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 [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois

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Chikoun
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MessageSujet: [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois    [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois  Icon_minitimeMer 8 Jan - 4:44

Astuce octobre : Le "e" en poésie


Ce mois-ci pour l’Astuce littéraire il sera donc question de poésie. Ces derniers temps de nombreuses personnes sont venues me voir, et je vous encourage à le faire si vous êtes dans le même cas, pour me demander des précisions sur la métrique en poésie, c’est à dire la manière dont sont formés les vers. Il m’est donc apparu assez évident qu’il fallait rappeler quelques bases techniques en la matière.

Nous parlons ici de poésie classique ou néo-classique, c’est à dire celle où les vers respectent certains codes reconnus et plus ou moins contraignants. Tout ce qui est dit ici peut bien sûr s’appliquer aux formes libres ou en prose, mais n’y ont que peu d’intérêt.

Le thème du “e” en poésie répond à une question simple et courante : Comment fait-on pour compter en métrique (néo-)classique ?

La plupart du temps, et sans entrer dans les détails des diérèses, synérèses et autres particularités de la métrique classique, compter en poésie se résume par une chose : comprendre l’existence d’une pluralité de “e” qui se prononcent ou non, ce qui influe sur la longueur des vers. Prononcer un “e” alors qu’il ne devrait pas, ou plus souvent oublier qu’il se prononce, amène forcément à se tromper dans la longueur du vers que l’on veut fixe. On parle ici du son “e”, et non pas de la lettre en elle même.

Il existe un principe dont il faut se souvenir avant toute réflexion complexe sur la prononciation ou non du “e” :

On prononce par principe tout en métrique classique, cela vaut aussi pour les “e”.

Concernant les exceptions, car sinon cela ne poserait pas de problème, s’agit de faire la différence entre différentes situations concernant le “e” dans un vers :

- Le “e” est situé à la fin du mot et pluriel (ent/es).
- Le “e” est singulier (e), et se situe en fin de mot à l’intérieur du vers et est suivi d’une consonne.
- Le “e” est singulier, et se situe en fin de mot à l’intérieur du vers et est suivi d’une voyelle
- Le “e” est singulier ou pluriel, et se trouve en toute fin de vers.

Prenons le vers suivant, qui regroupe toutes ces possibilités :

Les merveilles de l’âme étonnent la compagne

Merveilles est une forme plurielle, et on prononce et compte donc ainsi : Mer/vei/lles/de
De l‘âme est singulier en fin de mot et suivie d’une consonne, on prononce et compte donc : de/l’âme
l’âme étonnent est singulier en fin de mot suivie d’une voyelle, on ne prononce donc pas le “e” et compte donc : l’â/mé/to/nnent (on remarque par ailleurs que étonnent suit la première règle)
Compagne se situe en toute fin de vers, on ne prononce donc pas le “e” et compte ainsi : com/pagne

Ce qui donne :

Les/mer/vei/lles/de/l’â/mé/to/nnent/la/com/pagne, soit 12 syllabes, ce qui nous donne notre alexandrin.

Il n’existe que deux exceptions à la règle qui veut qu’on prononce tout, à savoir le “e” suivi d’une voyelle lorsqu’il est singulier, et le “e” de fin de vers. Tous les autres “e” doivent être prononcés en métrique classique.

Pour ceux qui voudraient aller plus loin dans la métrique classique que le simple décompte des syllabes, il faut noter que si le “e” par principe se prononce s’il est suivi d’une consonne, il est toutefois interdit de placer un tel cas à la césure.

Astuce : Le mot “encore” souffre d’une licence poétique, et peut s’écrire “encor”, ce qui permet de ne jamais prononcer le “e”.


Dernière édition par Chikoun le Dim 25 Mai - 10:56, édité 1 fois
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Chikoun
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MessageSujet: Re: [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois    [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois  Icon_minitimeDim 25 Mai - 10:55

Astuce janvier : Le chapeau du devoir



Ce mois-ci, l'astuce littéraire sera un petit point conjugaison qui pourra être utile à tous ! Le circonflexe en conjugaison est une chose qui est généralement assez mal appréhendée, et c'est ce dont il sera question ici.

On distingue trois cas où, en conjugaison française, on s'intéresse au circonflexe :


  • I) Le circonflexe suivant la personne et le temps


  • II) Le circonflexe des verbes en -aître et -oître



  • III) Le circonflexe du verbe devoir





  • I) Le circonflexe suivant la personne et le temps


      Tous les verbes prennent un circonflexe aux première et deuxième personne du pluriel (nous/vous) lorsqu'ils sont conjugués au passé simple ; le circonflexe apparaît aussi sur les verbes à la troisième personne du singulier lorsqu'ils sont conjugués à l'imparfait du subjonctif.



    C'est une règle générale à tous les verbes. C'est à dire qu'elle s'applique tant aux verbes du premier, du deuxième, que du troisième groupe, tant qu'ils sont conjugués aux personnes et aux temps concernés.

    Ce qui donne les très gracieux :

    Nous mangeâmes, vous mangeâtes, qu'il mangeât
    Nous finîmes, vous finîtes, qu'il finît
    Nous pûmes, vous pûtes, qu'il pût

    Oui, j'aurais pu vous illustrer le troisième groupe avec feindre, mais c'était moins rigolo. A noter cependant que cette règle souffre de l'exception du verbe Haïr qui conserve son tréma.



    II) Le circonflexe des verbes en -aître et -oître


      Les verbes en -aître ou -oître tels Paraître ou Croître conservent leur circonflexe tant que le "i" du radical précède un t.


    Cette règle est de plus en plus désuète, l'Académie française ayant conseillé en 1990 de ne plus l'utiliser.

    Vous pouvez donc tout à fait écrire "il paraît" ou "il parait".

    Le circonflexe est cependant obligatoire lorsque son oubli pourrait porter à confusion avec un autre verbe comme c'est le cas par exemple du verbe croître. On différencie ainsi "il croît" (croître) de "il croit" (croire).




    III) Le circonflexe du verbe devoir

    Il s'agit ici aussi de différencier une forme verbale d'une autre ; la différence avec le point précédent étant qu'il s'agit des formes d'un même verbe. Je parle ici du verbe devoir, mais cela s'applique aussi aux verbes redevoir, mouvoir, croître, recroître et décroître.


      Le verbe devoir prend un circonflexe à tous ses participes masculins singuliers (dû)


    Vous pouvez donc retenir simplement que si vous êtes face à temps composé du verbe devoir, celui-ci prendra toujours un circonflexe s'il n'est pas accordé au féminin ou au pluriel.

    Mais n'oubliez pas que le verbe devoir est un verbe... Et qu'il est soumis à la règle vue dans le point I) !


    Vous n'avez plus aucune excuse pour oublier votre chapeau ! Sortez couvert !
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    MessageSujet: Re: [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois    [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois  Icon_minitimeMar 23 Sep - 21:44

    Astuce mai : La diérèse


    Lorsque l'on évoque la diérèse, il s'agit d'un sujet éminemment poétique. C'est en effet un des problèmes les plus récurrents et les plus difficiles à maîtriser vraiment du décompte des syllabes. Si on parle de décompte de syllabes, c'est que l'on se trouve dans une optique de poésie classique, où l'on entend suivre les règles établies par ce mouvement. La longueur fixe des vers (8, 10 ou 12), la forme fixe du poème (sonnet, ballade, rondeau, etc), les schémas de rimes, etc. Autant de règles qui s'accumulent et se chevauchent, mais que certains aiment à maîtriser ; selon moi il est nécessaire de maîtriser au moins un minimum ces formes lorsque l'on souhaite se lancer dans quelque chose de plus libre suivant en réalité d'autres règles.

     

     

    Qu'est ce que la diérèse ?

    La diérèse, donc. La diérèse, c'est le fait dans le langage poétique de prononcer en deux temps, deux syllabes donc, un son qui dans le langage commun ne se dit qu'en un seul. L'inverse de ce mécanisme étant la synérèse, qui fait dire en un ce qui se dit usuellement en deux ; mais ce n'est pas tout à fait le sujet. Il s'agit plus précisément de dire tout à fait une voyelle (i, u, ou) placée devant une autre voyelle. Ainsi le mot "violence" se prononcera-t-il vi-o-lence et pas vio-lence.

    Cette prononciation en deux temps des sons a pour effet d'accorder énormément d'importance au mot en question, introduisant une certaine grandiloquence dans le propos. Et ce d'autant plus dans des textes qui sont généralement assez courts. On essaiera donc de ne pas en mettre partout, et de l'utiliser avec intelligence, pour ne pas rendre grotesque (ou dans le but de rendre grotesque, au contraire !) un poème par trop de grandiloquence.

    Par ailleurs, sur un plan plus technique, la diérèse pose problème dans notre décompte de syllabes. Eh bien oui ! Si l'on prononce une voyelle en plus, il faut aussi la compter ! Et de ce fait, un vers qu'on pensait bon à 12 temps se retrouve faux avec 13.

    La diérèse peut être obligatoire. Elle ne l'est pas toujours, et il sera donc quelque fois malvenue de l'utiliser à tort. En métrique classique, elle sera toujours obligatoire. Avec des règles plus libres, il s'agira de l'insérer dans la rythmique et la signification globales du texte.

    Comment décider d'une diérèse ?

    En métrique classique, donc, on ne décide pas. On la fait, parce que tel en est la règle. Mais il est très important de se poser la question, pour savoir combien de syllabes va faire notre vers au final. C'est important de respecter cette règle, car le lecteur au fait du caractère classique de votre texte lira forcément les diérèses comme elles devraient être. Ce ne sera pas sa faute si le texte "n'est pas lu comme il devrait", mais la votre car il ne sera pas écrit comme il devrait. Car oui, il y a une manière de lire la poésie classique, et que la lire autrement c'est totalement en détruire le rythme et le sens, et ainsi passer à côté de tout ce que le texte peut avoir de beau.

    La diérèse, c'est un peu comme toutes les exceptions de la langue française : il faut les connaître avec l'habitude. Pourquoi est-ce que vous retiendriez que néanmoins s'écrit avec un n devant le m, et pas que violence se prononce vi-o-lence ?
    Mais à l'instar du reste des exceptions de la langue française, il existe une raison à ces diérèses, qui permettent de savoir les faire à chaque fois.

    La diérèse se fait en fonction de l'étymologie latine du mot. Pourquoi violence se prononce ainsi ? Parce que violentia. Ça nous avance bien, me direz-vous.

    Lorsque l'étymologie présente déjà la voyelle en question, on trouve une diérèse en poésie. Ici, nous avons déjà un i devant le o de violentia, ce qui explique qu'on le prononce en français. Plus exactement, ce i pré-existe, et n'est pas une demi-voyelle rajoutée par le temps comme dans pied qui vient du latin pedem, où le i n'est qu'une déformation du français. Et puis, vous vous verriez dire pi-ed de manière grandiloquente ? !
    Petite astuce pour finir :

    Les mots se terminant en -ion sont toujours sujets de diérèse.
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    MessageSujet: Re: [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois    [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois  Icon_minitimeMar 23 Sep - 21:46

    Astuce juin : "Terminons" en avec les participes passés, partie 1




    Ce sont des erreurs qui sont souvent faites, dans lesquelles on se perd bien plus souvent encore lorsqu'il s'agit de les corriger ; je veux parler de l'application des règles du participe passé.

    Un participe passé, c'est ce verbe dont vous ne connaissez jamais la terminaison après les auxiliaires être et avoir. Surtout avoir. On les trouve donc aux temps composés comme le passé composé, le futur antérieur, le plus que parfait, ou le passé antérieur. Il faut déjà retenir une chose : peu importe le temps, le participe passé fonctionne toujours de la même manière, et se construit toujours avec le radical du verbe (chant/er) et la terminaison du participe passé. C'est cette terminaison qui va nous intéresser ici.

    Commençons par les terminaisons, donc.


    1° astuce : Un participe passé ne pourra jamais s'écrire avec une terminaison en "er".

    Le participe s'accorde en genre et en nombre avec le sujet (être) ou avec le COD (avoir) ; nous y reviendrons. On met donc un "e" à un participe féminin, et un "s" à un participe pluriel.

    Les terminaisons des verbes du premier groupe (tomber) et du second groupe (sortir) sont les mêmes.

    Les terminaisons des verbes du troisième groupe se comptent eux au nombre de trois catégories. C'est là que se corsent les choses, et où l'on peut douter !

    2° Astuce : Essayez toujours de mettre au féminin pour savoir quelle terminaison utiliser si vous avez un doute. Pour cela, transformez "Il" par "Elle". Un peu comme pour le mariage gay. Vous voyez, c'est pas si compliqué ! Ca marche dans la plupart des cas sujets au doute.

    Essayer de le dire au féminin permet de connaître la fin du radical du verbe que l'on utilise. De cette forme du radical dépendra ensuite les terminaisons appliquées.

    On distingue ainsi "prise", "vue", "faite" et "absoute", qui au masculin donnent "pris", "vu", "fait" et "absous".



    Je n'ai pas de conseil particulier pour retenir quelle est la forme féminine d'un participe. Cela peut s'apprendre par coeur, je vous le déconseille, ou à l'usage. Et je ne peux que vous conseiller de lire, beaucoup, pour apprendre comment s'écrivent les mots.

    Maintenant que nous avons vu quelques astuces concernant la terminaison des participes passés de manière générale, nous verrons demain (normalement) dans quel cas on doit utiliser ces terminaisons.
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    MessageSujet: Re: [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois    [Vu sur le Blog] Astuces littéraires du mois  Icon_minitimeMar 23 Sep - 21:48

    Astuce juillet : On va pas se faire "avoir" !, partie 2

    Hier, il était question de savoir quelles étaient les terminaisons du participe passé, et surtout comment déterminer laquelle utiliser. Aujourd'hui, pour finir ces astuces sur le participe passé, je tenais à vous parler de comment savoir quand les utiliser.

    Il existe deux cas d'utilisation du participe passé : avec l'auxiliaire être et avec l'auxiliaire avoir.

    Il faut savoir que le participe passé s'accorde toujours en genre (masculin/féminin) et en nombre (singulier/pluriel) lorsque l'on utilise le verbe être, et ce avec le sujet du verbe.
    Cela n'a rien de plus compliqué que de déterminer quel radical utiliser, ce que nous avons vu hier.

    Là où ça se complique, c'est avec l'utilisation de l'auxiliaire avoir.



    La règle : Le participe passé utilisé avec l'auxiliaire avoir s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct placé avant l'auxiliaire.

    Cela signifie qu'il va falloir être attentif et savoir reconnaître ces fameux COD pour pouvoir accorder le participe passé. C'est non seulement en fonction du genre et du nombre du COD que le participe passé s'accorde, mais aussi en fonction de sa place dans la phrase !



    Astuce 1° : Si on ne dit pas "à ta mère", l'utilisation correcte de l'expression "de ta mère" ne constitue cependant pas non plus un complément d'objet direct à cause du "de" devant le complément : il est indirectement relié au verbe (COI) à l'image de "sur" pour les compléments de lieu.


    Voici différentes formes du COD :

    J'ai chanté une chanson

    Le COD est placé après le verbe, il ne s'accorde donc pas.


    Je l'ai chantée
    La chanson que j'ai chantée
    Je les ai chantées

    Le COD est placé avant le verbe et possède plusieurs formes pour cela : il s'accorde en genre et en nombre. Si vous voyez un participe avec un "le/la/les/l' " ou un "que/qui/qu'a" avant l'auxiliaire avoir, demandez vous toujours à quoi renvoie ce mot, et s'il est nécessaire d'accorder le participe passé en conséquence.


    Astuce 2° : Les termes "en", "lui", "leur", "y" sont des compléments d'objet indirects qui pourront vous faire vous poser la question en étant placés avant avoir : ce sont des compléments d'objet indirects, ils ne permettent pas l'accord du participe


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