La Digue de St Adobe [zone publique]

Silencieusement il vint se poster dans son dos, et à son oreille il murmura :

-Bonsoir belle reine, sécher vos larmes. Ce n’est pas en vain que vous m’attendiez.

Puis pour la consoler il la prit dans ces bras.
Elle avait sentit sa présence mais se laissa emporter dans l'étreinte douce...
Dans les bras de son ami Tsuki trouva enfin le calme…Elle ouvrit les yeux et releva la tête pour regarder Teysa…

- Teysa…je ne sais pourquoi je t’ai tant attendu. Je t’ai cherché partout mais ne t’ai point vu…Mais à présent tu est là…et je suis dans tes bras…Je voulais te remercier pour les ailes que tu m’a donner…et savoir en échange ce que tu désirais…

Nombre de messages : 99 Age : 49 Date d'inscription : 13/04/2008

La brise était fraîche et empreint d'embruns. L'iode venait s'en prendre à tous les sens, cette odeur et ce goût de sel, ce picotement s'insinuant dans les pores... Il faisait nuit noir. Il était seulement possible de distinguer la digue en suivant la rugosité de la pierre sous les pieds nus. Sensation froide et rassurante, vidant de toute peur. Il était totalement impossible de deviner l'étendue marine. La terre semblait se finir au niveau du monticule de roche. Pourtant une silhouette se détachait, elle se tenait droite laissant des mèches s'élever au rythme variable du zéphyr. Mains dans les poches, fixant le faible croissant, il semblait évader d'un autre monde.

- Tu es là ? Pardon j'étais perdu dans mes pensées.

Tu ne te retourne même pas ? Tu es bien sérieux d'un coup. Tu ne te sens pas bien ? C'est fou comme de dos on dirait une autre personne.

- Ne t'inquiète pas je vais bien.

Il se retourna comme dans tant de film cliché avec le sourire au lèvre. C'est surprenant. Il a de la classe le Crieur. Tu es quand même soucieux... Un morceau de papier dépassait négligemment de son pantalon. Ne me mens pas, je commence à te connaître.

- J'ai une annonce à faire... Mais je ne sais pas comment m'y prendre. Je réfléchis au meilleur moyen de le faire.

C'est plutôt rare que tu ne saches pas comment t'y prendre. D'habitude tu débordes d'idée. Et si pour une fois tu essayais sans le moindre artifice. Simplement comme un murmure qui se laisserait porté par le vent ? Après tout c'est original non ?

- Oui... Et puis ma voix est encore fatiguée. Merci.

De rien... Tu es vraiment étrange tu sais ? Tu n'es vraiment pas du genre à être posé ainsi. D'habitude du dégage une énergie différente. Mais soit... L'homme étrangement calme se retourna de nouveau vers la mer d'infini, un sourire aux lèvres. Un son délicat raisonna dans le fracas des vagues venant lécher les rochers.

- Chers amis, comme vous avez pu le remarquer, depuis quelques jours maintenant le journal est sortit. J'aimerai vous convier à le lire. Le Canard à Hélice est le journal d'Aelis. Lisez-le, il en vaut vraiment la peine. Il serait tout aussi bien d'y laisser un commentaire pour donner votre avis ou un conseil. Merci de m'avoir écouté...

...

- Tu ne te sens pas bien ?

C'est rien, j'essaie de me remettre du choc. Hé ! Mais tu vas où ?

- Je rentre chez moi il est tard.

Très bien je vais rester encore un peu.

- Comme tu le sens.

...

Hein ?! Qu'est ce que je fiche encore ici alors que le soleil est déjà de sortit ? Ok, c'était qu'un rêve, il ne peut pas être ainsi. C'est quoi ça ? Un papier...

Spoiler:

Tient, c'est étrange. J'essuie une goutte venue s'écraser sur ma main. Goutte salée. Le vent doit souffler bien fort aujourd'hui...

Immense était la mer… le reflet de la nuit assombrissait sa masse hurlante qui, par saccade, venait éclater sur la digue. Immense était la mer et pourtant sa fin n’avait pas de limite. Le noir du ciel plongeait en son sein sombre et gonflé, prêt à déferler en longues bandes d’éclats blancs. L’obscurité dissimulait les reflets de l’onde derrière les volutes géantes, sous les embruns qui éclaboussaient Cassiopée.

Elle regardait la mer, immense sous le ciel, comme on regarde un livre de batailles. Les combats qui s’y déroulaient étaient les siens et comme les siens, ils étaient vains… Comme devant l’immensité, elle semblait perdue parmi les luttes et les affrontements de sa conscience et de l’absurde. L’eau salée sur sa peau se mêlait aux larmes de son corps, balayant les pleurs qui lui étreignaient la gorge. Cassiopée s’immergeait pour ne plus sentir la peine qui l’inondait, se dressait face aux flots rugissants pour ne pas entendre ses sanglots.

Journaliste Nombre de messages : 1000 Age : 27 Date d'inscription : 23/12/2007

De ce qu'on en voyait depuis le port, la digue était déserte. Le vent et les écumes avaient probablement eu raison des amoureux qui avaient tenté de profiter de la magnifique nuit en allant observer les étoiles sur le chemin. Seules les âmes errantes et les tourmentés s'y aventureraient cette nuit. Et tel était le cas de Corruption. Le pas lent, il joignit doucement la plateforme du bout de la digue, savourant la musique aquatique. Alors qu'il pensait être seul, une silhouette bougea près de l'eau... Dans l'eau en fait ! Intrigué, Corruption s'approcha donc et déduisit bientôt qu'il devait s'agir de Cassiopée. S'asseyant sur un proche rocher, il ouvrit la bouche.

- Smirtnoff serait-il donc tellement incapable de se tenir avec une femme ? Pour que vous veniez vous cacher ici... dit-il sur un ton mi-amusé, mi-triste.

Point d'oeil blanc sur la mer, cette nuit. Au bout de la digue, il n'y a qu'un plan spatial de goudron, sans ciel ni horizon, dont la silhouette ne se devine que par les baisers d'écumes griffant la pierre.
Le souffle coléreux des éléments humides maltraite le morceau de construction humaine ainsi que ses quelques âmes errantes.

Smirtnoff s'est vêtu d'une veste longue et sombre, épaisse et imperméable, qui convient bien aux caprices venteux et pluvieux de cette nuit. Le vêtement est assez lourd pour être à peine remué. Et dans le dos, acrrochée à de multiples ceintures peu élegantes, l'épée jumelle. La seule qu'il ait pu récupérer. A moins qu'il n'ait délibérément perdu la sanglante, en signe de repentir.
Manteau pas moins symbolique qui appartenu à son défunt ancêtre, et signifiant que l'enfant perdu reprend le rôle du père.
En sachant qu'ici, le manteau est plutôt d'ordre pratique. x) Mais Smirtnoff n'a pas besoin de se protéger de la pluie. Fixé sous un pan du solide tissu, trop usé, un rouleau.

C'est la première fois qu'il parcourt la longueur de la digue.
Les paroles de Corruption ne lui font pas spécialement plaisir. Il s'arrête à distance de la roche où le démon est assis, qui le sépare aussi d'une Cassiopée en détresse, qu'il espérait trouver, mais pas dans un tel épanchement de tristesse.
La présence obscure le contrarie profondément. Un sourire glacial étire un coin de sa bouche comme dissimulation (ou confirmation).

-Incapable?

Dans le silence de la nuit, imprégnée de senteurs marines, Cassiopée est bercée par les flots hurlants, dont seuls les échos lui parviennent jusqu’au moment où elle entend un voix lointaine et hachée qui semble s’adresser à elle. Elle doit faire un effort considérable pour émerger des embruns et tourner la tête vers l’intrus qui lui dit :

- Smirtnoff serait-il donc tellement incapable de se tenir avec une femme ? Pour que vous veniez vous cacher ici...

Smirtnoff… Ce nom fait sur Cassiopée l’effet d’un choc électrique. Elle marche vers l’individu qu’elle croit reconnaître : Corruption… Elle l’a vu à l’œuvre dans les récifs acérés, c’est un vrai méchant et elle ne le porte pas dans son cœur. Cassiopée le toise du haut de sa grande taille et lui jette au visage, hautaine :

- Qui es-tu pour te permettre de t’immiscer ainsi dans ma vie ? Pour oser troubler ma retraite ?

Journaliste Nombre de messages : 1000 Age : 27 Date d'inscription : 23/12/2007

- Incapable?

- Intrigué. répond, sans le regarder, l'humain, un poil énigmatique.

- Qui es-tu pour te permettre de t’immiscer ainsi dans ma vie ? Pour oser troubler ma retraite ?

Le ton est dur, presque haineux. Corruption remonte ses jambes, pose ses coudes et joint ses mains sous son menton. Il est maintenant presque accroupi sur son rocher. Il incline sa tête sur la droite et un fin sourire accompagné d'un air amusé et interrogateur apparait sur son visage. Il passe sa langue sur ses lèvres, apprécie le goût salé de l'air marin et dit:

- Qui je suis ?

Il laisse un silence. Sa tête bascule lentement à gauche, puis revient à droite. La question lui parait presque bizarre.

- Tu dois connaitre mon "nom". Le reste de la réponse est à toi.

Corruption se lève alors, saute sur un proche rocher, puis sur le bastingage en pierre. Il se retourne, fait un signe de main.

- Maitre vampire...

Puis une révérence.

- Dame des flots...

Et s'en retourne d'un pas léger et assuré vers un atelier d'Atalänte.

- Que la nuit vous soit douce, âmes en peine.

- Que la nuit vous soit douce, âmes en peine.

L'homme-démon rebroussait chemin. Il disparu en un instant sur la longueur de la digue. Cassiopée se tenait debout fièrement sur les rochers, les genoux dans les remous de l'eau glacée.
Elle avait grondé Corruption comme de rien, la voix claire et sans cassures.

(sans doute était-elle encore vexée du méchant point qu'il lui mis dans les récifs acérés pour son oeuvre incandescente...)

Smirtnoff fit quelques pas de plus pour approcher du bord de la digue, au-dessus des rochers plongeant dans l'eau. La pluie fine que le vent leur jette à la figure lui fait plisser les yeux, mais il observe Cassiopée attentivement. Se souvenant des conventions il fait une brève et fluide réverence à la dame.

-Bonsoir.

Cassiopée voit partir Corruption qui s’élève et saute, alerte, d’un rocher à l’autre en la saluant d’un air moqueur. Elle le regarde partir, sans comprendre son intervention… Quel drôle d’être énigmatique et étrange, pense t-elle.
Pourtant l’intervention du démon l’oblige à regarder le monde autour d’elle, et elle voit le roc sombre et froid de la digue sous l’écume. Douce lumière parmi les ombres, elle sort de l’onde pour rejoindre les quais, quand elle aperçoit Smirtnoff qui s’approche.

Derrière elle, la mer répond aux vagues qui viennent de pénétrer dans sa poitrine, arrachant un morceau de la digue de protection qu’elle avait soigneusement dressé. Tout en elle est tempête, dans sa tête souffle les vents contraires de la rébellion, tandis que dans son cœur s’écrase la houle du large amenant avec elle les souvenirs de leurs liens passés.
Elle répond à la petite révérence de Smirtnoff par les pas qui l’amènent près de lui et lui dit :

Bonjour Smirtnoff…

Elle aurait voulu lui dire son plaisir de le voir, sa crainte de le sentir si près, mais les mots s’arrêtent là et elle se contente de le contempler, perplexe, se demandant quel est le pouvoir de ce semi homme capable de l’émouvoir ainsi.

- vous me laissez le choix ? Donc pour moi, se sera une vie. Offrez moi une vie belle reine, une vie belle et pleine de bonheur. Alors nous serons quitte.

Il prit alors la succube par le bras et l’emmena derrière lui.

- cela vous plairait t’il que nous marchions cote a cote le paysage et magnifique et le fait que vous soyez a mes coté ne fais que le rendre plus appréciable.

Cette nuit Smirtnoff n'est pas une caverne grinçante et frissonnante. Son regard a une petite teinte sombre, et ses paumettes sont arrondies au coin de ses cheveux.
Il a l'air d'un gamin qui a quelque chose d'époustoufflant à montrer. (genre un papillon tout sec ou un vieux sac coloré découvert sous la terre du jardin)

C'est p'têt pas bon signe.
Aucune timidité, ce soir. Il rejoind Cassiopée sans faire de courbette et lui prend une main, soigneusement, avant de l'emmener un peu plus loin vers la terre ferme, les éclats de mer mouillants laissés dans leurs dos.
Il marche à enjambées volontaires, à son aise sous la pluie, mais visiblement dérangé par l'endroit.

-Vous m'accompagnez, ma Dame? (question plus métaphysique qu'il n'y paraît) (lol)

Cassiopée s’illumine, les étoiles semblent tomber du ciel en pluie sur sa face, myriade luminescente d’étincelles sous la pluie. Les ombres noires se glissent lentement vers la mer, la laissant dans un halo luisant qui ne semble pas effrayer Smirtnoff. Cassiopée se laisse mener vers les sommets de l’estran. Son corps encore environné d’écume, répond à la froide poignée du vampire. Par leurs êtres, le monde marin inondé de lumière vient à la rencontre de la densité glacée du rocher. Quand la mer se retire enfin, seules ne restent que leur deux mains étreintes et la douce chaleur qui se propage lentement vers l’être de la nuit.
Cassiopée regarde Smirtnoff avec l’intense densité de ses yeux dans lesquels se reflète le bleu profond de la nuit. Elle exprime à haute voix sa pensée :

-Smirtnoff, êtes-vous venu, armé, achever votre combat ?

-J'ai bien quelque chose à achever.
Mais cela ne devrait pas obliger ma lame à sourire.

Ils arrivent à niveau de la plage, alors, le vampire bifurque sur la pente sablée, ralentissant le pas et tenant toujours par la main sa dame d'étoile.
Ici les vagues sont moins franches et la brise plus sèche. Son manteau n'est plus ébranlé du tout et paraît même planté dans le sable comme un pan de mur rigide, longeant ses jambes et ses chaussures.

Dressé ainsi, Smirtnoff se tourne vers Cassiopée et faisant mur protecteur pour elle aussi, bien qu'elle ne craigne pas les injures du vent. Ses mains sont posées sur les coude de la dame autour d'elle précieusement, en toute insoucience, le temps qu'il l'observe et puis s'aperçoive du contact, il reprend ses mains et détourne le regard, va se perdre dans les plis intérieurs de sa veste.
Il en ressort le rouleau de cuir noir, qu'il délasse minutieusement, en jettant des regards en coin à la belle tout près de lui.
Il se prend à sourire en coin, de son rictus étrangement cassé. Pourtant, un sourire réellement.

-Ne me craignez plus comme cela... Les métaux restent au fond de l'eau. (smile)

La voix à la fois rauque et profonde de Smirtnoff se perd dans le souffle humide et salé. Pourtant, Cassiopée n’a jamais autant perçu le vampire. Elle entend à peine sa parole noyée dans les échos de la mer qui vient claquer le roc, mais elle discerne nettement les contours de son âme dans laquelle un germe de vie semble avoir commencé sa lente évolution.
Elle écoute les mots qu’il prononce comme autant de sons évoquant leur amitié intime.

- Ne me craignez plus comme cela... Les métaux restent au fond de l'eau.

Cette phrase énigmatique prend place dans son esprit comme un cadeau offert.
Elle ne souhaite pas le craindre, et que Smirtnoff offre à l’océan son arme la réconforte.
Le contact des mains du vampire sur ses bras ajoute à la douceur du moment un relent d’émotions qui vient tambouriner sur les limites de sa raison.
Mais Smirtnoff se détourne, comme honteux de son geste. Cassiopée sourit.
Qui aurait pu croire, que derrière les traits sévères et morbides de cet homme, derrière ses murailles de protection qui s’élevaient au-delà de l'entendement, une sensibilité si fine y cohabitait.
Intriguée par le rouleau de cuir que le vampire délaçait méticuleusement, Cassiopée lui demanda le voyant sourire :

- Que cachez- vous donc ainsi smirtnoff ?

Captant la question mais sans y réagir, comme toujours, il termine son geste en déployant une grande toile roulée et recouverte de peinture.
Le grand bruit du tissage les éloigne l'un de l'autre un petit instant, puis Smirtnoff s'immobilise, reposant le silence à sa place entre eux deux.
La mer, autour, est bruyante mais on fait comme si.

Lui discerne parfaitement le contenue de la toile, dans la pénombre, mais pas sûr qu'il en soit de même pour la dame. Il se rapproche de celle-ci silencieusement pour faire profiter à l'objet la lumière qui émane de sa personne.

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Smirtnoff étend un long tissu de lumière sous les yeux de Cassiopée qui ne comprend pas, tout d’abord, comment une telle illumination peut provenir du vampire. Mais, le vampire se rapprochant, elle découvre la sublime soie scintillant de mille éclats que l’être de la nuit a peint pour elle. Sa main effleure délicatement le tissu, amoureuse de son éclat. Elle suit la courbe d’un nuage venant mourir doucement sous la courbure d’une constellation. Ses doigts poursuivent leur lente excursion vers le visage de Smirtnoff. Elle pose délicatement sa paume contre sa joue, pendant que son autre main dégrafe l’épingle qui retient sa robe d’écume.
Le vent qui hurle autour d’eux, pénètre sous le manteau du vampire, soulevant les pans rigides de leur protection.
Les yeux plantés dans ceux du vampire, Cassiopée saisit la toile étincelante et l’enroule artistiquement autour de sa nudité. Smirtnoff maintient le contact établit entre eux. Ses yeux révèlent les paysages fantastiques que l’union de leur âme a créés. Tranquillement, il ajuste l’étoffe sur les épaules de Cassiopée. En cette nuit, grâce à son œuvre, Cassiopée mérite vraiment le nom de dame des étoiles.

cela vous plairait t’il que nous marchions cote a cote le paysage et magnifique et le fait que vous soyez a mes coté ne fais que le rendre plus appréciable.

Tsuki ne savais que repondre, elle se laissai guider par ce bras et cette main serré autour du sien….

-Je….Je ….Je ne sais que dire…je ne vois pas comment vous satisfaire…..

Elle mentait elle savait tres bien ce qu’elle pouvait faire, et surtout ce qu’elle devait faire…Mais une boule dans le creux de son estomac l’empêchait de crier, ce qu’elle désirait depuis longtemps…c’est les oreilles bourdonnantes, et le feux aux joues qu’elle se laissait conduire…Les yeux dans le vague elle ne s’aperçut pas que Teysa s’était retourné et la regardait droit dans les yeux les deux mains sur ses épaules tremblantes.

Teysa prit les mains de la belle, et l’admira. Au bout de dix minutes, où il c’était
noyer dans les yeux flamboyant de la succube, il reprit ses esprits. Puis dans
un élan extravagant de courage il prit la parole :

- Tsuki ! Il faut que je te dise quelque chose d’important. Je vais te faire une proposition malhonnête, voir tendancieuse. Te connaissant tu va devoir refuser. Mais les blessures du cœur doivent être mis a plats pour être guéris. Donc je vais te le dire franchement.

A se moment la le cœur du pauvre elfe ne tenait qu’a un fil, prêt a lâcher. Teysa prit une profonde inspiration, son courage a deux mains et se lança à l’eau.

- Tsuki je vous demande votre main.

- Tsuki, je vous demande votre main…

Une vague chaude lui remonta le long du dos et fit rougir ses joues…ce n’était pas la premère fois mais elle avait toujours refusé car ses hommes ne désiraient que sa chair…cependant elle ne pouvait se refusé a Teysa…non seulement elle lui devait une vie mais en plus une aura de sincérité transpirait des mains de son ami…elle ferma les yeux un instant et les rouvrit…a travers un brouillard humide et devinait Teysa attendant sa réponse…elle baissa la tête, souris et articula dans un murmure…

- J’accepte…

Elle releva la tête timidement attendant la réaction de l’homme…

En entendant les paroles de la belle, Teysa souris. Il n’en croit pas ses oreilles. Il sentit le rouge lui monter aux joues. Son cœur battait la chamade. Ses jambes tremblaient. Et d’un cou… Le jeune elfe s’écroula, inconscient. Il c’était évanoui

IL c’était évanoui

Tsuki le regarda éberluée…et c’est seulement au bout de quelques secondes qu’elle pris conscience de l’état de son ami , enfin…futur mari…elle s’écroula sur les genoux pris la main inerte de Teysa et plaça l’autre sur sa joue blême..

- Oh mon Dieu ..que vais je faire ? je ne suis pas guérisseuse ..et en plus nous somme seuls…

Elle se rappela soudain une vieille légende ou plutôt un conte…l’histoire d’une femme endormie qu’un homme réveillait par un baisé …est ce que ça marchait dans l’autre sens ? elle ne voyait pas d’autre solution…elle vérifia qu’ils étaient bien seuls, et commença sa descente vers le visage de l’elfe…elle ferma lentement les yeux.. 5 centimêtres…2 …elle se releva brusquement…

- Je suis trop stupide de penser qu’il va se réveiller !!…Ho puis tant pi…

Elle regarda le sourire figé de Teysa…elle pris alors le visage endormie entre ses mains et déposa un baisé sur les lèvres de l’elfe…

C’est a se moment qu’il se produit en Teysa quelque chose de pas commun. En effet la salive fit une réaction, pas ordinaire, avec son organisme et les lymphocytes de Teysa firent une juglandacée sur temporaire de l’aorte. Le système de Teysa réagis au car de tour. En lançant
une inflammation de la cystéine sanguine, puis ses cellules firent une division métonymique par la voie filière du wormien. Ce qui aboutis au réveille brusque de Teysa d’une façon forte agréable. Il prit alors sa future femme dans ces bras. Et répondis au baisé.

Nombre de messages : 99 Age : 49 Date d'inscription : 13/04/2008

Sur le bord de la jetée, deux narrateurs.

-Hum... grand frère? Tu me laisses raconter dis?

-Je ne sais pas si je peux. Tu es trop étourdi.

-Et si je m'applique? Allez dis oui...

-Bon... vas-y, je te laisse faire. Mais je te préviens, pas d'entourloupes.

-Super!

En mode râleur. Voici le crieur.

Moue boudeuse, regard frondeur, plus hargneux tu meurs.

Besace abandonnée, les yeux à la dérive, le Crieur réfléchit… pensif. A ses dépêches, aux mots doux, aux billets rageurs… j’en passe et des meilleures. C’est un nouveau crieur. Style ronchonneur.

Une boule dans la gorge, il contemple l’horizon. Sa rancœur lui noue les tripes, il serre les dents. Le Crieur est un mauvais joueur.

-Non, tu n’auras pas ta photo dans le trombinoscope!!!! a dit Ramrod, catégorique.

Vexé, le Crieur fait son chieur. Il ne veut pas crier ce soir, ne veut pas conter des histoires. Mais ce bougre de colporteur a une missive dans sa besace… qui attend son heure. Qu’à cela ne tienne, notre Crieur ne veut pas s’égosiller. Traînant les pieds, il se dirige vers son vieux sac craquelé. Plonge la main à l’intérieur, et en ressort un parchemin. Une bombe de peinture roule hors du sac. Couleur dorée. Le Crieur a son idée. Doucement il se relève, un sourire sur les lèvres. Puis, sur un pan de ciel étoilé, le colporteur bien inspiré se décide à taguer:

A L’ AIDE DE VOS DOUCES MIMINES
PHOTOGRAPHIEZ VOS CHARMANTES TROMBINES
QUE VOUS ENVERREZ A l’ AME DAMNEE RAMROD
QUI ALIMENTE LE TROMBINOSCOPE
OU LES REGARDS SE TELESCOPENT;

MAINTENANT SONNENT LES PREMICES
DE LA FIN DU REGNE ACTUEL
DES MISS ET MISTER AELIS
ET L’ HEURE EST BIENTÔT VENUE

D’ ELIRE DE NOUVEAUX ELUS…

Nombre de messages : 99 Age : 49 Date d'inscription : 13/04/2008

/!\ Ceci est le deuxièmes messages de l'annonce, pour comprendre quelque chose a celui ci je vous conseil d'aller lire le premier ici (milieu de page) /!\

Après leur départ de Bethil, nos deux compagnons continuaient leur route vers Galvorn. Ils se trouvaient actuellement face à la Digue de St Adobe. Nous les avions laissé sur une étrange conversation, où le Crieur proposer des noms de groupes, un blind test mobile?

-Essayes toujours.

- Supertramp?

- Non, non et non! Bon a part ça quoi de neuf?

- Bah les Aelisséns roupillent... Et ils feraient mieux d'aller voté pour la SOTW 8 ! Vous m'avez entendu??? c'est surtout pour pas me faire taper =°

- Ok j'irais faire un tour alors. Tu abandonnes?

- Jamais! Les stones?

-Non, mais tu la sors d'où ta culture musical?

- A oui je t'ai pas dit, pas trouvé l'inspiration pour la zone de concour rp, les inscription sont finit se soir... Je serais pas pris *snif*

-Nul en musique, nul en lettre, ça va tu as pas l'impression de servir a rien?

-Mais euuu, bon aller je vais réfléchir à ta chanson je te donnerais le titre a Galvorn!

Et nos deux petits hommes continuèrent leur route jusqu'à Galvorn. Connaitrons nous enfin ce groupe mystère!

La mer était agité ce soir là, elle venait s'écraser bruyamment contre le digue. Le son en était pourtant apaisant et agréable. Une silhouette se détacha de l'obscurité, de petits papillons lumineux volaient autour d'elle comme pour lui indiquer son chemin. La jeune fée s'avança jusqu'à ressentir l'iode sur sa peau. A cette heure et en cette saison la digue était totalement vide, car après tout qui s'amuserait à s'aventurer en ces lieux avec des vagues de cette hauteur.

Un chant délicat commença à s'élever, une puissance insoupçonné s'en dégageait. Comme un si petit corps pouvait faire sortir une pareille voix ? Il y avait bien des mystères entourant la jeune gardienne. Elle tendit les mains et des volutes de lumière s'en échappèrent pour venir danser autour d'elle. Il n'y avait pas vraiment de chanson, mais un sentiment de mélancolie aurait envahi quiconque serait venu à cet instant.

Peut être sa voix résonnerait-elle jusqu'à l'oreille d'une personne vivante. Mais pour le moment, elle profitait de ce moment de solitude pour évacuer cette foule sentiment qui envahissait son âme. Ses pieds nus profitaient de la fraicheur du sable tellement agréable et différent de celui de Sul-Nâr bien plus chaud et douloureux. Quel bonheur, elle semblait revivre. Doucement, sans la moindre coupure, la mélodie devient plus joyeux et les lumières s'intensifièrent.

Qu'importe si elle tombait de nouveau malade, elle n'arrivait plus à s'arrêter. Les yeux fermés, le sourire aux lèvres elle continua de s'abandonner à cette chose qu'elle gardait secrète.

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