Désolé, du travail cette semaine. Je corrigerai peut-être quand même, mais ne soit pass impatient. J'essaierai de t'envoyer ton prochain devoir cette semaine quand même.
"Enfin un orage n'a pas de nez."
Ici, un peu de ponctuation n'aurait pas été malvenu. "Enfin, un orage n'a pas de nez." En effet, le mot "enfin" n'a pas de lien direct avec le reste. Comme dans "Enffet, ...", "Certes,...".
"La falaise se dressait fièrement face à la mer, inébranlable après des siècles."
Après des siècles de quoi ? D'existence ? De défi aux éléments ? Des siècles passés à lutter contre la mer ? (D'autant qu'elle doit être costaude ; reflexion purement géologique, la mer et le vent érodent de toute façon les falaise, et si elle a resisté pendant des siècles sans même s'effriter, il doit y avoir un truc.)
"Il ne souffrait point des vagues qui le frappait et de la pluie qui tombait."
Il ne souffrait point des vagues qui le frappai
ent
ni de la pluie qui tombait.
"Il pensait, comme peu de gens savent le faire. L'auteur de ce texte par exemple n'est pas grand penseur. Il regardait le paysage d'un oeil vide..."
La tournure de cet enchaînement est étrange. L'exemple, précisément, de l'auteur du texte n'est pas des plus pertinents. Tu fais une coupure dans la trame narrative, une coupure nette (d'un coup, on passe à un autre cadre narratif, on passe du passé au présent, et blam, on revient à la situation originale), mais dont le but est obscur. Expliciter la qualité de la pensée du personnage en la comparant à celle de l'auteur, sous-entendue ironiquement faible ? D'autant plus que par la suite, ledit personnage ne fera pas montre d'une réflexion exceptionnelle ou mystique. En bref, une interpellation étrange du lecteur, peut-être un peu désorientante. Voulue ?
"En lui des millions de petits neurones affluaient d'un endroit à l'autre de son cerveau, afin de se rappeler. Il pensait à une terrible créature qui hantait sa terre bien aimée, Une chose monstrueuse, sans pitié, aux tortures le plus raffiné
es..."
Outre une faute d'accord, une horreur biologique : les neurones sont fixes dans notre corps. Ils sont reliés entre eux par leurs axones, de longs axes partant du centre de l'un pour le relier à celui de l'autre via un synapse, échangeur chimique dont les récepteurs peuvent être bouchés par la THC, notamment. (Vive les cours de bio d'il y a un an). De plus, les neurones ne sont pas spécifiques à notre cerveau et leurs axones se déploient dans tout notre corps. Enfin, la mémoire sollicite des zones précises de notre cerveau, et donc ne l'emploie pas "d'un endroit à l'autre" (formule vague et facile au demeurant).
Pourquoi pas "Les idées se bousculaient dans son crâne tandis qu'il tentait de se rappeler." ou quelque chose dans le genre ?
"Il était arrivé il y a
à présent plus deux de mois, porté par une tempête, telle celle-ci."
Outre le petit "a" qui devait être un "à", gros problème de concordance de temps. Tu narre au passé, mais ta référence temporelle est au présent. Comme si tu écrivais "Gengis Khan avait envahi la Perse il y a deux mois, et déferlait sur l'Europe."
"Il était arrivé un beau jour, enfin un jour semblant beau, mais pas beau
puisqu'il était arrivé..."
La répétition est voulue, mais sa troisième composante est lourde car "mais pas beau" fait très enfantin. Cela rompt avec l'idée d'un personnage face à une falaise pensant profondément, non ? Pour conserver la répétition que tu voulais, tu aurais pu écrire "Il était arrivé un beau jour, enfin un jour semblant beau, mais qui n'avait en fait pas été beau puisqu'il était arrivé". Enfin tout cela est personnel comme avis, mais je crois bon de t'en faire part ^^ La volonté de calquer la narration sur les idées du personnage est cependant une bonne initiative ; attention à "puisque" et non "puis ce que".
"Enfin bref ça fait très répétition, mais il a fait de ce jour de bonheur le début du malheur."
Concordance des temps : le passé composé avec le présent, le plus-que-parfait avec l'imparfait : "Il avait fait de ce jour...". Attention à l'emploi de "ça" ; théoriquement, c'est du registre familier (toujours bon à savoir).
"Une fois arrivé l'étranger
s'était dirigé vers un bâtiment connu dans tout le pays, la célèbre académie de littérature."
"Moi... Il s'est mis a me chanter des comptines allemandes,
à m'inventer des sujets tordus, a me torturer avec maints et maints exercices... Neobasileus."
Tu bascules dans le point de vue interne. Tu en ressortiras immédiatement après. Bonne idée pour illustrer le plongée du personnage dans ses pensées, puis sa réaction en captant qu'il a parlé à voix haute.
"Quoi qu'il en soit un éclair frappa le bord de la falaise,
à quelques mètres de lui et lui brûla la cheville. Apparemment certains n'aiment pas que l'on prononce certains mots..."
Attention : "Quoi qu'il en fût" (concordance des temps, on est au passé). De même, tu peux mettre "certains n'aimaient pas que l'on prononçât ertains mots..." pour rester dans le ton, mais je pense que l'on peut considérer ton présent comme un présent de vérité générale étant donné qu'on a affaire à des dieux ou à la météo, choses éternelles.
"Aie ! Non cont
ent de me torturer quand je suis avec lui
, il me martyrise quand je suis loin de lui ! Saleté d'éclair."
Un peu de ponctuation pour clarifier les idées, ça ne fait pas de mal.
"Pourquoi est-il venu ici ? Il invente chaque jour de nouvelles tortures à mon égard ! Tes devoirs, des devoirs et encre des devoirs, au
x sujet
s plus difficiles les uns que les autres... "
Neobasileus... Le Diable Futuriste. J'en étais s
ûr ! Une nouvelle version du diable a été mise sur le marché sans autorisation ! Et bien sûr un petit malin c'est dit que ce serait une bonne idée d'en acheter un et celui-ci lui à échapper, venant hanter Le brave Pays de Ter Aelis.
"Cette pensée acheva de mettre en colère le Météorologue divin. La tempête devint
(et non "devient") ouragan..."
"Vite
, filons... Il doit déjà être en train de songer à l'horrible correction qu'il va mettre à mon devoir."
Je suis pressé, je temrinerai la correction dans la semaine. Sorry.