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| [Exercice commun] Conjugaison | |
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+12C'Biz Mary Sue zagreus Cassiopée Aligby Scarlet Hurricane @ngel Tr0n Pastries Goldmund rei Irrumo 16 participants | |
Auteur | Message |
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Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: [Exercice commun] Conjugaison Dim 6 Juil - 23:55 | |
| Cet exercice concerne tous les élèves, qu'ils aient ou non trouvé leur mentor. Il est également ouvert à tous, y compris aux mentors qui ont une réputation à perdre. Il s'agit d'un devoir sur la conjugaison, je vous reporte au cours de Goldmund:https://ter-aelis.1fr1.net/hemicycle-des-cours-magistraux-f77/rappel-sur-la-conjugaison-francaise-t2079.htmJe vous propose un texte, dont un grand nombre de formes verbales seront mises entre parenthèses à l'infinitif. Il s'agira pour le candidat, de mettre cette forme au mode et au temps qui convient, en veillant au besoin à accorder le verbe en personne et en nombre avec le sujet. Dans certains cas, il conviendra de faire attention à l'accord du participe passé.Nous n'acceptons pas de relâchement de la langue : il faut appliquer strictement les règles classiques de la concordance des temps, y compris pour le subjonctif.Nous comptons sur l'honnêteté des participants: qu'ils ne regardent les copies des autres qu'une fois qu'ils auront rendu la leur, sinon l'exercice est sans intérêt.Médée (1° partie) Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, (régner) sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l' (engendrer). Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, (improviser) dans un de ces stupides tournois, où celui qui (dire) les plus grosses sornettes (être) toujours celui qui (vaincre). Un jour que Médée (s'ennuyer) dans sa chambre, elle (avoir) une vision : un navire étranger (voguer) fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il (arriver), une série de catastrophes (s'enclencher). Aussitôt elle (vouloir) (donner) un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle (s'apprêter) à tout (révéler), une force la (retenir). Elle vit distinctement le héros qui (conduire) le navire: il (être) viril et superbe, comme ne l' (être) jamais goldmund. Elle (voiler) donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne (tuer) pas le héros dès qu'il (sortir) du navire. Bien que jusqu'ici, Médée (chérir) son père, elle ne pouvait faire autrement que d' (utiliser) le mensonge et la trahison. Son amour en effet l' (enchaîner), et (détruire) les noeuds filiaux. Aiétès (accueillir) donc le héros, qui (se nommer) Jason, avec toute l'hospitalité qu'(exiger) des circonstances aussi exceptionnelles. Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'(interroger). Un soir cependant, Jason (raconter) au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, (usurper) le trône, et que lorsqu'il (venir) (réclamer) la couronne qui lui (revenir) de droit, l'usurpateur lui (répondre) qu'il ne lui (rendre) son pouvoir que lorsqu'il (récupérer) la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason (se trouver) présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et (demander) humblement qu'il lui (accorder) cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur (être) rétabli. Aiétès (répondre) ainsi: " De nombreux jours (se succéder) jusqu'à maintenant, et voilà que vous (dire) enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me (laisser) (emporter) par la colère je vous (crier) : (sortir) ! Mais ma fille et moi (constater) vos vertus au cours de ces journées; et je (préférer) vous (mettre) à l'épreuve." Le roi perfidement (songer) à des défis que jamais personne auparavant ne (relever). Et certes, si Médée (ne pas tomber) amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles (être) exceptionnelles (ne jamais pouvoir) (surmonter) les terribles périls dont il se (voir) (menacer). Mais il (suffir) que le héros (subjuger) la magicienne par ses charmes, pour que la femme (faire) (triompher) l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m' (ennuyer), je ne vais pas (détailler) leur nuit d'amour, et je ne (raconter) pas comment, par l'aide de Médée, Jason (vaincre) le dragon, les géants, et (rapporter) la toison. (à (suivre)) | |
| | | rei Journaliste
Nombre de messages : 403 Age : 40 Date d'inscription : 09/02/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Lun 7 Juil - 19:50 | |
| - Spoiler:
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, régnait sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l'avait engendrée. Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisées dans un de ces stupides tournois, où celui qui disait les plus grosses sornettes était toujours celui qui vainquait. Un jour que Médée s’ennuyait dans sa chambre, elle eut une vision : un navire étranger voguait fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il arriverait, une série de catastrophes s’enclencherait. Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle s'apprêtait à tout révéler, une force la retint. Elle vit distinctement le héros qui conduisait le navire: il était viril et superbe, comme ne le serait jamais goldmund. Elle voila donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne tue pas le héros dès qu'il sortirait du navire. Bien que jusqu'ici, Médée chérissait son père, elle ne pouvait faire autrement que d'utiliser le mensonge et la trahison. Son amour en effet l'enchainait, et détruisait les noeuds filiaux. Aiétès accueillit donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigeaient des circonstances aussi exceptionnelles. Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'interrogea. Un soir cependant, Jason raconta au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, avait usurpé le trône, et que lorsqu'il était venu réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui avait répondu qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il récupérerait la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason se trouvait présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et demandait humblement qu'il lui accordât cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur soit rétabli. Aiétès répondit ainsi: " De nombreux jours se sont succédés jusqu'à maintenant, et voilà que vous dîtes enfin la raison d'un tel voyage ? Si là, je me laissais emporter par la colère je vous crierais : sortez ! Mais ma fille et moi avons constaté vos vertus au cours de ces journées; et je préfère vous mettre à l'épreuve." Le roi perfidement songea à des défis que jamais personne auparavant n’avait relevé. Et certes, si Médée n'était pas tombée amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles fussent exceptionnelles n'auraient jamais pu surmonter les terribles périls dont il se vit menacer. Mais il suffit que le héros subjugue la magicienne par ses charmes, pour que la femme fasse triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m'ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterai pas comment, par l'aide de Médée, Jason vainquit le dragon, les géants, et rapporta la toison.
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| | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Lun 7 Juil - 21:05 | |
| C'est une bonne idée de présenter le devoir en "spoiler". Je précise que la correction sera collective, et qu'elle se fera le 14 juillet. | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 8 Juil - 12:13 | |
| Je me suis frotté à l'exercice moi aussi, et j'invite nos mentors à en faire de même. J'attendrai qu'il y ait quelques participations supplémentaires avant de publier tout ça, histoire que l'on ne soit pas tenté de copier mes fautes. | |
| | | Pastries
Nombre de messages : 681 Age : 34 Date d'inscription : 25/06/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 8 Juil - 12:53 | |
| - Spoiler:
Médée (1° partie)
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, régnait sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui-même l'avait engendré. Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisées dans un de ces stupides tournois, où celui qui disait les plus grosses sornettes était toujours celui qui vainquait. Un jour que Médée s’ennuyait dans sa chambre, elle eut une vision : un navire étranger voguant fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il arriverait, une série de catastrophes s’enclencherait. Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle s’apprêtait à tout révéler, une force la retint Elle vit distinctement le héros qui conduisait le navire: il était viril et superbe, comme ne l'avait jamais été goldmund. Elle voila donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne b pas le héros dès qu'il sortirait du navire. Bien que jusqu'ici, Médée chérît son père, elle ne pouvait faire autrement que d'utiliser le mensonge et la trahison. Son amour en effet l’enchaînait, et détruisait les nœuds filiaux. Aiétès accueillit donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigeaient des circonstances aussi exceptionnelles. Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'interrogea. Un soir cependant, Jason racontait au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, usurpa le trône, et que lorsqu'il vint réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui répondit qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il aurait récupéré la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason se trouvait présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et demandait humblement qu'il lui accordât cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur soit rétabli. Aiétès répondit ainsi: " De nombreux jours sont succédés jusqu'à maintenant, et voilà que vous dites enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me laissai emporter par la colère je vous crierais : sortez ! Mais ma fille et moi avons constaté vos vertus au cours de ces journées; et je préfère vous mettre à l'épreuve." Le roi perfidement songeait à des défis que jamais personne auparavant n’avait relevé. Et certes, si Médée ne tombait amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles fussent exceptionnelles ne pourraient jamais surmonter les terribles périls dont il se verrait menacé. Mais il eût suffit que le héros subjuguât la magicienne par ses charmes, pour que la femme fasse triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m'ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterai pas comment, par l'aide de Médée, Jason vainquit le dragon, les géants, et rapporta la toison.
(à suivre)
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| | | Tr0n
Nombre de messages : 3306 Age : 44 Date d'inscription : 13/03/2008
Personnages RP Pseudo: Sucedebout Pseudo : Grocube Pseudo : Tron
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 8 Juil - 14:51 | |
| Travail rapide à la pause du zénith. J'aurais toujours un soucis avec les marques du présent dans le passé. Le sens n'est parfois pas évident et il en ressort des hésitations sur l'utilisation du présent ou du passé. Je partage donc mon petit paquet de fautes ^^.
- Spoiler:
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, régna sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l'avait engendrée. Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisées dans un de ces stupides tournois, où celui qui dit les plus grosses sornettes est toujours celui qui vainc. Un jour que Médée s'ennuyait dans sa chambre, elle eut une vision : un navire étranger vogue fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il arriverait, une série de catastrophes s'enclencherait. Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle s'apprêtait à tout révéler, une force la retînt. Elle vit distinctement le héros qui conduisait le navire: il était viril et superbe, comme ne l'est jamais goldmund. Elle dévoila donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne tue pas le héros dès qu'il sortirait du navire. Bien que jusqu'ici, Médée chérissait son père, elle ne pouvait faire autrement que d'utiliser le mensonge et la trahison. Son amour en effet l'enchaînait, et détruisait les noeuds filiaux. Aiétès accueillit donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigeait des circonstances aussi exceptionnelles.
Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'interrogea. Un soir cependant, Jason raconta au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, usurpa le trône, et que lorsqu'il vînt réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui répondit qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il aurait récupéré la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason se trouve présentement à la table de l'illustre fils du soleil,
et demandait humblement qu'il lui accorda cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur soit rétabli.
Aiétès répondit ainsi:
" De nombreux jours se sont succédés jusqu'à maintenant, et voilà que vous dîtes enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me laissais emporter par la colère je vous crierais : sortez ! Mais ma fille et moi avons constaté vos vertus au cours de ces journées; et je préfére vous mettre à l'épreuve."
Le roi perfidement songeait à des défis que jamais personne auparavant n'avait relevés. Et certes, si Médée ne fût pas tomber amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles fussent exceptionnelles n'auraient jamais pu surmonter les terribles périls dont il se verrait menacer. Mais il suffisait que le héros subjuguât la magicienne par ses charmes, pour que la femme fasse triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m' ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterai pas comment, par l'aide de Médée, Jason vainquit le dragon, les géants, et rapporta la toison.
Dernière édition par Tr0n le Mer 9 Juil - 12:32, édité 1 fois | |
| | | @ngel Chromatique
Nombre de messages : 720 Age : 34 Date d'inscription : 30/05/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 8 Juil - 16:16 | |
| - Spoiler:
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, reignait sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l'avait engendré. Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisées dans un de ces stupides tournois, où celui qui disait les plus grosses sornettes était toujours celui qui vainquait.
Un jour que Médée s'ennuyait dans sa chambre, elle eût une vision : un navire étranger voguait fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il arriverait, une série de catastrophes s'enclencherait. Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle s'apprêtait à tout révéler, une force la retint. Elle vit distinctement le héros qui conduisait le navire: il était viril et superbe, comme ne l'avait jamais été Goldmund. Elle voila donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne tue pas le héros dès qu'il sortirait du navire. Bien que jusqu'ici, Médée chérissait son père, elle ne pouvait faire autrement que d'utiliser le mensonge et la trahison. Son amour en effet l'enchaînait, et détruisait les noeuds filiaux. Aiétès accueillit donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigaient des circonstances aussi exceptionnelles.
Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'interrogea. Un soir cependant, Jason raconta au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, usurpa le trône, et que lorsqu'il vint réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui répondit qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il récupèrerait la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason se trouva présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et demanda humblement qu'il lui accorde cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur soit rétabli. Aiétès répondit ainsi:
" De nombreux jours se sont succédés jusqu'à maintenant, et voilà que vous dîtes enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me laissais emporter par la colère je vous crierais : Sortez ! Mais ma fille et moi avons constaté vos vertus au cours de ces journées; et je préfère vous mettre à l'épreuve." Le roi perfidement songeait à des défis que jamais personne auparavant n'avait relevé. Et certes, si Médée ne tombait pas amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles furent exceptionnelles ne pourraient jamais surmonter les terribles périls dont il se voyait menacé. Mais il suffisait que le héros subjugue la magicienne par ses charmes, pour que la femme fasse triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m'ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterai pas comment, par l'aide de Médée, Jason vainquit le dragon, les géants, et rapporta la toison. Et voilà sympathique à faire !
Merci encore pour ce devoir en commun | |
| | | Scarlet Hurricane Chromatique
Nombre de messages : 3124 Age : 34 Date d'inscription : 30/11/2007
Personnages RP Pseudo: Maerenn Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 8 Juil - 16:36 | |
| - Spoiler:
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, régnait sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l'avait engendré. Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisées dans un de ces stupides tournois, où celui qui dit les plus grosses sornettes est toujours celui qui vainc.
Un jour que Médée s'ennuyait dans sa chambre, elle eut une vision : un navire étranger voguant fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il arriverait, une série de catastrophes s'enclencheraient. Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle s'apprêtait à tout révéler, une force la retint. Elle vit distinctement le héros qui conduisant le navire: il était viril et superbe, comme ne le serais jamais Goldmund. Elle voila donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne tue pas le héros dès qu'il sortirait du navire.
Bien que jusqu'ici, Médée chérissait son père, elle ne pouvait faire autrement que d'utiliser le mensonge et la trahison. Son amour en effet l'enchaînait, et détruisait les noeuds filiaux. Aiétès accueillit donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigeaient des circonstances aussi exceptionnelles. Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'eut interrogé. Un soir cependant, Jason raconta au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, usurpa le trône, et que lorsqu'il vint réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui répondit qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il récupèrerait la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason se trouvait présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et (demandait humblement qu'il lui accorde cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur soit rétabli.
Aiétès répondit ainsi: " De nombreux jours se sont succédés jusqu'à maintenant, et voilà que vous dites enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me laissais emporter par la colère je vous crierais : sortez ! Mais ma fille et moi constatons vos vertus au cours de ces journées; et je préfère vous mettre à l'épreuve." Le roi perfidement songea à des défis que jamais personne auparavant n'avait relevé. Et certes, si Médée n'était pas tombée amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles étaient exceptionnelles n'auraient jamais pu surmonter les terribles périls dont il se voyait menacé. Mais il suffit que le héros subjugue la magicienne par ses charmes, pour que la femme fasse triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m' ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterai pas comment, par l'aide de Médée, Jason vainquit le dragon, les géants, et rapporta la toison. Très intéressant (; | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mer 9 Juil - 12:12 | |
| Le mien. Content du succès de ce petit exercice.- Spoiler:
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, (régnait) sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l' (avait engendrée). Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, (improvisées) dans un de ces stupides tournois, où celui qui (dit) les plus grosses sornettes (est) toujours celui qui (vainc). Un jour que Médée (s'ennuyait) dans sa chambre, elle (eut) une vision : un navire étranger (voguait) fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il (serait arrivé), une série de catastrophes (s'enclencherait). Aussitôt elle (voulu) (donner) un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle (s'apprêtait) à tout (révéler), une force la (retint). Elle vit distinctement le héros qui (conduisait) le navire: il (était) viril et superbe, comme ne le (sera) jamais goldmund. Elle (voila) donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne (tuât) pas le héros dès qu'il (sortirait) du navire. Bien que jusqu'ici, Médée (avait chéri) son père, elle ne pouvait faire autrement que d' (utiliser) le mensonge et la trahison. Son amour en effet l' (enchaînait), et (détruisait) les noeuds filiaux. Aiétès (accueillit) donc le héros, qui (se nommait) Jason, avec toute l'hospitalité qu'(exigeaient) des circonstances aussi exceptionnelles. Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'(interrogea). Un soir cependant, Jason (raconta) au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, (avait usurpé) le trône, et que lorsqu'il (était venu) (réclamer) la couronne qui lui (revenait) de droit, l'usurpateur lui (avait répondu) qu'il ne lui (rendrait) son pouvoir que lorsqu'il (récupérerait) la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason (se trouvait) présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et (demandait) humblement qu'il lui (accordât) cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur (fût) rétabli. Aiétès (répondit) ainsi: " De nombreux jours (se sont succédés) jusqu'à maintenant, et voilà que vous (dites) enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me (laissais) (emporter) par la colère je vous (crierais) : (sortez) ! Mais ma fille et moi (avons constaté) vos vertus au cours de ces journées; et je (préférerais) vous (mettre) à l'épreuve." Le roi perfidement (songea) à des défis que jamais personne auparavant ne (n’avait relevé / n’aurait relevé: cela dépend si les défis auxquels il songe sont nouveaux ou pas). Et certes, si Médée (n’était pas tombée) amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles (fussent) exceptionnelles (n’auraient jamais pu) (surmonter) les terribles périls dont il se (vit) (menacé). Mais il (suffit) que le héros (subjuguât) la magicienne par ses charmes, pour que la femme (fît) (triompher) l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m' (ennuyer), je ne vais pas (détailler) leur nuit d'amour, et je ne (raconterai) pas comment, par l'aide de Médée, Jason (vainquit) le dragon, les géants, et (rapporta) la toison.
(A (suivre))
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| | | Aligby Héliaste
Nombre de messages : 4758 Age : 37 Date d'inscription : 27/11/2007
| | | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mer 9 Juil - 12:40 | |
| Absolument rien ne t'en empêche, tu n'auras probablement pas plus à en rougir que les autres. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mer 9 Juil - 12:43 | |
| - Spoiler:
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, (régnait) sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l'(avait engendrée). Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, (improvisées) dans un de ces stupides tournois, où celui qui (dit) les plus grosses sornettes (est) toujours celui qui (vainc). Un jour que Médée (s'ennuyait) dans sa chambre, elle (eut) une vision : un navire étranger (voguait) fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il (serait arrivé), une série de catastrophes (s'enclencherait). Aussitôt elle (voulu) (donner) un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle (s'apprêtait) à tout (révéler), une force la (retint). Elle vit distinctement le héros qui (conduisait) le navire: il (était) viril et superbe, comme ne le (serait) jamais goldmund. Elle ((dé?)voila) donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne (tua) pas le héros dès qu'il (sortirait) du navire. Bien que jusqu'ici, Médée (chérissait) son père, elle ne pouvait faire autrement que d' (utiliser) le mensonge et la trahison. Son amour en effet l' (enchaînait), et (détruisait) les noeuds filiaux. Aiétès (accueillit) donc le héros, qui (se nommait) Jason, avec toute l'hospitalité qu'(exigeait) des circonstances aussi exceptionnelles. Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'(interroger). Un soir cependant, Jason (raconta) au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, (avait usurpé) le trône, et que lorsqu'il (vint) (réclamer) la couronne qui lui (revenait) de droit, l'usurpateur lui (répondit) qu'il ne lui (rendrait) son pouvoir que lorsqu'il (aurait récupéré) la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason (se trouvait) présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et (demandait) humblement qu'il lui (accorde) cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur (fût) rétabli. Aiétès (répondre) ainsi: " De nombreux jours (se sont succédés) jusqu'à maintenant, et voilà que vous (dîtes) enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me (laissais) (emporter) par la colère je vous (crierais) : (sortez) ! Mais ma fille et moi (avons pût constater) vos vertus au cours de ces journées; et je (préfère) vous (mettre) à l'épreuve." Le roi perfidement (songea) à des défis que jamais personne auparavant (n'avait relevé). Et certes, si Médée (n'était pas tombée) amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles (fussent) exceptionnelles (n'auraient jamais pu) (surmonter) les terribles périls dont il se (vit) (menacé). Mais il (suffit) que le héros (subjugua) la magicienne par ses charmes, pour que la femme (fit) (triompher) l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m' (ennuyer), je ne vais pas (détailler) leur nuit d'amour, et je ne (raconterai) pas comment, par l'aide de Médée, Jason (vainquit) le dragon, les géants, et (rapporta) la toison.
A suivre. Vraiment chouette, Bravo Irrumo |
| | | Cassiopée Héliaste
Nombre de messages : 9868 Age : 66 Localisation : Les pieds sous l'eau, la tête au delà des étoiles. Date d'inscription : 05/01/2008
Personnages RP Pseudo: Cassiopée Pseudo : Maelun Pseudo : Lucia
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mer 9 Juil - 13:15 | |
| - Spoiler:
Médée (1° partie)
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, régnait sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l'avait engendrée. Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisées dans un de ces stupides tournois, où celui qui dit les plus grosses sornettes est toujours celui qui vainc. Un jour que Médée s'ennuyait dans sa chambre, elle eut une vision : un navire étranger voguait fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il arriverait, une série de catastrophes s'enclencheraient. Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle s'apprêtait à tout révéler, une force la retint. Elle vit distinctement le héros qui conduisait le navire: il était viril et superbe, comme ne le serait jamais goldmund. Elle voila donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne tuât pas le héros dès qu'il serait sorti du navire. Bien que jusqu'ici, Médée chérissait son père, elle ne pouvait faire autrement que d'utiliser le mensonge et la trahison. Son amour en effet l'enchaînait, et détruisait les noeuds filiaux. Aiétès accueillit donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigeaient des circonstances aussi exceptionnelles. Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'interrogea. Un soir cependant, Jason raconta au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, usurpa le trône, et que lorsqu'il vint réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui répondit qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il récupérerait la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason se trouva présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et demanda humblement qu'il lui fût accordée cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur fût rétabli. Aiétès répondit ainsi: " De nombreux jours se sont succédés jusqu'à maintenant, et voilà que vous dites enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me laissais emporter par la colère je vous crierais : sortez ! Mais ma fille et moi avons constaté vos vertus au cours de ces journées; et je préfère vous mettre à l'épreuve." Le roi perfidement songea à des défis que jamais personne auparavant n’avait relevés. Et certes, si Médée n’était pas tombée amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles fussent exceptionnelles n’auraient jamais pu surmonter les terribles périls dont il se vit menacé. Mais il suffit que le héros subjugue la magicienne par ses charmes, pour que la femme fasse triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m'ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterai pas comment, par l'aide de Médée, Jason a vaincu le dragon, les géants, et a rapporté la toison. Utile... EDIT : C'est terrible... J'y vois déjà des fautes
Dernière édition par Cassiopée le Mer 9 Juil - 13:27, édité 1 fois | |
| | | zagreus
Nombre de messages : 33 Age : 36 Date d'inscription : 28/03/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mer 9 Juil - 13:21 | |
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Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, régnait sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l'avait engendrée. Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisées dans un de ces stupides tournois, où celui qui dit les plus grosses sornettes est toujours celui qui vainc. Un jour que Médée s'ennuyait dans sa chambre, elle eut une vision : un navire étranger voguait fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il arriverait, une série de catastrophes s'enclencherait. Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle s'apprêtait à tout révéler, une force la retint. Elle vit distinctement le héros qui conduisait le navire: il était viril et superbe, comme ne le serait jamais goldmund. Elle voila donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne tue pas le héros dès qu'il sortirait du navire. Bien que jusqu'ici, Médée chérissait son père, elle ne pouvait faire autrement que d'utiliser le mensonge et la trahison. Son amour en effet l'enchaînait, et détruisait les noeuds filiaux. Aiétès accueillit donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigeait des circonstances aussi exceptionnelles. Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'interrogea. Un soir cependant, Jason raconta au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, avait usurpé le trône, et que lorsqu'il vint réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui répondit qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il aurait récupéré la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason se trouvait présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et demandait humblement qu'il lui accorde cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur soit rétabli. Aiétès répondit ainsi: " De nombreux jours se sont succédés jusqu'à maintenant, et voilà que vous dites enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me laissais emporter par la colère je vous crierais : sortez ! Mais ma fille et moi avons constaté vos vertus au cours de ces journées; et je préfère vous mettre à l'épreuve." Le roi perfidement songea à des défis que jamais personne auparavant n’avait relevés. Et certes, si Médée n’était pas tombée amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles fussent exceptionnelles n’auraient jamais pu surmonter les terribles périls dont il se serait vu menacer. Mais il suffisait que le héros subjuguât la magicienne par ses charmes, pour que la femme fasse triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m'ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterai pas comment, par l'aide de Médée, Jason vainquit le dragon, les géants, et rapporta la toison.
Pas si évident que ça... que de souvenirs . | |
| | | Mary Sue Rôliste et Littéraire
Nombre de messages : 1363 Age : 33 Localisation : Sur un arbre perchée Date d'inscription : 23/11/2007
Personnages RP Pseudo: Idrial Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mer 9 Juil - 13:25 | |
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Médée (1° partie)
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, régnait sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l'avait engendré. Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisées dans un de ces stupides tournois, où celui qui dit les plus grosses sornettes était toujours celui qui vainc. Un jour que Médée s'ennuyait dans sa chambre, elle eut une vision : un navire étranger voguant fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il arriverait, une série de catastrophes s'enclencheraient. Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle s'apprêtait à tout révéler, une force la retint. Elle vit distinctement le héros qui conduisait le navire: il était viril et superbe, comme ne le serait jamais goldmund. Elle voila donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne tue pas le héros dès qu'il sortirait du navire. Bien que jusqu'ici, Médée chérissait son père, elle ne pouvait faire autrement que d'utiliser le mensonge et la trahison. Son amour en effet l'enchaînait, et détruisait les noeuds filiaux. Aiétès accueillit donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigeaient des circonstances aussi exceptionnelles. Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'interrogea. Un soir cependant, Jason raconta au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, usurpa le trône, et que lorsqu'il vint réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui répondit qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il récupérerait la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason se trouvait présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et demandait humblement qu'il lui accorde cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur soit rétabli. Aiétès répondit ainsi: " De nombreux jours se sont succedés jusqu'à maintenant, et voilà que vous dites enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me laissais emporter par la colère je vous crierait : sortez ! Mais ma fille et moi avons constaté vos vertus au cours de ces journées; et je préfére vous mettre à l'épreuve." Le roi perfidement songea à des défis que jamais personne auparavant n'avait relevé. Et certes, si Médée (ne pas tomber) amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles furent exceptionnelles n'auraient jamais pu surmonter les terribles périls dont il se vit menacé. Mais il suffit que le héros subjugue la magicienne par ses charmes, pour que la femme fasse triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m'ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterais pas comment, par l'aide de Médée, Jason vainquit le dragon, les géants, et rapporta la toison. Galère >.< | |
| | | C'Biz
Nombre de messages : 13 Age : 37 Date d'inscription : 06/04/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mer 9 Juil - 15:21 | |
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Médée (1° partie)
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, régnait sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l'avait engendré. Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisées dans un de ces stupides tournois, où celui qui disait les plus grosses sornettes était toujours celui qui vainquait. Un jour que Médée s'ennuyait dans sa chambre, elle eut une vision : un navire étranger voguait fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il serait arrivé, une série de catastrophes s'enclencherait. Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle s'apprêtait à tout révéler, une force la retint. Elle vit distinctement le héros qui conduisait le navire: il était viril et superbe, comme ne le sera jamais Goldmund. Elle voila donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne tuât pas le héros dès qu'il sortît du navire. Bien que jusqu'ici, Médée eût chéri son père, elle ne pouvait faire autrement que d'utiliser le mensonge et la trahison. Son amour en effet l'enchaînait, et détruisait les noeuds filiaux. Aiétès accueillit donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigèrent des circonstances aussi exceptionnelles.
Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'interrogea. Un soir cependant, Jason raconta au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, usurpa le trône, et que lorsqu'il vint réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui répondit qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il récupérerait la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason se trouvait présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et demandait humblement qu'il lui accordât cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur fût rétabli.
Aiétès répondit ainsi: " De nombreux jours se sont succédés jusqu'à maintenant, et voilà que vous dites enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me laissais emporter par la colère je vous crierais : sortez ! Mais ma fille et moi avons constaté vos vertus au cours de ces journées; et je préfererais vous mettre à l'épreuve."
Le roi perfidement songea à des défis que jamais personne auparavant n'eût relevé. Et certes, si Médée ne tombait pas amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles fussent exceptionnelles ne pourraient jamais surmonter les terribles périls dont il se verrait menacé.
Mais il suffit que le héros subjuguât la magicienne par ses charmes, pour que la femme fasse triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m'ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterai pas comment, par l'aide de Médée, Jason vainquit le dragon, les géants, et rapporta la toison.
Ma contribution. | |
| | | Alwenn
Nombre de messages : 269 Age : 39 Localisation : Rennes Date d'inscription : 19/01/2008
Personnages RP Pseudo: Adriel Vauran Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mer 9 Juil - 16:15 | |
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Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, régnait sur la Colchide. Certains affirmaient que le Soleil lui même l'avait engendré. Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisée dans un de ces stupides tournois, où celui qui disait les plus grosses sornettes était toujours celui qui vainquait. Un jour que Médée s'ennuyait dans sa chambre, elle eu une vision : un navire étranger voguait fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il arriverait, une série de catastrophes s'enclencherais. Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Mais alors qu'elle s'apprêtait à tout révéler, une force la retenait. Elle vit distinctement le héros qui conduisait le navire: il était viril et superbe, comme ne le serais jamais goldmund. Elle voilait donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, afin qu'il ne tue pas le héros dès qu'il sortirait du navire. Bien que jusqu'ici, Médée chérissait son père, elle ne pouvait faire autrement que d'utiliser le mensonge et la trahison. Son amour en effet l' enchaînait, et détruisait les noeuds filiaux. Aiétès accueillait donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigeait des circonstances aussi exceptionnelles. Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'interrogeait. Un soir cependant, Jason racontait au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, usurpait le trône, et que lorsqu'il viendrait réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui répondait qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il récupérerait la toison d'or en Colchide. Voilà pourquoi Jason se trouvait présentement à la table de l'illustre fils du soleil, et demandait humblement qu'il lui accorder cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur soit rétabli. Aiétès répondait ainsi: " De nombreux jours se sont succédé jusqu'à maintenant, et voilà que vous dites enfin la raison d'un tel voyage? Si là, je me laissait emporter par la colère je vous crirait : SORTEZ ! Mais ma fille et moi avons constaté vos vertus au cours de ces journées; et je préférerait vous mettre à l'épreuve." Le roi perfidement songeait à des défis que jamais personne auparavant ne relevaient. Et certes, si Médée n'était pas tombée amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles soient exceptionnelles ne pourraient jamais surmonter les terribles périls dont il se voyait menacé. Mais il suffit que le héros subjugue la magicienne par ses charmes, pour que la femme fasse triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Ce récit commence à m'ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterait pas comment, par l'aide de Médée, Jason vainquait le dragon, les géants, et rapportait la toison.
voila pour moi mais ca doit être une catastrophe. | |
| | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 15 Juil - 3:17 | |
| Dans l'ensemble ce devoir n'est pas une grande réussite, la concordance des temps est peu maitrisée, particulièrement au subjonctif, j'espère des progrès pour le prochain exercice.
Je commence par la correction générale, les trophées et statistiques viendront plus tard.
Médée était une puissante magicienne, dont le père Aiétès, régnait sur la Colchide.
Pas de problème ici. J’ai toléré l’emploi du passé simple, qui, s’il était peu en harmonie avec le récit, n’était pas grammaticalement faux.
Certains affirmaient que le Soleil lui même l' avait engendré. Ce n’est pas Médée qui a été engendrée par le soleil, mais bien Aiétès lui-même, comme le confirme la suite du texte.
Mais il ne s'agit probablement là que d'inventions poétiques, improvisées (attention Alwenn, il faut accorder en genre et en nombre) dans un de ces stupides tournois, où celui qui dit les plus grosses sornettes est toujours celui qui vainc. J’avais pensé à une phrase au présent, pour la vérité générale, mais l’imparfait était tout à fait acceptable.
Un jour que Médée s’ennuyait dans sa chambre, elle eut une vision : Eut est un passé simple de l’indicatif, ce n’est ni un imparfait du subjonctif (eût) ni un participe passé (eu).
un navire étranger voguait fièrement en ce moment même vers la Cochide, mais dans les prochains jours, dès qu'il serait arrivé une série de catastrophes s’enclencherait. Tron : il s’agit de la vision de médée (donc intégrée au récit au passé), et non celle du narrateur. L’imparfait était donc de rigueur. Un participe présent à voguer était injustifiable pour la construction de la phrase : en effet : un navire voguant, mais une série de catastrophe s’enclencherait = ??
Beaucoup ont mis « dès qu’il arriverait », cela n’est pas absolument incorrect, mais je préfère nettement « dès qu’il serait arrivé », en effet l’arrivée est antérieure à l’enclenchement des catastrophes, donc la nuance d’antériorité induite par le conditionnel passé était souhaitable.
On pouvait accepter aussi bien enclencherait qu’enclecheraient (selon l’accord grammatical, ou l’accord du sens), par contre s’enclencherais, était une faute épouvantable (il s’agit de la 3° personne).
Aussitôt elle voulut donner un avertissement solennel à son père. Goldmund, honte à toi, ainsi qu’à ton disciple Elio.
Dernière édition par Irrumo le Mar 15 Juil - 11:59, édité 1 fois | |
| | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 15 Juil - 3:24 | |
| Mais alors qu'elle s'apprêtait à tout révéler, une force la retint.
Tron : l’accent circonflexe à la troisième personne est la marque du plus que parfait du subjonctif, pas du passé simple. Alwenn : on a là un cas typique de la différence entre l’imparfait et le passé simple. L’imparfait donne une action qui n’est pas vue entièrement, d’ailleurs elle est ici interrompue,et ne va pas jusqu’au bout. Par contre le passé simple fait voir l’action du début à la fin. Et de fait « retint » met un terme définitif.
Elle vit distinctement le héros qui conduisait le navire: il était viril et superbe, comme ne le serait jamais goldmund. Pas trop de problèmes ici. J’ai accepté tous les temps qui ont été proposé dans la comparaison : « comme ne l’avait jamais été goldmund », « comme ne l’est jamais goldmund » etc. car même si le sens n’est pas le même, il est à chaque fois acceptable. Par contre je n’accepte pas la faute de conjugaison « serais ».
Elle voila donc à son père la partie la plus sinistre de sa vision, Il s’agissait bien de voiler la vérité, et non de dévoiler, car si Médée avait dévoilé les catastrophes qui suivraient, alors le roi aurait tué Jason dès son arrivée. Sinon on ne pouvait pas mettre l’imparfait. En effet les passé simples se succèdent (puisque l’action va jusqu’au bout). Il fit ça, puis il arrangea ceci, enfin il détruisit ça. Par contre les imparfaits, comme on ne sait pas trop quand s’arrête ou finit leur action, forment un arrière fond : et quand il y a plusieurs imparfaits, ce sont des actions qui ont lieu en même temps. Il faisait ça, en même temps il arrangeait ça. Le mensonge de Médée fait clairement suite à ce qui précède, il faut donc mettre le passé simple.
afin qu'il ne tuât pas le héros Afin que + subj. La plupart ont bien mis le subjonctif, mais ils n’ont pas respecté la règle de concordance, ils ont laissé le subjonctif présent, alors que le verbe de la principale est au passé simple. Il fallait donc impérativement un imparfait du subjonctif. Certains, voyant qu’il fallait mettre au passé, ont mis un passé simple de l’indicatif, ce qui était encore pire.
Enfin Dayto a mis rigoureusement n’importe quoi.
dès qu'il serait sorti du navire. Là encore, à cause de la nuance d’antériorité, le conditionnel passé était préférable, même si le conditionnel présent était parfaitement possible. Par contre dès que + indicatif, donc il ne fallait surtout pas mettre comme Katarin un imparfait du subjonctif.
Bien que jusqu'ici, Médée eût chéri son père, elle ne pouvait faire autrement que d' (utiliser) le mensonge et la trahison. Cette fois-ci, seul Katarin a su trouver la voie. Bien que + subj. Tous ceux qui ont mis l’indicatif « chérissait » ont fait une bien lourde faute. Le Pianiste a eu l’idée, assez honorable au vu des prestations des autres, de mettre l’imparfait du subjonctif, en effet cela permet de respecter la concordance des temps, et finalement c’est acceptable. Mais l’action énoncée est totalement achevée, finie, ce qui est soulignée par « jusqu’ici ». Dorénavant Médée ne chérit plus son père. Donc le meilleur temps était le plus que parfait du subjonctif.
Son amour en effet l' enchaînait et détruisait les noeuds filiaux. Aiétès accueillit donc le héros, qui se nommait Jason, avec toute l'hospitalité qu'exigeaient des circonstances aussi exceptionnelles. Beaucoup sont tombés dans le piège pourtant grossier, de la postposition du sujet. Pour « exigeaient » par ailleurs, l’imparfait était plus satisfaisant que le passé simple. En effet les circonstances exceptionnelles débordent l’action de l’accueil, et on ne saurait leur trouver de limites bien définies.
Au cours des premiers jours, Jason ne dit rien, bien que maintes fois le roi l'eût intérrogé. Vous êtes tombés deux fois dans le même piège. Bien que + subj, faire la concordance, ne pas oublier la nuance d’antériorité. Cette fois ci, pas un seul d’entre vous ne s’en est sorti. Juliette a mis un passé antérieur, il suffisait d’un accent circonflexe pour que cela fût bon.
Un soir cependant, Jason raconta au cours d'un banquet, que son oncle Pélias, longtemps auparavant, avait usurpé le trône, et que lorsqu'il était venu réclamer la couronne qui lui revenait de droit, l'usurpateur lui avait répondu qu'il ne lui rendrait son pouvoir que lorsqu'il aurait récupéré la toison d'or en Colchide. Là j’ai vu beaucoup trop de fautes, pour une simple histoire de concordance des temps à l’indicatif. L’usurpation, puis la réclamation, et enfin la réponse de Pélias sont absolument toutes des actions antérieures à celles du verbe principal raconter. Du début à la fin, comme il s’agit d’un style indirect, il fallait mettre le plus que parfait.
Par contre il a été bien vu que l’action de rendre le pouvoir et de récupérer la toison sont postérieures au verbe principal « avait répondu », donc le conditionnel a valeur de futur dans le passé était obligatoire. Simplement, comme d’habitude,on a oublié qu’il existait aussi une forme composée, avec nuance d’antériorité. Or, récupérer la toison est une action bien antérieure, puisqu’elle est un genre de condition, à l’action de rendre le pouvoir. Le conditionnel passé était donc indiqué.
Voilà pourquoi Jason se trouvait présentement à la table de l'illustre fils du soleil, Ce discours est toujours un discours indirect, rapportant le récit de Jason, et il s’agit de la conclusion de son récit. Simplement il n’y a pas de verbe subordonnant, pour indiquer la parole : c’est un discours indirect libre. « Voilà pourquoi » indique qu’on est dans la continuité logique de ce discours, et « présentement » n’a de sens que du point de vue du narrateur secondaire, c'est-à-dire Jason. Là « présentement » signifie, « au moment où Jason raconte raconte son histoire à Pélias ». Mais par rapport au narrateur premier, cela reste du passé. Et comme c’est un discours indirect libre, l’imparfait de concordance est obligatoire (en style direct, on aurait eu un présent). Même si c’est assez complexe à décrire, c’est assez simple à sentir, et « présentement » n’a pas perturbé que Tron. Sinon, certains, assez nombreux, n’ont pas vu qu’il s’agissait d’un style indirect libre, et ont mis un passé simple, qui ne convient pas du tout.
et demandait humblement qu'il lui accordât cette précieuse toison, afin qu'une fois pour toutes, son honneur fût rétabli. Il s’agit toujours d’accorder simplement le subjonctif avec le temps principal.
Aiétès répondit ainsi: " De nombreux jours se sont succédé jusqu'à maintenant, Je reconnais ma perfidie : à l’exception d’Alwenn, vous avez tous commis une faute d’accord. En général, le participe passé d’un verbe pronominal s’accorde avec le sujet. Cependant, si le verbe existe à l’état non prominal, et que par conséquent on peut analyser le pronom réfléchi, alors il faut faire attention. Si le pronom représente un COD, on fait l’accord. Ils se sont tués. (« se » vaut ici comme un COD, tuer étant transitif, on tue quelqu’un). Mais ils se sont succédé (« se » vaut ici comme un COI, on succède à quelque chose).
et voilà que vous dites enfin la raison d'un tel voyage? C’est un présent, pas un passé simple, donc l’accent circonflexe était de trop.
Si là, je me laissais emporter par la colère je vous crierais: sortez ! Pas trop de problèmes dans l’ensemble. Attention pour certains à la conjugaison.
Mais ma fille et moi avons constaté vos vertus au cours de ces journées; Le présent de l’indicatif n’avait pas de sens ici, à cause de l’indication « au cours de ces journées », généralement il n’y a pas eu de fautes.
et je préfère vous mettre à l'épreuve." Le conditionnel était possible aussi. Mais dans ce cas c’était préfèrerais, (1° pers) et non préfèrerait.
Le roi perfidement songeait à des défis que jamais personne auparavant ne n’avait relevés. Beaucoup ont mis « songea ». Pourtant le roi ne prononce pas des paroles concernant les épreuves, pour songer ensuite à des défis insurmontables. C’est très exactement le contenu de ses pensées perfides au moment où il parle. La songerie ne fait pas suite au discours, elle est en même temps : donc imparfait. De bons esprits ont eu l’idée de donner une nuance irréelle « aurait relevé » « eût relevé », mais du coup ils en oublient les règles d’accord du participe passé. Ce ne sont pas les seuls certes, mais quel gâchis.
Et certes, si Médée n’était pas tombée amoureuse de Jason, les qualités du héros, bien qu'elles fussent exceptionnelles n’auraient jamais pu surmonter les terribles périls dont il se voyait menacé. Il fallait impérativement mettre un irréel du passé. Car il est bien évident, si on a lu le récit, que Médée est tombée amoureuse de Jason. Il fallait donc mettre, comme beaucoup l’ont bien mis, le plus que parfait de l’indicatif dans la subordonnée, et le conditionnel passé dans la principale. Il était également possible de mettre le plus que parfait du subjonctif (a valeur d’irréel du passé), dans la subordonnée ET dans la principale. Si Médée ne fût pas tombée amoureuse, les qualités de Jason n’eussent jamais pu… Par contre mélanger une structure avec l’autre est incorrect. C’est pourquoi on a tort de parler de conditionnel passé 2° forme : ces deux formes sont rarement interchangeables. Fussent : subjonctif, concordance, etc. Voyait menacé : à peu près tout était acceptable, même l’infinitif, et même les nombreux temps qui ont été employés pour le verbe voir. Par contre le passé simple me laisse perplexe.
Mais il suffit que le héros subjuguât la magicienne par ses charmes, pour que la femme fît triompher l'homme dans ses travaux guerriers. Le passé simple suffit, et l’imparfait suffisait étaient acceptables tous deux. Par contre l’irréel du passé « eût suffi » n’avait pas de sens. Car le héros a vraiment subjugué la magicienne, etc. Que ce soit le passé simple ou l’imparfait, il fallait faire la concordance aux temps de la subordonnée, et curieusement cette concordance a plus été pratiquée sur « subjuguer » que sur « faire », peut être à cause de l’éloignement du verbe principal. Mes félicitations à Goldmund et à son disciple Elio.
Dernière édition par Irrumo le Mar 15 Juil - 12:04, édité 1 fois | |
| | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 15 Juil - 3:31 | |
| Ce récit commence à m'ennuyer, je ne vais pas détailler leur nuit d'amour, et je ne raconterai pas comment, par l'aide de Médée, Jason vainquit le dragon, les géants, et rapporta la toison.
Raconterai est un futur, sans s donc. C’est une première personne, sans t donc.
Pour le verbe vaincre et rapporter la plupart ont mis le temps auquel j’avais pensé, mais le passé composé allait tout aussi bien.
(à suivre)
Il a échappé a beaucoup que le « à suivre » faisait partie du texte, même s’il suffisait de garder l’infinitif : l’art de faire des fautes pour rien. | |
| | | Goldmund
Nombre de messages : 2123 Age : 36 Localisation : Plus loin qu'ailleurs Date d'inscription : 23/12/2007
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 15 Juil - 12:04 | |
| Allez, les statistiques maintenant.
Je maintiens tout de même que "le roi songea" est très correct. Il induit une rupture, tout simplement, venant mettre en exergue le récit de l'épreuve en elle-même. Il songe à des défis après avoir écouté le récit à l'imparfait de Jason. L'imparfait me semble tout à fait pauvre dans le cas présent. Quant à la faute sur le subjonctif imparfait et passé simple: je me doutais que tu jouerais ton vieux classisant. Tu sais pertinemment que ce qui est considéré comme une faute dans nos grammaires traditionnelles est largement employé dans la langue orale par toutes les couches socio-culturelles. Cela ne peut plus être considéré comme une faute: ces deux temps sont systématiquement remplacés par des subjonctifs passés. | |
| | | Tr0n
Nombre de messages : 3306 Age : 44 Date d'inscription : 13/03/2008
Personnages RP Pseudo: Sucedebout Pseudo : Grocube Pseudo : Tron
| | | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 15 Juil - 13:05 | |
| Sur les 70 formes verbales, vous avez fait entre 6 et 27 fautes. La meilleure copie est celle de Goldmund, malheureusement il est tombé dans certains pièges, et a commis des étourderies. Ce score est insuffisant. Katarin est en 2° position avec 9 fautes, et Zagreus en 3° avec 11 fautes. Globalement, la concordance des temps pose des problèmes à tout le monde, surtout au subjonctif. Il faut revoir absolument les règles, qui sont pourtant simples. Une chose plus surprenante, c'est le faible usage qui est fait des temps composés, aussi bien plus que parfait (indicatif ou subjonctif) que conditionnel passé. Pourtant ils apportent une nuance essentielle. 1° ils indiquent que l'action est achevée, quel que soit le repère temporel. Ex, Je n'en peux plus, et j'ai bien assez travaillé. Je n'en pouvais plus, et j'avais bien assez travaillé. Je n'en pourrai plus, et j'aurai bien assez travaillé. Je croyais que je n'en pourrais plus, et que j'aurais bien assez travaillé. Comme il convoitait ma place, il était dans l'attente d'un jour incertain où je n'en pusse plus, et où j'eusse bien assez travaillé. 2° ils indiquent dans les subordonnées l'antériorité par rapport au verbe principal. Après qu'il l'a vue, il l'a violée. Après qu'il l'eut vue, il la viola. Après qu'il l'aura vue, il la violera. Après qu'il l'aurait vue, il la violerait. NB: le passé antérieur est utilisé dans les propositions circonstancielles de temps: dès que... après que... quand... lorsque... Le plus que parfait est utilisé pour tous les autres cas exprimant l'antériorité par rapport au verbe principal au passé, notamment en style indirect. Il a des remords, parce qu'il l'a violée. Il eut des remords, parce qu'il l'avait violée. Il avait des remords, parce qu'il l'avait violée. Il aura des remords, parce qu'il l'aura violée. Il aurait des remords, parce qu'il l'aurait violée. Il n'a pas de remords, bien qu'il l'ait violée. Il n'avait pas de remords, bien qu'il l'eût violée. Dayto: 13 fautes. (Re)voir la concordance des temps au subjonctif. Eviter les accents circonflexes superflus. Le pianiste: 17 fautes. (Re)voir la concordance des temps au subjonctif. Ne pas oublier le plus que parfait de l'indicatif pour noter l'antériorité. Tron 19 fautes: revoir la morphologie verbale, notamment pour les accents circonflexes. (Re)voir la concordance des temps au subjonctif. Respecter le temps du récit, et ne pas se laisser piéger par le style indirect libre, où les repères temporels se font relativement à l'instance narrative secondaire, mais où le verbe suit la règle de concordance des temps. Ne pas oublier le plus que parfait de l'indicatif pour noter l'antériorité. Angel 21 fautes : (Re)voir la concordance des temps au subjonctif. Ne pas oublier le plus que parfait de l'indicatif pour noter l'antériorité. Attention aux règles d'accord du participe passé. Juliette 18 fautes: (Re)voir la concordance des temps au subjonctif. Ne pas oublier le plus que parfait de l'indicatif pour noter l'antériorité. Goldmund 6 fautes: des restes de dyslexie, par ailleurs la concordance des temps n'est pas systématiquement appliquée au subjonctif. Elio, 13 fautes. Cassiopée, 13 fautes. Ne pas oublier le plus que parfait de l'indicatif pour noter l'antériorité. Appliquer plus systématiquement la concordance des temps au subjonctif. Zagreus, 11 fautes. Idem. Idrial 15 fautes. Revoir la concordance des temps au subjonctif. Ne pas oublier le plus que parfait de l'indicatif pour noter l'antériorité. Katarin: bon devoir pour la concordance des temps au subjonctif, mais cela n'est pas encore systématique comme ça devrait l'être. Par ailleurs, il ne faut pas oublier le plus que parfait de l'indicatif. Alwenn: revoir la différence entre passé simple et imparfait, être plus attentif à l'accord du verbe en personne et en nombre avec le sujet. | |
| | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 15 Juil - 13:10 | |
| Goldmund, lis les consignes: Nous n'acceptons pas de relâchement de la langue : il faut appliquer strictement les règles classiques de la concordance des temps, y compris pour le subjonctif. Sinon pour "songea" je lui préfère l'imparfait, mais de fait je ne l'ai pas compté comme une faute. | |
| | | Tr0n
Nombre de messages : 3306 Age : 44 Date d'inscription : 13/03/2008
Personnages RP Pseudo: Sucedebout Pseudo : Grocube Pseudo : Tron
| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison Mar 15 Juil - 15:54 | |
| Très bon exercice en tout cas. J'attends impatiemment le prochain.
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| Sujet: Re: [Exercice commun] Conjugaison | |
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| | | | [Exercice commun] Conjugaison | |
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