Evalrin, symbiose avec la forêt.

De cette longue stase il est aujourd'hui tant de sortir ...

La rosée se déposait encore lentement sur la flore luxuriante environnante d'Adalerin, la forêt se réveillait lentement et l'aube, timide, faisait son apparition.
Mais ce qui pouvait paraître banal ne faisait que dissimuler un tout autre mystère. Les animaux, de toute taille, commencèrent à s'agglutiner autour de ce qui semblait être le plus vieille arbre du bois, un érable majestueux, contemplant la forêt du haut de ses siècles.
Au pied de celui-ci, d'étranges tiges de lierre semblait s'animer, enlaçant l'une des racines gigantesques qui maintenait le colosse debout. Mais le plus fascinant fût cette forme d'acharnement de ces tiges à arracher l'écorce de la dîtes racine, mais comble de l'émerveillement, ce ne fût pas un cœur de bois que l'on pût apercevoir mais bel et bien un homme d'une imposante stature qui n'avait d'égale que la masse buissonnante de sa barbe.

Vêtu comme dans une autre époque, le mastodonte s'étira bruyamment, faisant, de son poids, craquer le bois qui le soutenait. Puis s'ouvrit comme une faille dans l'amas velu de la barbe, puis un bâillement assourdissant fît fuir la faune curieuse.

Cela faisait aujourd'hui 250 ans que ce druide reposait dans le plus profond des sommeil, ce druide, c'était moi. Evalrin, si il vous venait l'envie de me nommer.

- Hein, Dy....

Ce fût les derniers mots prononcé par cet homme. Cet homme dont il ignorait tout pour le moment, hormis le fait qu'il semblait avoir pour passion de tomber des arbres.
Cependant, une chose me perturbait encore ... Pour qui m'a-t-il pris ?
Ces interrogations ne pouvait pour le moment trouver de solution, je décidais donc de ramasser le corps inerte et de le ramener dans la ville la plus proche, de même qu'il en profiterait pour redécouvrir ces contrées et les nouveaux mystères qui les habitent.

Autour, tout semblait de nouveau paisible, on remarquait encore quelques curieux parmi les rongeurs et autres cerfs mais les oiseaux avaient repris leurs chants mélodieux et apaisants.

Si je me souviens bien, Adalerin devrait être notre première escale.

Les pieds massifs du druide, nus, foulaient de nouveau le sol de la forêt qui l'avait vu naitre. L'humus encore humide et chaud s'engouffrait entre ses orteils et les insectes montaient sans crainte le long de ses jambes.
Il ramasse alors la masse sans vie , et alors qu'il le soulevait du sol, l'étrange individu sembla en train de se réveiller.

Hmmm Hmmm

[HRP] Je vais me faire incendire de remonter un si vieux topic, mais aux vues de ma si longue absence, revenir me présenter semblait une évidence, surtout que la communauté semble avoir bien grandie. Cette même communauté qui aujourd'hui me manque malgré mon tumultueux passé dans celle-ci.[HRP]

Ce corps si raide de ce que certains pourraient aujourd'hui appeler un vieillard, vestige d'un autre temps, d'une autre époque. Évidemment, Evalrin n'avait plus la fougue de cette jeunesse aujourd'hui oubliée, ses jambes semblaient aussi lourdes que les branches mortes d'un chêne millénaire. Et dieu que sa tête lui faisait mal, il fallait impérativement se repaître de quelques fruits et d'un peu d'eau.

La méditation, ça nourrit peut-être l'esprit, mais pas ce gros corps engourdi, marmonna-t-il.

Soudain, une gourde apparût devant son nez, avec au bout du bras la brandissant, cet inconnu, toujours planté là, devant lui. Il faudrait peut-être chercher à faire connaissance, mais pour le moment, la faim et la soif tiraillait ses entrailles. Le géant se saisit alors de la gourde providentielle et en une lampée la vida.

Ouh, pardonne moi, j'oublie parfois que vos proportions sont ... minimes, comparées aux miennes évidemment. Permettez moi de me présenter, je suis Evalrin, druide de ces contrées depuis quelques siècles désormais.

Loin. Au plus profond des forêts millénaires d'Echoriath, Evalrin avait ouvert les yeux.
Du haut des monts de l'Orgueil, Cassiopée percevait ce lent réveil au plus profond d'elle même comme un souvenir qui surgit d'un passé. Une bribe de mémoire qui évoque les héros déchus. Une survivance pourtant.
Sensible à cet échos du temps, elle se concentra dans l'écoute des Vents.

[HRP]Re-re-re-re-bienvenue Evalrin ! Et tache de rester plus longtemps avec nous cette fois !!! Même que je te fais des bisous ... ! [HRP]

[HRP] Rien que pour les bisous, je reste ![HRP]

L'Essence même de cette terre ancestrale semblait manifester une forme d'excitation après cet éveil. Il savait qui était à la source de cette puissance : celle qui depuis toujours illumine les cieux de son pouvoir et de son sourire, Cassiopée, une reine parmi les astres scintillants. Cela faisait longtemps que le druide n'avait pas eu la chance de la revoir et l'idée que cela se produise prochainement réchauffait le cœur d'Evalrin.

Ter Aelis, cette contrée féérique avait bien changée et recélait d'un nombre croissant de nouveaux chemins à arpenter et de nouvelles têtes à découvrir. Cette renaissance promettait bien des surprises que le géant s'enthousiasmait de rencontrer.

Contente de te revoir dans le coin ! Repose tes valises dans un coin et rejoins-nous, ça a quelque peu changé par ici mais tu t'y retrouveras bien !

Merci de ce re re accueil, pour le moment, je ne suis pas très disponible, mais je tacherais de faire de mon mieux ...