Au fil des ombres, les trois lunes de couleur.

ZOU
au fil des ombres, ces trois lunes de couleur.

#1

Trois petits points
trois petites étoiles
qui se dévoilent
dans le lointain.

À l'Alaska.

#2

Je suis une demie-saison qui disparaît sous les étoiles.

#3

S'assoupir sur un nuage
B l e u.

#4

Je compte mes colombes. Aussi nombreuses que les couleurs de l'arc-en-ciel. Puis, les autres. Dans la réserve de ma Néante.

#5

Nouveau départ
Sans ours
Sans piste dessinée
Sens, risques
Juste un rire
S’en voler

#6

La
neige
brûle de
lumière.

#7

À travers Pluie, Lunétoile brille.

#8

Dans la folie des âges, des nuits noires à venir ;
De fous tours de couleurs de magie impromptues
Se préparent à faire naître la stupéfaction,
Les sourires de regards et lèvres étirées
Dans la folie-nuages des beaux soirs à venir.

#9

Un murmure qui s’ensommeille sur un fil qui traverse d’autres fils sous la nuit vœux et quêtes tombent. En lumières.

#10

Pas sur le monde, pas sur l’univers
effleure le sol, effleure le ciel.
Marche.

#11

Je marche sur l’univers,
la nuit et la lumière.

#12

Les étoiles rient le jour car elles peuvent se laisser tomber sur les nuages après avoir brillé de tout leur saoul.

#13

Je rayonne
Tu rayonnes
Il ou elle rayonne
Nous rayonnons
à foison
Vous rayonnez
Ils et elles rayonnent
et crayonnent
Toujours
en lumières.

#14

Des petites phrases qui se lisent en coin de rue,
en coin de cheminée,
en coin de table dans un petit bistrot.
Des coins de mots pour des coins de vie
offerts aux regards du monde
qui s’ouvrent à nos yeux d’oreilles ou oreilles d’yeux.

#15

Dès leur naissance, les notes sont des lunes blondes sempiternelles.

#16

Nuijturo.
L'antre lune et l'autre soleil
l'équilibrent.
Là-bas. Rien n'a d'âge.

#17

Les rêves portent quelques couleurs qu'ils font voyager.

#18

Un soupçon piano.

#19

Les étoiles endormies se sont couchées sur le rivage désordonné des lumières plein les bras qu'elles échappent en dormant. En rêvant d'une Terre bariolée.
Quel tableau d'horizon qui s'enfuit vers le jour. Puis la nuit des temps sans mémoire. Des temps qui toujours redécouvrent une même chose en multiple.
Quelle partition à jouer s'amuser des notes qui roulent entre les doigts le long de l'oreille, glissées.

#20

Le temps des fleurs éclos sur la langue.

#21

La nuit est brune.
La nuit est brume.
La nuit tremble quand
on l'effleure, quand
on l'effeuille, quand
on la berce
entre deux doigts
d'aube à chanter
Nuit qui rit.

#22

La solitude est solitaire.
Nul appel. Nulle réponse.

#23

Ô mer, suspends mon crole !

#24

Les humains respirent l'air qui passe entre les gouttes qui tombent sur ma tête. Sur ma tête qui tombe. Qui tombe.

#25

Mon âme vole. Vole loin. Vole toujours. Cœur silencieux.

#26

Implosion du cœur de l'âme
Explose l'indicible,
Naissance.

#27

Viens, on va parler à l'envers dans le monde retourné.

#28

Je m’éteins et je renaîtrais ailleurs, après avoir fait le tour de l'univers sur mon nuage.
Ermite.

#29

Il pleut à verse. Il pleut en vers. Il y a des mots qui tombent des nuages.

Ma jolie note de musique,
Tes poèmes sont de petites graines de pissenlit qui volent au vent de l'inspiration au-dessus du champ de coquelicot des possibles sous la tempête de ciel bleu de juillet.
Je n'ai rien à redire sur le fond, ni sur la forme. C'est lumineux comme un arc-en-ciel d'étoiles.
J'adore !

Ah. La poésie impromptue. Mon Amour.

J'aimémois cela:

Citation :: #8

Dans la folie des âges, des nuits noires à venir ;
De fous tours de couleurs de magie impromptues
Se préparent à faire naître la stupéfaction,
Les sourires de regards et lèvres étirées
Dans la folie-nuages des beaux soirs à venir.

#10

Pas sur le monde, pas sur l’univers
effleure le sol, effleure le ciel.
Marche.

Découvertes et pensées mêlées dans une file indienne d'images et se sensations. Il y a les bruits lorsque l'on marche qu'on écoute d'une oreille attentive, l'autre pour les voix qui parlent donc qui chantent. Il y a la pluie qui commence à tomber quand l'averse se pointe sur la pointe des nuages.
Moi je nage dans l'univers, un vide tout à remplir.

Si cela vous plaît, c'est tant mieux. N'hésitez pas à m'expliquer mes failles. Huhulule.

#30

Le jour des oiseaux.
Quelque chose dans le ciel,
Quelque chose dans le rêve
Que les hommes oubliaient,
Le jour des oiseaux.

#31

Les nuages se sont poussés pour nous laisser aller vers les fils du vent. Une corde au nuage qui teinte de soleil les traînées des chaussures qui avancent à la nuit du jour. Une corde à la lune et une touche de lumière, le sourire coincé entre mes dents toutes blanches, je respire la nuit. Je respire les notes.
"Un chant tsigane, j'me sens tsigane."
"J'suis pas d'ici."
D'un univert.

#32

Un tronc d’arbre. La vigueur d’une montagne. Lorsque je serais un sage, j’irais dans la montagne muette comme un arbre.
J’irais chercher la nuit du jour. Et je penserais aux moments intimes de ces heures profondes où je jouais de notes avec mon âme. Où je voguais de Néante en Néante. Comme j’étais seule et solitaire dans mes jeux ce jour de la nuit. Illuminé par l’âme qui sourit de mille feux d’avoir fait chanter le bois noir ébène sous la lune repue de rêves. D’avoir fait le tour de la Terre dans le seul son de l’air qui glisse sur elle toute ronde. Des voyages sans marche où je fermais les yeux pour être dans l’univers. Et respirer. Respirer l’invisible. L’invincible.
Alors.
Alors ?
Alors j’étais funambule sur les notes qui dansaient. Bien sûr on peut tomber. Mais les bleus sont des blues. Pour charmer le soleil qu’on réveille qui s’éveille. Comme une fleur qui s’ouvre au songe d’un Printemps.
Moi je veille.
Je veille au sourire du soleil dans la nuitoilunaire.

#33

Dent qui claque
Froid éclate
en frissons dans le cœur

Le sang du vent glisse
sur le dos
sur son dos

Le vent, son sang
frissonne les mots
frictionne les maux

La dent éclate le froid qui claque
le cœur de sons
le corps de bonds.

#34

Une note ?
Un son de mot qui frise la lumière sous l'arbre penché qui porte les étoiles.

#35

Parce qu'elle va mourir, peut-être.

#36

J'ai les oreilles qui poussent en l'air.
Je suis à l'affût du réveil des étoiles quand elles s'étirent éclatantes, endormies dans l'univert.

#37

Nous créons des histoires, des vies, des mots, des univers, des personnages. Nous les faisons poésie et prunelles de vie.
Nous construisons à petit pas les mondes à venir, les idées à grandir en se donnant la main.
Nous pensons les couleurs, les clairs et les obscurs.
Pour les mondes dans nos têtes qui ne sont que boutons.
Un peu de lumière, pour faire grandir la graine.
Un peu d'eau des nuages, pour la faire s'ouvrir.
Un peu des mains amies pour les épanouir.

Marcher.

#38

Juste le souffle du vent contre mes tempes lancinantes.

#39

De leur floue à leur naissante distinction.

Il existe un déploiement, un ouragan fermé dans un cœur de couleurs, d'essences vitales, des émotions, des choses qui n'ont encore jamais trouvé leur nom.

C'est du Lumeï.
Léger, envolé, plaisant à lire avec ces images parfois rêveuses, parfois enfantines, parfois plus solides, qui s’entremêlent et se mélangent pour s'incarner sous ta patte si caractéristique.
L'impression que tu laisses purement et simplement parler ton imaginaire est très présente et, sans conteste, très plaisante.
Je continuerais de te suivre avec attention.

#40

Tant de Néant, ici.
Je viens le réveiller pour y voir quelqu'étoiles.
Étoile noire, étoile de mots.

#41

La fin est proche,
la fin approche,
la fin accroche les estomacs.

J'aime, je savoure, je déguste, je me régale. Tu es une louve, au poil arc-en-ciel, tu n'es pas de notre monde. Tu me laisses une place dans ton vaisseau spatial ? J'aimerais voyager avec toi. Loin.

[effet Recueil]

Comme je l'ai dit pour Rei, la poésie, c'est pas franchement mon truc. Mais je retiens quelques textes qui me parlent : le 10 et le 13. Simples et efficaces

j'aime beaucoup tes poèmes. Ils incitent à imaginer, à rêver. c'est agréable de les lires. Content

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