|
|
| Sujet n°1 - jets | |
| | |
Auteur | Message |
---|
Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Sujet n°1 - jets Sam 5 Sep - 23:06 | |
| Bon j'ais quelques idées déjà, mais pas forcément lié (de manière évidente) à l'image (mais je m'éfforcerais de réaliser les textes qui engendre un lien entre lui et l'image) , mais je creuse, je creuse, je posterais les premiers jets , je vais faire plusieurs propostions et tu me diras laquelle tu préfères et je retravaillerais sur celle-ci. On fait comme ça ? ^^ | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Dim 6 Sep - 0:18 | |
| Oui, on fait comme ça. J'attends un premier jet avant de faire la création, que le tout s'intègre bien. | |
| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Lun 7 Sep - 23:36 | |
| Bon, je suis joyeux, toujours, mais l'a j'avoue que je fais très noire, oui parce que c'est le sujet (je suis pas un si psychopathe que ça hein xD)
1erè idée :
- Citation :
- [...]
...L'extase malsain qu'elle ressentit à ce moment précis lui procura un orgasme qu'elle n'avait jamais connu jusqu'alors. Et elle ne pu s'empêcher de pousser un cri de plaisir imbibé de larmes. Elle le regarda longuement, immobile, ses yeux pétillants de folie. Il était là, sous elle, un rictus balafrant son sourire de plaisir. Elle se mit à rire silencieusement, son corps tremblait devant ce spectacle qui l'horripilait et la soulageait. Ce qui finit par sortir de sa bouche se mua en un hoquet implorant puis un long soupire partagé par la peur et l'envie. Peur d'elle même, peur de ce qu'elle venait de faire, peur de ce qu'elle s'apprêtait à réaliser les jours suivants. Envie d'arrêter cet engrenage, de fuir le plus loin possible et de tenter d'oublier ce ramassis de cauchemars. Mais rien de tout ceci n'y changerait quoique ce soit. Et malgré son malaise qui bourdonnait douloureusement dans son estomac, sa migraine plein de haine lui tissait son chemin. Petit sentier écarlate et sombre qu'elle acceptait, subissant les conflits de sa raison et de sa vie. L'un avait gagné d'avance, et même s'y elle aurait voulu s'en plaindre, qui l'écouterait dorénavant ?
L'image de son petit frère lui revint en tête telle une pierre pointu qui lui brisa le crâne déjà saigné, la douleur se diffusa sur son corps pour se loger au coeur, qui se mit à battre au rythme de ses derniers adieux.
[…]
Elle se rhabilla, et posa son regard sur le corps sanguinolant de sa victime. Son état second l'avait rendu folle de rage, ivre de plaisir alors qu'elle déchirait la chair de ce bourreau par cette simple lame de couteau. Elle regrettait même de ne pas être aller plus loin et d'étendre cette soif furieuse et bestiale pour parfaire l'apothéose de son acte, le énième d'une longue série. Elle aurait aimé être sataniste, de sang démoniaque pour répandre sa colère qui ne serait plus sujet à être jugé. Juste une vengeance, juste le bonheur éphémère de sentir un bien être euphorique. Il était beau, elle l'aimait ainsi. Elle était laide, elle se détestait tout autant que les prochains. Il n'en restait plus tant que ça et tout serait terminé.
[…]
choses à poser dans le texte : - ses parents se font assassinés tout comme son petit frère et elle se retrouve seule (se fait violer ?), à érer dans les rues, puis se fait prendre par un groupe mafieux (ou à définir) - ils vivaient dans une ferme pour coller à l'image, elle se souvient de leur maison en flamme - elle y retournera (dans la maison, cf l'image) un moment dans le texte pour justifier l'image, j'ais une petite scène courte en tete
bref je voulais déjà savoir ce que t'en pensais sachant que c'est loin d'être la version final, c'est un extrait sujet à moult modifications (et corrections xD) après sa complétude
je poste les autres idées vite ^^' | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Lun 7 Sep - 23:55 | |
| Prends ton temps (mais pas trop quand même hein ^^). Tes idées sont bonnes. En plus, tu fais le lien avec l'image ce qui m'arrange quand même pas mal.
Cependant, au vue de ton texte, il va falloir que je pose une question conne : Aspha' disait : - Citation :
- 650 pixel de large maximum.
350 pixel de haut maximum. Si j'ai tout compris, le texte ne doit pas être dissocié de l'image, et donc y être intégré. Ne crois-tu pas qu'un texte trop long peut nuire ? Surtout que ce sont des maximums... Donc en gros, c'est bien ton texte, mais peut-être un peu long pour la créa, enfin je dis ça, j'ai pas encore tester ce qui était réalisable. J'essaie de te mettre un potentiel visuel ce soir ou demain.
Bien sur ce ne sont/seront que des idées hein ^^ | |
| | | AsPhArOtH Chromatique
Nombre de messages : 7151 Age : 33 Localisation : Quelque part à traîner autour d'une étoile. Date d'inscription : 25/06/2008
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mar 8 Sep - 0:01 | |
| Attention. Pour le tour 1, les créations et le texte sont dissocié.
Seul le titre doit apparaitre sur la création graphique. | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| | | | AsPhArOtH Chromatique
Nombre de messages : 7151 Age : 33 Localisation : Quelque part à traîner autour d'une étoile. Date d'inscription : 25/06/2008
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mar 8 Sep - 0:19 | |
| Pas de problèmes, je suis là pour ca Hésitez pas si vous avez des questions. | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mar 8 Sep - 0:22 | |
| Une vague idée qui a fait tilt avec ton histoire d'incendie. Avant de partir tous les deux sur cette voie, dis moi ce que tu en penses. Bien sur, c'est juste une esquisse.
| |
| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mar 8 Sep - 14:58 | |
| 2ème idée :
(rebelles vis à vis du gouvernement ~ pays africain ~ darfour) (attaquent un village ou réside une des soeurs du personnage principal ) (il qui fut enlever par ces même rebelles quelques mois plus tot et fut enbrigadé pour devenir un enfant soldat) (il tue une de ses soeurs lors d'un raide par mégarde) (l'image de la voiture sera décrite dans un scène à faire ^^ j'ai mon idée la dessus)
edite : je sais c'est pas folichon tout ça, mais bon on m'a demander enfance noire aussi <_< mais je suis pas si noir que ça en vrai hein xD - Citation :
[…]
Les cris de terreurs se mélangeait aux hurlements de fureur victorieuse tandis que les vrombissements des moteurs sonnaient la charge soutenue par des coups de feux.
[...]
Elle ne se releva pas, de sa propre terre. Il est dit que sa couleur pourpre est imbibé de notre sang. On raconte également qu'elle retrouve toujours quiconque est née sur elle. La gueule de son canon encore fumante, il ne bougea pas, comme paralysé. Quelques perles écarlates se marièrent harmonieusement sur le sol poussiéreux. Ils redeviendraient poussière et retourneraient à la terre qui les a vu naître, et il en a toujours été ainsi.
[…]
La légère brise étouffante qui les accompagnaient depuis l'aube s'amusait à soulever la poussière rouge ce qui créait une fine brume de rouille souillant tout sur son passage. Tout autant de particules de ses frères qui se répandaient dans les airs et semblaient le prévenir du sort qui lui était réservé. Il n'en avait heureusement pas conscience, son innocence brisée s'était tant bien que mal reconstruite de manière superficielle pour lui voiler le regard d'un ruban de violence irrecevable mais acceptée. Son fil noir était maculé de sang, nectar infecte enraciné jusqu'aux tréfonds de son être ne pouvait désormais plus le quitter, au mieux le guider d'un doigt autoritaire et sans compassion.
Il la regarda, il l'avait connu un temps, mais ses souvenirs ne lui dévoiler que des images mouchetées de rouille. Une balle perdu effleura sa joue alors qu'il venait de réaliser l'ampleur de son propre désastre. Il avait mal, des goutes de sang perlèrent de sa joue tandis que ses larmes symbolisaient sa détresse. Ces deux sources de douleur se joignirent et finirent par s'éclater au sol. Son corps céda et il tomba à genou lâchant son arme qui tomba dans une flaque poisseuse et poussiéreuse.
[...] | |
| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mar 8 Sep - 15:31 | |
| J'ai une troisième idée, mais elle me botte un peu moins, je te la propose quand même en très résumé :
- Citation :
- 3ème idée :
pere allemand, mere française, père mort au combat (2eme guerre mondiale) ou lyncher et tué durant une manifestation (?) – difficulté de sa vie sociale de lui et de sa mère qui sont dénigré de par ses origines, à l'école etc...(par les élèves certains professeurs, les voisins, etc...) | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mar 8 Sep - 21:52 | |
| La dernière idée me botte beaucoup moins que celle du post précédent. Franchement, je préfère. Maintenant c'est toi qui écrit hein ^^" | |
| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| | | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mer 9 Sep - 2:50 | |
| En relisant, la troisème idée, j'aime pas du tout. Donc je dirai la seconde... | |
| | | AsPhArOtH Chromatique
Nombre de messages : 7151 Age : 33 Localisation : Quelque part à traîner autour d'une étoile. Date d'inscription : 25/06/2008
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Ven 11 Sep - 1:06 | |
| Grand frère, tu deviens quoi? Ca avance de ton côté? | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Ven 11 Sep - 1:38 | |
| Je pense oui... du mien, un peu moins, mais ce ne sont que des problèmes techniques. Concernant l'image j'ai plusieurs questions (et j'arrive à rien de satisfaisant) :
1/ Contours ? Rectangulaire ou transpa ? Si transpa, une forme de fumée pour évoquer le feu ? ou autre idée ?
2/ Le premier jet que j'ai fait plus haut : je le reprends pour l'aboutir ou je refais complètement autre chose ? Si deuxième option, une envie/idée précise ?
3/ Oui, je posterai les différents jets quand j'aurai un peu moins de soucis avec mon hébergeur d'image. Aspha : un de fiable à me proposer ? ^^"" | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Ven 11 Sep - 1:55 | |
| Essai 2 et quelques soucis de bordure, je sais, ce n'est encore qu'un essai... | |
| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Ven 11 Sep - 23:50 | |
| Bon voici le premier jet, à corrigé, et à critiquer ouvertement - Citation :
- Parti tôt le matin pour aller emmener ses deux garçons et sa fille à l'école située dans un village voisin alors que le soleil se réveillait timidement, Tahir fit les sept kilomètres qui le séparait de son lieu de travail. La journée passa relativement vite, sa tâche demandant efforts et endurance, il fut content d'être libéré en fin de journée.
Sur le chemin du retour, il entendit le boucan d'un convoi, il se retourna et se figea. Puis se mit à courir aussi vite que possible vers le village où ses enfants l'attendaient. Il passa devant les premières bâtisses faites de terre, paille, bois et tôles récupérées, se dirigeant vers l'école. Derrières lui, plusieurs détonations sonnèrent l'arrivée du convoi composée de deux jeeps et un camion sur lesquels se tassaient nombres de rebelles armés, arborant des sourires de victoire déjà acquise et criant leur joie du butin occasionné. Un courant de panique gagna rapidement tout le village. Les cris de terreurs se mélangeait aux hurlements de fureur victorieuse tandis que les vrombissements des moteurs sonnaient la charge emballée par les coups de feu. Tahir ne se retourna pas et poursuivit sa course infernale pour arriver devant l'école. Il rentra dans la seule salle de classe où ses enfant l'attendaient, la peur dans leur regard. Il prit la main des deux plus jeunes et leur ordonna à tous de courir. Ils sortirent au moment même où les jeunes du Revolutionary United Front, posèrent pied à terre et commencèrent leur jeu de massacre, chacun tirant sur ce qu'il voulait. L'un d'entre eux l'aperçu et se dirigea vers lui d'un pas rapide, il interpela Tahir qui ne se retourna pas. L'enfant armé lui cria dessus, l'ordonnant de s'arrêter, entre deux insultes, ce qu'il ne fit pas. Plusieurs coups partirent, Nansi, la cadette s'écroula après avoir lâché la main de son père Tahir, qui s'immobilisa et se pencha sur sa fille sans vie. Il cria son nom comme un damné et finit par se tourner vers son meurtrier, le regard plein de haine. Il eut un moment d'hésitation, qui lui fut fatal. L'enfant brandit son arme vers lui et tira tel une machine sans coeur, le père s'écroula lui aussi, laissant deux orphelins qui furent absorber par ce déchainement de violence. L'un fut enrôlé, l'autre laisser pour mort tandis que le convoi reprit sa route pour le prochain village. Un de ses compagnons d'arme l'appela par son nom, Sans Peur, et il grimpa dans le camion qui ne mit guère longtemps faire le trajet. Et le même schéma se répéta, les cris de jubilation et de terreur associés aux métaux hurlants et au ronronnement mécanique proposant ainsi une mélopée cacophonique. Plus tard viendrait le crépitement des flammes, l'odeur du sang, de la chair brûlé et de la désolation. Sans Peur n'y faisait presque plus attention, et sauta du camion lorsque celui-ci fut à l'arrêt. Autour de lui, ses compagnons poursuivaient les fuyards avec une jouissance perverse sous le regard de leur chef, des pleurent d'enfants déchiraient la scène, mêlé aux cris des femmes. Tout se répétait, une fois de plus. Sans Peur tira sur un vieillard qu'il croisa dans son jardin, puis sur plusieurs villageois, entrant dans une transe frénétique. Le besoin de tuer l'englobait dans son cercle vicieux. Il se retrouva devant une jeune femme le visage marqué par la peur et l'étonnement lorsqu'elle le vit. Elle se précipita sur lui en criant quelque chose, Sans Peur recula et tira une salve mortelle. La jeune femme recula sous les impacts se heurtant à une vieille voiture rouillée. Elle le regarda d'un air désolée, voulu prononcer un mot, mais s'affala au sol avec pour dernier aveux, un doux sourire. Elle ne se releva pas, de sa propre terre, plus jamais. Il est dit que sa couleur pourpre est imbibé de leur sang. On raconte également qu'elle retrouve toujours quiconque est née sous son regard. La gueule de son canon encore fumante, il ne bougea pas, comme paralysé. Quelques perles écarlates se marièrent harmonieusement sur le sol poussiéreux. Ils redeviendraient poussière et retourneraient à la terre qui les a vu naître, et il en a toujours été ainsi. La légère brise étouffante qui les accompagnaient depuis l'aube s'amusait à soulever la poussière rouge ce qui créait une fine brume de rouille souillant tout sur son passage. Tout autant de particules de ses frères qui se répandaient dans les airs et semblaient le prévenir du sort qui lui était réservé. Il n'en avait heureusement pas conscience, son innocence brisée s'était tant bien que mal reconstruite de manière superficielle pour lui voiler le regard d'un ruban de violence irrecevable mais acceptée. Son fil noir était maculé de sang, nectar infecte enraciné jusqu'aux tréfonds de son être ne pouvait désormais plus le quitter, au mieux le guider d'un doigt autoritaire et sans compassion. Il la regarda, il l'avait connu un temps, mais ses souvenirs ne lui dévoilèrent que des images mouchetées de rouille lui donnant la migraine. Certaines d'entre elles lui revinrent brutalement à l'esprit l'assommant sans sommation, il sortit sans aveux d'un rêve éveillé. Une balle perdu effleura sa joue alors qu'il venait de réaliser l'ampleur de son propre désastre. Il avait mal, des goutes de sang perlèrent de sa joue tandis que ses larmes symbolisaient sa détresse. Ces deux sources de douleur se joignirent et finirent par s'éclater au sol. Son corps céda et il tomba à genou lâchant son arme qui tomba dans la flaque poisseuse et poussiéreuse. Saeisha fut sa sentence. Ce nom lui donna la nausée, et l'odeur de corps brûlé fut de trop, il vomit les restes d'un maigre repas et de la bile lui brûla la gorge. Il réalisa que ce corps, était celui de Saeisha, sa grande soeur qu'il n'avait pas vu depuis plus d'un an. Il serra les poings jusqu'au sang, rongé par une douleur intérieure insoutenable. Tout ce semblant de rêve militant, ces bonnes grâces que lui avait donné le commandant des rebelles, ces belles illusions de lutte révolutionnaire contre le gouvernement, ces bons souvenirs avec ses frères d'arme, tout vola en éclat pour n'être plus que tristesse et rancoeur. Toute ces promesses devinrent les causes de son mal être grandissant, il hurla de toute ses forces, demandant au ciel « pourquoi ». Il se souvenait de ce village, c'est ici que venait travailler sa grande soeur, il y allait souvent avant d'avoir été emmené comme celui qui passa derrière lui, pleurant tel l'innocence perdue qu'il était encore. Sa voix douce et chaleureuse murmura dans sa tête, juste avant qu'il ne tire, Samsalu, c'était son vrai nom. Cette voiture appartenait à l'un de ses grands frères, triste témoin de l'ironie de son sort. Ce vieillard, le jardinier chez qui elle travaillait. Des chansons, des cris de joies, de la tendresse, de l'amour. Tout ces souvenirs toujours plus nombreux défilèrent dans sa tête et se mélangèrent dans un tourbillon infernal qu'il manqua de perdre conscience. L'un de ses aîné l'attrapa par le bras et l'obligea à se relever. Il lui intima de poursuivre le travail comme les autres, mais Sans Peur, ou plutôt Samsalu n'obéit pas, encore abasourdi, dorénavant anéanti. Plusieurs coups le mirent à terre jusqu'à ce que le chef vienne lui même à son chevet. Il ordonna à l'aîné de poursuivre son travail et aida Sans Peur à se relever. Il eut droit à tout un sermon, moult encouragement et des félicitations et quelques tapes dans le dos. Sa chance tournait, il allait avoir l'honneur d'être capitaine. Il pourrait diriger une petite troupe de cinq confrères qu'il enverrait commettre un massacre pour lui. Et ce soir, la fête serait en partie pour lui. Il avait de la chance, ce soir, il sera vraiment un homme important pour ses compagnons. Il demanda si c'était finit pour aujourd'hui, le chef lui répondit qu'il avait encore un village à passer au peigne fin. Il s'en retourna vers la jeep alors que les hommes du villages pouvant servir aux mines diamantifères furent molestés et emmenés dans les camions, ainsi que les jeunes recrues. Sans Peur regardait sa soeur et ce village, il venait d'ouvrir les yeux. Il leur demanda pardon, à elle, à sa terre, à sa famille toute entière, à son village. Ses yeux inondés de larmes se fermèrent, il hêla le chef qui se tourna vers lui. Samsalu lui adressa un sourire doux et chaleureux et pressa sur la détente...
| |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Sam 12 Sep - 0:36 | |
| Alors alors ce texte... Reprise en rouge (oui ça fait prof, je sais ^^"") - Citation :
- Parti tôt le matin pour aller emmener ses deux garçons et sa fille à l'école située dans un village voisin alors que le soleil se réveillait timidement, Tahir fit les sept kilomètres qui le séparait de son lieu de travail. La journée passa relativement vite, sa tâche demandant efforts et endurance, il fut content d'être libéré en fin de journée.
Sur le chemin du retour, il entendit le boucan d'un convoi, il se retourna et se figea. Puis se mit à courir aussi vite que possible vers le village où ses enfants l'attendaient. Il passa devant les premières bâtisses faites de terre, paille, bois et tôles récupérées, se dirigeant vers l'école. Derrières lui, plusieurs détonations sonnèrent l'arrivée du convoi composée de deux jeeps et un camion sur lesquels se tassaient nombres de rebelles armés, arborant des sourires de d'une victoire déjà acquise et criant leur joie du butin occasionné. Un courant de panique gagna rapidement tout le village. Les cris de terreurs se mélangeait aux hurlements de fureur victorieuse tandis que les vrombissements des moteurs sonnaient la charge emballée par les coups de feu. Tahir ne se retourna pas et poursuivit poursuivant sa course infernale pour arriver devant l'école. Il rentra dans la seule salle de classe où ses enfant l'attendaient, la peur dans leur le regard. Il prit la main des deux plus jeunes et leur ordonna à tous de courir. Ils sortirent au moment même où les jeunes du Revolutionary United Front, posèrent pied à terre et commencèrent leur jeu de massacre, chacun tirant sur ce qu'il voulait.
L'un d'entre eux l'aperçu et se dirigea vers lui d'un pas rapide, il interpela Tahir qui ne se retourna pas. L'enfant armé lui cria dessus, l'ordonnant de s'arrêter, entre deux insultes, ce qu'il ne fit pas. Plusieurs coups partirent, Nansi, la cadette s'écroula après avoir lâché la main de son père Tahir, qui s'immobilisa et se pencha sur sa fille sans vie. Il cria son nom comme un damné et finit par se tourner vers son meurtrier, le regard plein de haine. Il eut un moment d'hésitation, qui lui fut fatal. L'enfant brandit son arme vers lui et tira tel une machine sans coeur, le père s'écroula lui aussi, laissant deux orphelins qui furent absorber par ce déchainement de violence. L'un fut enrôlé, l'autre laisseré pour mort tandis que le convoi reprit sa route pour le prochain village. Un de ses compagnons d'arme l'appela par son nom, Sans Peur, et il grimpa dans le camion qui ne mit guère longtemps faire le trajet.
Et le même schéma se répéta, les cris de jubilation et de terreur associés aux métaux hurlants et au ronronnement mécanique proposant ainsi une mélopée cacophonique. Plus tard viendrait le crépitement des flammes, l'odeur du sang, de la chair brûlée et de la désolation. Sans Peur n'y faisait presque plus attention, et sauta du camion lorsque celui-ci fut à l'arrêt. Autour de lui, ses compagnons poursuivaient les fuyards avec une jouissance perverse sous le regard de leur chef, des pleurents d'enfants déchiraient la scène, mêlés aux cris des femmes. Tout se répétait, une fois de plus. Sans Peur tira sur un vieillard qu'il croisa dans son jardin, puis sur plusieurs villageois, entrant dans une transe frénétique. Le besoin de tuer l'englobait dans son cercle vicieux.
Il se retrouva devant une jeune femme le visage marqué par la peur et l'étonnement lorsqu'elle le vit. Elle se précipita sur lui en criant quelque chose, Sans Peur recula et tira une salve mortelle. La jeune femme recula (répétition) sous les impacts se heurtant à une vieille voiture rouillée. Elle le regarda d'un air désolée, voulu prononcer un mot, mais s'affala au sol avec pour dernier aveux, un doux sourire. Elle ne se releva pas, de sa propre terre, plus jamais. Il est dit que sa couleur pourpre est imbibée de leur sang. On raconte également qu'elle retrouve toujours quiconque est née sous son regard. La gueule de son canon encore fumante, il ne bougea pas, comme paralysé. Quelques perles écarlates se marièrent harmonieusement sur le sol poussiéreux. Ils redeviendraient poussière et retourneraient à la terre qui les a vu naître, et il en a toujours été ainsi.
La légère brise étouffante qui les accompagnaient depuis l'aube s'amusait à soulever la poussière rouge ce qui créait une fine brume de rouille souillant tout sur son passage. Tout autant de particules de ses frères (un peu mal dit) qui se répandaient dans les airs et semblaient le prévenir du sort qui lui était réservé. Il n'en avait heureusement pas conscience, son innocence brisée s'était tant bien que mal reconstruite de manière superficielle pour lui voiler le regard d'un ruban de violence irrecevable mais acceptée. Son fil noir était maculé de sang, nectar infecte enraciné jusqu'aux tréfonds de son être ne pouvait pouvant (j'aurai dit) désormais plus le quitter, au mieux le guider d'un doigt autoritaire et sans compassion.
Il la regarda, il l'avait connu un temps, mais ses souvenirs ne lui dévoilèrent que des images mouchetées de rouille lui donnant la migraine. Certaines d'entre elles lui revinrent brutalement à l'esprit l'assommant sans sommation (ça fait un peu répétition), il sortit sans aveux d'un rêve éveillé. Une balle perdue effleura sa joue alors qu'il venait de réaliser l'ampleur de son propre désastre. Il avait mal, des goutes de sang perlèrent de sa joue tandis que ses larmes symbolisaient sa détresse. Ces deux sources de douleur se joignirent et finirent par s'éclater au sol. Son corps céda et il tomba à genou lâchant son arme qui tomba dans la flaque poisseuse et poussiéreuse.
Saeisha fut sa sentence. Ce nom lui donna la nausée, et l'odeur de corps brûlé fut de trop, il vomit les restes d'un maigre repas et de la bile lui brûla la gorge. Il réalisa que ce corps, était celui de Saeisha, sa grande soeur qu'il n'avait pas vu depuis plus d'un an. Il serra les poings jusqu'au sang, rongé par une douleur intérieure insoutenable. Tout ce semblant de rêve militant, ces bonnes grâces que lui avait données (? pas sur) le commandant des rebelles, ces belles illusions de lutte révolutionnaire contre le gouvernement, ces bons souvenirs avec ses frères d'arme, tout vola en éclat pour n'être plus que tristesse et rancoeur. Toutes ces promesses devinrent les causes de son mal être grandissant, il hurla de toute ses forces, demandant au ciel « pourquoi ».
Il se souvenait de ce village, c'est ici que venait travailler sa grande soeur, il y allait souvent avant d'avoir été emmené comme celui qui passa derrière lui, pleurant tel l'innocence perdue qu'il était encore. (un peu mal dit, pas très compréhensible ^^"") Sa voix douce et chaleureuse murmura dans sa tête, juste avant qu'il ne tire, Samsalu, c'était son vrai nom. Cette voiture appartenait à l'un de ses grands frères, triste témoin de l'ironie de son sort. Ce vieillard, le jardinier chez qui elle travaillait. Des chansons, des cris de joies, de la tendresse, de l'amour. Tout ces souvenirs toujours plus nombreux défilèrent dans sa tête et se mélangèrent dans un tourbillon infernal qu'il manqua de perdre conscience.
L'un de ses aînés l'attrapa par le bras et l'obligea à se relever. Il lui intima de poursuivre le travail comme les autres, mais Sans Peur, ou plutôt Samsalu n'obéit pas, encore abasourdi, dorénavant anéanti. Plusieurs coups le mirent à terre jusqu'à ce que le chef vienne lui même à son chevet. Il ordonna à l'aîné de poursuivre son travail et aida Sans Peur à se relever. Il eut droit à tout un sermon, moult encouragements et , des félicitations et quelques tapes dans le dos. Sa chance tournait, il allait avoir l'honneur d'être capitaine. Il pourrait diriger une petite troupe de cinq confrères qu'il enverrait commettre un massacre pour lui. Et ce soir, la fête serait en partie pour lui. Il avait de la chance, ce soir, il sera vraiment un homme important pour ses compagnons.
Il demanda si c'était finit pour aujourd'hui, le chef lui répondit qu'il avait encore un village à passer au peigne fin. Il s'en retourna vers la jeep alors que les hommes du villages pouvant servir aux mines diamantifères furent molestés et emmenés dans les camions, ainsi que les jeunes recrues. Sans Peur regardait sa soeur et ce village, il venait d'ouvrir les yeux. Il leur demanda pardon, à elle, à sa terre, à sa famille toute entière, à son village. Ses yeux inondés de larmes se fermèrent, il hêéla le chef qui se tourna vers lui. Samsalu lui adressa un sourire doux et chaleureux et pressa sur la détente... Bon, j'ai essayé de mettre des couleurs pour te montrer où étaient les choses que je pensais ne pas aller. en rouge, j'ai corrigé quelques fautes aussi. En orange les répétition et en cyan les trucs que je trouve bancals. Pas commenté le début, comme convenu ^^ | |
| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Sam 12 Sep - 1:22 | |
| ok voila les corrections ^^'
et le lien en musique pour la forme : http://www.deezer.com/embed/player?pid=31533249&ap=0&ln=fr&sl=1
- Citation :
Tahir rentrait de son travail, il arrivait comme à son habitude au village où il avait déposé ce matin ses enfants à l'école. Lorsque derrière lui, plusieurs détonations sonnèrent l'arrivée du convoi composée de deux jeeps et un camion sur lesquels se tassaient nombres de rebelles armés, arborant des sourires d'une victoire déjà acquise et criant leur joie du butin occasionné. Un courant de panique gagna rapidement tout le village. Les cris de terreurs se mélangeait aux hurlements de fureur victorieuse tandis que les vrombissements des moteurs sonnaient la charge emballée par les coups de feu. Tahir ne se retourna pas poursuivant sa course infernale pour arriver devant l'école. Il rentra dans la seule salle de classe où ses enfant l'attendaient, la peur dans le regard. Il prit la main des deux plus jeunes et leur ordonna à tous de courir. Ils sortirent au moment même où les jeunes du Revolutionary United Front, posèrent pied à terre et commencèrent leur jeu de massacre, chacun tirant sur ce qu'il voulait. L'un d'entre eux l'aperçu et se dirigea vers lui d'un pas rapide, il interpela Tahir qui ne se retourna pas. L'enfant armé lui cria dessus, l'ordonnant de s'arrêter, entre deux insultes, ce qu'il ne fit pas. Plusieurs coups partirent, Nansi, la cadette s'écroula après avoir lâché la main de son père Tahir, qui s'immobilisa et se pencha sur sa fille sans vie. Il cria son nom comme un damné et finit par se tourner vers son meurtrier, le regard plein de haine. Il eut un moment d'hésitation, qui lui fut fatal. L'enfant brandit son arme vers lui et tira tel une machine sans coeur, le père s'écroula lui aussi, laissant deux orphelins qui furent absorber par ce déchainement de violence. L'un fut enrôlé, l'autre laissé pour mort tandis que le convoi reprit sa route pour le prochain village. Un de ses compagnons d'arme l'appela par son nom, Sans Peur, et il grimpa dans le camion qui ne mit guère longtemps faire le trajet. Et le même schéma se répéta, les cris de jubilation et de terreur associés aux métaux hurlants et au ronronnement mécanique proposant ainsi une mélopée cacophonique. Plus tard viendrait le crépitement des flammes, l'odeur du sang, de la chair brûlée et de la désolation. Sans Peur n'y faisait presque plus attention, et sauta du camion lorsque celui-ci fut à l'arrêt. Autour de lui, ses compagnons poursuivaient les fuyards avec une jouissance perverse sous le regard de leur chef, des pleurs d'enfants déchiraient la scène, mêlés aux cris des femmes. Tout se répétait, une fois de plus. Sans Peur tira sur un vieillard qu'il croisa dans son jardin, puis sur plusieurs villageois, entrant dans une transe frénétique. Le besoin de tuer l'englobait dans son cercle vicieux. Il se retrouva devant une jeune femme le visage marqué par la peur et l'étonnement lorsqu'elle le vit. Elle se précipita sur lui en criant quelque chose, Sans Peur tressaillit puis tira une salve mortelle. La jeune femme recula sous les impacts se heurtant à une vieille voiture rouillée. Elle le regarda d'un air désolée, voulu prononcer un mot, mais s'affala au sol avec pour dernier aveux, un doux sourire. Elle ne se releva pas, de sa propre terre, plus jamais. Il est dit que sa couleur pourpre est imbibée de leur sang. On raconte également qu'elle retrouve toujours quiconque est née sous son regard. La gueule de son canon encore fumante, il ne bougea pas, comme paralysé. Quelques perles écarlates se marièrent harmonieusement sur le sol poussiéreux. Ils redeviendraient poussière et retourneraient à la terre qui les a vu naître, et il en a toujours été ainsi. La légère brise étouffante qui les accompagnaient depuis l'aube s'amusait à soulever la poussière rouge ce qui créait une fine brume de rouille souillant tout sur son passage. Chaque grain virevoltait dans les airs tel la vie qui avait animé chacun de ses frères et ancêtres,. Toutes ces particules se répandirent au gré des mouvements qu'offrait le chaos environnant et tentaient de le prévenir du sort qui lui était réservé. Il n'en avait heureusement pas conscience, son innocence brisée s'était tant bien que mal reconstruite de manière superficielle pour lui voiler le regard d'un ruban de violence irrecevable mais acceptée. Son fil noir était maculé de sang, nectar infecte enraciné jusqu'aux tréfonds de son être ne pouvant désormais plus le quitter, au mieux le guider d'un doigt autoritaire et sans compassion.
Il la regarda, il l'avait connu un temps, mais ses souvenirs ne lui dévoilèrent que des images mouchetées de rouille lui donnant la migraine. Certaines d'entre elles lui revinrent brutalement à l'esprit l'assommant sans sommation, il sortit sans aveux d'un rêve éveillé. Une balle perdue esquinta sa joue alors qu'il venait de réaliser l'ampleur de son propre désastre. Il avait mal, des goutes de sang perlèrent de sa joue tandis que ses larmes symbolisaient sa détresse. Ces deux sources de douleur se joignirent et finirent par s'éclater au sol. Son corps céda et il tomba à genou lâchant son arme qui tomba dans la flaque poisseuse et poussiéreuse. Saeisha fut sa sentence. Ce nom lui donna la nausée, et l'odeur de corps brûlé fut de trop, il vomit les restes d'un maigre repas et de la bile lui brûla la gorge. Il réalisa que ce corps, était celui de Saeisha, sa grande soeur qu'il n'avait pas vu depuis plus d'un an. Il serra les poings jusqu'au sang, rongé par une douleur intérieure insoutenable. Tout ce semblant de rêve militant, ces bonnes grâces que lui avait donné le commandant des rebelles, ces belles illusions de lutte révolutionnaire contre le gouvernement, ces bons souvenirs avec ses frères d'arme, tout vola en éclat pour n'être plus que tristesse et rancoeur. Toutes ces promesses devinrent les causes de son mal être grandissant, il hurla de toute ses forces, demandant au ciel « pourquoi ». Il se souvenait de ce village, c'est ici que venait travailler sa grande soeur, il y allait souvent, avant. Sa voix douce et chaleureuse murmura dans sa tête, juste avant qu'il ne tire, Samsalu, c'était son vrai nom. Cette voiture appartenait à l'un de ses grands frères, triste témoin de l'ironie de son sort. Ce vieillard, le jardinier chez qui elle travaillait. Des chansons, des cris de joies, de la tendresse, de l'amour. Tout ces souvenirs toujours plus nombreux défilèrent dans sa tête et se mélangèrent dans un tourbillon infernal qu'il manqua de perdre conscience. Tout ceci, n'est plus, c'était avant. Avant d'être emmené comme le garçon prit de panique qui passa derrière lui, son âme implorant son innocence brisée et perdue d'avance. L'un de ses aînés l'attrapa par le bras et l'obligea à se relever. Il lui intima de poursuivre le travail comme les autres, mais Sans Peur, ou plutôt Samsalu n'obéit pas, encore abasourdi, dorénavant anéanti. Plusieurs coups le mirent à terre jusqu'à ce que le chef vienne lui même à son chevet. Il ordonna à l'aîné de poursuivre son travail et aida Sans Peur à se relever. Il eut droit à tout un sermon, moult encouragements, des félicitations et quelques tapes dans le dos. Sa chance tournait, il allait avoir l'honneur d'être capitaine. Il pourrait diriger une petite troupe de cinq confrères qu'il enverrait commettre un massacre pour lui. Et ce soir, la fête serait en partie pour lui. Il avait de la chance, ce soir, il sera vraiment un homme important pour ses compagnons. Il demanda si c'était finit pour aujourd'hui, le chef lui répondit qu'il avait encore un village à passer au peigne fin. Il s'en retourna vers la jeep alors que les hommes du villages pouvant servir aux mines diamantifères furent molestés et emmenés dans les camions, ainsi que les jeunes recrues. Sans Peur regardait sa soeur et ce village, il venait d'ouvrir les yeux. Il leur demanda pardon, à elle, à sa terre, à sa famille toute entière, à son village. Ses yeux inondés de larmes se fermèrent, il héla le chef qui se tourna vers lui. Samsalu lui adressa un sourire doux et chaleureux et pressa sur la détente... | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Lun 14 Sep - 17:40 | |
| Très bien ton texte.
Pour le visuel, j'ai peut-être une idée. J'ai pensé exploité l'idée d'une brisure dans l'enfance, avec cette prise de conscience, donc l'image de verre brisé ou comme dans le fond de marque de cassure... Voilà, dis moi ce que tu en penses.Bien sûr, il manque le titre... J'avais pensé à "Brisé" ou quelque chose comme ça : simple et efficace...
Sinon euh... Une idée pour le haut à gauche ? 'me soule... | |
| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mar 15 Sep - 0:48 | |
| J'ai une ou deux idées de plus à incruster dans le texte, je pensais faire pleuvoir vers la faim, et m'arranger pour que progressivement le mauvais temps s'annonce discrètement. J'avoue que c'est purement cinématographique, mais j'aime bien l'idée. Après il va falloir que je retravaille ça, tu en penses quoi ? le risque est que ça alourdisse un peu le texte mais bon, à 3 lignes près...^^'
ALors pour ton travail
Oui l'idée de l'impact de la balle est chouette ! ça invoque l'une des images fortes du texte, l'arme à feu, et si c'est apporté subtilement, la place que prend l'impact qui fait aussi référence à l'enfance noire que vit cette âme brisée lui permet de donner un message visuel fort. J'aime.
Après ce que je trouve étrange c'est ces taches rouges, s'ils représente du sang hum je pense qu'il faudrait les refaire. D'ailleurs je me demandais si tu ne pouvais pas utilisé un corps de femme noire qui serait allongé ou assise contre la voiture, bon le problème c'est que ça cacherait la voiture, ou sinon qui serait en train de tomber ou de reculer (bras en l'air) comme si elle venait d'etre touché par les tirs. Et tu pourrait alors incruster cette image sur le coté droit, derrière le plan de la voiture sur laquelle tu pourrait aussi y déposer quelques légres taches de sang. Tout le rouge à droit et en bas à droite de la voiture serait à enlevé dans ce cas. C'est une idée comme ça ^^'
Et sinon, je me demandais comme ça, tu pense que c'est faisable de disposer un regard d'enfan noir juste ua dessus de la voiture, en assez gros hein. Ou ça fairait trop dense ?
Qu'en penses tu ? | |
| | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mar 15 Sep - 0:53 | |
| J'en pense que c'est à tester... Je vais voir ce que je peux faire avec tout ce que tu me dis.
Et euh.. Une idée pour le haut à gauche ? Là où c'est tout coupé rectangle tout moche ?
Sinon pour l'ajout des 3 lignes, ça dépend comment elles sont écrites et ce qu'elle décrive exactement. Tu peux toujours le faire et les intégrer au texte (en les mettant en couleur ou quelque chose, que je repère ce que tu as changé)... le mieux est, je crois, d'aviser en comparaison des deux (avec et sans) | |
| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| | | | Sharah'In Rédactrice en chef
Nombre de messages : 1150 Age : 35 Localisation : Quelque part entre ici et là-bas Date d'inscription : 03/08/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mer 16 Sep - 0:47 | |
| Reprise de l'idée du regard sous la voiture. fait. Ton avis ?
Reprise du contour avec toujours un problème en haut. Je bosse dessus.
Toujours pas trouvé de demoiselle à incorporer, et c'est pas faute de chercher :/
Titre de ton écrit ? On doit voir la typo avant jeudi soir, je travaille toute la journée de vendredi. | |
| | | Astriel Rôliste
Nombre de messages : 1932 Age : 35 Localisation : Au beau milieu d'un champ de bouteilles \o/ Nyaaa Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets Mer 16 Sep - 23:02 | |
| J'ai reprit le texte et fait quelques petites modifications, ablations et ajouts, dis moi ce que t'en penses ^^' je commente ton travail juste après - Citation :
- Tahir rentrait de son travail, il arrivait comme à son habitude au village où il avait déposé tôt ce matin ses enfants à l'école. Lorsque derrière lui, plusieurs détonations sonnèrent l'arrivée d'un convoi composée de deux jeeps et d'un camion sur lesquels se tassaient nombres de rebelles armés, arborant des sourires d'une victoire déjà acquise et criant leur joie du butin occasionné. Un courant de panique gagna rapidement tout le village. Les cris de terreurs se mélangeait aux hurlements de fureur victorieuse tandis que les vrombissements des moteurs sonnaient la charge, emballée par les coups de feu. Tahir ne se retourna pas et couru avec les ailes de la peur pour arriver devant l'école. Il rentra dans l'unique salle de classe où ses enfant l'attendaient parmi d'autres, la peur dans le regard. Il prit la main des deux plus jeunes et leur ordonna à tous de courir puis sortirent au moment même où les jeunes du Revolutionary United Front, posèrent pied à terre et commencèrent leur jeu de massacre, chacun tirant selon ses envies viciées.
L'un d'entre eux l'aperçu et se dirigea vers lui d'un pas rapide, il interpela Tahir qui ne se retourna pas. L'enfant armé lui cria dessus, l'ordonnant de s'arrêter, entre deux insultes, ce qu'il ne fit pas. Plusieurs coups partirent, Nansi, la cadette s'écroula après avoir lâchée la main de son père Tahir qui s'immobilisa et se pencha sur sa fille sans vie. Il cria son nom comme un damné et finit par se tourner vers son meurtrier, le regard plein de haine. Il eut un moment d'hésitation, qui lui fut fatal. L'enfant brandit son arme vers lui et tira sans pitié, juste un sourire aux lèvres, un rire dérangé en coin. Le père s'écroula lui aussi, laissant deux orphelins qui furent absorbés par ce déchainement de violence. Le meurtrier les regarda avec un sourire cruel, il saisit le bras du plus vieux afin qu'il soit enrôlé et devenir son frère, et laissa l'autre, trop jeune, assommé et laissé pour mort. Leur convoi reprit alors sa route et se dirigea vers le prochain village. Un de ses compagnons d'arme l'appela par son nom, Sans Peur, et il grimpa dans le camion qui ne mit guère longtemps à faire le trajet.
Et le même schéma se répéta, les cris de jubilation et de terreur associés aux métaux hurlants et aux ronronnements mécaniques proposant ainsi une mélopée cacophonique. Plus tard viendrait le crépitement des flammes, l'odeur du sang, de la chair brûlée et de la désolation. Sans Peur n'y faisait presque plus attention, et sauta du camion lorsque celui-ci fut à l'arrêt. Il leva les yeux vers ces nuages noirs qui semaient le trouble dans cet océan azur, le temps se prêtait à leur jeu avec son humeur de plus en plus électrique. Autour de lui, ses compagnons poursuivaient les fuyards avec une jouissance perverse sous le regard de leur chef, des pleurs d'enfants déchiraient la scène, mêlés aux cris des femmes. Tout recommençait, une fois de plus, encore et encore. Sans Peur tira sur un vieillard qu'il croisa dans son jardin, puis sur plusieurs villageois, entrant dans une transe frénétique. Le besoin de tuer l'absorba dans son cercle vicieux.
Il se retrouva devant une jeune femme le visage marqué par la peur et l'étonnement lorsqu'elle le vit. Elle se précipita sur lui en criant quelque chose, Sans Peur tressaillit puis tira une salve mortelle dans un réflexe animal. La jeune femme recula sous les impacts se heurtant à une vieille voiture rouillée. Elle le regarda d'un air désolée, voulu prononcer un mot, mais s'affala au sol avec pour dernier aveux, un doux sourire. Elle ne se releva pas, de sa propre terre, plus jamais. Il est dit que sa couleur pourpre est imbibée de leur sang. On raconte également qu'elle retrouve toujours quiconque est née sous son regard. La gueule de son canon encore fumante, il ne bougea pas, paralysé. Quelques perles écarlates se marièrent harmonieusement sur le sol poussiéreux. Ils redeviendraient poussière et retourneraient à la terre qui les a vu naître, et il en a toujours été ainsi.
La légère brise étouffante qui les accompagnaient depuis l'aube s'amusait à soulever la poussière rouge ce qui créait une fine brume de rouille souillant tout sur son passage. Chaque grain virevoltait dans les airs tel la vie qui avait animé chacun de ses frères et ancêtres,. Toutes ces particules se répandirent au gré des mouvements qu'offrait le chaos environnant et tentaient de le prévenir du sort qui lui était réservé. Il n'en avait heureusement pas conscience, son innocence brisée s'était tant bien que mal reconstruite de manière superficielle pour lui voiler le regard d'un ruban de violence irrecevable mais acceptée. Son fil noir était maculé de sang, nectar infecte enraciné jusqu'aux tréfonds de son être ne pouvant désormais plus le quitter, au mieux le guider d'un doigt autoritaire et sans compassion.
Il la regarda, il l'avait connu un temps, mais ses souvenirs ne lui dévoilèrent que des images mouchetées de rouille lui donnant la migraine. Certaines d'entre elles lui revinrent brutalement à l'esprit jusqu'à l'abasourdir, il sortit sans aveux d'un rêve éveillé. Une balle perdue esquinta sa joue alors qu'il venait de réaliser l'ampleur de son propre désastre. Il avait mal, des goutes de sang perlèrent de sa joue tandis que ses larmes symbolisaient sa détresse. Ces deux sources de douleur se joignirent et finirent par s'éclater au sol. Son corps céda et il tomba à genou lâchant son arme qui tomba dans la flaque poisseuse et poussiéreuse tandis que les premières gouttes de pluie percutèrent le sol.
Saeisha fut sa sentence. Ce nom lui donna la nausée, et l'odeur de corps brûlé fut de trop, il vomit les restes d'un maigre repas et de la bile lui brûla la gorge. Il réalisa que ce corps, était celui de Saeisha, sa grande soeur qu'il n'avait pas vu depuis plus d'un an. Il serra les poings jusqu'au sang, rongé par une douleur intérieure insoutenable. Tout ce semblant de rêve militant, ces bonnes grâces que lui avait donné le commandant des rebelles, ces belles illusions de lutte révolutionnaire contre le gouvernement, ces bons souvenirs avec ses frères d'arme, tout vola en éclat pour n'être plus que tristesse et rancoeur. Toutes ces promesses devinrent les causes de son mal être grandissant, il hurla de toute ses forces, demandant au ciel « pourquoi ».
Il se souvenait de ce village, c'est ici que venait travailler sa grande soeur, il y allait souvent, avant. Sa voix douce et chaleureuse murmura dans sa tête, juste avant qu'il ne tire, Samsalu, c'était son vrai nom. Cette voiture appartenait à l'un de ses grands frères, triste témoin de l'ironie de son sort. Ce vieillard, le jardinier chez qui elle travaillait. Des chansons, des cris de joies, de la tendresse, de l'amour. Tout ces souvenirs toujours plus nombreux défilèrent dans sa tête et se mélangèrent dans un tourbillon infernal qu'il manqua de perdre conscience. Tout ceci, n'est plus, c'était avant. Avant d'être emmené comme le garçon prit de panique qui passa derrière lui, son âme implorant son innocence brisée et perdue d'avance.
L'un de ses aînés l'attrapa par le bras et l'obligea à se relever. Il lui intima de poursuivre le travail comme les autres, mais Sans Peur, ou plutôt Samsalu n'obéit pas, en proie à une déchirante confusion, dorénavant anéanti. Plusieurs coups le firent chuter dans la boue jusqu'à ce que le chef vienne lui même à son chevet. Il ordonna à l'aîné de poursuivre son travail et aida Sans Peur à se relever. Il eut droit à tout un sermon.
- Tu pleures ?
Il hocha fébrilement par la négative et reçu moult encouragements, félicitations et quelques tapes dans le dos. Sa chance tournait, il allait avoir l'honneur d'être capitaine. Il pourrait diriger une petite troupe de cinq confrères qu'il enverrait commettre un massacre pour lui. Et ce soir, la fête serait en partie pour lui. Il avait de la chance, ce soir, il sera vraiment un homme important pour ses compagnons.
Il demanda si c'était finit pour aujourd'hui, le chef lui répondit qu'il avait encore un village à visiter. Il s'en retourna vers la jeep alors que les hommes du villages pouvant servir aux mines diamantifères furent molestés et emmenés dans les camions, ainsi que les jeunes recrues. Sans Peur regardait sa soeur et ce village, il venait d'ouvrir les yeux. Il leur demanda pardon, à elle, à sa terre, à sa famille toute entière, à son village. Ses yeux inondés de larmes se fermèrent, il héla le chef qui se tourna vers lui.
- Oui.
Samsalu lui adressa un sourire serein et soulagé contrastant avec son regard plein de haine. Il pressa la détente... | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Sujet n°1 - jets | |
| |
| | | | Sujet n°1 - jets | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|