Elle

Avant propos: J'aime bien ce que j'ai écris, alors je post. Le premier attention ^^


Elle et encore elle. M’emporte et me transporte.
Au cœur d’un flot continue d’émotions.
Avec violence, elle me rejette.
Avec douceur, me compose.
Toujours je doute, et jamais ne la comprends.
Pourquoi dois-je subir son courroux ? Je n’aime ce ballotage immonde.
De ce creux de houle, je peux voir sa haine m’engloutir.
Et pourtant, l’instant d’après j’y repose, transporter dans un calme plat.
Douce tendresse m’emmenant sur les rivages de ses désirs.
Et sur ce qu’elle désir posséder, je gîs, reposant sur son amour.
Amour qui me rappelle par haine ou douceur, me ramenant inlassablement vers elle.

Elle reflète l’azur, étend le sien sur ce qu’elle veut.
Sur elle, je ne suis que son objet.
Subissant inlassablement ses envies.
A elle.

La mer

Spas mal, mais au bout d'un moment ça tourne un peu en rond. En effet tu manies les mêmes images qui se finissent par perdre de leur force. C'est surtout visible dans le dernier paragraphe.

Sinon j'aime assez le rythme qui colle bien au sac et au ressac, tantôt houleux dans la description de l'objet, tantôt calme dans le ressenti que tu en as.

C'est "elle et encore elle". On pense à une mer qui serait double ou encore ambiguë, si bien que le locuteur en la désignant doublement épingle cette mer dans le domaine de l'abstrait. Ce n'est pas seulement la mer, vaste étendue d'eau, c'est aussi ce qu'on peut écrire sur elle. A défaut de l'avoir devant soi, on l'invoque et la couche sur la papier. On sent ce mouvement, ce va-et-vient après tout. Cette image de la mer à la fois violente et tranquille est romantique : dans le genre, je parle de la mer, mais je parle de moi. Comme dit Dvb, ça tourne un peu en rond, oui. Je trouve ça un peu banal.

Toujours mignon, c'est houleux, comme la mer. Le texte suit un mouvement de balancier. Pour ce coté, c'est bien rendu.

De même, le coté sucré/salé, haine et amour qu'on retrouve bien. C'est vrai qu'on peut avoir l'impression de tourner en rond, mais sachant que l'écrit est court, et que le film directeur en est simple, il peut être normal de croire que le tout mord sa propre queue.

Content aussi que tu postes ici flibustier ! Je veux te voir plus souvent tracer des lettres avec ton pinceau !

Je t'invite à lire un texte de TrOn qui parle avec justesse de cette mer, de cette "lente mélopée du ressac"; il te plaira sans doute beaucoup.

Vis à vis de ton texte, je note un oubli important. Qui parle? Un homme? Impossible: il ne pourrait se laisser transporter si impunément, se laisser avaler par le creux de la houle sans décéder inexorablement.
C'est donc un cadavre.
Ou une créature marine; ou un minéral; ou un quoique ce soit inanimé.

Je pense que ton texte pourrait gagner en originalité et en force si tu travaillais plus cet aspect; tu peux même en faire ta chute. Car, inévitablement, en arrivant sur ton texte on voit par réflexe le mot "mer". De toute manière, on le devine trop vite.

Peut-être pourrais-tu retravailler ton texte en affinant ton choix de narrateur? Tout voir, sans nécessairement s'en rendre compte, à travers ses yeux; pour soudain comprendre que nous avons vu à travers les orbites vitreux d'un machabée par exemple.


Ce texte n'est pas dénué de poésie, loin de là, il a cependant besoin d'être travaillé; oui, malheureusement, l'écriture n'est pas si aisée qu'on pourrait le croire. Conçois une chute, introduis un point de vue, enrichis tes images d'un vocabulaire plus fin et conçois de nouvelles sensations que pourrait t'apporter cette mer; essaye même de nous parler de sensations inédites, peu relatées, celles qu'on ose pas rapporter.

Ce vers est intéressant :


C'est un très beau verbe pour un très bel emploi. Ironiquement, si l'on fait abstraction d'un réseau métaphorique plutôt banal, c'est de fluidité que manque surtout ce poème.

Agreed.

Citation :

C'est donc un cadavre.
Ou une créature marine; ou un minéral; ou un quoique ce soit inanimé.

Intéressant.

Citation :

Ecrire pour les autres, c'est aussi écrire à la place de, "pour" a aussi ce sens

J'ai cette phrase à l'esprit mais impossible de retrouver son auteur.

Peach qui publie c'est inédit.
Alors avant toute chose je t'encourage à continuer et pas à te décourager
* sors les pompons roses*
Bon maintenant tu as la preuve que ton écrit intéresse ou attise la curiosité des membres mâles.
Bon alors mon avis de fille, j'ai une poitrine et une coquille.
Bon alors il y a le parallèle femme- mer enfin le même type de relation avec un autre être, je dis femme car c'est moi qui lit lol , mais hum ça sent un peu kle réchauffé, vocabulaire pas développé ou plutot mal ajencé.
J'aime beaucoup le vers qu'a cité Goldichou et il me fait penser à quelqu'un me rappelle plus qui. ou un texte de pff je ne sais pas je fais le jeu à trou seul. rien de pervers. cf brigand.
Bref sinon comme l'ont dit les autres on sent bien le mouvement de va et vient, le mouvement des vagues et ça c'est bien.
côté amour je comprend mais le côté haine que peux tu reprocher à la mer, hormis si elle t'a tué et que tu es un cadavre et ce qui est je trouve une idée supra génialisssime de Plumo à laquelle je n'avais pas pensé. C'est pas mal de prendre ce type de point de vue, pas trop fait, ( même si dormeur du val) mais surtout en interne c'est encore mieux.
Donc va le retravailler au lieu de secouer ta jupe pour attirer les mauvais garçons à la lecture.