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| [Recueil] - Automate | |
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Mike001 Coordonnateur Littéraire
Nombre de messages : 2662 Age : 23 Localisation : West Coast ; Phare Ouest Date d'inscription : 26/09/2010
Personnages RP Pseudo: Mike le Fremen Pseudo : Hannibal Smith Pseudo : Davy et Mickey
| Sujet: [Recueil] - Automate Mar 28 Sep - 17:57 | |
| - Citation :
- Merci de prendre le temps de lire ce reccueil. Je tiens à préciser qu'il ne s'agit jamais du même personnage d'un texte à l'autre (les textes sont délimités par des chiffres romain) et qu'ils peuvent se lire séparément. Bonne lecture.
edit : j'ai oublié de mentionner que le recueil était terminé. I - - Spoiler:
8h30 je me réveille. Comme à mon habitude je suis en retard. Chaque semaine c'est la même chose. Je me dépêche de me laver et de m'habiller. Cette fois-ci je pense à prendre une brioche que je mangerais dans la voiture. Quand j'arrive enfin, le lieu est presque désert, je ne vois personne de familier. Encore une fois j'ai manqué la séance. Je gare ma voiture sur le parking, en face du bâtiment.
A grandes enjambées j'atteins la lourde porte d'entrée. Je reste pendant plusieurs secondes immobile devant elle. Des passants me lancent un regard, je lâche un soupir et m'encourage intérieurement. C'est décidé, j'entre ! La salle n'a pas changé, pourquoi changerait – elle ? D'un balayage rapide de la tête je n'aperçois que quelques personnes, aucun bruit à part celui de mes pas. J'avance au milieu de l'allée et m'assoit à ma place. Encore une fois, il est là à me regarder. Toujours au fond, derrière une table. Il me regarde.
S'ensuit un duel de regards, c'est à celui qui détournera les yeux le premier. Chose futile, je ne peux pas gagner. Je ne gagne jamais. Néanmoins je continue. Je le fixe ainsi pendant des minutes, à la fin c'est comme si je ne le voyais plus. Il a la tête penchée sur le côté, ses bras ainsi que ses yeux grands ouverts. Il me regarde. Je sens s'approcher quelqu'un sur mon flanc droit. L'homme est vêtu de noir, je le sais. Il s'arrête et me parle. Non, je vais encore flancher. Je le regarde, mes sourcils se froncent de mécontentement, mais lui prend cela comme une interrogation. Il répète sa phrase, du moins je l'imagine. Il me demande si tout va bien, je lui réponds brièvement et retourne à mon duel. L'homme en noir passe devant moi et remonte l'allée que j'avais empruntée plus tôt. Mon duel reprend, il n'a toujours pas bougé. De toute manière, le contraire aurait été étonnant. Difficile quand on est une statue de bouger. Je me lève, toujours sans réponse, toujours sans victoire. Je suis l'homme en noir, les bancs défilent. Je laisse glisser ma main sur le vieux bois. Touchant l'angle à chaque fois. L'homme va vers une grande armoire, dans laquelle il entre alors que je me dirige vers la sortie.
Je pousse le battant, le ciel est bleu aujourd'hui. Je laisse ma voiture où elle est et vais me promener. Je remplirai mieux ma journée en regardant des arbres qu'une sculpture. Au moins avec eux, pas de regards vide de sens. II - - Spoiler:
Je lève les yeux. Le soleil se couche, nuançant la teinte du ciel. J'aperçois la lune là-bas, petite, blanche, n'attendant que moi, gardée par des nuages. Ils n'attendent que moi. Pouvoir y poser les pieds, du moins en rêve. Pourquoi eux et pas moi ? Seuls mes mots pourront s'y prélasser, s'envolant de mon papier. Hâte à ce que l'étoile disparaisse, hâte à ce que la nuit prenne ses droits. Elle est mon royaume, ma muse. Mon lieu de vie. La nuit, c'est un autre moi qui prend le relai. Un rêveur, un désabusé. La nuit est mon royaume. Aucune limite à mes pensées, aucune contrainte, aucune répression.
La nuit, c'est un pays de Cocagne sans lumière, tous les chats y sont gris. C'est aussi la fête, la joie. La vie nocturne divise la société en deux, ceux qui dorment et ceux qui la vivent. Le soleil a enfin disparu. Il commence à faire noir, l'heure de mon règne a sonné. Je sens l'inspiration s'approcher. Je l'écoute, comme j'écoute ma raison. Elle me dit bien des choses, trop de choses. Comment retranscrire tout cela ? Difficile projet que voila. Je ne baisse pas les bras et commence par le début, la fin quant à elle, est déjà trouvée. III - - Spoiler:
Ils sont là. Nombreux devant moi. Ils me regardent. Ils attendent. Ils m'attendent. Que dire ? Tel est le dilemme. Beaucoup parlent entre eux à voix basse. Je me racle la gorge, il faut que la mienne porte loin. Ils sont là, serrés les uns contre les autres, ils brandissent des écriteaux. Ils m'attendent toujours. Depuis combien de temps ? Je ne sais plus, j'ai perdu toute notion de temps. Je ne sais quoi dire. La boule que j'ai au ventre remonte, l'émotion que je contenais s'écoule. Soudain je prends la parole, sans m'en rendre compte. Je brandis une main, la foule crie. Qu'ai-je dit ? Je ne sais plus.
Je laisse libre court à mes revendications. Je continue ma harangue, les clameurs de la foule sont désormais rythmées par la fin de mes phrases. Je me prends au jeu, poursuivant toujours et encore mon apologue. Plus personne ne peut m'arrêter. Moi qui hésitais à faire mon discours auparavant. J'avais même écrit quelques lignes au cas où. Inutile, je me débrouille très bien sans. Et puis l'improvisation ne fait pas de mal. Les mots viennent en moi comme vient le beau temps après la pluie. J'ai dépassé un stade où il fait bon de réfléchir avant de parler. Je fais une pause, on me regarde. Je les regarde. Je souris, un sourire qui fait des ravages parmi les foules. Véridique. Je sens que la tension est présente. Plusieurs personnes s'affrontent entre les services de l'ordre et les manifestants. Que s'est-il passé ? Qu'ai-je dis ? Je ne sais plus. Des objets volent vers moi. Je les évitent et me dépêche de partir. Pourquoi sont-ils énervés ? Je ne sais pas. IV - - Spoiler:
Je me sens bizarre. C'est arrivé depuis peu. Avant tout allait pour le mieux. Qu'est ce mal qui me touche ? Je ne comprends pas. Pourquoi moi ? Qu'ai-je fait ? Je tourne et retourne cette question dans mon esprit. Toujours aucune réponse. Je n'ose pas demander ni le dire, par peur de passer pour un “faible”. Je suis plus fort que ça. Tout de même cela me tourmente, je suis inquiet. Et si c'était grave ? Aucune idée, mais je ne pense pas. La différence entre ce qui m'arrive et mon état normal est maigre. Ce doit être passager. Oui, c'est passager. Voila que je me porte mieux. Quand je disais que j'étais solide. Je les attends les infections qui pourraient me faire quelque chose ! La vie est belle tout d'un coup. Je n'avais pas remarqué, mais le ciel a de merveilleuses couleurs. Aucun nuage en vu. Je ne rêve donc pas. Je ne comprends pas comment j'ai pu passer à côté d'une telle beauté. Je m'accable, je suis resté trop longtemps enfermé. Par où commencer ? J'ai trouvé, comme quoi ce n'était pas bien difficile.
Nous allons chez moi. Elle est juste là. Proche. Je la regarde. Mon coeur se serre, mon mal revient. C'est à ce moment que je fais la plus grosse bêtise du monde. Je n'ose rien. Voila, ça me reprends. Lorsque je passe du bonheur à la mélancolie. Quelle idiotie ! Mais je ne contrôle pas ce sentiment. Je fais tout pour essayer d'effacer cela. Il n'y a qu'un seul remède, seulement arriverai-je à l'obtenir ?
Ah, érange paradoxe que de se lamenter sur ce qui nous apporte aussi la joie. N'est ce pas cela qui nous prouve que nous sommes des êtres vivants ? Sûrement. C'est donc une fatalité évidente qu'être en conflit émotionnellement. Je viens de trouver la première partie de mon traitement. Accepter ce que je ressens. Maintenant la seconde partie, la plus dure. Je lance une nouvelle croisade, celle qui la conquerra. V - - Spoiler:
Mes yeux se portent plus loin qu'ils ne peuvent voir. C'est là bas que se pose mon regard. Etoiles et infini. Je m'allonge, il n'y a plus de bruit. Contempler une vie passée, car la future il va falloir préparer. Loin de tout code et devoir. C'est comme cela que je la rêve. Alenxandrins, sonnets. Aucun répit, aucune trêve. Tel est la voie que vous suivez, une déjà tracée. A quand l'innovation poètes ? Ce jour là on fera la fête. Pour l'instant je ris, la loi est la mienne et non une écrite. VI - - Spoiler:
Je vais vous parler d'un monde. Pas si lointain, ni dans le temps ni dans l'espace. Un monde qui a vécu nombres de guerres et de pandémies. Un monde dirigé par des hommes, oui comme nous, égoïstes, hypocrites, vaniteux. Ne cherchant que la gloire personnelle et la richesse. Opprimant surtout la population dite de classe moyenne et/ou ouvrière, en gros la population qui travaille honnêtement, ne l'écoutant pas, et engraissant ceux qui ont déjà tout.
Tandis qu'une minorité de riches gouverne, une majorité s'écrase sans revendiquer ses droits, par habitude. S'écrase par manque de convictions. Ne parlons même pas des millions de personnes délaissées par les Etats opulents qui ne daignent même pas lever le petit doigt pour les aider, prétextant un manque de fond. Mais lorsque leur système de charognard menace de s'écrouler, soudain apparaît des sommes astronomiques afin de le rétablir. Alors que les autres meurent de faim et n'ont absolument rien.
Maintenant vous voyez de quel monde je fais la description. Vous allez sans doute penser que je pousse trop loin ce tableau. En êtes-vous sûr ? Certes à l'état d'individu nous nous portons bien, voire vraiment bien pour ceux qui dirigent. J'éviterais d'évoquer les personnes qui dorment dehors l'hiver, cela risquerait de gêner. Qui suis-je pour dire cela, moi qui n'ai jamais voyagé ? A t-on besoin de le faire pour s'élever contre un régime favoritaire ? Si personne n'hausse la voix, qui le fera ? Attendre que ça s'arrange ou que les gens dans leurs beaux costumes, dans leurs grands bureaux, dans leurs grandes maisons le fassent ? Que celui qui l'a dit se dénonce ! Non, la seule solution, reste de nous faire entendre. Je vois déjà arriver certains. Pas par la force policère, n'employons pas les mêmes méthodes que ces gens-là. Employons celles du peuple. Union, groupements et revendications. Ils auront des comptes à nous rendre, et j'espère bien qu'ils les paieront. VII - - Spoiler:
Je suis dans ce couloir. Ce long couloir, je n'en discerne pas la fin. Composé seulement de quelques couleurs. Noir, gris et si l'on peut dire que ç'en est une, celle d'un dimanche ensoleillé dont les rayons traversent la fenêtre. Assis là. La tête tombant vers la gauche, tenant je ne sais comment. Je me vois uniquement de dos, immobile. Ne pouvant bouger. Constatant mon état. Suis-je lassé ou endormis ? Je ne saurai le dire. Est-ce un rêve ou bien la représentation imagé de la réalité ? Pourtant il ne fait aucun doute que j'ai la force en moi pour me lever et marcher jusqu'au bout. Quand est la véritable question. Cela se passera-t-il un jour... Je le pense, je l'espère. Un seul mouvement suffira pour m'élever, mais en ai-je vraiment envie ? Jusqu'ici le moule dans lequel on essaie de me faire entrer n'a pas encore céder. Peut être est-ce cela qui me contraint à l'inactivité.
Je suis la plénitude. Intouchable. Indérangeable. Liberté et béatitude. Je ne suis que mon ombre que seul un nuage peut faire disparaître. Les soucis sont restés chez moi. A la télévision, dans mes papiers. Aujourd'hui j'en suis heureux, j'apporte peu à peu mes propres pierres à mon propre édifice. Celui qui marquera la fin de cette vie dans Babylone. Néanmoins, la question revient. Quand ? Quand ? Je suis de nature passive, on verra donc bien, à moins que des événements ne surgissent plus tôt que prévu. Contre ce moule qui nous entoure. Un coup de marteau sur la céramite. Une coupe de la faucille pour trancher nos liens. VIII - - Spoiler:
Je suis le roi de cette terre, loin de toute misère. Je vis dans un palais, pourtant le peuple est tout près. Je suis sourd alors que j'entends. Je ne prête tout simplement aucune attention. Je cours, je parle, j'insulte à tout va, petit plaisir que je me permets, j'ai la loi pour moi. J'ai utilisé tout sorte d'instruments, du kärcher aux escadrons de CRS. Mes préférés restent, au dépend des coups de matraques, les promesses non tenues. Qu'est-ce que j'y peux je suis un faux cul. Je regarde les avions s'envoler, celui-là part pour l'Afghanistan le prochain pour la Roumanie. Je m'augmente. Ce n'est pas comme si je gagnais assez et que les caisses étaient vides. Je trouve même des milliards pour les banques, mais malheureusement rien pour les îles. Quel tristesse, quel désespoir. Du coup, pas la peine d'aller les voir. Il y a les journaux afin de renseigner. Vous savez, ceux qui sont de mon côté. En plus j'avais des choses plus importantes à faire, il fallait que j'aille voir mon copain mafioso en Italie. Forza Berlusconi. Je sais me tenir, je ne rencontre pas de dictateurs. Vlady et Kadhafi ne comptent pas, ce sont des amis. IX - - Spoiler:
Assassins de la sainteté citoyenneté, assurée par la naissance dans ce monde de violence. Profanateurs des pauvres, des prolétaires. C'est une mise à nue, ils nous tuent, nous volent. Ce n'est pas seulement à ta voiture qu'ils en veulent mais à toi. A ton argent, ton appartement, ton enterrement. Leur loi et foi ils nous l'imposent, croyant qu'on se laissera faire sans un combat. Nous élevant sur notre terre parmis leurs principes : silence et abrutissement. Engeance pourris d'un pays en décadence, démocratie en partence remplaçée par leur utopie et leurs crimes. Un régime de malfrats qui s'appelle l'Etat. Politiciens et hypocrites : synonymes, antonymes : honnête et citoyens. Néophytes d'une nouvelle politique, et pas celle de la nique qu'ils pratiquent. X - - Spoiler:
Je lui ai demandé si elle m'aimais. Elle m'a répondu que non. Que je serais certainement la dernière personne vivante quelle choisirais. Je suis partis la tête basse. Rentré chez moi, je me suis assis sur mon lit, fixant le mur. Tantôt voulant le pénétrer du regard, tantôt voulant qu'il m'écrase de tout son poids. Puisqu'une douleur en estompe une autre, elle pourrait remplacer celle que je ressens. Celle qui me taraude depuis des semaines et que je garde au fond de moi. Ressortant dans mon regard perdu vers l'horizon lorsqu'elle n'est pas là ou dans mon sourire lorsque je lui parle. Joie et douleur. Mélange foudroyant. Notre relation aurait été inestimable. Inestimée.
La guerre fut aussi direct qu'inattendue, ravageant en quelques jours des régions entières. Lorsque la technologie est au service de la destruction, personne ne s'en sort vivant. Surtout pas les civils. On vivait éloignés des combats mais l'école ferma, comme s'ils voulaient que l'on profite de nos derniers instants en famille. Cela me réconfortais... encore moins. Savoir que je pouvais ne plus la revoir. Je me retrouvais à la limite de la dépression, qu'il y ait une guerre passait encore, mais pas ça ! Dans quelle monde vivions nous.
Les conséquences étaient à double tranchant. Premièrement, elle s'est rapprochée de moi. Le désespoir aide dans ces situations, ça déshinibe et on ne pense pas au lendemain, puisqu'il pourrait ne pas avoir lieu. Le deuxièmement viendra plus tard. Chaque jour vécut ensemble fut comblé toutes les secondes, d'un bonheur saupoudré d'appréhension. D'une symbiose et d'une libération totale. Nous nous sommes lâchés comme jamais nous nous serions permi en d'autres circonstances.
Au final, nous avions bien fait. On a beau habiter loin de la bataille, à une époque où l'on peut envoyer des hommes sur la Lune, cloner, et détruire en masse, la notion de distance de sécurité est inexistante, inutile, indolore, incolore, invisible, tous les mots que vous voulez commençant par -in, cela ne changera pas. Alors, quand les alertes de la ville retentirent et que la population alla se cacher, nous nous restâmes à l'air libre. Le deuxièmement arrivait, à grande vitesse. Serrés l'un contre l'autre on l'entendait. Il nous semblait qu'il approchait uniquement pour nous. Noyés dans un ultime regard, elle me murmura que s'était moi qu'elle avait choisi. Oui, elle avait dit vrai. L'explosion nous emporta, et ce fut la fin, notre fin et celle de toute chose. XI - - Spoiler:
La magie de l'air. La puissance des arbres. Le flottement des feuilles. La musique de la mer. La chanson des oiseaux. La lumière des étoiles. Moment de paix. Espérance d'un meilleur avenir. Vision d'un présent reposant, d'un passé rêvé, d'un futur inchangé. Une vie comblée à l'ombre de la Lune, sans rancune à l'aurée du Soleil. Une bouteille jetée dans l'océan du Temps. Une marque dans l'Histoire ou les mémoires. Un accomplissement. Une résolution. Une révolution.
XII - - Spoiler:
Mes ténèbres sont éternels. Alliage de mélancolie et de noirceur, et pourtant fondus dans le rougeoiement du feu. Autant de contradictions qui font un homme. Si ce n'est pas malheureux cette nostalgie, vivre dans le passé, là où c'était mieux disait-on. Mais là où on n'avait pas conscience. Heureux sont les imbéciles dit John, et peut être le met-il dans le mille, Stuart le sait, il faut lier l'utile au nécessaire. Le désir de m'envoler au-dessus de cette crasse est récurrent. Cela me prend souvent, il est aisé de flotter pendant des dizaines de minutes et de grimper haut. C'est la chute qui devient douloureuse.
Voir ce qu'on construit gâché et perdu. Heureusement, la vie en elle même mérite et compense largement, sans quoi ils y auraient de gros problèmes, ce répercutant par la suite sur eux. Il est également intéressant de constater que les limites humaines sont poussées à leurs extrèmes sans qu'il y ait de conséquences. Je ne suis moi même plus étonné depuis longtemps, vivant dans cette situation me rebellant surtout en esprit. Nous nous laissons faire alors que sans nous ils ne sont rien. Ils parlent de démocratie, d'un régime où c'est la majorité qui décide, alors que dans leurs faits on retrouve la tyrannie, régime dans lequel c'est une minorité qui choisie. S'ajoute à cela les problèmes personnels et maintenant ceux collectifs d'un nouveau genre, qui nous prend depuis peu sous l'influence des politiques et de leur morale hypocrite, concernant l'écologie. Plus les mensonges sont gros, plus ils écrasent et font oublier les précédents. La liste est longue pourtant, et un rafraichissement de la mémoire est toujours le bienvenue.
Ouvrir les yeux. Est-ce si compliqué ? En dehors de toute orientation idéo-politique, qu'ils essaient d'être centristes ou socialistes, qu'ils soient prétendumment libéraux au sens néo-classique, l'embarras lié à ce constat d'évidence est notoire. “Socialistes”, capitalistes, même combat. Le trou dans lequel ils s'enfoncent est tellement profond, le nuage sur lequel ils vivent, tellement épais. Si encore, ils respectaient, tous, vraiment leurs préférences de courants. Cependant, l'hégémonie de la lêche, s'étant établis depuis que les considérations personnelles prévales au collectif, à la société, il est de plus en plus dur de trouver un individu vraiment attaché à sa pensée. En effet, on assiste à un cercle d'opportunistes, avares du déclin de leurs “camarades”, gravitant autour d'un personnage plus médiatique qu'eux. Rapaces cherchant à mettre leurs griffes sur un bout de ce que les citoyens bâtissent. Peu après, le personnage à le droit d'obtenir un courant à son nom, alors qu'il ne fait et ne propose pas plus, voire qu'il fait et propose moins, que ses prédécesseurs et/ou adversaires. La vie est-elle si longue pour se préoccuper de la monnaie ? Il semblerait que oui, autant bien le faire dans ce cas là. XIII -- Spoiler:
Je suis à un carrefour. Il fait nuit. La lune éclaire du mieux qu'elle peut lorsqu'elle n'est pas cachée par les nuages, cet endroit désert bordé par des champs en jachère. Le choix n'est pas facile, mais c'est le dernier qu'il me reste. Le dernier. Je creuse un trou vers le centre de l'intersection, de façon à ce qu'il contienne la boîte en métal que je m'apprête à y enterrer. Je me redresse et attends, las, fatigué. Je jette quelques coups d'oeil à chaque route. Finalement je m'impatiente et commence à grogner. Irrité je m'insulte même sur la bêtise de mon geste. Je me retourne et je l'apperçois. Pas trop tôt. Une vraie pin-up, cheveux noirs, sa robe rouge allant de paire avec le maquillage dont elle s'est minutieusement agrémentée. Tout droit sortie des années cinquante. Elle s'approche, et s'assure que j'accepte la condition de ce que je viens de faire. J'acquiesce. Elle me dis que dans dix ans, elle viendra chercher son dû. Ce dont je viens de me séparer. Le pacte ce conclu par un baiser. Qui s'avèra être langoureux.
Mes amis sont là. Pas totalement cependant. Les morts doivent le rester. J'ai eu le temps d'y réfléchir pendant les deux mois de ma convalescence, après l'accident de voiture. Ce qui est fait, l'est. On ne peut revenir là-dessus malgré toutes les tentations qui y incombent, et les possibilités de modifier le passé. Je les revois. Tous les trois. Sorte de fantômes temporaires. Les souvenirs qui y sont liés reviennent, que de bons moments. Cela aussi ne peut être changé. Heureusement. Il s'agit des rares choses qui me reste. Surtout depuis que le pacte a été signé. Ils ne disent rien, ce qui est normal. Je ne les ai pas fait revenir à cet instant pour qu'ils le fassent. Non. C'est à moi. Je m'abdique donc. Et leur dit au revoir. Ils disparraissent avec un sourire, que je sais bien définir, les connaissant bien. Ça y est, ils ne sont plus là. La fille non plus. Pas étonnant. Je me retrouve seul, au carrefour. Tout comme ma vie. XIV - - Spoiler:
Je suis assis. Même pas du côté hublot. Moi qui espérais avoir un bon ami à usage unique, me voilà bien déçu. En présence d'une irritation à usage unique de longue durée. Les hémoiroïdes font des effets similiaires. Tu ne tiens pas en place, ne cessant de trouver une meilleure position. Les enfants à demi-assis, à demi-debout de devant, n'arrangent bien évidemment pas les choses. Ne font que se retourner. Grimaces par ci, rires exaspérants par là. Ronflements à droite. Nourriture immonde. Et cela pour des heures. Si encore mon mp3 n'avait pas lâché d'entré de jeu. Je ne suis pas loin d'arracher le bras de mon siège. La pression est forte, mais la satisfaction de penser l'oter pour les molester me ravis un instant. J'implore pour que quelqu'un intervienne. Mais il n'y a pas l'air d'y avoir de volontaires. Malheureusement. Je vais devoir faire en sorte que tout ces incommodations cessent, et rapidement.
Je réfléchis pendant des dizaines de minutes. Au moins, je ne les entends plus. Cependant, sortis de ma concentration, tout est revenu. Il faut que je trouve vite. Ça y est. C'est assez osé, mais tant pis. Je prends mon air le plus innocent possible, tout en sifflotant et regarde autour de moi. Beaucoup dorment ou somnolent, d'autres regardent des films, écoutent de la musique. A part les deux infatigables monstruosités sabotant mon vol. Vous en avez rêvez ? Je l'ai fais. Lorsque l'hôtesse est passée à côté de moi avec son plateau-repas. Je me suis vivement saisi d'un objet circulaire que j'ai par la suite gentillement écrasé sur le haut de la tête d'un des deux bambins. Pfff, niveau silence j'ai connu mieux.
Les passagers ont commençé à hurler. J'ai cru que l'appareil avait un problème alors je me suis attaché. C'est lorsque que je me suis apperçu que c'était au sujet de l'enfant que j'ai tenté de rassurer les autres. S'il avait eu mal il aurait crié. Les gens d'aujourd'hui sont de petites natures. Je ne sais comment, je me suis retrouvé dans la cabine de pilotage par la suite. Le pilote dormait dans son siège, et le copilote introuvable manquait à son poste. Plus moyen de trouver de bons personnels de nos jours. Impossible de réveiller le commandant, c'était une vraie masse. J'aurais apprécié l'avoir comme ami à usage unique. Il ne ronfle pas, lui. Quelqu'un tapait à la porte. J'ai répondu qu'on ne dérangeait pas le pilote en plein vol. Si cela avait été le second, il se serait fait connaître, je n'ai donc pas ouvert. Qui sait, un individu dangereux pourrait s'installer aux commandes. J'ai essayé de prendre les choses en mains, mais ce fut laborieux. Enormément de boutons. J'ai appris plus tard, qu'un autre avion avait eu le même problème que moi. On s'est écrasé presque tous les deux sur la même tour. XV -- Spoiler:
La guerre a enlevé une partie de mon humanité. De mon humanisme. Elle a sali mes mains. Souillée mon être. A arraché de mon regard toute sa chaleur. Les rires ne sont plus les mêmes. Les amis non plus, bien qu'au fond, c'est moi qui aie changé. A donné l'impression que chaque personne que je croise, sait ce que j'ai fait. Le contexte a beau être replacé où il le doit, rien n'y fait, cela me gêne. Et quel euphémisme pour le décrire. Rien ne me choque, ne m'inspire, ou ne m'épate. Tout passe à côté ou au-dessus de moi, tel le vent virevoltant sur l'océan. Et quelle métaphore. Pas si éloignée que l'on pense de ce qu'il s'est passé.
La vengeance est un plat qui se mange froid. Pour bien cacher cette vengeance, un lac marécageux est l'idéal. Je vous passe les détails qui m'ont amené à le faire, je ne suis pas là pour me défendre. Non. Ni pour m'expliquer. Non. Ceci est mon manifeste. Toujours est-il que j'ai dû le faire. Placer mon tortionnaire devant moi. Le regarder une dernière fois. L'automatisme, mais aussi les sentiments, ont fait le travail. Il n'en reste plus qu'un et tout pourra redevenir comme avant. Ceci est ma chute. XVI -- Spoiler:
Je ne suis qu'un automate. Ma fin est proche n'étant pas éternel. Pourtant je ne fais pas ce que je voudrais. Non. Bizarrement, je me soumet à d'autres. Ploie l'échine devant des personnes n'ayant aucun droit sur moi, me met à genou devant la richesses qu'ils étalent. Je conçois ma vie comme si elle allait durée longtemps. Prends des choix entrant dans les normes et les valeurs d'une société en décadence. Je préfère passer des dizainnes d'années à me priver pour bénéficier à la fin de mon existence ce dont j'aurais dû prendre au tout début. Et pourquoi je ne l'ai pas fait ? Parce que personne ne le fait. Tout le monde se regarde, effrayé, dans l'immobilisme presque intellectuel, mais total en ce qui concerne le courage.
Je ne suis qu'un automate. Un pantin faisant la volonté de mes sentiments, de mes peurs. Analyse mes décisions pour ne pas blesser les autres ou garder le mince confort qui me sers de protection contre les attaques extérieurs. Seulement, je n'en possède aucune contre celles venant de l'intérieur. Après tout je suis humain, ma faiblesse et d'être l'esclave de mon être. L'esclave de mes regards intérieurs et naturellement des regards sociaux.
Je ne suis qu'un automate. L'écriture est mon abreuvoir, la réflexion mon pain et les rires mon opium. Ma clef de remontoir est tout simplement d'avoir l'espoir qu'un jour les utopies se concrétisent. Je vis dans les rêves, je rêve la réalité. Déphasé, en dehors du Temps et de l'Espace. Ecrire pour oublier. Oublier quoi ? Que je ne suis q'un objet formaté par des processus de socialisations en continu me rendant dociles.
Cependant, Frankestein a créé son monstre. Je ne suis plus un automate. Mon éveil s'est fait et mon sommeil viendra à mon terme. Je suis libre, de penser et bientôt d'agir.
Dernière édition par Mike001 le Lun 3 Sep - 18:23, édité 6 fois | |
| | | Mike001 Coordonnateur Littéraire
Nombre de messages : 2662 Age : 23 Localisation : West Coast ; Phare Ouest Date d'inscription : 26/09/2010
Personnages RP Pseudo: Mike le Fremen Pseudo : Hannibal Smith Pseudo : Davy et Mickey
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Mar 5 Oct - 21:15 | |
| Edit 2 : réagencement de la configuration des textes.
ps : navré pour le double post. | |
| | | Cordelia Melicerte
Nombre de messages : 2068 Age : 34 Localisation : Complètement à l'ouest, sous les épines d'un hérisson Date d'inscription : 12/10/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Mar 5 Oct - 21:32 | |
| Oh, c'est mieux comme ça ! Saches que lire ton recueil est prévu à mon agenda... quand je trouverai le temps. Je ne t'oublie pas ! Edit Green : Sur le mien aussi. | |
| | | Mike001 Coordonnateur Littéraire
Nombre de messages : 2662 Age : 23 Localisation : West Coast ; Phare Ouest Date d'inscription : 26/09/2010
Personnages RP Pseudo: Mike le Fremen Pseudo : Hannibal Smith Pseudo : Davy et Mickey
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Mar 5 Oct - 21:40 | |
| J'avais posté sur un autre forum de cette façon, mais j'avais peur que la taille ne convienne pas pour celui-ci. Mais réfléchissant, je me suis dis qu'avec 16 textes, pour s'y retrouver, il vallait mieux permettre de retrouver plus vite ces derniers.
Je te remercie d'avance pour la lecture (: | |
| | | Green Partizan Littéraire et rôliste
Nombre de messages : 3951 Localisation : Ici, c'est Saint-Denis. Date d'inscription : 25/11/2007
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Sam 9 Oct - 17:26 | |
| I : On retrouve bien le thème de l'automate. Le classique de l'employé aliéné par son travail. Quelques lourdeurs, et surtout, des phrases meubles du genre :"la salle n'a pas changé, pourquoi changerait-elle ?" - utilité d'une telle phrase ? (en passant, pas d'espace entre les tirets)"d'un balayage rapide de la tête" - non, je ne crois pas qu'on puisse balayer de la tête, mais des yeux ou du regard."S'ensuit un duel de regards, c'est à celui qui détournera les yeux le premier" - un peu redondant."Je le fixe ainsi pendant des minutes" - pendant plusieurs minutes plutôt que "des" minutes.
La fin est assez floue, les phrases sont un peu trop simples, trop de points, pas assez de charnières entre les phrases, c'est dommage.
Ah, et pourquoi changer de couleur entre les paragraphes ? ^^ Bon, le texte est pas mal mais s'encombre un peu trop de lourdeurs. Attention aux rares fautes également.
J'éditerais mon commentaire au fur et à mesure des textes, alors check régulièrement. | |
| | | Mike001 Coordonnateur Littéraire
Nombre de messages : 2662 Age : 23 Localisation : West Coast ; Phare Ouest Date d'inscription : 26/09/2010
Personnages RP Pseudo: Mike le Fremen Pseudo : Hannibal Smith Pseudo : Davy et Mickey
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Lun 11 Oct - 19:19 | |
| Merci de ta critique. Je prends en note et en compte tes conseils que je transposerais dans le texte par le biais de modifications.
Pour la couleur : parce que j'avais envie et que j'aime bien.
edit : au fait, j'avais oublié de mentionner que ce n'est pas le classique thème de l'employé alliéné, mais un texte traitant de la religion. | |
| | | Cordelia Melicerte
Nombre de messages : 2068 Age : 34 Localisation : Complètement à l'ouest, sous les épines d'un hérisson Date d'inscription : 12/10/2009
Personnages RP Pseudo: Pseudo : Pseudo :
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Lun 25 Oct - 17:41 | |
| - Mike001 a écrit:
I -
Cette fois-ci je pense à prendre une brioche que je mangerais dans la voiture. Quand j'arrive enfin, le lieu est presque désert, je ne vois aucune connaissance. "aucune connaissance" --> expression maladroite, je trouve.
A grandes enjambées je rejoins la lourde porte d'entrée. "rejoins", ça ne colle pas alors que c'est la première fois que tu évoques la porte ... Des passants me lancent un regard, je lâche un soupir et m'encourage intérieurement. ... D'un balayage rapide de la tête je n'apperçoit aperçois que quelques personnes, aucun bruit à part celui de mes pas. J'avance au milieu de l'allée et m'asseoit assoit à ma place.
Il a la tête penchée sur le côté, ses bras ainsi que ses yeux grands ouverts. ... L'homme en noir passe devant moi et remonte l'allée que j'avais empruntée plus tôt. ... L'homme se dirige vers une grande armoire, dans laquelle il entre, moi vers la sortie. --> pas clair
Je rempliraisAI mieux ma journée en regardant des arbres qu'une sculpture. Au moins avec eux, pas de regards vides de sens.
II -
Le soleil se couche, variant la teinte du ciel. --> "variant", c'est assez maladroit, je trouve. J'apperçois un seul "p"... la lune là-bas, petite, blanche, n'attendant que moi, gardée par des nuages. Seuls mes mots pourront s'y prélasser, s'envolant de mon papier. Hâte à ce que l'étoile disparraisse disparaisse, hâte à ce que la nuit prenne ses droits. ... La nuit, c'est un autre moi qui prend le relais pas de S. Un rêveur, un désabusé.
Elle me dit biens pas de S des choses, trop de choses.
III -
Nombreux devant moi. Il me regarde pourquoi pas de pluriel ?. Ils attendent. Ils m'attendent. ... La boulle un seul L que j'ai au ventre remonte, l'émotion que je contenais s'écoule. .... Qu'ai-je dis dit ?
Je continue ma harangue, les clameurs de la foule sont désormais rythmées par la fin de mes phrases. ... J'avais même écris écrit quelques lignes au cas où. ... J'ai dépacé dépassé un stade où il fait bon de réfléchir avant de parler. ... Je les regardent. Je souris, un sourir E qui fait des ravages parmis pas de S les foules. ... Que c'est-il s'est-il passé ?
IV -
Qu'est ce maux mal, "maux", c'est le pluriel qui me touche ? ... Qu'ai-je fais fait ? ... Je les attends les maladies qui pourraient me faire quelque chose ! berk, le mot "maladie" La vie est belle tout d'un coup. Je n'avais pas remarqué, mais le ciel à de belles couleurs. attention, répétition de "belle" Aucun nuage en vuE. Je ne rêve donc pas. Je ne comprends pas comment ai-je pu j'ai pu passer à côter côté d'une telle beauté.
C'est à ce moment que je fais la plus grosse bêtise du monde. Rien. Voila, ça me reprends. Là, j'ai rien compris, j'avoue... ... Il n'y a qu'un seul remède, seulement arriverais pas de S -je à l'obtenir ?
Surement sûrement. C'est donc une fatalité évidente qu'être en conflit émotioNnellement. ... Je lance une nouvelle croisade, celle qui la conquérera conquerra.
V -
]Mes yeux se il me gêne, ce "se"... je ne sais pas trop pourquoi portent plus loin qu'ils ne peuvent voir.
Contempler une vie passéE, car la futurE il va falLoir préparer.
Alenxandrins,
la loi est la mienne et non une écrite. un peu maladroit, le "non écrite" Bon, je n'ai lu que jusque là pour le moment. C'est écrit de manière sobre, sans autres effets stylistiques que la simplicité, justement. J'aime bien le personnage et ses étranges jeux de regards avec Dieu (ou Jésus, peu importe). Par contre, certaines tournures de phrases laissent un peu à désirer (voir ma correction). Je lirai la suite plus tard. Mais c'est pas mal du tout pour l'instant ! | |
| | | Mike001 Coordonnateur Littéraire
Nombre de messages : 2662 Age : 23 Localisation : West Coast ; Phare Ouest Date d'inscription : 26/09/2010
Personnages RP Pseudo: Mike le Fremen Pseudo : Hannibal Smith Pseudo : Davy et Mickey
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Lun 25 Oct - 18:18 | |
| Je devrais vraiment me relire plus attentivement que ce que je fais actuellement. Surtout quand j'écris la nuit et que je suis fatigué. Merci d'avoir mis en évidence cet orthographe déplorable et les changements éventuels à apporter. Je corrigerai à mon retour.
edit : corrigé pour le moment les cinq premiers, le reste est en cours au moment où j'écris.
pour le IV, j'ai remplacé "maladies" par "infections", mais je ne sais pas si c'est mieux \: Et quant au V, je ne peux pas enlever de mots, chaque vers a un nombre précis de syllabes. | |
| | | Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Sam 19 Fév - 18:34 | |
| Je lis d'abord cette série avant la nouvelle que tu as posté dernièrement. Mini-commentaires à chaque texte Alors 1er texte , je suppose que tu tentes de faire un contraste entre le fait qu'il se presse et que ce soit une habitude, mais je trouve que ça ne va pas très bien ensemble ou il faudrait plus que tu les enchaînes, plutôt que tu les entremêles.et pour le côté d'urgence raccourcis à fond tes phrases. simple avis. j'aime bien le dénouement. mais il aurait fallu s'arrêtait au moment de la chute : la découverte que c'est une statue pour garder le côté absurde, ou alors développer plus amplement une réflexion par la suite, car là tu fais comme si tu expliquais sans expliquer. | |
| | | Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Sam 19 Fév - 18:38 | |
| Texte II. J'aime pas trop je trouve que c'est très maladroit, preuve de la première phrase, variant la teinte du ciel c'est pas du tout beau à lire, tu aurais pu trouver mieux. c'est ça le constat, tu nous fais une sorte de description de la tombée de la nuit mais ça manque de texture, de goût, il y a beaucoup de lieux communs, tu enchaînes des banalités, des phrases communes, on ne sent pas assez ton ressenti, ton avis. tu restes dans une simplicité, ce qui n'est pas forcément critiquable mais là c'est une simplicité fade. désolé | |
| | | Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Sam 19 Fév - 18:42 | |
| J'aime bien le texte III, cette transcendance du trac dans le discours, le jeu de l'introspection c'est pas mal, c'est dans la simplicité, tu utilises toujours les mêmes méchanismes techniques mais ça marche bien dans ce texte sur le discours, un discours a toujours une portée et une forme répétitive. Juste encore une fois une expression de grand mère de trop : après la pluie le beau temps ça détonne de plus avec le reste du texte, son registre | |
| | | Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Sam 19 Fév - 18:47 | |
| Je profite du texte IV pour faire quelques généralités. Primo fais gaffe tu fais pas mal de fautes je pense facile à corriger. deuxièmement je vais tout lire mais première impression, oui c'est une sorte de journal, tu nous balances des pensées sur des situations etc mais je trouve que tu restes à la surface, et ce n'est pas non plus une description bouleversante, il manque un petit truc pour que ces micro-textes nous touchent je trouve. là c'est plus on les lit avec un peu de volonté et on les oublie | |
| | | Ruby
Nombre de messages : 2216 Age : 36 Localisation : 221 B Baker street Date d'inscription : 04/04/2009
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Sam 19 Fév - 18:50 | |
| Texte V c'est pas trop mal mais ça a plus sa place dans la bibliothèque poétique. Je sens qu'à poster trop de petits textes qui ne sont pas tant liés que ça entre eux est néfaste pour le lecteur et toi, car ça arrête tout de suite de lire tout ça, là je prends mon courage à deux mains et on en fait une overdose. il vaudrait mieux que tu classes et que tu en postes que quelques uns. pour qu'ils aient chacun l'attention qu'ils méritent | |
| | | Mike001 Coordonnateur Littéraire
Nombre de messages : 2662 Age : 23 Localisation : West Coast ; Phare Ouest Date d'inscription : 26/09/2010
Personnages RP Pseudo: Mike le Fremen Pseudo : Hannibal Smith Pseudo : Davy et Mickey
| Sujet: Re: [Recueil] - Automate Mer 2 Mar - 0:46 | |
| @Xupi : I - Ce n'est pas une simple statue, c'est celle du Christ. A partir de là, le commentaire doit être revu en partie j'imagine.
II - Il ne s'agit pas de : "variant la teinte du ciel" mais : "nuançant la teinte du ciel". La nuance me paraît alors convenable. Apparemment, peut être que je me trompe, ça te semble fade car tu n'arrives pas à appréhender ce qu'il y a entre les lignes.
III - Effectivement le "beau temps après la pluie" est banal et là, peut être taxé de fade. Une métaphore à revoir.
IV - Les fautes vont êtres difficilement décelables pour moi, je me suis déjà relu plusieurs fois et passé chaque texte au correcteur \: Une généralité pour toi, si tu pouvais avoir un minimum de respect quant à tes commentaires chaotiques (au vu des non majuscules et de la ponctuation aléatoire), merchi. Le petit truc dont tu parles qu'il manque, je suis particulièrement d'accord avec toi pour ce premier recueil. Etant donné que je l'ai écrit il y a un petit moment (ce qui est encore plus vrai du coup pour les premiers textes), je sais que cela ne transcende pas de fait. J'ai l'espoir qu'à la lecture du deuxième recueil, cela ne te fasses pas le même effet, si tu le lis.
V - Ta proposition n'est absolument pas envisageable. Ces textes resteront sous forme de recueil du fait de la logique qu'ils ont entre eux (ou du moins pour la majorité). Tant pis pour l'overdose.
Merci pour l'attention portée à ce recueil. | |
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