Journal de bord
mercredi 6 août
J'ai finalement pris le chemin de l'aventure. Parti du village d'où arrivent les colons venus de partout, sac sur le dos et des étoiles plein les yeux, j'ai décidé de d'abord visiter Les Mornes Plaines. Il semblerait que cette région soit la plus vieille habitée sur Ter Aelis, d'ailleurs, on peut y voir la marque de l'homme un peu partout.
Les Mornes plaines sont loin d'être comme telles: On peut y remarquer un mouvement incessant d'aller et retour des peuples de Ter Aelis! Il est incroyable de voir a quel point cette île est visitée par les nouveaux arrivants mais aussi par les autochtones, qui ne peuvent s'empêcher de se promener sans cesse parmi les différents point de rencontres habituels.
Le climat des Mornes plaines est doux et léger, tel un poême de Rimbaud, et si on regarde bien les ombres qui s'allongent le soir sur le sol, on peut percevoir au loin celle de la ville Nomade qui semble voler dans les Airs...
Je reste toujours coi face à la bonté et la générosité des gens qui habitent en ces lieux: On vous propose un verre sur une terrasse, on vous invite à manger un bout à la maison, on vous harponne pour une lecture publique... Bref, C'est ici que je suis heureux!
Ce soir, mes pieds m'ont menés face à la porte d'une chapelle où je compte passer la journée et, qui sait, peut-être la nuit... Rien n'est trop apprécié si on prend le temps de se donner le temps...
Qui sait, peut-être croiserais-je un prêtre d'Aelis qui me donnera sa bénédiction en ces terres...
Fin d'Historique
Phenix
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je poussa la porte de ladite Chapelle Itinérante. A l'intérieur, les quelques personnes qui s'y trouvaient gardaient un silence respectueux pour les lieux, qui semblait, au premier abord, chargés de mysticisme et de d'anciennetés...
Mes yeux furent immédiatement attirés vers les vitraux situés à plus de treize mètres du sol! Orange, rouge et magenta se mélangaient pour donner à la nef des couleurs chaudes et accueillantes.
La nef, elle, était suffisament grande pour accueillir cinq cent personnes. Les bancs, soigneusement alignés, faisaient face à une scène d'où les prêtres devaient certainement officiés.
Je quittait un peu l'entrée pour m'aventurer parmi les rangées de bancs. Dès le pas de la porte quitté, je ressentit cette chaleur dans mon coeur, cette chaleur que l'on ressent quand on rentre à la maison après une longue durée... Je me sentit chez moi immédiatement!
Aux murs étaient suspendus des toiles d'Artistes de Ter Aelis: bannières de guerres, images historiques, toiles abstraites... Des oeuvres à jamais encrées dans les mémoires des Aelissiens...
Tout en avançant, je croisais un petit bonhomme pas plus grand qu'un enfant, mais dont les traits étaient tirés par la vieillesse. En parlant le plus bas possible, je demanda aux vieil homme:
- Savez-vous s'il est possible de recevoir la bénédiction en ces lieux?
- Bien sûr mon ami! Attendez prêt de la scène qu'un membre de la Chappelle Itinérante s'y présente, et il vous bénira avec plaisir!
- un grand merci monsieur, que la paix vous garde...
- Et vous de même mon fils...
Sourires échangés, je prit d'un pas ferme la direction de la scène. J'espérait déjà qu'un prêtre passerait pour bénir mes jours en Ter Aelis... Arrivé face à la scène, je m'assis sur le banc en attendant l'arrivée d'un chappellain...