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| Grand Oral, sujet 1 ( Ben Ouai ^^ Dommage ) | |
| | Auteur | Message |
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Drystan Rôliste
Nombre de messages : 3758 Age : 31 Localisation : A l'Ombre du Chêne Date d'inscription : 23/12/2007
Personnages RP Pseudo: L'Histoire Pseudo : Le Kaessendryn Pseudo :
| Sujet: Grand Oral, sujet 1 ( Ben Ouai ^^ Dommage ) Jeu 20 Mar - 21:35 | |
| L'histoire commence par une belle soirée, près d'un foret, ou un... Hamster faisait la vaisselle, eh oui y a des Hamster qui la font, avec des petites brosses et tout... pendant que ses petits enfants étaient couchés dans un beau duvet de plume. Et ainsi tout commença.
-Papa ! Raconte nous une histoire.
Le Père Hamster, effrayé par le couinement de son fils, fit tomber une assiette sur le sol, qui se brisa en milles morceaux... Poussant un juron, en Hamster bien sûr, il alla chercher sa balayette en poil de souris et le ramasse poussière en canette de coca, puis commença à ramasser les morceaux d'assiettes, toujours en jurant.
-Allez une Histoire...
Le Pater Hamsteris Familias leva les yeux au ciel et soupira... Résigné et, n'ayant pas envie de casser d'autres assiettes, il alla s'asseoir près de ses enfants.
-Bon je vous laisse le choix. Vous préférez l'histoire de Reginald, la boule rose, ou les infortunes de la vertu.
Devant l'air dégouté des mômes quand ils entendirent le thème numéro deux, le père compris ce qu'il allait raconter ce soir... Il mit en ordre ses idées et commencez...
-Bon... Il y a bien longtemps dans une galaxie bien lointaine se trouvait une petite planète... Sur cette petite planète vivait des Shmolbuk. Vous savez sûrement ce qu'est un Shmolbuk ? Je vous en ai déjà parlé.
-Ben ouais ! Ce sont des petites boules roses sur Pattes. Et puis elles sont trop drôle et il leur arrive plein de bricoles ! -Et puis elles meurent tout dans des bains de sang ! -Et ils leur arrivent plein d'histoire d'amour ! -Et... -Stop ! Je pense que vous savez ce que c'est. Reprenons donc...
Le hamster se cala confortablement et commença à parler, d'un voix de ténor, ce qui est assez bizarre pour un hamster couineur.
-Reginald était donc un Shmolbuk... C'était un aventurier, il aimait voyager et visiter le monde... Sa dernière expédition avait été dans les grandes rocheuses Shmolbukiennes, situés au milieu de nul part... Il avançait donc d'un pas tranquille dans la chaîne de montagne, sur le chemin construit dans des temps anciens pour faire passer les caravanes. Mais hélas la terre elle aussi bouge... Parfois lentement, parfois rapidement... Et Un fossé, du à un choc sismique ancestral, c'était creusé sur la route. Reginald était bien embête, car comme tout aventurier, il voulait aller de l'avant... Mais le fossé était la pour l'en empêcher. Alors, Reginald fit la chose la plus logique à faire... -Chanter ! -Se suicider ! -Retourner voir sa femme ! -Presque presque... Observer les enfants, il Observa... Et il vit que c'était profond. Il se dit donc que c'était impossible, et parti ainsi sur le chemin du retour... Mais en marchant il réfléchit, car les Shmolbuk réfléchissent. Il décida donc de foncer, tel un crétin de base... Il courut donc vers le précipice, dans un élan de stupidité, pour bondir au-dessus. Sa conscience reprit le dessus trente centimètres avant le fossé. Il freina et, dans un magnifique dérapage contrôlé, s'arrêta a deux millimètres du bord de la falaise... -Ouf ! -Roooh... Je l'aurai bien vu s'écraser en bas. -Il aurait pu être sauvé par une belle Shmolbuk Volante et ils se seraient mariés... -Vous permettez que je reprenne ? Après être resté paralysé quelques minutes il se remit en marche et décida de repartir, encore plus triste qu'avant... C'est alors qu'il trébucha, sur un caillou. Après avoir poussé quelques jurons, comme il se doit, il se releva. C'est alors qu'il eut une idée. Il prit le caillou, couru jusqu'à la falaise et jeta celui-ci... Il le regarda Tomber, Tomber, Tomber, Tomber... environ cinq minutes plus tard, il entendit un très faible bruit venant du fond du fossé, preuve qu'il y avait un fond. Subitement il eut son plan. Il choppa un autre caillou, le lança, en reprit un autre, le lança en attrapa un autre... des décennies plus tard, notre Reginald était toujours là, à lancer ses cailloux. C'est alors qu'un jour, alors que le Shmolbuk lançait son énième caillou, un "poc" retentit aàses oreilles. Il observa et vit que les cailloux était à présent au niveau du fossé... Enfin. Reginald traversa le fossé et arriva sur l'autre côté. Sa victoire, le but de sa vie était enfin accomplie... Il bondit de joie et mourir d'une attaque cardiaque dans la seconde qui suivie. Alors qu'en pensez vous les enfants ? -C'était bien, mais la fin est vachement plate quand même... -Ya même pas d'effusions de sang. -Et il ne trouve même pas de douce... -Bon... Il bondit de joie et explosa intérieurement, à cause de son coeur, répandant du sang sur toute la chaîne de montagne... Il se retrouva au paradis pour avoir accompli le but de sa vie et trouva une jolie ange Shmolbuk. Ils se marièrent et eurent plein de petits angelots à une aile car c'était que des demis anges. C'est mieux ? -Oui il trouve sa femme ! -Trop cool il y a du sang partout ! -Euh Papa il ya une morale à cette histoire ? -Je ne sais pas vraiment... Peut être que l'on peut mourir si l'on accomplit le but de notre vie, tel Reginald.
Le hamster borda ses petits enfants, a présent tout ensommeillés par la belle histoire, puis entrepris de ramasser les morceaux de l'assiette brisée...
Jean Charles referma son livre et se retourna vers ses deux enfants... Ils avaient bien aimé l'histoire de ce soir... Il les regarda avec un grand sourire, les borda, puis alla vers la cuisine, car il n'y a pas que les Hamsters qui font la vaiselle... | |
| | | Aligby Héliaste
Nombre de messages : 4758 Age : 37 Date d'inscription : 27/11/2007
| Sujet: Re: Grand Oral, sujet 1 ( Ben Ouai ^^ Dommage ) Mer 2 Avr - 22:31 | |
| En rouge : la correction orthographique En vert : les autres corrections en cas d'oubli d'espace par exemple... En limegreen : les commentaires. Dans toutes les autres couleurs, et le surlignage : les répétitions.
Grand Oral : Sujet N°1 Darkfire
L'histoire commence par une belle soirée, près d'une forêt, ou un... Hamster faisait la vaisselle, eh oui, y a des Hamster qui la font, avec des petites brosses et tout... pendant que ses petits enfants étaient couchés dans un beau duvet de plume. Et ainsi tout commença.
Le style que tu emplois est un style oral notamment avec le « eh oui », « y a des », ou bien encore avec l’utilisation, c’est la même chose tout au long du texte, massive des points de suspension ( … ). Or en l’espèce, tu racontes l’histoire d’un père qui va raconter une histoire, et donc, utiliser ce style « oral » est un peu redondant est peu pertinent, il n’est pas des plus approprié. Ensuite, pour ce qui est du choix des personnages, il est étrange, le but étant volontairement de mettre du burlesque dans l’histoire avec des évènements complètement farfelus. Pourquoi le choix d’un hamster ? C’est assez obscur. Mais passons. Plus dérangeant, l’accord des temps est plus que décousu : « commence » « y a », « la font », « étaient » « commença ». Deux verbes au présent suivi d’un texte au passé. Il faut faire un choix : lorsque l’on utilise le passé, on évite clairement d’utiliser le présent. Ce n’est pas exclu, parfois dans un passage, le présent peut donner un mouvement, une accélération particulière qui justifie son emploi, mais ce n’est pas le cas ici présent. Enfin, il y a une répétition évidente et inutile : « L’histoire commence » « ainsi tout commença ».
-Papa ! Raconte nous une histoire.
Le Père Hamster, effrayé par le couinement de son fils, fit tomber une assiette sur le sol, qui se brisa en milles morceaux... Poussant un juron, en Hamster bien sûr, il alla chercher sa balayette en poil de souris et le ramasse poussière en canette de coca, puis commença à ramasser les morceaux d'assiettes, toujours en jurant.
Et pourquoi ne pas y aller franchement et avoir pris des castors !? Je me souviens de « Père castor, raconte nous une histoire ! Père castor, raconte nous une histoire, père castor, mets tes lunettes et lis nous touuhouuuut ! » Pardon. La similitude avec le dessin animé de mes années d’enfance étant plutôt flagrant à mes yeux, je ne pouvais me passer d’un « je me souviens » à la Perec. Beaucoup de réképépette ! Des répétitions de tant de mots différents deux fois alourdissent énormément le paragraphe. Sur le fond, la scène est un peu banale, il manque une touche d’originalité dans le déroulement de l’action. Sinon, on sent une volonté d’imagination au travers du type de balayette et de ramasse poussière spéciaux, mais cela se limite là.
-Allez une Histoire...
Le Pater Hamsteris Familias leva les yeux au ciel et soupira... Résigné et n'ayant pas envie de casser d'autres assiettes, il alla s'asseoir près de ses enfants.
On ne met pas de virgule après une conjonction de coordination comme « et ».
-Bon je vous laisse le choix. Vous préférez l'histoire de Reginald, la boule rose, ou les infortunes de la vertu.
Devant l'air dégoûté des mômes quand ils entendirent le thème numéro deux, le père compris ce qu'il allait raconter ce soir... Il mit en ordre ses idées et commencez...
-Bon... Il y a bien longtemps dans une galaxie bien lointaine se trouvait une petite planète... Sur cette petite planète vivait des Shmolbuk. Vous savez sûrement ce qu'est un Shmolbuk ? Je vous en ai déjà parlé.
-Ben ouais ! Ce sont des petites boules roses sur Pattes. Et puis elles sont trop drôles et il leur arrive plein de bricoles ! -Et puis elles meurent toutes dans des bains de sang ! -Et il leur arrive plein d'histoire d'amour ! -Et... -Stop ! Je pense que vous savez ce que c'est. Reprenons donc...
Ici le verbe « arriver » a une construction impersonnelle « il m’est arrivé quelque chose », ce n’est pas « moi » qui suis arrivé, on dit bien « il m’est arrivé » et non « il me suis arrivé », ainsi dans ton texte, ce ne sont pas les Shmolbuk qui sont arrivés.
Le hamster se cala confortablement et commença à parler, d'une voix de ténor, ce qui est assez bizarre pour un hamster couineur.
-Reginald était donc un Shmolbuk... C'était un aventurier, il aimait voyager et visiter le monde... Sa dernière expédition avait été dans les grandes rocheuses Shmolbukiennes, situées au milieu de nul part... Il avançait donc d'un pas tranquille dans la chaîne de montagne, sur le chemin construit dans des temps anciens pour faire passer les caravanes. Mais , hélas, la terre elle aussi bouge... Parfois lentement, parfois rapidement... Et un fossé, dû à un choc sismique ancestral, c'était creusé sur la route. Reginald était bien embêté, car comme tout aventurier, il voulait aller de l'avant... Mais le fossé était la pour l'en empêcher. Alors, Reginald fit la chose la plus logique à faire... -Chanter ! -Se suicider ! -Retourner voir sa femme ! -Presque presque... Observez les enfants, il observa... Et il vit que c'était profond. Il se dit donc que c'était impossible, et parti ainsi sur le chemin du retour... Mais en marchant il réfléchit, car les Shmolbuk réfléchissent. Il décida donc de foncer, tel un crétin de base... Il courut donc vers le précipice, dans un élan de stupidité, pour bondir au-dessus. Sa conscience reprit le dessus trente centimètres avant le fossé. Il freina et, dans un magnifique dérapage contrôlé, s'arrêta à deux millimètres du bord de la falaise... -Ouf ! -Roooh... Je l'aurai bien vu s'écraser en bas. -Il aurait pu être sauvé par une belle Shmolbuk Volante et ils se seraient mariés... -Vous permettez que je reprenne ? Après être resté paralysé quelques minutes il se remit en marche et décida de repartir, encore plus triste qu'avant... C'est alors qu 'il[/color] trébucha, sur un caillou. Après avoir poussé quelques jurons, comme il se devait, il se releva. C'est alors qu' eut une idée. Il prit le caillou, couru jusqu'à la falaise et jeta celui-ci... Il le regarda tomber, tomber, tomber, tomber... environ cinq minutes plus tard, il entendit un très faible bruit venant du fond du fossé, preuve qu'il y avait un fond. Subitement il eut son plan. Il choppa un autre caillou, le lança, en reprit un autre, le lança en attrapa un autre... des décennies plus tard, notre Reginald était toujours là, à lancer ses cailloux. C'est alors qu 'un jour, alors qu e le Shmolbuk lançait son énième caillou, un "poc" retentit à ses oreilles. Il observa et vit que les cailloux étaient à présent au niveau du fossé... Enfin. Reginald traversa le fossé et arriva de l'autre côté. Sa victoire, le but de sa vie était enfin accomplie... Il bondit de joie et mourut [oubli de conjugaison ?] d'une attaque cardiaque dans la seconde qui suivie. Alors [/color] qu'en pensez vous les enfants ? -C'était bien, mais la fin est vachement plate quand même... -Y a même pas d'effusions de sang. -Et il ne trouve même pas de douce... -Bon... Il bondit de joie et explosa intérieurement, à cause de son coeur, répandant du sang sur toute la chaîne de montagne... Il se retrouva au paradis pour avoir accompli le but de sa vie et trouva un joli ange [attention, un ange est normalement masculin car un ange n’est pas censé avoir de genre] Shmolbuk. Ils se marièrent et eurent plein de petits angelots à une aile car c'étaient que des demis anges. C'est mieux ? -Oui il trouve sa femme ! -Trop cool il y a du sang partout ! -Euh Papa il y a une morale à cette histoire ? -Je ne sais pas vraiment... Peut être que l'on peut mourir si l'on accomplit le but de notre vie, tel Reginald.
Le hamster borda ses petits enfants, a présent tout ensommeillés par la belle histoire, puis entreprit de ramasser les morceaux de l'assiette brisée...
Jean Charles referma son livre et se retourna vers ses deux enfants... Ils avaient bien aimé l'histoire de ce soir... Il les regarda avec un grand sourire, les borda, puis alla vers la cuisine, car il n'y a pas que les Hamsters qui font la vaisselle. ..
Dernière édition par Aligby le Mer 2 Avr - 22:40, édité 1 fois | |
| | | Aligby Héliaste
Nombre de messages : 4758 Age : 37 Date d'inscription : 27/11/2007
| Sujet: Re: Grand Oral, sujet 1 ( Ben Ouai ^^ Dommage ) Mer 2 Avr - 22:31 | |
| Où l’on apprend donc que l’histoire racontée était bien une histoire racontant une histoire d’une personne racontant une histoire…
Alors, sur le style, une chose dite plus haut, l’utilisation des points de suspension est abusive. Les points de suspension doivent être utilisé lorsque l’on ne veut pas terminer la phrase pour laisser l’imagination des lecteurs, ou de l’interlocuteur, pour le forcer à déduire lui-même la suite sans à avoir à la prononcé. Ce peut aussi être un moyen de ménager le suspense. On « suspend » (d’où le mot suspension) la phrase avant de l’achever. Ce type d’utilisation lorsqu’elle est fréquente perd tout ses effets. Elle remplace le point et n’a plus de sens : donc elle est inutile. C’est comme s’il l’on écrivait tout un texte en ! Tu imagines ! Une fois encore ! Ca va ! Mais deux, puis trois ! Ca fait beaucoup ! Et ça perd tout son sens ! Mais pour le coup, ton texte n’en comporte quasiment pas. Ce n’est pas interdit, mais c’est aussi un moyen qui est à ta disposition pour changer un peu le ton de temps en temps. Comme le point de suspension, il faut l’utiliser avec modération.
Pour le reste. Si la construction des phrases n’est pas fondamentalement mauvaise, mais alors… que de répétition ! La très grande majorité a été relevée ici, et pour le coup, le texte, tout peinturluré, montre bien qu’il y en a tant et tant… Autant dire que cela joue très fortement contre ton texte. Il est pauvre en vocabulaire et cela a des répercussions sur le style. Mais surtout, s’il y a de nombreuses occurrences de nombreux mots, il y a parfois des emplois tel qu’il marque un défaut de relecture vraiment attentive : « C'est alors qu'un jour, alors que »… Cela peut ne pas se lire systématiquement dans une lecture en diagonale, une lecture rapide, mais une étude un tout petit peu poussé, cela ne devrait pas passer. Je n’ai bien entendu pas relever l’emploi du pronom personnel « il » parce qu’il y en a quasiment toujours en très grande quantité dans un texte racontant une histoire… cependant, lorsque tu racontes l’histoire du personnage le plus important, celui de la BD, que tu as appelé Reginald, mis à part l’emploi deux ou trois fois de son nom, tu n’as fait qu’utiliser le « il », à peine évoques-tu le fait qu’il soit un aventurier (deux occurrences) et pour tout le reste : « il vit que » « il fit ceci, il fit cela ». Grammaticalement, ce n’est pas incorrect. Les phrases en ce sens ne sont pas mal construites, mais elles sont extrêmement répétitives, toujours dans le même style basique. Faire des phrases courtes lorsque l’on est pas à l’aise avec les phrases longues est une bonne chose, cependant cela n’exclu pas de sortir un peu du schéma « sujet verbe complément » certes élémentaire, mais qui devient très vite lassant lorsqu’il n’y a à peine que de très rares inversement d’ordre. Un exemple de ce qui pourrait permettre de changer la structure de ta phrase :
Ta phrase : « Et il vit que c'était profond. Il se dit donc que c'était impossible, et parti ainsi sur le chemin du retour... » Un exemple de phrase pouvant être employée : « Voyant la profondeur, il se rendit compte de la difficulté, et parti ainsi sur le chemin du retour. »
Tu notes qu’il y a plusieurs modifications. D’abord, je regroupe deux phrases sans aller dans la complexité la plus totale : « il vit » devient « voyant », ce pourrait être aussi « en voyant » ; de cette manière, tu évites de prendre la forme classique de « il vit que… donc », et tu simplifies énormément tes deux phrases en une seule. Ensuite, j’ai transformé « que c’était profond » en « la profondeur »… simple mais radicalement efficace lorsque le texte comporte autant de fois la conjonction « que ». Le son « que » « qui » n’est musicalement pas très joli, aussi dans les deux phrases qui se suivent, si tu as l’occasion d’en supprimer un, tu allèges beaucoup tes phrases… pour ma part, j’ai supprimer le deuxième également. Pour cela, j’ai du changer de verbe, ensuite, j’ai remplacé impossible par la difficulté mais cela aurait très bien pu être « l’impossibilité de traverser », ayant changer le verbe, il a fallu aussi redonner du sens à la phrase. Rien de spectaculaire pour changer radicalement la phrase, mais le résultat est pourtant saisissant.
Voilà pour ces quelques réflexions sur le style d’écriture.
Venons en maintenant au sujet. L’histoire est simple : un personnage arrive devant un trou, fait demi tour, revient, tente de sauter, s’effraie et ne le fait pas, teste la profondeur de l’abysse avec un caillou et a l’idée de la remplir rien qu’avec des pierres, cela lui prend du temps, il réussit lorsqu’il est très vieux, traverse, est atteint d’une crise cardiaque et meurt.
D’accord. Là-dessus, il me semble que tu as réussis à voir le déroulement de l’histoire. C’est un bon commencement. C’est un début. Ensuite quoi ? Ensuite, il te revient à toi de composer sur le sujet. On ne demande pas de raconter l’histoire, je l’ai fait en quatre lignes, il faut passer au stade suivant : l’interprétation, l’imagination, l’invention. Mais cela commence par la compréhension. Qu’est-ce que Trondheim (l’auteur) nous montre ? Un personnage qui va gâcher sa vie à tenter de combler un vide qu’il croit être d’une importance capitale puisqu’il en arrive lui-même à être persuadé que c’est une bonne chose : aussi sourit-il chaque fois qu’un caillou vient un peut plus remplir ce vide. Finalement, s’il atteint son but, il se croit heureux mais se trompe fondamentalement parce qu’apparaît alors l’échec de sa vie, celle qui nous attend tous, la catastrophe finale qui va rayer d’un trait tout ce que l’on aura pu réaliser dans sa vie : la mort.
Ceci, c’est mon interprétation. Elle est subjective, elle est mienne. Toutefois, cette subjectivité, cette interprétation, on demande de la mettre au service de son écrit pour le faire sien. Il faut s’approprier l’œuvre pour pouvoir réaliser la sienne. La voir avec sa propre vision, et éventuellement, la changer radicalement pour la faire paraître sous un nouveau jour. Il ne faut pas seulement la raconter, cette histoire que l’on peut tous voir sur la Bande Dessinée, parce que je la vois, moi aussi, mais il faut l’habiter. Le reproche que l’on peut faire à ton texte est qu’il est assez éloigné de ce but.
Toutefois, il faut noter que tu as apporté au travers des enfants une part d’humour : tu as obligé le conteur a changé la fin, et surtout à essayer d’analyser la « morale » de cette histoire. Malheureusement, c’est de manière bien courte et bien succincte que tu nous livres ta vision de la bande dessinée : à peine une ligne. Tu as occulté aussi, et c’est dommage, le thème du Grand Oral : la vacuité. La vacuité, sans entrer dans de grande considération et pour être extrêmement simple, c’est le vide. Voilà, vide, ici symbolisé par le trou que Mister O (le nom du vrai personnage que tu n’avais pas spécialement à connaître) va remplir que tu as traduit toi par le but de la vie ce en quoi tu n’as pas totalement tort.
Le reste, la vaisselle qui se casse, le père (humain) qui lit une histoire à ses enfants sont surtout des artifices pour entourer l’histoire et n’ont pas un grand lien avec le sujet en même. - Undead Flake a écrit:
- 9/20
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