Astuce graphique du mois : Vos papiers, s’il vous plaît.
le 11/09/2014 par Ramrod
Vous avez des impressions à faire, mais vous ne savez pas quel papier choisir ? Vous êtes perdus entre les formats & les différences de grammage ?
A l’heure où les imprimantes ont investi les foyers et où les imprimeurs font les yeux doux aux particuliers, un choix pléthorique vous est offert pour accorder le bon papier à la bonne impression.Mais justement : le papier, ça marche comment ? Petite explication pratique.Tout d’abord, définissez :
LE FORMAT :Vous connaissez tous le très courant “A4″ (21×29,7 cm), il a de multiples frères et sœurs, dont les plus utilisés sont répertoriés ci-dessous. C’est la norme internationale : les imprimeurs, travaillant directement avec des marchands de papier, bénéficient d’autres formats mais vous n’avez pas en vous préoccuper, normalement.
Ensuite :
LE GRAMMAGE :C’est la densité du papier. Sa solidité mais aussi sa tenue en main. Plus la valeur (en g/m2) est élevée, plus il sera épais et cartonné.
- Entre
80 et 90g/m2, on est sur du papier “machine” courant. Très fin, il ne permet pas de trop charger en encre, notamment en Recto-Verso à cause de la transparence de la feuille qui laisse apparaître ce qui se trouve au dos. Pour une utilisation bureautique ou des impressions de moindre qualité, c’est parfait et bon marché.
- Entre
100g et 150g, on arrive sur des papiers qui “se tiennent mieux” : plus épais mais souples au toucher, ils sont couramment utilisés dans les paginations intérieures d’une majorité de parutions. L’effet “transparence” tend à disparaître après les 110g.
- Entre
200 et 300g, voire
400g … On attaque les papiers “cartonnés”. Epais et rigides, ils sont réservés à des impressions de qualité, puisque leur capacité à boire l’encre est bien meilleure. Attention, il y a une belle différence au toucher entre un 200g et un 300g. Si vous le pouvez, utilisez vos doigts.
Maintenant que cela est éclairé, vous avez le choix entre imprimer ça à la maison, comme un chef, ou aller toquer à la porte d’un chef, l’imprimeur : certains proposent aux particuliers des tarifs très intéressants dès lors qu’on veut imprimer en quantité (5,10,20,50 exemplaires ou plus) ou imprimer autre chose qu’une bête feuille en noir et blanc.Si vous imprimez “chez vous” :Les imprimantes personnelles ne prennent pas n’importe quelle sorte de papier. Une imprimante laser n’acceptera que des papiers “Laser“, tout comme une imprimante jet d’encre ne tolérera que les papiers “jet d’encre“. Ne prenez jamais du papier au hasard, chaque paquet renseigne sur les modèles d’imprimante avec qui il est compatible. Les papiers “photo” bénéficient d’un traitement spécial : le papier est bombardé d’un vernis qui “glace” la surface et permet une meilleure tenue des couleurs, renforçant leur brillance.
Si vous décidez d’aller voir un imprimeur :Un imprimeur bénéficie de plus de choix et plus de souplesse que votre imprimante personnelle. Sans parler de la qualité du rendu, souvent très supérieure.Il a besoin de savoir plusieurs choses pour travailler, sinon pour établir un devis.
• Le format du papier : A4, A5, 85×55 mm (carte de visite) etc.
• Le nombre de pages : est-ce une feuille Recto, Recto-Verso ? Est-ce un dépliant ? Une brochure ? N’hésitez pas à demander conseil.
• Le grammage (cf. plus haut)
• éventuellement, le type de papier voulu (mais il peut très bien vous conseiller)
• Le nombre de couleurs imprimables (Noir ou CMJN ou Pantone …)
• Le nombre d’exemplaires.Bardé de ces explications, vous n’aurez plus à craindre ou à hésiter, la prochaine fois que Mamie vous demandera d’imprimer ses photos de vacances à Beyrouth ou si votre meilleure amie veut imprimer et faire relier son mémoire en braille. Presque plus, à hésiter.