Le Renouveau [ RP concerté ]

Aspharoth écouta tendrement les paroles de l'elfe. C'est vrai, après tout il reste un guerrier, il ne le reniera jamais, du sang princier coule dans ses veines, ca non plus il ne le reniera pas. Il n'a aps réellement quitté son rang de Prince, il a juste abandonné à jamais sa fonction. Il reste Prince, de part son rang, de par sa manière de vivre. Un Prince parmi les peintres. Plus il réalisait ces choses plus le sceau se rétractait. Enfin, se recourbait car il diminuait pas, mais il se resserrait sur lui même, formant des arabesques plus agressives autour du point d'impact du sceau.

Aspharoth glissa sa main le long de la joue de l'elfe, puis l'embrassa tendrement.

- Je ...

* Si tu lui dit ca, je te tue ! *
* Essaye juste pour voir. Je suis moi même. Un guerrier, un tueur. Mais aussi un peintre et un Gardien d'Osphalte de la Lumière Divine. J'ai prêté serment en notre Déesse. Et à partir de maintenant je protégerais les personnes qui me sont cher. Je la protégerais si besoin est. *
* Tu me répugnes. Mais ne crois pas que ca te seras si facile... Tu te trompes Emelius. Même si tu as repris la totalité de tes pouvoirs, même si tu me résistes très bien, voir même totalement. Il y a en toi une faiblesse. Et elle te perdra. *

... t'aime...

Il embrassa de nouveau Edea, dans un long et doux baiser.

Aux paroles du gardien d'Osphalte, le coeur de l'Elhyarin fit un bon dans sa poitrine. Ce qu'elle ressentait pour lui... étaient réciproques? Elle l'avait espéré... vraiment... malgré la peur que cet attachement soudain ne soit que la conséquence de sa malédiction. Mais les trois jours qui venaient de passer lui avait permis de bien faire le point sur ses sentiments. Si elle pouvait faire une partie de sa vie avec lui, quelle qu'en soit la durée, elle le ferai.

Edea répondit à son baiser avec une douce passion. Les battements de son coeur accéléraient, tout comme sa respiration. Elle marqua une pose, posant de nouveau son front contre le sien, le souffle court. Elle écarta de quelques centimètres son visage de celui d'Aspharoth, plongeant ainsi son regard d'or dans l'azur des yeux du jeune homme.

"Je t'aime aussi..."

L'elfe prit l'un des mains du peintre et entrecroisa ses doigts au sien. Elle l'approcha de ses lèvres pour y déposer un baiser, avant de venir dévorer de nouveau du regard celui à qui elle venait de donner son coeur. Et elle ne résista pas à l'envie de l'embrasser de nouveau... sa passion et ses sentiments la guidant totalement...

Aspharoth répondit à son baiser. Il se redressa, ses mains parcoururent le corps de son aimée, faisant tomber quelques voilages au passage. Il se glissa sur le lit avec elle, laissant ses sentiments et ses envies mener ses gestes. Leurs corps ne faisait plus qu'un, dans un flot de tendresse, d'affection, de câlins, de caresses. Peu à peu ils s'unissaient, vivant leurs désirs.

La journée fut un délice. Quand le soleil commença à tomber dans la mer, ils étaient tout deux allongés sur le lit. Edea somnolait. Aspharoth se leva et se rendit à la fenêtre de sa chambre. Regardant l'étendue bleu autour de son îles se tenter des couleurs solaires.

Le Roi Démon rageait en lui, mais cela ne faisait rien. Il le supportait sans mal. Les douleurs du sceau, il s'y était habitué. C'était son fardeau, la marque de son rang, de son passé. En quelques sortes c'était sa gloire. Ce qu'il craignait le plus, c'est que le Roi avait des sbires un peu partout dans le monde. Notamment chez les Dinpharins. Comment le savait-il? C'était grâce à la fusion avec Steleroth. Leurs connaissances ne faisait qu'une. Malgré le revers de la médaille, du à l'envie de vengeance, ce retour chez lui, cette quête de ses pouvoirs perdu, lui avait permis de grandir, d'être encore plus fort, car maintenant en plus de la force pure, il avait la réflexion et l'expérience. Et c'est ce qui faisait barrage au Roi.

Il tourna la tête regardant l'elfe dormir. Un sourire s'esquissa sur son visage. Malgré ses yeux cerclé de noir, son regard restait doux quand il le posait sur elle. Il regarda maintenant vers le ciel. Un coup de sa Déesse? Il n'en savait rien...

La douce Elhyarin se tourna dans les draps. Sur son visage, un délicat sourire suspendu à ses lèvres. Elle posa la main à l'endroit où était allongé son tendre amant peu de temps auparavant... mais bien que la place soit encore chaude, elle ne sentit aucune présence. Edea fronça doucement les yeux qu'elle entrouvrit. Son regard encore embrumé parcourut la pièce à la recherche du jeune homme quand elle le trouva enfin.

L'elfe d'or avait passé une des plus merveilleuses journées de sa longue existence. Tant d'amour et tant de plaisir à la fois... Le sceau qu'elle portait à la main gauche avait d'ailleurs diminué, pour disparaître presque entièrement. Seule sa cicatrice à l'intérieur de sa paume resté visible et noire d'encre.

Edea se leva et se dirigea vers lui, portée par ses jambes encore fébriles. Elle se lova contre sa peau nue et se laissa bercé par la chaleur de son corps. Elle leva légèrement la tête pour plonger son regard doré dans celui d'azur du peintre. Elle se mit sur la pointe des pieds et vint capturer ses lèvres.

"Bonsoir mon Prince Charmant. Comment te sens-tu?"

Après avoir répondu à son baiser, il répondit à sa question mais sans dire un mot. Un regard et un sourire était suffisant pour y répondre. Il l'enlaça délicatement dans ses bras, la serrant contre lui, lui offrant sa chaleur et sa douceur. Son regard se posa de nouveau sur le ciel, et le couché de soleil qui venait baigner leurs réveils.

Il écarta légèrement leurs corps pour pouvoir plonger son regard dans le sien et il lui proposa:

Et si demain nous allions visiter un glacier dans les neiges éternels? Ca serait l'occasion de voir si Nylawëen accepterait de te prendre sur son dos.

Edea lui adressa un tendre sourire.

"Avec plaisir. Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas rendue sur les hauteurs d'Echoriath."

Elle glissa dans son dos, l'enlaçant de ses bras. Son regard se posa sur le sceau qui s'était nettement resserrer sur lui même. C'est alors que les yeux de l'Elhyarin s'illuminèrent d'une lueur jaune pâle et qu'un sourire narquois se dessina sur ses lèvres. Mais la fraction de seconde plus tard, elle était revenue normale. L'elfe d'or déposa un baiser sur sa peau. Puis elle vint se remettre devant lui. Ses jambes la portaient à peine, et dans son doux regard, on pouvait clairement y lire sa fatigue. Elle lui prit la main et l'attira vers elle en direction du lit.

"Viens... Reposons-nous un peu avant notre escapade."

Aspharoth avait senti un changement d'aura lorsqu'elle était dans son dos. Il n'y prêta pas plus attention que ca... Il ne se fit pas prier et la suivie au lit. La nuit fut douce et tendre. Aux premières lueurs du soleil le Prince se redressa dans le lit. Il se frotta quelque peu le visage puis il se leva. Il avala deux trois trucs vite fait et prépara le déjeuné pour l'elfe. Il lui porta sur une plateau qu'il posa sur la table de chevet à côté d'elle. Ensuite il sortit par la porte fenêtre de sa chambre et longea la paroi rocheuse.

Il arriva à l'arrière de chez lui où la roche faisait une légère crique. Il fit craquer sa nuque en basculant la tête de gauche à droite. Puis il plongea dans l'eau glacé du matin. Il resta quelques instants sous l'eau puis refit surface. Il fit quelques mouvement de nage histoire de se dégourdir un peu. Puis il monta sur le bord pour sortir. Il tourna la tête et jeta un œil en arrière. D'un geste ample du bras, il projeta sa main vers l'étendue bleu. Une sphère d'eau d'un diamètre d'environ deux mètres partit à tout allure vers l'horizon. Toujours concentré, il ferma le poing. La boule de liquide éclata, s'éparpillant dans les airs, créant un arc-en-ciel dans le soleil levant. Pour finir, il se délassa la main en ouvrant et refermant successivement ses doigts.

Il retourna ensuite dans la chambre pour aller chercher une serviette et se sécher.

L'elfe émergea lentement de sa douce torpeur. Elle entrouvrit les paupières, se frottant les yeux avant de s'étirer tel un félin dans les draps. Mais alors qu'elle voulait se blottir contre le gardien de son coeur, elle ne trouva, une nouvelle fois personne à côté d'elle. Elle se demandais si un jour, elle pourrait goûter à ce moment avec lui...

Edea se tourna, prête à retourner se perdre dans les méandres de son esprit, mais de douces effluves vinrent lui chatouiller les narines. Et la mettre en appétit. Quelques tranches de brioches de la veille, du thé au parfum délicat, de la gelée de mûres et un grand verre de jus d'orange fraîchement pressé. L'Elhyarin se redressa, s'adossant à la tête de lit et prit la tasse fumante. C'est alors que c'est yeux se posèrent sur la fenêtre. Elle vit cette immense sphère aqueuse dans les airs exploser en une infinité de gouttelettes qui vinrent capturer le moindre rayon de soleil pour former un magnifique arc-en-ciel. Émerveillée par le spectacle, elle porta machinalement la tasse à ses lèvres ,mais le retour du peintre dans la pièce la surpris d'un coup et elle se brûla à moitié la langue avec sa boisson. L'elfe reposa le récipient sur le plateau et prit un morceau de brioche pour calmer la douleur, esquissant un petit coucou de la main et d'un sourire parsemé de miettes à la fleur d'orangée.

Aspharoth esquissa un sourire lorsque l'elfe se brûla la langue. Il vint s'allonger prêt d'elle, capturant délicatement ses lèvres couvertes de miettes de brioche et cette fameuse langue... Lui caressant le visage il lui demanda.

- Ca va? Bien dormit?

Il se leva du lit et se dirigea vers la porte. Jetant un dernier regard sur sa belle.

- Je te conseil de te couvrir un peu plus. Cherche dans le placard du milieux tu as plein de capes et de manteaux. Prend celui qui te conviendra.

Il s'effaça ensuite de la chambre. Il arriva dans la grotte de sa dragonne. La saluant poliment il se dirigea vers le fond. Il y avait deux bloc de pierre blanche sculptée. Une au milieu, sur laquelle était posé un voilage rouge bordeaux et noir dans lesquels dormait Razelga. L'autre était le long d'un mur sur lequel plusieurs étagères étaient fixées. Il y avait sur la pierre 3 bustes, portant chacune une côte de maille. Les deux côtes de mailles jumelles, la noir et la blanche et une côte de mail plus basique au milieu. Basique oui, mais également très résistante, rare sont les lames qui peuvent la percer. Il attrapa un colle roulé posé en vrac devant lui et l'enfila, passant par dessus cette côté de mailles grisâtre. Il se baissa et ramassa sur le côté du bloc un veston de cuir marron qui mit par dessus le tout. Ensuite il enfila une paire de mitaine en cuir de la même couleur que sa veste. Puis il fixa sur ses avant bras deux brassard de force en cuir eux aussi. Il balança sa tête pour faire doucement craquer ses vertèbres. Il attrapa sur une étagère un grand rouleau de velours. Il le déroula devant lui et se dernier exposa son contenu. Il s'agissait de différentes dagues. Pas ses dagues princières habituelles, non des dagues plus simples, un peu moins jolies et un peu moins tranchantes mais qui dans ses mains était tout aussi redoutable.

Il en attacha une première, droite et plutôt longue, sur sa cuisse droite. Il en attrapa une seconde, courbée, qu'il fixa à sa ceinture à gauche. Il roula le tissu et le rangea puis en sortit un autre. Il enfila d'abord ses bottes de chasse, toujours assortit au restes des pièces de cuirs. Il déroula le nouveau morceau et pris un poignard court qu'il glissa dans sa botte droite.

Il était enfin prêt. Ou presque. Il se dirigea derrière l'autel du milieu. Le long de cette dernière était posé quatre ou cinq épées. Il prit celle du milieu, une épée mi-longue, au même dimension que Razelga. Et cela n'était pas du au hasard. Il s'agissait de Razel. La petite sœur de Razelga, ou plutôt une épée forgé dans le moule de cette dernière. Mais avec des matériaux plus basique. Un alliage de métaux résistant contrairement à l'argent de la véritable. Cette épée il l'avait reçu à sa naissance, il s'en est servit le temps qu'il soit digne de portait l'autre. Elle l'avait sortit de bien des misères et elle avait une certaine valeur sentimental pour lui. Il se l'attacha en bandoulière dans le dos et retourna vers la chambre voir si Edea était prête.

Au passage il attrapa son long manteau noir basique, qu'il prit sous le bras.

Edea répondit positivement à sa question. Pour sûr qu'elle avait bien dormi! Et elle espérait bien pouvoir goûter à nouveau à de si douces nuits, encore et encore...

Quand il la laissa dans la pièce pour aller se préparer, l'elfe se leva à se dirigea vers le dit-placard. Elle ouvrit les portes... et put voir un nombre incalculable de capes aux couleurs et aux matières diverses et variées. L'une d'elle attira son attention. Elle était en velours noir, ornée de magnifiques broderies d'or et d'argent, et d'une douceur incroyable. L'Elhyarin l'effleura du bout des doigts, appréciant le contact chaleureux du tissu. Mais elle ne la pris point. Elle se doutait qu'elle avait une grande valeur, tout comme le trône présent dans la pièce voisine.

Edea hésita un long moment, ne sachant vraiment laquelle elle pouvait prendre, si bien que le gardien d'Osphalte réapparut déjà dans la pièce.

Quand il revint, Edea était dans ses voilages normaux. Il réfléchit et lui proposa de passer chez elle pour qu'elle puisses prendre des affaires adéquates. L'elfe acquiesça d'un sourire. Ils retournèrent donc ensemble dans la salle de la dragonne, avant de partir il fallait que Nylawëen accepte de porter l'elfe sur son dos. Et cela était pas forcément facile. Il fallait que l'animal est une total confiance en l'elfe.

La dragonne libéra son esprit, un souffle naquit dans la grotte. Comme tout les monstres de son rang, son esprit faisait parti des esprits protecteurs de la nature. Des esprit très puissants, mais très doux. Il pénétra celui de l'elfe qui ce laissait faire. Aspha observait la scène calé dans un coin contre le mur. Il n'avait pas le droit d'intervenir, c'était la règle.

Une fois finit l'esprit regagna le corps écaillé du reptile.

* Elfe au cœur bien veillant, cela sera un plaisir de te porter sur mon dos. *

- Très bien ! Alors on y va. Direction Atalantë

Les deux jeunes gens montèrent sur le dos de la dragonne d'argent. Avec elle, pas besoin de rênes ou d'autres artifices. Le voyage se faisait simplement. L'esprit du maitre et de la monture était lié, elle l'emmenait là où il voulait. Elle sortit de la grotte en marchant puis pris son envolé dans le ciel bleu des récifs, direction la ville des arts peinturlurés.

Rapidement, le couple arrivèrent au-dessus de la cité d'un style à mi-chemin entre l'architecture elfique, gréco-romaine et byzantine. Le tout, en parfaite harmonie. Edea indiqua une petite île, la plus éloignée et isolée de l'archipel, et fit signe à la dragonne de s'y rendre.

C'est sur ce petit bout de terre qu'ils atterrirent. Mais pourquoi donc un Mentor du Collège des arts graphiques s'était elle recluse à l'opposé de son lieu de travail? Tout simplement car il s'agit de l'endroit des ruelles immergées où l'architecture Elhyarine était la mieux conservée. En effet, la demeure de la belle n'avait rien à voir avec le style de la cité des eaux. Les arches qui constituaient l'ossature de la maisonnette étaient fines, élancée, sculptée comme de la dentelle. Avec le temps, les arbres avaient su se mêler au reste du bâtiment, au point de servir d'éléments porteurs. Ici, il n'y avait aucune porte. Tout était ouvert. Les oiseaux pouvaient entrer et sortirent à leur guise. Été comme hiver, il faisait bon. Ni trop chaud, ni trop froid. Comme si le climat s'autorégulait.

Edea invita le gardien d'Osphalte à la suivre. A peine le seuil de la maison franchit, une vaste pièce s'offrit à leur oeil. Sur la droite, la harpe d'or et de lumière qu'elle avait apparaître chez le peintre avait reprit sa place initiale. Elle jouait toute seule, comme par magie, une douce mélodie qui laissait flottait une atmosphère paisible. Un peu plus loin, on pouvait distinguer une sorte de patio dans lequel se trouvait un chevalet, quelques toiles, ainsi que tout le nécessaire pour laisser libre cours à son imagination créative.

L'elfe, souriante, indiqua à Aspharoth qu'il pouvait l'attendre ici le temps qu'elle aille se changer. S'il le voulait bien évidement. Pour sa part, elle emprunta un escalier légèrement tournant qui la conduit à l'étage. L'avantage, c'est que même d'en haut, on pouvait voir ce qu'il se passait en bas. Elle entra dans sa chambre et se dirigea vers l'armoire. De celle-ci, elle sortit quelques vêtements qu'elle n'avait vraiment pas l'habitude de mettre et qu'elle ne trouvait pas vraiment agréable à portait. Comme un caleçon long, une tunique de daim doublée de fourrure et des bottes de cuir. A cela, elle ajouta une cape épaisse et chaude en laine noire tissée, ornée de subtiles broderies d'or.

Fin prête, l'Elhyarine redescendit dans le hall retrouver le Prince de son coeur et vint capturer ses lèvres tendrement.

Les yeux d'Aspharoth se baladèrent dans la pièce, observant les moindres détails. Il aimait bien cette architecture. Ca changeait des autres bâtiments du pays.

Il attendu ca belle puis après avoir répondu tendrement à son baiser, ils sortirent tout deux dehors pour remonter sur la dragonne. Habillé comme ca au moins elle n'aurait pas froid.

Une fois en place sur le dos de l'animal, le reptile déploya ses ailes et s'envola dans les cieux pour rejoindre les monts d'Echoriath.

Code:: HRP : Le RP continu dans les neiges éternels, dans le RP "Continium"

=> Continium.

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