remarque, de honte. Elle aimait la lecture et avait toujours ete passionnée des recits mythologiques du monde entier.

-Pardonnez mon ignorance, je ne connais vos peuplades que par des livres de la planete Terre. Si je comprend bien, vous etes un peuple issu de l'Attique. Mais si je vous suis bien depuis le debut, vous etes en guerre contre les descendants de Fenrir, le divin fils de Loki, le dieu nordique de la destruction, frere d'Odin au pied d'arrain, non ? Comment le peuple divin nordique a pu rencontrer et etre hostile avec celui de Grece ? J'ai du mal a comprendre, a trouver le pourquoi du comment. Mais mes connaissances sont peut etre eronées ....
Etrange que mon cher Narmacil ne m'ait jamais parlé de vous aussi ....

Schaft commanda un americano avec une rondelle d'orange et attendit le recit qui n'allait pas manqué.

En fait les récits que vous avez entendu sont juste, il y a juste une chose qui manque...
En effet les peuples vénérant mon cher père se trouve près de l'attique mais comme vous l'avez dit nous sommes les fils de Borée, hors notre père lui vit dans le nord, ce n'est point pour rien que les mortels l'appellent dieu du vent du nord, le vent est en fait sa respiration quand il est sous sa forme divine...
Pour ce qui est de la guerre entre les fils de divinité c'est en fait le pur hasard qui nous a fait rencontrer, a mon frère et moi, fenrir le premier d'une longue lignée, un jour que nous recherchions quelques jeunes humains pour nous amuser un peu avec mon frère, nous arrivâmes dans une cité ou fenrir venait de faire plusieurs dizaines de victimes, lui aussi s'était amusé il en avait mangé quelques unes mais le reste était simplement mort pour le plaisir d'un dieu. Mon frère et moi même n'avons supporté de voir cela et nous déclenchâmes un conflit entre le loup géant et nous. Le loup commença à se reproduire avec des femelles louve qu'il croisait, par mage divine le temps avant que les petits ne naisse fut raccourcit et Zété et moi même nous retrouvâmes face a des véritables légions de demi-fenrir (dangereux tout de même). Les villageois qui subissaient le combat en permanence, en perte animale et humaine, nous demandèrent de les aider, ce qui nous acceptâmes de faire, nous leur demandions leurs femmes et faisions comme notre ennemis, commençant a réunir des troupes volantes petit a petit notre armée grandissait jusqu'à ce que les deux boréades deviennent le clan des boréades pour devenir le peuple boréade.

Un jour les dieux nordique en ayant assez de fenrir décidèrent de l'arrêter, ce qu'ils firent et réussirent a faire, mais malheureusement il était trop tard, des hordes de fenrirs agissaient déjà, les dieux nordique n'y firent pas attention pensant a des attaques de loups normaux, la guerre se déclencha entre le peuple des fenrirs et des boréades. Pendant plusieurs années nous formâmes les premiers semi-boréades au combat au tir a l'arc et a tout les styles de combat que nous connaissions désormais nos fils sont nos généraux et nos meilleurs hommes après nous. Les boréades continuèrent de se développer sans nous mais tout boréade vivant dans le nord est un de mes descendant.

Voila comment débuta la guerre entre les fenrirs et les boréades, il est vrai que la méthode utilisé pour augmenter le nombre de guerrier est rustre mais elle fût efficace. Le premier fenrir retourna dans le combat quelques siècles après le début de son enfermement ses descendant l'ayant libéré, la première chose que le loup géant fit fut de tuer son geôlier et tout les autres, ainsi tombèrent Odin Thor et tout le panthéon nordique...

Et bien dame schaft, les faits que nos armées ont fait dans le passé vous choquent tant que cela pour que vous ne me répondiez pas ? Il est vrai que mon histoire peut paraitre surnaturelle mais n'oubliez pas que nous parlons de faits divin.

Calaïs profita que la serveuse prenne la commande de schaft pour lui demander si elle pouvait remplir son outre d'un bon hydromel et en même temps pour lui ramener un verre de ce liquide qui lui plaisait tant. Enfin il dit a la jeune femme que ce serait lui qui paierai les consommations.

J'ai toujours apprécié l'hydromel depuis le premier jour ou j'en ai bu, c'est en quelques sortes mon péché mignon, bien que l'alcool ne rende pas toujours très très mignon ^^

Le boréade avait du mal a trouver une position pour ses ailes, les chaises à haut dossier de la taverne le gênant quelque peu. En fin de compte plutôt que d'étendre ses ailes pour les relaxer il choisit de les resserrer autour de lui, se retrouvant ainsi avec un imposant manteau de plumes. Cependant l'image du guerrier était quelques peu cocasse son jeune visage paraissant entre les deux ailes croisées donnait une drôle d'impressions. Malgré sa jeunesse apparente le visage était marqué par l'expérience, que celle ci soit militaire, amoureuse ou du voyage.
Son expérience militaire était visible par les différentes petites cicatrices visible sur son visage, la plus importante se trouvant sur la joue gauche du guerrier, une fine coupure lui courait d'en dessous de la tempe jusqu'au dessus du menton.
Son expérience amoureuse quant à elle était reconnaissable au sourire que gardait le boréade en toutes situations. Quel que soit son état d'esprit le guerrier gardait ce sourire. Même lors de ses plus tristes jour, ce sourire mystérieux était plaqué sur son visage montrant ainsi que le boréade se souvenait, vérifiant ainsi une de ses devises "avec le temps tout les souvenirs sont bon.
L'expérience du voyage était la plus visible de tous, les traits du guerriers étaient tiré, fatigué par les vents, la neige et les intempéries. Le teint de Calaïs était bronzé en permanence même si ce dernier n'avait pas vu le soleil depuis plusieurs mois...
Malgré toutes ces cicatrices et marques du temps le visage du boréade était serein et gardait en permanence une certaine beauté

-Miaaaaaaaaaaaaou ! Et ba ! J'aimerais vous raconter egalament mon histoire, mais je ne le peux. Je suis issu d'un peuple qui vivait pour deux dieux principaux : Rhetos et Musio, la rhetorique et la musique. Rien de tres barbares, vous en conviendrez ! Mais notre peuple a ete asservi et reduit en esclavage. Moi, la promise de Musio, fut sequestrée et les pires sevices me furent fait alors que je n'etais pas encore une adolescente.

Schaft frissona a l'evocation de ces barbaries. Son regard se troubla quand son recit continua.

-J'ai tué pour m'echaper, j'ai assassiné mon maitre et bourreau avec sa dague. uis armée de cette meme dague, je me suis enfuit. Je ne sais plus trop ce que j'ai fait, mes souvenirs se brouillent d'eux meme, par la grace des dieux, pour ne pas m'infliger ces horreurs. J'ai aboutit dans l'ancienne cité d'Aeringor, qui est maintenant tombé. J'y ai retrouvé une nouvelle famille, moi dont les origines ont ete rayée et de la carte, et de ma memoire. J'ai eu un pere, Astriel; et deux freres Caramel Mou et Silver. Malheureusement, mes deux freres sont partis en voyage et vous ne les rencontrerez pas a Ter Aelis. Par contre, papa est toujours la ! Je n'ai pas a me plaindre de ma nouvelle vie ! Et puis, j'ai Coin-coin !

En entendant son nom, le canartoon sorti le bout de son bec de sous la table.

-Coink ?

Il est vrai que chaque peuple a vu ses horreurs, le votre n'a juste pas eu la chance d'être guerrier. Même dans notre peuple de guerrier nous trouvons des philosophes et je m'étonne que dans le votre il n'y ai pas eut de guerrier...

Calaïs regarda bizarrement schaft se demandant de quoi elle parlait lorsqu'elle parlait de Coin-coin et puis d'un coup il vit le bout d'un bec sortir de sous la table, l'apparition soudaine lui fit avoir un sourire.