La Digue de St Adobe [zone publique]

- Il y a des jours...où le passé pèse lourd sur nos épaules...Elle me fait mal. Tous les jours, Juliette, tous les jours je souffre de ce qu'elle m'a infligé...Personne ne sait. Personne n'a jamais su...

Elle le regarda dans les yeux, sans comprendre.

- Elle? Mais qui? Tu parles par énigmes, et il m'est tellement difficile de te suivre alors que j'aimerais pouvoir t'aider, te consoler, te soulager peut être, qui sait...

La jeune femme passa son bras autour des épaules de son ami, son appui depuis son arrivée en Ter Aelis il y a de ça quelques années... Ils tremblaient de concert et semblaient se comprendre sans avoir à utiliser de mots. Leur amitié avait depuis longtemps dépassé ce stade... Mais il restait tellement de zones d'ombre chez Sephiroth, de passages de sa vie qu'elle ignorait... Une amitié basé sur le présent, uniquement. Lui non plus ne connaissait pas ses souffrances passées, elle n'aimait pas à s'étaler dessus.

- Elle? Mais qui? Tu parles par énigmes, et il m'est tellement difficile de te suivre alors que j'aimerais pouvoir t'aider, te consoler, te soulager peut être, qui sait...

Elle avait dit cela tandis qu’il contemplait la mer, houleuse, qui reflétait ses pensées… Deux fines gouttes de pluie transpercèrent l’aura protectrice qui les enveloppait, pour venir se poser avec lenteur au bord des yeux du sephyrien, et finir par s’écouler lentement le long de son visage… Il y a longtemps qu’il n’avait plus de larmes, et c’était la nature, désormais, qui les lui offrait lorsqu’il ressentait le besoin de sentir sur ses joues, se creuser des sillons…

- Elle…La déesse, la faucheuse… C’est assez long à expliquer, alors je…je te dirais l’essentiel. En fait…dans le passé, je me suis laissé aveugler par la haine, l’envie de me venger, car mon peuple m’avait rejeté. Elle m’a « recueilli »…Elle a fait de moi son serviteur, son envoyé. En échange de l’immortalité…Chose qu’un dieu peut donner, mais ne peut retirer. Seulement…j’ai regretté. J’ai voulu me racheter et…j’ai peut-être commis une autre erreur. J’ai voulu me battre contre Elle. J’ai voulu battre un dieu, Juliette. Comment ai-je pu être si stupide ? Mais d’un autre côté, si je voulais me faire pardonner, il fallait que je le fasse. Dois-je préciser que j’ai perdu ?

Il soupira, et baissa les yeux, de honte. Sous un ciel aussi noir que son cœur, face à une mer aussi agitée, Sephiroth semblait avoir l’âge qu’il devait vraiment avoir…Il semblait las, vieux et fatigué, lui qui d’habitude respirait la jeunesse et la sérénité. Il ouvrit la main devant Juliette, et il apparut en son creux une image affreuse :

- Voilà ce qu’elle a fait de moi… Mais je ne pouvais pas mourir, bien entendu. Sais-tu ce qui se passe lorsqu’on blesse quelqu’un d’immortel, Juliette ? Ses blessures guérissent plus vite que la normale, en apparence. Mais il continue d’en souffrir toute sa vie, éternellement, pour toujours. Le seul moyen pour lui de ne plus les ressentir, c’est de mourir. Et le seul moyen de mourir, c’est le suicide…

Sa voix s’étouffa sur le dernier mot, et il préféra regarder la mer, pour ne pas avoir à supporter le regard de son amie…

- Voilà ce qu’elle a fait de moi… Mais je ne pouvais pas mourir, bien entendu. Sais-tu ce qui se passe lorsqu’on blesse quelqu’un d’immortel, Juliette ? Ses blessures guérissent plus vite que la normale, en apparence. Mais il continue d’en souffrir toute sa vie, éternellement, pour toujours. Le seul moyen pour lui de ne plus les ressentir, c’est de mourir. Et le seul moyen de mourir, c’est le suicide…

Des larmes brouillèrent la vue de la jeune Atlante. Souffrir autant, pour si peu de résultats... Quel gâchis. Elle serra plus fort les épaules de son ami, pour essayer de lui transmettre le peu de forces qu'il lui restait. Pour lui expliquer qu'elle le comprenait, un peu. Qu'elle essayait en tout cas.

- Tu sais... La mort n'est jamais la solution. Que ce soit en se suicidant, ou autres. Je ne peux pas comprendre ce par quoi tu es passé. Je peux juste percevoir l'horreur dont tu as été témoin et victime.
Mais sache que quoi qu'il arrive, quoi que tu aies fait... Je t'aime quand même. je veux dire... On a tous notre passé, plus ou moins lourd à porter. mais c'est notre présent et nos actions qui nous rachètent aux yeux du monde. A nos propres yeux... Et moi j'aime ce que je vois.

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Doucement, Aile d'Argent atterrit sur la digue. Tobine descendit et le remerciât encore de sa gentillesse. Il partit d’un coup d’ailes rejoindre Vaine.

Tobine s’assit sur le bord de la digue, les pieds frôlés par les vagues. Elle plongea quelques instants dans l’abîme de ses pensées espérant y puiser l’inspiration.

Elle savait que Cassiopée allait bientôt la rejoindre et alors elles iraient visiter les galeries artistiques toutes proches..

Home avait accompagné un chargement pour Atalante, l'homme chat avant le retour sur Galvorn s'était attarder a se balader, son errance pris fin sur la digue... La cigarette a la bouche...
il regardait l'horizon et au loin imaginait sa ville, ses bars...
il fut coupé par la vision d'une femme sur le bord de la digue... elle aussi perdu dans ses rêverie...

L'homme chat s'approcha d'elle par derrière sans qu'elle l'entende a cause du bruit léger des vagues...

- agréable, n'est ce pas ?

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Perdue dans ses pensées, tobine attendait patiemment assise sur le bord de la digue lorsqu’une voix profonde se fit entendre derrière elle.

- Agréable, n’est-ce pas ?

Elle se retourna et découvrit l’homme chat qui se tenait auprès d’elle. Elle lui sourit et répondit :

« Oui, c’est un spectacle délassant et toujours renouvelé. J’apprécie énormément les différents paysages que l’on peut apprécier sur Ter Aelis mais celui–ci a un charme particulier, un peu nostalgique peut-être.»

HOME regarda la jeune femme avec un sourire toujours debout il souffla la fumée de sa cigarette...

-c'est mon premier voyage ici, je viens de Galvorn... mais il est vrais que le spectacle me coupe le souffle.

plissant les yeux vers l'horizons...

- il parait qu'on peut voir les lumière de Galvorn d'ici...

Allongée sur le sable, Cassiopée contemplait les rayons lumineux s’insérant dans les mailles cotonneuses des nuages et créait ses propres motifs, quand elle perçut un flux d’air provenant de la digue. Aile d’Argent venait d’atterrir pour déposer tobine. Elle abandonna ses rêves et se dirigea vers son amie. Elle s’imaginait déjà sur le dos d’Aile d’Argent quand celui-ci écarta les ailes et s’envola, majestueux, dans le ciel. Elle montait sur la haute digue en s’exclamant :

Tobine, ça y est tu es arrivée ! C’était génial cette traversée non ? Comment était Aile d’Argent ? Crois-tu qu’il voudra me porter un jour ? Quelle chance on a !

Mais tobine n’était pas seule. L’homme chat lui tenait compagnie et tous deux contemplaient l’océan, absorbés et méditatifs…

Tobine se tourna vers elle et sa physionomie n’exprimait pas un plein accord avec ses propos. Elle fit une moue expressive confirmant à Cassiopée que son envolée l’avait laissée quelque peu secouée.

Cassiopée décida donc bien vite de changer de sujet et proposa de quitter cet endroit sublime pour se diriger vers le consortium. La route pour y aller longeait la mer, aussi auraient-ils l’occasion d’admirer un des couchers de soleil si fréquents en Ter Aelis. Cassiopée offrit à Home+ de les accompagner. Elles avaient décidé de visiter les galeries des artistes graphistes.

Home salua l'arrivée de la deuxiéme jeune fille, apparament elle semblait se connaitre et s'attendre...
"une invitation?"
Home leva les oreilles et sortit une montre a gousset...

- j'ai encore un peu de temps avant que le navire reparte vers Galvorn... ils n'oseraient pas partir sans moi... ahahah !!

Home éclata de rire tous seul et devant l'air dubitatif des deux femmes il se tue vite...

- je vous suis mesdames montrer moi le chemin...

Cassiopée fut ravie que l’homme chat acceptât de les accompagner, même si l’individu l’impressionnait…
Il les regardait d’un air félin, si bien qu’elle se sentait un peu souris…
Elle se demandait en son fort intérieur si elles pouvaient croire en son honnêteté.

Pourtant comme tobine semblait lui faire confiance, elle accepta son bras avec un grand sourire.

Ils décidèrent d’un commun accord de marcher sur le sable. La plage était totalement déserte.
Le seul des deux soleils de Ter Aelis présent dans le ciel à cette époque de l’année était Ysther. La boule sanglante glissait doucement vers le calme de l’océan.

La Digue de St Adobe [zone publique] - Page 2 Couche11

L’homme chat marchait dans le sable suivant les deux femmes, il vu le soleil se coucher… et fut obliger de s’arrêter un instant pour apprécier le spectacle… pour la première fois de sa vie il prenait le temps, le temps d’apprécier un coucher de soleil, le temps de vivre des choses simples… aucune obligation de fuir, pas de combat… pas de voix intérieur.

- je n’aurais jamais cru pouvoir ressentir une tel chose un jour… c’est vraiment beau, de Galvorn on le voit se lever mais le coucher est cacher par les bâtiments…

Home regarda Cassiopée un bref instant, il esquissa un sourire sortant ses canines…

- vous habitez toutes les deux ici ? a Atalante ?

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Tobine connaissait peu l’homme chat. Elle avait eut l’occasion de le croiser à plusieurs reprises et avait apprécié ses interventions. Elle admirait le coucher de soleil lorsqu’il les questionna :

- vous habitez toutes les deux ici ? a Atalante ?

Tobine se tourna vers l’homme chat et lui répondit :

« Je ne suis qu’en visite à Atalantë. Ma résidence habituelle est à Wilwarin où je suis élève. Cassiopée m’a invitée à venir admirer les œuvres exposées à Atalantë. Elle pourra m’expliquer certaines subtilités qui ne manqueraient pas de m’échapper. Tu es le bienvenu si tu as le temps nous accompagner. Je crois que nous allons commencer par la galerie d’Edea. C’est bien ça, Cassiopée ? »

Tobine regarda son amie, toujours la tête dans les nuages et les pieds au ras de l’eau et attendit une réponse.

Plongée dans la contemplation du coucher d’Ysther, Cassiopéé dut se forcer pour revenir au raz de l’eau et répondre à tobine :

Oui tobine, j’aimerais que nous commencions notre visite par cette galerie, c’est une des plus ancienne du consortium. Elle est située dans le secteur des graphistes et c’est une galerie que j’aime beaucoup. L’artiste utilise la photographie et ses propres dessins, je voudrais bien que tu vois ça. Après, si nous en avons le temps on pourrait aller du côté des petits nouveaux. Certains sont passionnants. J’espère bien que notre ami hominien félidé nous accompagnera…

Ajouta-t-elle en regardant Home + avec circonspection. Pourquoi donc, cette impression de risque à ses cotés persistait-elle ? L’homme chat avait pourtant été tout ce qu’il y a de plus cordial, intéressant et charmeur…

Tout en parlant, les trois coéquipiers étaient arrivés devant les majestueuses portes du consortium.
Le bâtiment méritait bien son nom. Il fallait fortement porter la tête en arrière pour apercevoir les sommets des tours mais il était encore peu occupé. Beaucoup d’ailes restaient vides. Le sommet des tours était aujourd’hui réservé aux deux terribles gardiennes. Aussi, seuls des individus triés sur le volet par les hôtes d’accueil pouvaient s’y rendre.

Cassiopée proposa :
Edea’s gallery est à droite au fond du rez-de-chaussée à un petit kilomètre de marche. Que diriez-vous de d’une petite course ? Le premier arrivé aura le droit de choisir notre prochaine visite ?

Et sans attendre, la réponse de ses acolytes, Cassiopée franchit précipitamment les portes du consortium en direction de la galerie d’Art.

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Tobine regarda Cassiopée disparaître rapidement. Elle hésitait à la devancer grâce à certaines de ces facultés particulières mais la présence d’Home la décida à parcourir le consortium de manière plus classique.

Elle prit le temps de observer autour d’elle car elle ne connaissait pas vraiment bien cette partie de Ter Aelis.

Enfin, elle arriva devant la galerie d’Edea

Home regarda étonnée Cassiope qui partit en courant... il se retourna vers Tobine qui sembla vouloir faire quelques choses avant de se raviser... faisant un jeux de sourcil incrédule, Home se retrouva dans une situation délicate... suivre la première jeune femme partie en courant ou marcher avec Tobine...

dans un élan de folie peut être pousser par la voix, il passa devant Tobine avec le plus beau des sourires découvrant ses canines...

- allez suivez moi, on vas la rattraper...

chacune de ses muscles se mettant en marche, c'est avec agilité que l'homme chat se lança dans le couloir a la poursuite de Cassiope...cela lui rappelait ses chasses... il commençait a distancer Tobine, il espérait ne pas l'avoir vexer...il se retourna un instant espérant la voir arriver...

-Ma pauvre enfant, Galvorn tu ne peux pas la quitter hein ? Seule amante qui te sois fidele, que tu aimes et cheris.

Pour une fois, Schaft etait sortie de l'ambiance sordide de Galvorn pour autre chose que de faire les courses, rendre visite a quelqu'un ou allez voir les nouveaux.

Assise sur le bord de la digue, avec Coin-coin a ses cotés, elle regardait vers l'horizon, pensive, calme et douce pour une fois. Le regard tourné vers sa cité.

-Tu vois Coin-coin, quelqu'un d'autre va se marrier. Schaft douce Schaft eternelle demoiselle d'honneur, que tu es belle avec tes robes de galas. Colorées. Porteras tu un jour celle blanche immaculée de la reine du jour ? Papa pourra t'il un jour etre fier de toi ?

Elle poussa un soupir d'inquietude, comme chaque fois qu'elle meditait seule sur ce qu'elle etait. Comme chaque fois qu'elle etait elle meme, sans sa barriere d'extravagance anti-decouverte de ce qu'elle est par les autres.
Prenant son collier dans ses doigts, elle le tourna de entre ces derniers.

-Et toi mon cher frere, tu vas revenir quand, hein ? Pour voir ta soeur se marrier enfin avec un honnete homme.

-Coink !

Schaft parti en arriere pour s'alonger contre la digue, coincant sa jupe rouge entre ses jambes pour que le vent marin ne joue pas avec. Elle joua machinalement avec le col de son haut marin/manga.

-T'as raison Coin-coin faut pas se laisser aller. D'ailleurs je me laisse pas aller, je reflechit.

-Co-in !

-Oui, mais moi c'est pas a ce que je vais manger ce soir que je reflechit.

Un sourire polisson alluma son visage, comme un rayon de soleil perce les tenebres.

-C'est plutot a qui me mangera un jour... Enfin ! C'est une bien belle journée que voila ! Mais nous sommes un peu seuls hein mon cheri ?

-Coink coin.

-Ouais, t'as bien raison.

C'est un sourire serrain qui se dessina sur le visage de Schaft.

*dès qu'un convoie de passants daigne nous prendre en stop, on foncera !* avait dit Coin-coin. Et la fete recomencera.

*De toute facon, comme disais l'autre, the show must goes on !*

Home n'était pas revenu a Atalante depuis l'enquète
la rencontre avec Enoch l'avait profondément troublé et il s'était alors renfermé, se plongeant alors à corps perdu dans le travail.
Et finalement le revoilà sur l'Ile onirique, bercé des vagues, enfant de Ter... Schaft l'avait accompagné, elle l'avait laisser débarquer les marchandises et s'en était aller... cela faisait bien trois heures...
L'homme chat fumait avec des amis docker, il ne s'inquiétais pas trop pour elle, la jeune femme vivait à Galvorn, elle y était craint et respecter... il avait plutôt peur des importuns qui se seraient tenter à la séduire... cette pensée lui fit froid dans le dos... les pauvres...
Prenant congé de ses amis, notre Homo-félidés se mit à la recherche de la jeune danseuse de revue du L*P*LACE... un sourire coquin au coin des lèvres, preuve fugace de ses mémoires...

c'est au bord de la mer, qu'il la trouva, la jeune fille sortie de son milieu, semblait si différente. Certes il en était conscient puisqu'il vivait chez elle, mais là près de la digue, elle dégageait une sorte de mélancolie attirante la rendant impalpable au temps... Home resta un instant a la contemplé, peut être ne devait il pas la déranger, chacun a son jardin et il important de le cultivé sois même... il en savait quelques choses... la pensée d'Enoch lui revint alors, ce qui eu comme effet hérisser le poils du matou...

il alluma une cigarette, souffla la fumée dans l'air frais des rivages et se rapprocha de la belle... s'asseyant près d'elle.

- cela nous change de chez nous...

Home continuait de regarder l'horizon, fumant délicatement, le ciel et la mer se renvoyant leurs couleurs...

-sa va?

-ca va ?

Schaft leva la tete doucement vers son colocataire et lui sourit en devoilant un regard carnacier.

-Je parlais a la mer du sujet qui fache.

Elle reporta son regard vers l'horizon et Galvorn pour ne pas qu'Home puisse distinguer une quelconque ombre dans son regard qu'elle veut maintenant allumé constamment.

-Le mariage de l'enfant cherie de Galvorn.

Dame Koneko se releva d'un bond et fit face a l'homme chat.

-Ou plutot l'absence totale de mariage et de vie sentimentale. Tu crois que je suis trop compliquée ? Que ce n'est pas bien de vouloir prendre son temps, gouter a plusieurs met, respirés differents parfums avant de faire un choix ? Je ne suis pas de ces midinettes pures et prudes a la limite de l'hypocrisie qui rencontre un joli coeur et ne copnnaisse que lui ! Moi ma vie n'est pas un conte de fée. Moi je vis reelement. J'ai connu les horreurs et jamais l'amour n'est resté suffisement longtemps aupres de moi pour eteindre ce que j'ai connu.

Schaft pleurait maintenant en parlant, les yeux dans le vague. Elle parlait plus a la mer et a Galvorn qu'a Home lui meme. Sinon jamais elle n'aurait pleuré, jamais elle n'aurait dit ca. Elle n'aurait jamais craqué en public. Dame Koneko se pencha pour prendre un Coin-coin inquiet dans ses bras.

-Que m'arrive t'il mon cheri ? Je ne suis pas si vieille pourtant, j'ai le temps... Est ce le fait que mon ancien amant se marie bientot ? Que je vais avoir une nouvelle tante que j'adore ? Est ce Caramel qui me manque ? Ou suis je amoureuse sans le savoir ? De qui ? Quel homme ? Lequel de ceux que je souhaite decouvrir ? Est ce parce que je ne vois plus assez Astriel ?

Semblant enfn se rappeler de la presence d'Home, son cher collocataire et confident, Schaft leva les yeux embrumés de larmes.

-Qu'ai je dis moi ? Est ce que je ne merite pas d'affection moi aussi ?

-Je parlais a la mer du sujet qui fache.

Home esquissa un sourire tous en regardant cette mer, si différente que vous la regardiez de Galvorn ou des digues de cette île.

Elle reporta son regard vers l'horizon et Galvorn pour ne pas qu'Home puisse distinguer une quelconque ombre dans son regard qu'elle veut maintenant allumé constamment.

- Le mariage de l'enfant chérie de Galvorn.

Dame Koneko se releva d'un bond et fit face a l'homme chat.

-Ou plutôt l'absence totale de mariage et de vie sentimentale. Tu crois que je suis trop compliquée ? Que ce n'est pas bien de vouloir prendre son temps, goûter a plusieurs met, respirés différents parfums avant de faire un choix ? Je ne suis pas de ces midinettes pures et prudes a la limite de l'hypocrisie qui rencontre un joli cœur et ne connaisse que lui ! Moi ma vie n'est pas un conte de fée. Moi je vis réellement. J'ai connu les horreurs et jamais l'amour n'est resté suffisamment longtemps auprès de moi pour éteindre ce que j'ai connu.

Home était face à Schaft, surpris et emprunter quand à la réaction à avoir…elle pleurait, les larmes s’étaient doucement insinuer sur ses joues rosées par la fraîcheur maritime… chacun des mots résonnaient encore dans l’esprit de l’homme chat…

- Schaft…

murmura t’il doucement, prenant conscience du mal être de son amie…

Schaft pleurait maintenant en parlant, les yeux dans le vague. Dame Koneko se pencha pour prendre un Coin-coin inquiet dans ses bras.

- Que m'arrive t'il mon chéri ? Je ne suis pas si vieille pourtant, j'ai le temps... Est ce le fait que mon ancien amant se marie bientôt ? Que je vais avoir une nouvelle tante que j'adore ? Est ce Caramel qui me manque ? Ou suis je amoureuse sans le savoir ? De qui ? Quel homme ? Lequel de ceux que je souhaite découvrir ? Est ce parce que je ne vois plus assez Astriel ?

Home ne disait rien, il écoutait la complainte, fumant lentement, le temps en suspension, le pelage bougeant au gré des légères bourrasques. Il essayait de comprendre la jeune femme, afin de pouvoir l’aider, bien qu’il s’en sentait incapable, sentiment frustrant de ne pouvoir aider ses proches ou les personnes pour qui on a de l’affection. Car au vue de la jeune femme en pleure, le rempart de home s’était effriter, dans son fort intérieur, l’homme chat à l’extérieur si aride semblait perdu.

Semblant enfin se rappeler de la présence d'Home, son cher colocataire et confident, Schaft leva les yeux embrumés de larmes.

- Qu'ai je dis moi ? Est ce que je ne mérite pas d'affection moi aussi ?

- Nous méritons tous l’affections de nos proches, toi plus que quiconque sur ter Aelis. La vie est rude parfois, mais ne te fais pas de soucis, la vie tu la cheviller au corps… Celui qui trouvera la clef de ton cœur aura beaucoup de chance…

Il en leva sa veste, la passant autours d’elle et de coin-coin qu’elle tenait dans ses bras… passant sa main sur sa joue encore humide des larmes écoulées… la regardant avec un sourire tendre…

- ne crois pas que tu ne mérites pas le bonheur, sois confiante, moi j’ai confiance en toi…

Home se sentait bizarre dire cela, le livrais, il se sentait un peu nue. Jamais encore il n’avait fais confiance a quelqu’un, la vie ne lui en avait pas laisser l’occasion…

Schaft, confuse, essuya ses larmes et resserra contre elle la veste d'Home.

-Merci Home. Pardonne moi de t'offrir un si pietre spectacle. Crois bien que ce n'est pas dans mes habitudes de couvrir de honte mes proches en leur faisant voir la breche dans ma carapace.

Un sourire naquit enfin sur le visage de la dame feline.

-Cette ville et tellement differente de la belle Galvorn. Face a tant de grandeur, de pureté, loin de toute forme de vice, loin de ce royaume malsain dans lequel je me plait a reigner, j'ai eu l'impression de comprendre ce qui n'allait pas chez moi.

Elle lanca un regard grave a Home, chose qui ne lui arrivait pas souvent.

-Je suis comme Galvorn, n'est ce pas ? Une amante d'un soir, avec qui on aime aller, qui offre le meilleur des divertissements mais que jamais on oserais avouer, exiber aupres de soi. Comme j'envie mes tantes, comme je comprend desormais. Elles elles sont desirables, douces, sensibles, belles. Moi je suis une reine certes, mais une reine des bas fond, l'imperatrice des bac quartiers, et personne ne se soucit du fait que je puisse etre digne d'etre de la famille de Shalimar,Kyara et Dounette.

Le feu sembla s'allumer dans les yeux de la femme aux orreiles de chat. Cette fureur d'egaler les autres, de les depasser meme etait revenu.

-Oui, je suis la digne fille d'Astriel, petite fille du tutelaire Sephiroth et arriere petite fille de la noble ame damnée Dounette. Et je ne decevrais jamais ma famille ! Viens Home, doit bien y avoir des magazins ici ! On va me refaire une garde robe !

-Coiiiiiiiiiiiink !

Schaft attrapa fermement Home par le bras, le pauvre lui que n'avait rien demandé, et repondit a Coin-coin en se dirigeant d'un pas sautillant vers les batiments qui bordent la digue.

-Mais non Coin-coin, je vais pas me deguiser en canard laqué pour le reveillon ! Je vais devenir une dame respectable !

*Et c'est aps gagné ... Faudra deja que j'aprenne ce que ca veut dire ...*

Home était rester là, absorber par le regard de Schaft, depuis son départ des Ghettos il n'avait plus connue ce que l'on pouvait appeler l'affection... il avait connue les cellules, les tortures, le combat, la fuite, la traîtrise... mais la plénitude dans les yeux de quelqu'un d'autres lui était inconnu jusqu'alors.
son cœur battait fort, ses idées partaient de si de là, sans qu'une seul ne soit cohérente...

Schaft tira le bras de l'homme chat, essayant de l'entraîner, mais celui ci se stoppa... au regard stupéfait de sa colocatrice, Home pris le bras de Schaft la tirant contre lui, passant son bras derrière sa taille, la serrant contre son torse, la veste sur les épaules de la jeune fille tombant par terre...

instant improbable, temps en suspend, coin coin hagard devant le spectacle de ses deux là, l'un contre l'autre...

- merci, merci d'être ce que tu es Schaft... de ne pas être une autre...

murmura t'il prés de son oreille, leur visage se touchant, se frôlant...au son des vagues tumultueuse s'écrasant contre la digue.

-Mia !

Tel etait le seul mot que Schaft reussi a formuler quand Home la tira vers lui.

- merci, merci d'être ce que tu es Schaft... de ne pas être une autre...

-De rien.

Fille bien elevée, Schaft ne perdait jamais le reflexe de la politesse. Et la plus que jamais, c'etait ses reflexes qui primaient. La Dame de Pique ne savait pas que quel pied danser. Elle avait des principes. Elle n'embrasserait pas Home sans draguage approfondi de sa part auparevant. Mais jamais elle ne le repousserait durement. Elle l'aimais bien et puis si ils s'embrouillaient, ca aller pas etre joyeux a la maison.

*Allez Schaft, allez ma cherie, trouves un truc intelligent a dire, quelque chose de subtile*

-Home je ...

*ouais vas y, ca commence bien !*

-Je ... Je dois aller acheter de quoi manger pour ce soir ...

*Pa pada pada-aaaaa ha ! Bravo Schaft, ca c'est subtile et intelligent dis moi ! C'est sur, il va chercher le sens metaphysique de cette phrase pendant longtemps. Toi aussi probablement*

Home huma le parfum de la dame, pour se souvenir de ce moment, trop de partie de sa mémoire comporte du sang.

-Home je ...

Cet instant là, il voulait l'ancrer au fond de son cœur, toujours suintant des cicatrices d'autrefois...

-Je ... Je dois aller acheter de quoi manger pour ce soir ...

Home esquissa un sourire, il desserra l'étreinte, reposa Schaft, la regarda un instant... puis la gène de son geste réapparut, l'homme chat emprunté se gratta la tête...
comme si Home se baladait dans un rêve et qu'il venait d'en sortir... somnambule nudiste en plein port de Galvorn un jour de marché...

- heu... oui... manger... moi j'ai du travail... alors... heu on se voit sur les quai plus tard...

Après avoir survolé la cité d’Atalantë à la recherche d’un être introuvable, Tsuki arriva au dessus de la digue de St Adobe…Elle plana un instant au dessus de la mer avant d’atterrir lentement sur la pierre froide et humide…Le vent fouettait sont visage, faisant flotter sa crinière noire tel un étendard de Mort…D’ordinaire les vagues déchaînées la fascinait…tout ce chaos la rendait forte et puissante…Pourtant elle se sentait faible et remplie de tristesse….Un mot sortit alors de sa bouche…Un nom…

- Teysa

Elle ferma les yeux…si fort qu’une larme coula sur sa joue d’albâtre...

- Teysa où te caches-tu ? me fuirais-tu ?

Elle pris sa tête dans ses mains et murmura ….

-J’aimerais tant te trouver…pour pouvoir te remercier….

Tsuki entra alors dans une rage folle, elle ouvrit les bras et la tête levé vers les cieux bouillonnants elle hurla contre le vent….

-TEYSAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!

Elle s’écroulas à terre et pleura les larmes inavouées que sont corps contenait depuis tant d’années...

Teysa arriva sur la dune de saint Adobe, sous la lumière des étoiles, le paysage est beau…magnifique. La brume de rêve l’accompagnait comme toujours. En s’approchant du sommet il découvrit une forme dans le sable. Plus proche, il reconnut son amie Tsuki en larme sur le sol de la dune. Silencieusement il vint se poster dans son dos, et à son oreille il murmura :

-Bonsoir belle reine, sécher vos larmes. Ce n’est pas en vain que vous m’attendiez.

Puis pour la consoler il la prit dans ces bras.

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