Une verrue dans la cité. Une pustule ayant réussi a se frayer un chemin entre les charmantes demeures de la ville. L'immense enseigne jaunâtre aveuglait les passants, l'arche dorée était de retour .
Les canettes de boisson traînaient devant la porte de l'enfer dans (Ah bon ? ils passent carrément dans la porte, même pas besoin de la pousser ? La porte est l'élément bloquant le passage, celui qui pivote et, par extension, son ensemble. On pousse une porte, on franchit un seuil, on pénètre dans un bâtiment, mais on évite de foncer DANS la porte) laquelle passaient des passants innocents, inconscients des risques qu'ils prenaient en entrant de ce monde. Il contempla avec dégoût cette horrible chose. Le mac donald. Un bâtiment aux couleurs aveuglantes faites pour attirer les braves gens, les empoissonnant avec de la nourriture infecte. Ce bâtiment avait t'il ("avait-il", inversion du sujet et du verbe dans un but interrogatif) était crée (créé) dans le but de réduire l'accroissement naturel?
Il entra. Ses oreilles furent tout de suite frappées par la musique discordante qui retentissait dans la pièce, assourdissant tout (tous) ceux qui avaient le malheur de s'y trouver. Une nouvelle méthode pour se débarrasser des clients rapidement, en espérant qu'il s'étouffent avec la nourriture.
Les taches de graisse luisaient sur les tables. Un grésillement s'échappait de l'arrière de la boutique ou(où) des frites essayaient désespérément d'echapper (échapper) a (à) l'horrible substance jaunâtre dans laquelle elles cuisaient. Un homme a (à) la carrure plutôt forte essayait d'avaler un énorme amas de substances indescriptibles colorant ainsi son beau sweat blanc. Quel monde horrible. Ne se souciant que d'attirer le quidam en ses lieux par une façade trop attirante, on ne se souciait pas ici de ce que l'on vendait aux sus-nommés, a (à) partir du moment ou(où) se remplissait la caisse. Les menus, si beaux en affiche n'étaient que des ramassis de saletés industrielles, sortant de choses ayant passé toute leur vie dans des boites. (boîtes)
Le gros clown se tenait dans un coin de la salle, ridicule comme a (à) son habitude. Dans son gros costume jaune il regardait avec un grand sourire les crétins assez stupides pour s'égarer dans son antre, se préparant a (à) en faire ses sujets.
Mais a (à) présent il avançait dans des mondes inconnus, dans des mondes on (où) l'on ne pouvait pénétrer. Les cuisines ! (Attention, le point d'exclation nécessite un espace avant et après lui.) Le territoire secret des Mac donalds depuis le commencement des temps. Les steaks grillaient sur les cadavres de leurs ancêtres, non évacués lors du changement de génération. Les hamburgers etaient (étaient) faits a (à) une vitesse hallucinante, privilégiant la vitesse a (à) la qualité. Le sol brillait grâce a (à) un mélange entre produit nettoyant et graisse, très efficaces (ici, on aurait grammaticalement pu considérer comme noms qualifiés par l'adjectif "efficace" "produit" et "graisse", mais au niveau du sens cela ne colle pas ; le produit nettoyant est effectivement efficace, c'est sno mélange avec la graisse qui le rend inopérant, donc l'adjectif qualifie "mélange" et se trouve donc au singulier) pour le lavage...
Il regarda ce lieu avec dégoût. C'est quand on est dans les coulisses que l'on voit toute l'horreur, se dit t'il (dit-il). Il observa les employés aux mains sales faire des sandwichs par dizaines, les jetant dans des cartons qui filaient vers le comptoir. Il contempla cette scène un instant puis se résigna a (à) enfiler ca ("sa", il s'agit ici du possessif si tu as voulu écrire "ça") blouse, car bien qu'haissant ce lieu, il devait y travailler, (comme tout précéemment, la virgule est nécessaire, les deuxproposition qu'elle sépare n'étant pas une mais liées par un relation d'effet à cause) l'argent ne tombant pas du ciel.Bien, voilà pour la correction orthographique de ce texte. Les éléments en trop ou faux son en rouges, ceux manquant pour que cela soit juste sont en vert, ainsi que les explications. Ainsi donc, le vert n'est pas de meilleur augure que le rouge. ^^
De cette correction, le commentaire semble tout à fait naturel : tu fais de nombreuses fautes d'accord du nombre (et aussi du genre, en fait), que cela concerne les verbes ou bien les adjectifs. Tu dois absolument faire des efforts à ce sujet. Relis-toi conscieusement après avoir écrit un texte et tu pourras supprimer toutes ces fautes qui tombent sous le sens. Ensuite, j'ai imputé dans ma bonté tes nombreuses fautes d'accents sur les "à" et les "ù" à un clavier du nouveau monde (c'est l'pays du diable, là-bas, alors j'te pardonne). Pour les écrire correctement, voici les codes nécessaires : ù = Alt+ 0249, à Alt+ 0224 . De cette maniète, tu peux obtenir rapidement le caractère souhaité et éviter ces méchantes fautes parfois sources de quiproquos dans des proses plus subtiles. L'essentiel de tes fautes est donc maintenant couvert.
Pour continuer dans le domaine de la forme, j'ai trouvé ton usage de la ponctuation assez maladroit, comme l'indique le dernier point de correction d'ailleurs. Tes phrases sont parfois longues et l'absence de ponctuation tend parfois à dérégler le rythme que tu aimerais imposer. Il faut que tu t'attaches à saisir l'importance de la ponctuation ; elle permet de séparer deux propositions, de les lier et de préciser la nature de ce lien. Prenons l'exemple de la fin de ton texte :
"Il contempla cette scène un instant puis se résigna a enfiler ca blouse, car bien qu'haissant ce lieu il devait y travailler l'argent ne tombant pas du ciel."
Essaie de prononcer cette phrase à voix haute, qu'on rigole. (Rajoute un bon accent québecois, tant que tu y es XD). Si tu te contentes de la ponctuation pour prononcer ta phrase, tu vas la terminer en asphyxie naissant, à moins de l'avoir commencée par nue profonde inspiration. Certes, ce texte n'a pas forcément vocation à être lu, mais tout de même... L'oral est bien antérieur à l'écrit, rendons lui donc cet hommage.
Il vaut bien mieux séparer les différentes propositions pour ménager un espace à la foix oral et intellectuel ; tu permets de mieux prononcer, mais en distinguant bien précisément les différentes parties de la phrase, tu permet également une meilleure compréhension (un peu comme si tu passais du flou au précis graphiquement). De plus, ce que tu fais est incorrect, de toute façon. Je m'explique.
(Je m'aperçois au passage que tu n'as pas mis le tréma sur le "i" de "haïr".)
"bien qu'haissant ce lieu il devait y travailler" : Si tu observes cette phrase, tu y trouveras deux fois la mention d'un même groupe nominal, "le lieu" : "le lieu" et "y". En français, on évite les répétions. Le pronom "y" permet une référence à quelque chose cité dans une autre partie de la phrase ou du texte.
"Il devait travailler dans ce lieu qu'il haïssait pourtant."
"Il devait travailler dans ce lieu, bien qu'il le haït". (Attention j'ai ùmi là le verbe "haïr" au subjonctif imparfait pour la concordance des temps, au subjonctif présent, c'eut été "bien qu'il haïsse")
"Bien qu'haïssant ce lieu, il devait y travailler".
"bien qu'haissant ce lieu il devait y travailler l'argent ne tombant pas du ciel."
Comme je te l'ai indiqué dans la correction, l'absence de virgule est rédhibitoire ; en effet, les deux propositions "il devait y travailler" et "l'argent ne tombant pas du ciel" sont bien distinctes à l'origine, tant au niveau du sens que du français. En effet, on peut devoir travailler dans cette horreur pour d'autres raisons que l'argent (sisi, du fait d'un pari, pour une émission télévisée, m'enfin...), par exemple. Tu dois donc lier ces deux propositions par quelque chose qui fasse non seulement ce lien précise également la nature de ce lien. Ici, le manque d'argent est la cause du travail ingrat. Tu aurais pu donc choisir la conjonction de coordination "car" : "Il devait y travailler car l'argent ne tombait pas du ciel". Tu peux également fait ce que je préconise pour une meilleure santé respiratoire, à savoir séparer réellement les deux propositions par une virgule qui sous-entende le lien de causalité : "Il devait y travailler, l'argent ne tombant pas du ciel". Shazam !
Bon, après cette profonde réflexion intellectuello-sportive de ma part pour sortir des cours que j'aimerais voir maîtrisés par les petits enfants de mon quartier, passons maintenant au fond, au sytle, enfin à la partie où l'on s'endort à priori moins en tant qu'élève martyrisé.
Tu as choisi un MacDo. Choix surprenant pour moi, je ne m'y attendais pas du tout, et cela bien que j'aie écris récemment une nouvelle mentionnant cete firme dans une optique peu glorieuse. Je peux donc dire que tu as le mérite de l'originalité.
Cependant, l'originalité implique souvent une difficulté de cohérence. Tu commences bien, car en ne citant pas immédiatement l'objet de ton texte, tu glisses le lecteur dans la peau du personnage qui, ne connaissant que trop bien l'endroit", ne se le désigne pas forcément nommément. Des synonymes un peu flous, des détails sont bien placés. En revanche, dès le deuxième paragraphe, tu décris un peu l'endroit comme une scène de fin du monde. Ce peut paraître une bonne diée, sauf que ton personnage y travaille, avoir un vision aussi exagérée paraît donc improbable. Prenons l'expression "couleurs aveuglantes", dans ce deuxième paragraphes. Lorsqu'on est souvent exposé à nue forte lumière, nos yeux finissent par s'habituer. De plus "aveuglant" est vraiment agressif, alors que dans ton texte, c'est un jugement que le héros porte plus qu'une attaque qu'il reçoit distinctement. Tu aurais par exemple écrire "couleurs criardes", qui exprime le même caractère voyant en introduisant un jugement fondé sur le goût (ça tombe bien).
Ensuite, il manque quelques liens qui permettraient une meilleure lisibilité. C'est à mi-chemin entre forme et fond, car il s'agit d'exprimer le fond par la forme. Exemple toujours tiré du deuxième paragraphe : "Un bâtiment au couleurs aveuglantes faite pour attirer les braves gens, les empoissonnant avec de la nourriture infecte". La seconde partie de la phrase est sensiblement reléguée dans les abysses du sens de ta phrase, qui appuie sur les couleurs aveuglantes et signale ensuite comme un détail ce qui paraît tout aussi important. Tu aurais pu, en revanche, mettre ces deux choses en opposition pour les renforcer : "Un bâtiment aux couleurs aveuglantes faites pour attirer les braves gens, mais dans lequel on les empoisonnait avec de la nourriture infecte". Ainsi, on donne toute sa dimension de piège au MacDo, et on redonne de la force à la seconde partie de la phrase en la mettant, comme la première, à la forme active. Tout cela avec juste un "mais" et les petites modifications qui s'ensuivent.
Je n'ai aps d'autres objections majkeures, du moins n'en vois-je pas sur e moment. Pour résumer sur cette seconde partie de ma correction, je dirais que tu as voulu forcer le trait, montrer le lieu comme vraiment horrible, mais sans vraiment prendre le soin d'introduire cela, afin que le lecteur, qui ne partage pas forcément cette vision, s'y glisse tout de même, et qu'elle s'impose à lui. Ecrire n'est pas seulement l'art de dire les choses. C'est l'art de les imposer au lecteur.
En conclusion, je dirais que c'est un début qui ne me surprend pas (j'avais quand même lu tes précédents écrits), qui est loin de me satisfaire pleinement mais qui nemanque pas d'intentions et d'idées. Reste à exprime correctement cela (c'est le but, non ?), tout d'abord en éraiquant les fautes d'orthographe, ce qui permettra plus naturellement une maîtrise autre du français, celle plus complexe du sens que le texte veut véhiculer.