Apposition de sons de mots.

L'écriture, je l'utilise pour nager dans l'univers, porter l'âme comme les notes envolant le cœur. Écrire pour guérir les maux. Les mots qui s'ajoutent les uns aux autres comme une phrase qui hurle la douleur du corps. Écrire les cris. Mais parfois, les mettre en mots leur donnent plus voix. Les amplifient jusqu'à exploser par-delà les Néantes.
Et alors, écrire pour créer, inventer. Peindre les mots de couleurs infinies. Pour se trouver. Puis pour trouver. Des réponses. Des possibles. Des chemins qui s'écartent et se croisent. Écrire, c'est peindre la parole des humains.
Qui sont-ils ?
Essayons de trouver des possibles. Je ne sais pas exactement ce qu'est un humain. Ni qui je suis. Alors je cherche. J'observe. L'univers et les hommes.

Écrire seul. Écrire à plusieurs. Seul à plusieurs. Échanger des mots, les mettre en phrase petit à petit pour inventer des Néants communs. Pour parler toujours mieux. Pour faire voler les idées chouettes ou les faire se promener sur l'horizon lorsque l'océan rencontre le ciel.
Les mots sont des petits trésors que nous devons, je crois, offrir aux humains. Les mots virevoltent comme des acrobates sur des scènes de cirque.
Partager le pire. Comme le meilleur. Dans mon imaginaire. Parfois en mots ou en musique. Parfois en mot et en musique.

Bref, écrire.

Pour Cephisa Cartonera

L’été.
Une éclipse d’automne, de longs soupirs d’un cœur de pierre. Il s’annonce. Lui se languit des crépuscules d’hiver, de la nostalgie du froid glacial. Flegmatique, il patiente sans crainte ni espoir car rien ne fige les saisons. Il attend son premier frère et dans une dernière ellipse du temps, par une lune pleine, sans plaintes ni sanglots, il expire, cédant sa place à l’ennui.
L’automne.

Tu as un rythme qui file, qui court c'est assez intéressant, tu mets en place plein de choses en un souffle, par contre attention tu as des images archi-reprises et qui perdent un peu d'intérêt genre mot et maux.
Je trouve que tu t'en détaches pour t'approprier plus tes propres images dans la suite du texte. Il y a quelque chose.

Ps: C'est très beau ce que tu as écrit Tron. On comprend le mot poétique.

» Champ-sons
» Et mots s(i)ont.
» Nos mots.
» Les Mots Gris
» Douze mots