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| La vacuité, de l'utilité de l'inutile. [Grand Oral 1] | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: La vacuité, de l'utilité de l'inutile. [Grand Oral 1] Mer 19 Mar - 17:02 | |
| La vacuité, de l'utilité de l'inutile.
Après une reflexion intense de deux secondes et demi, j'ai choisi le sujet un, le numéro deux étant vraiment trop pourri. En fait le un était vraiment naze aussi, certains auraient pu se fouler un peu plus hein.. Plaisanterie mise à part, mon attention a retenue le un, mais elle aurait pu tout aussi bien choisir le numéro deux, puisque de tout façon le message profond, caché, des deux sujets et aussi inexistant qu'inutile. Comment parler d'une chose qui ne sert à rien, avec pour seule consigne une thématique douteuse.. Le but c'est quoi ? Question purement rhétorique, nous devons pondre un pseudo Rp, alambiqué tirant sur une histoire moralisatrice avec un fond de mièvrerie pour faire les lèches culs ? Nota bene: Je n'ai rien contre vos textes, certains sont même très bon, c'est juste..strange.
C'est pas tellement mon style, sur un sujet empreint de liberté je préfère parler de l'esprit, des gens, de la vie, et n'en déplaise aux détracteurs de Sartres et Rousseau, de moi.
Donc, après cette superbe introduction qui en choquera certains, enchantera d'autres et en ennuiera beaucoup, passons aux choses sérieuses - quoique dans ma vie, je sais pas s'il y a une seule fois où j'ai vraiment été sérieux - ce texte aux allures d'une autobiographie de 30 lignes va simplement traiter d'un raisonnement à trois rond de serviettes, du but de cet examen, et bien sur de nos deux sujets - mais juste un peu -. Démarrons tout simplement par la question bateau qui représente parfaitement le paradoxe de l'utilité de l'inutile, Pourquoi ? Tout le monde a au moins posé cette question une seule fois dans sa vie, le fameux pourquoi qui emmerde les grands, celui qu'on utilise à tort et à travers juste dans le but de meubler notre conversation, alors que ce pourquoi pourrait être tourné de milles manières différentes, Comment se fait il, Dans quel but, Quelle est sa cause.. non, nous gardons juste ce pourquoi. Alors Pourquoi un grand oral ? Pourquoi la Vacuité ? Pourquoi ces sujets ? Pourquoi le Marquis de Sade, est il présent ? On peut réfléchir, avancer des hypothèses et prendre le problème dans tous les sens, un grand oral pour nous évaluer nous faire progresser, la Vacuité parce que Goldmund s'ennuyait ferme, ces sujets parce qu'il en avait juste envie.. Mais pourquoi donc cette envie ? Le Pourquoi fait réfléchir, l'humanité fait le reste. Toujours ce but impossible d'atteindre la perfection, d'être un modèle d'intelligence, de savoir et de culture, combler des lacunes pour être le meilleur, ne pas tomber dans l'oubli et se surpasser. Mais à côté de ces choses bizarres, mon raisonnement devient toujours le même, je me pose la question, je réfléchis, longtemps, souvent, tout le temps, au même problème et je le prends dans tous les sens. Regardons simplement cette question de L'utilité de l'inutile, on peut émettre l'hypothèse que sans l'inutile il n'y aurait pas d'utile, qui choisit l'utile de l'inutile, et surtout quelle est cette notion d'inutilité ? Un jour un gars s'est pointé et à dit: ça c'est nul. Et depuis nous faisons tous comme ça ? Ça me fait penser à un exemple, de Condorcet je crois ou de Rousseau qui dit que la société, et les biens matériels ont simplement été fondé par des hommes moins bêtes que les autres, ils sont venus, ont dit que cette terre leur appartenait, et certains ont été assez idiot pour les croire. Ceci est juste un des méandres de mon esprit, je réfléchis, et inéluctablement, j'en reviens à la conclusion suivante, pourquoi réfléchir sur cela ? Puisque de tout façon c'est inutile, ça a déjà été créé, l'inutile et l'utile, la vacuité et ces deux sujets, ont déjà été pensé, alors Pourquoi revenir en arrière ? Et mon raisonnement, se borne à cela, ma raison s'affaisse, mon esprit bat de l'aile et s'envole vers d'autres contrées, d'autres questions verdoyantes, des choses inconnues, qui peu à peu perdent de leur couleurs, s'estompent, le tableau se vieillit, un doux fade s'y installe et je repars comme je suis venus, laissant derrière moi quelques bribes d'inutiles. C'est donc ça un raisonnement ? J'ai l'impression d'être un René de Chateaubriand, un romantique né trop tard, dans un endroit où il est inutile. Chaque chose que je fais tourne mal, mes réflections sont inutiles, ma raison irrationnelle, mon esprit se restreint de jour en jour, j'en perds mes mots, et mon vocabulaire.. C'est tout du moins l'impression que j'ai, mais finalement suis-je si différent du petit bonhomme tout rose dans le sujet numéro 1? Je me plais à croire que non, que nos deux destins se ressemblent, et que cette bande dessiné est simplement le reflet de ma vie, que chaque petit cailloux jeté dans le précipice est en fait un morceau d'idée, de raisonnement, de réflection, qui conduira à l'aboutissement d'une réelle théorie, un véritable écrit, qui servira enfin à quelqu'un part le simple fait qu'agglutinés les uns aux autres ces petits cailloux en feront un plus gros, plus puissant, plus fort, et plus utile.
J'espère avoir été assez clair, sachant que ce texte n'a aucun but réel finalement, d'habitude mon attention se focalise sur ce que les gens vont aimer, alors que la c'est simplement ma pensée, le but n'est pas d'être différent mais de faire la différence. Au final, ce n'est pas comme les autres, le reste dépend des gouts. |
| | | Irrumo
Nombre de messages : 133 Date d'inscription : 06/01/2008
| Sujet: Re: La vacuité, de l'utilité de l'inutile. [Grand Oral 1] Dim 6 Avr - 23:54 | |
| Elio
La vacuité, de l'utilité de l'inutile.
Après une reflexion intense de deux secondes et demi, j'ai choisi le sujet un, le numéro deux étant vraiment trop pourri. En fait le un était vraiment naze aussi, certains auraient pu se fouler un peu plus hein.. Plaisanterie mise à part, mon attention a retenue le un, mais elle aurait pu tout aussi bien choisir le numéro deux, puisque de tout façon le message profond, caché, des deux sujets et aussi inexistant qu'inutile. Comment parler d'une chose qui ne sert à rien, avec pour seule consigne une thématique douteuse.. Le but c'est quoi ? Question purement rhétorique, nous devons pondre un pseudo Rp, alambiqué tirant sur une histoire moralisatrice avec un fond de mièvrerie pour faire les lèches culs ? Nota bene: Je n'ai rien contre vos textes, certains sont même très bon, c'est juste..strange.
C'est pas tellement mon style, sur un sujet empreint de liberté je préfère parler de l'esprit, des gens, de la vie, et n'en déplaise aux détracteurs de Sartres et Rousseau, de moi.
Donc, après cette superbe introduction qui en choquera certains, enchantera d'autres et en ennuiera beaucoup, passons aux choses sérieuses - quoique dans ma vie, je sais pas s'il y a une seule fois où j'ai vraiment été sérieux - ce texte aux allures d'une autobiographie de 30 lignes va simplement traiter d'un raisonnement à trois rond de serviettes, du but de cet examen, et bien sur de nos deux sujets - mais juste un peu -. Démarrons tout simplement par la question bateau qui représente parfaitement le paradoxe de l'utilité de l'inutile, Pourquoi ? Tout le monde a au moins posé cette question une seule fois dans sa vie, le fameux pourquoi qui emmerde les grands, celui qu'on utilise à tort et à travers juste dans le but de meubler notre conversation, alors que ce pourquoi pourrait être tourné de milles manières différentes, Comment se fait il, Dans quel but, Quelle est sa cause.. non, nous gardons juste ce pourquoi. Alors Pourquoi un grand oral ? Pourquoi la Vacuité ? Pourquoi ces sujets ? Pourquoi le Marquis de Sade, est il présent ? On peut réfléchir, avancer des hypothèses et prendre le problème dans tous les sens, un grand oral pour nous évaluer nous faire progresser, la Vacuité parce que Goldmund s'ennuyait ferme, ces sujets parce qu'il en avait juste envie.. Mais pourquoi donc cette envie ? Le Pourquoi fait réfléchir, l'humanité fait le reste. Toujours ce but impossible d'atteindre la perfection, d'être un modèle d'intelligence, de savoir et de culture, combler des lacunes pour être le meilleur, ne pas tomber dans l'oubli et se surpasser. Mais à côté de ces choses bizarres, mon raisonnement devient toujours le même, je me pose la question, je réfléchis, longtemps, souvent, tout le temps, au même problème et je le prends dans tous les sens. Regardons simplement cette question de L'utilité de l'inutile, on peut émettre l'hypothèse que sans l'inutile il n'y aurait pas d'utile, qui choisit l'utile de l'inutile, et surtout quelle est cette notion d'inutilité ? Un jour un gars s'est pointé et à dit: ça c'est nul. Et depuis nous faisons tous comme ça ? Ça me fait penser à un exemple, de Condorcet je crois ou de Rousseau qui dit que la société, et les biens matériels ont simplement été fondé par des hommes moins bêtes que les autres, ils sont venus, ont dit que cette terre leur appartenait, et certains ont été assez idiot pour les croire. Ceci est juste un des méandres de mon esprit, je réfléchis, et inéluctablement, j'en reviens à la conclusion suivante, pourquoi réfléchir sur cela ? Puisque de tout façon c'est inutile, ça a déjà été créé, l'inutile et l'utile, la vacuité et ces deux sujets, ont déjà été pensé, alors Pourquoi revenir en arrière ? Et mon raisonnement, se borne à cela, ma raison s'affaisse, mon esprit bat de l'aile et s'envole vers d'autres contrées, d'autres questions verdoyantes, des choses inconnues, qui peu à peu perdent de leur couleurs, s'estompent, le tableau se vieillit, un doux fade s'y installe et je repars comme je suis venus, laissant derrière moi quelques bribes d'inutiles. C'est donc ça un raisonnement ? J'ai l'impression d'être un René de Chateaubriand, un romantique né trop tard, dans un endroit où il est inutile. Chaque chose que je fais tourne mal, mes réflections sont inutiles, ma raison irrationnelle, mon esprit se restreint de jour en jour, j'en perds mes mots, et mon vocabulaire.. C'est tout du moins l'impression que j'ai, mais finalement suis-je si différent du petit bonhomme tout rose dans le sujet numéro 1? Je me plais à croire que non, que nos deux destins se ressemblent, et que cette bande dessiné est simplement le reflet de ma vie, que chaque petit cailloux jeté dans le précipice est en fait un morceau d'idée, de raisonnement, de réflection, qui conduira à l'aboutissement d'une réelle théorie, un véritable écrit, qui servira enfin à quelqu'un part le simple fait qu'agglutinés les uns aux autres ces petits cailloux en feront un plus gros, plus puissant, plus fort, et plus utile.
J'espère avoir été assez clair, sachant que ce texte n'a aucun but réel finalement, d'habitude mon attention se focalise sur ce que les gens vont aimer, alors que la c'est simplement ma pensée, le but n'est pas d'être différent mais de faire la différence. Au final, ce n'est pas comme les autres, le reste dépend des gouts.
Le sujet était sérieux, un rien pervers il est vrai, mais il méritait mieux que cette dérobade. Observons d’abord les partis pris du texte : l’auteur a cru astucieux de faire une mise en abîme : la vacuité dont il sera traitée est aussi présente dans l’acte d’écriture. C’est pourquoi l’auteur s’essaie à la désinvolture. Celle-ci se traduit par de l'autodérision (par exemple : "superbe introduction"), un rien lourde et pénible, car elle cache assez mal un grand contentement de soi.
La vacuité ronge évidemment ceux qui ont fait ces sujets, le semblant d'autodépréciation ne vise qu'à retourner l'accusation de vacuité contre les auteurs du sujet ; de cela il émane de sourdes plaintes contre l’arbitraire des mentors. Puis prenant de loin les images de la BD, à moins qu’il ne s’agisse du texte de Sade, on n’en sait rien, on s’en moque, il traite une question générale sur le pourquoi des choses, toujours en se voulant désinvolte. Et croyant coller à l’esprit du sujet il égare ses pensées, va dans n’importe quelle direction, et finit par ennuyer les lecteurs bénévoles de tous ces bavardage inopportuns. Or ni la BD, ni le texte de Sade n’étaient dépourvus de sens, d’intérêt, et leur ironie ne consistait en ces grosses grimaces d'autodérision qui s'étalent le long du texte. Parce que cela a été trop mal cerné, je ne peux décemment mettre la moyenne à ce devoir médiocre.
Dans le style, je ne puis m’empêcher de considérer la répétition de la question « pourquoi », comme une lourdeur impardonnable. L’auteur dira sans doute que le côté naïf et puéril était voulu, or précisément, il ne fallait surtout pas le vouloir.
La désinvolture aurait pu être un bon moyen de traiter le sujet, mais derrière ce détachement forcé, hélas, on entend trop la pesanteur d’une philosophie encore mal assimilée.
« Le Pourquoi fait réfléchir, l'humanité fait le reste. »
Ceci par exemple est tout à fait ampoulé. On a l’impression d’une volonté de traiter les choses par le haut, mais comme la hauteur de vue fait défaut, on se gonfle, et on sort de son chapeau une grande maxime creuse. Une bonne lecture de Becket serait utile pour apprendre à faire éclater ce genre de baudruches verbales. C’est à ce conseil que se bornera ma correction.
Mais je crains que Beckett ne soit pas plus senti que ne l’ont été Sade et la BD.
Je finirai cependant par un point qui n’a pu que me plaire : l’attaque directe et franche du sujet 2 qui visait indirectement un individu peu fréquentable, m’a tout à fait séduit, moins pour sa justesse que pour sa parfaite mesquinerie. Et cette seule attaque te permet de gagner à peu près les seuls points que je donne à ton devoir.
9/20
Dernière édition par Irrumo le Jeu 10 Avr - 23:22, édité 2 fois | |
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