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| Grand Oral, sujet N°2 | |
| | Auteur | Message |
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Melchior
Nombre de messages : 116 Age : 34 Localisation : Nantes Date d'inscription : 29/12/2007
| Sujet: Grand Oral, sujet N°2 Dim 23 Mar - 19:43 | |
| J'ai prit le sujet2, car beaucoup de monde prenaient le sujet 1 :p J'ai essayé de m'inspirer du texte... _______________________ Des cris épouvantables retentirent. Les deux sentinelles qui étaient endormis furent réveillées par le vacarme incessant. -C’est encore le vieux fou qui fait des siennes ! Grogna un des gardes, énervé. Ils descendirent les escaliers recouverts d’une mousse verdâtre et pourrie. L’un d’eux manqua de glisser, heureux de pouvoir compter sur son partenaire qui le rattrapa de justesse. Arrivés en bas, ils furent paralysés par ce qu’ils virent, gravé dans le mur ouest du cachot, à côté d’un vieillard agonisant. « Sauvez-le ! Sauvez-le de la mort qui l’attend. Mon fils ne mérite pas ce destin. »La brise fraîche et humide du printemps faisait danser les longs cheveux noirs d’Isaak. Il courait, la respiration haletante, vers le néant, dans un but que lui-même ne connaissait pas. La beauté de la clairière n’avait aucun égal dans ce bas monde. La rosée du matin et le soleil à peine réveillé faisaient scintiller les fleurs innombrables. Au milieu de toute cette splendeur, Isaak semblait perdu. Il n’était pas à sa place ici, mais peu importe. Les longues herbes s’affaissaient sous ses pas lents et hasardeux. Les oiseaux chantonnaient gaiement, les feuilles frétillaient sous les rafales de vent incessantes. Isaak vagabondait innocemment au milieu de ce paradis naturel, tout en évacuant de son esprit le stress et les diverses tensions du quotidien. Il faisait le vide en lui. La nature le berçait doucement. Tel un enfant naïf et immature, il se laissait emporter par la beauté de la nature. C’est donc confiant et emplis de crédulité qu’Isaak s’enfonça doucement dans l’épaisse verdure de la forêt. Plus il avançait dans la forêt, plus la lumière s’affaiblissait au profit de l’obscurité et de l’humidité croissante. Le vent qui autrefois brassait les feuilles avec une musicalité unique, avait disparu, barré par les troncs d’arbres robustes qui s’épaississaient à chaque pas. Les fleurs se volatilisèrent, laissant place aux racines et aux feuilles mortes qui recouvraient désormais le sol. L’odeur subtile du pollen s’était dissipée, révélant une puanteur insupportable. Isaak ne respirait plus que par la bouche, en faisant un bruit tonitruant. Il marchait, prudemment, au milieu des arbres recouverts de lichens. Tout à coup, il lui sembla que la forêt était anormale. Il manquait quelque chose. Depuis qu’il avait franchit la lisière de la forêt, il avait l’impression d’être seul au monde. Ce n’était pas qu’une vague impression. Aucun bruit, aucun animal. La forêt était triste, et semblait inhabitée. L’âme d’une forêt réside dans ses habitants. Isaak était paralysé de peur. Il regarda les arbres de plus près. Il laissa échapper un gloussement de stupéfaction. Les arbres étaient en train de mourir, rongés par la pourriture et affaiblis par la vieillesse. Isaak cria de toutes ses forces, en espérant entendre quelque chose en retour, même un écho. Rien. Le vide complet. L’âme de cette forêt s’était envolée, et toute forme de vie avec. Des larmes coulèrent le long des joues crasseuses d’Isaak. Pendant de longues minutes, il resta assis sur une souche morte, sa tête entre ses mains. Soudain, un bruit délivra Isaak de sa torpeur. Presque heureux d’entendre quelque chose, il se leva brusquement et guetta les bosquets alentours. Les buissons s’agitèrent. Une masse noire se déplaçait furtivement. Une seconde, un cri. Isaak n’avait pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Il courait le plus vite possible à travers les arbres morts, écoutant les bruits de pas qui se rapprochaient de lui. La « chose » qui le poursuivait n’était pour lui qu’une ombre, Isaak n’ayant même pas le courage de se retourner pour voir quel était ce prédateur enragé. Remarque, s’il se retournait, s’ensuivrait sans doute une mort atroce. Il fallait continuer de courir. Il fallait survivre. Isaak était encore plein d’espoir. Il transpirait abondamment. Ses jambes souffraient déjà. Il ne pourrait plus tenir longtemps. La bête le suivait toujours à la trace. Crac. Une branche morte se brisa sous son pied et Isaak trébucha. Il s’effondra sur les feuilles mortes. Il ne bougeait plus. Il entendait la créature respirer derrière lui. Isaak était pétrifié. Il ferma les yeux, en espérant ne pas trop souffrir. Grrrrr. Le grognement s’arrêta net. Isaak attendait toujours, allongé par terre. Pendant d’interminables secondes, il pleurait pitoyablement, attendant son supplice irrévocable. Il n’entendait plus rien, mis à part ses propres sanglots. Il prit le risque de tourner la tête, pour enfin apercevoir l’horrible prédateur. Rien. Isaak ne voyait que les arbres et les buissons qui l’entouraient. Il se releva, doucement. Terrifié, il essayait de ne faire aucun bruit, espérant que la bête ne revienne pas. Il marcha silencieusement, dans une direction inconnue. Il voulait juste échapper au démon qui le pourchassait. Isaak remarqua un objet briller entre les feuilles mortes juste devant lui. Il se baissa et tendit la main pour le ramasser. A peine s’était-il accroupi qu’il sentit un souffle chaud lui caresser la nuque. La respiration houleuse de la créature ne s’arrêtait pas. Isaak ne faisait plus un geste. La bête féroce tourna lentement autour de lui jusqu'à qu’ils soient face à face. -Le Sinistros ! Beugla Isaak, terrifié.Le hurlement d’Isaak fut très vite étouffé par une morsure puissante. Du sang gicla, marquant à jamais le sol fertile de la forêt. Le Sinistros contempla le cadavre quelques minutes. Puis, il s’en alla à jamais, loin de ces contrées, chasser d’autres hommes, d’autres héros.
Le lichen et la pourriture disparaissaient doucement. Les arbres respiraient à nouveau. La faune envahit la forêt, lui rendant enfin une âme. Les fleurs jaillirent du sol tels des geysers, chassant les feuilles mortes à jamais. La vie était revenue pour de bon, le vide était comblé.
Les deux sentinelles encore choquées avancèrent au milieu du cachot. Les deux fixèrent le mur est, où l’on avait également gravé à coup d’ongles : « Isaak. Il doit survivre ! Mon fils est la clé de l’humanité. Sans lui le monde est perdu ! »
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| | | Garg Kertome
Nombre de messages : 44 Age : 41 Date d'inscription : 19/03/2008
| Sujet: Re: Grand Oral, sujet N°2 Lun 7 Avr - 0:46 | |
| - Citation :
- Des cris épouvantables retentirent. Les deux sentinelles qui étaient endormies furent réveillées par le vacarme incessant.
-C’est encore le vieux fou qui fait des siennes ! Grogna un des gardes, énervé.
Ils descendirent les escaliers recouverts d’une mousse verdâtre et pourrie. L’un d’eux manqua de glisser, heureux de pouvoir compter sur son partenaire qui le rattrapa de justesse. Arrivés en bas, ils furent paralysés par ce qu’ils virent, gravé dans le mur ouest du cachot, à côté d’un vieillard agonisant.
« Sauvez-le ! Sauvez-le de la mort qui l’attend. Mon fils ne mérite pas ce destin. »
La brise fraîche et humide du printemps faisait danser les longs cheveux noirs d’Isaak. Il courait, la respiration haletante, vers le néant, dans un but que lui-même ne connaissait pas. La beauté de la clairière n’avait aucun égal dans ce bas monde. La rosée du matin et le soleil à peine réveillé faisaient scintiller les fleurs innombrables. Au milieu de toute cette splendeur, Isaak semblait perdu. Il n’était pas à sa place ici, mais peu importe. Les longues herbes s’affaissaient sous ses pas lents et hasardeux. Les oiseaux chantonnaient gaiement, les feuilles frétillaient sous les rafales de vent incessantes. Isaak vagabondait innocemment au milieu de ce paradis naturel, tout en évacuant de son esprit le stress et les diverses tensions du quotidien. Il faisait le vide en lui. La nature le berçait doucement. Tel un enfant naïf et immature, il se laissait emporter par la beauté de la nature. C’est donc confiant et emplis de crédulité qu’Isaak s’enfonça doucement dans l’épaisse verdure de la forêt. Plus il avançait dans la forêt, plus la lumière s’affaiblissait au profit de l’obscurité et de l’humidité croissante. Le vent qui autrefois brassait les feuilles avec une musicalité unique, avait disparu, barré par les troncs d’arbres robustes qui s’épaississaient à chaque pas. Les fleurs se volatilisèrent, laissant place aux racines et aux feuilles mortes qui recouvraient désormais le sol. L’odeur subtile du pollen s’était dissipée, révélant une puanteur insupportable. Isaak ne respirait plus que par la bouche, en faisant un bruit tonitruant. Il marchait, prudemment, au milieu des arbres recouverts de lichens. Tout à coup, il lui sembla que la forêt était anormale. Il manquait quelque chose. Depuis qu’il avait franchit la lisière de la forêt, il avait l’impression d’être seul au monde. Ce n’était pas qu’une vague impression. Aucun bruit, aucun animal. La forêt était triste, et semblait inhabitée. L’âme d’une forêt réside dans ses habitants. Isaak était paralysé de peur. Il regarda les arbres de plus près. Il laissa échapper un gloussement de stupéfaction. Les arbres étaient en train de mourir, rongés par la pourriture et affaiblis par la vieillesse. Isaak cria de toutes ses forces, en espérant entendre quelque chose en retour, même un écho. Rien. Le vide complet. L’âme de cette forêt s’était envolée, et toute forme de vie avec. Des larmes coulèrent le long des joues crasseuses d’Isaak. Pendant de longues minutes, il resta assis sur une souche morte, sa tête entre ses mains. Soudain, un bruit délivra Isaak de sa torpeur. Presque heureux d’entendre quelque chose, il se leva brusquement et guetta les bosquets alentours. Les buissons s’agitèrent. Une masse noire se déplaçait furtivement. Une seconde, un cri. Isaak n’avait pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Il courait le plus vite possible à travers les arbres morts, écoutant les bruits de pas qui se rapprochaient de lui. La « chose » qui le poursuivait n’était pour lui qu’une ombre, Isaak n’ayant même pas le courage de se retourner pour voir quel était ce prédateur enragé. Remarque, s’il se retournait, s’ensuivrait sans doute une mort atroce. Il fallait continuer de courir. Il fallait survivre. Isaak était encore plein d’espoir. Il transpirait abondamment. Ses jambes souffraient déjà. Il ne pourrait plus tenir longtemps. La bête le suivait toujours à la trace. Crac. Une branche morte se brisa sous son pied et Isaak trébucha. Il s’effondra sur les feuilles mortes. Il ne bougeait plus. Il entendait la créature respirer derrière lui. Isaak était pétrifié. Il ferma les yeux, en espérant ne pas trop souffrir. Grrrrr. Le grognement s’arrêta net. Isaak attendait toujours, allongé par terre. Pendant d’interminables secondes, il pleurait pitoyablement, attendant son supplice irrévocable. Il n’entendait plus rien, mis à part ses propres sanglots. Il prit le risque de tourner la tête, pour enfin apercevoir l’horrible prédateur. Rien. Isaak ne voyait que les arbres et les buissons qui l’entouraient. Il se releva, doucement. Terrifié, il essayait de ne faire aucun bruit, espérant que la bête ne revienne pas. Il marcha silencieusement, dans une direction inconnue. Il voulait juste échapper au démon qui le pourchassait. Isaak remarqua un objet briller entre les feuilles mortes juste devant lui. Il se baissa et tendit la main pour le ramasser. A peine s’était-il accroupi qu’il sentit un souffle chaud lui caresser la nuque. La respiration houleuse de la créature ne s’arrêtait pas. Isaak ne faisait plus un geste. La bête féroce tourna lentement autour de lui jusqu'à qu’ils soient face à face.
-Le Sinistros ! Beugla Isaak, terrifié.
Le hurlement d’Isaak fut très vite étouffé par une morsure puissante. Du sang gicla, marquant à jamais le sol fertile de la forêt. Le Sinistros contempla le cadavre quelques minutes. Puis, il s’en alla à jamais, loin de ces contrées, chasser d’autres hommes, d’autres héros.
Le lichen et la pourriture disparaissaient doucement. Les arbres respiraient à nouveau. La faune envahit la forêt, lui rendant enfin une âme. Les fleurs jaillirent du sol tels des geysers, chassant les feuilles mortes à jamais. La vie était revenue pour de bon, le vide était comblé.
Les deux sentinelles encore choquées avancèrent au milieu du cachot. Les deux fixèrent le mur est, où l’on avait également gravé à coup d’ongles :
« Isaak. Il doit survivre ! Mon fils est la clé de l’humanité. Sans lui le monde est perdu ! » Tout d'abord, je ne vois pas en quoi précisément tu t'es inspiré du sujet. La langue, d'une certaine manière. La mort ensuite. Voire les différents séjours en geôle du Divin Marquis, si l'on capilotracte. Mais il semblerait que ce soit tout. En tout cas pas dans le ton, d'un comique absurde ; pas dans les vertus étranges de la peur, de la fatalité et du hasard, à moins que ce cher Isaak ne soit mort de peur, et que ce "sinistros" ne soit fruit d'imagination ; ni dans la vanité évidente de Mme de Lorsange, de laquelle tu fis une tragédie mystérieuse plus que drôlatique. Respect du sujet : 1/5.
Ensuite, l'originalité. Des présages cabalistiques, certes. Mais la poursuite dans la forêt par une bête étrange, par pitié, pas de Lost en ma présence. Le Sinistros, par pitié, par de Harry Potter en ma présence. Le machin de l'Elu, là, me fait t'apprendre que Matrix m'irrite comme un prurit syphilitique. L'ineffable, de Lovecraft point trop n'en faut. En gros, je ressens comme de l'imitation plutôt qu'une envie de se laisser porter par son imagination. Les références ne sont pas interdites, bien au contraire, je suis persuadé que l'on n'invente rien ; mais la différence entre inspiration et pompage, c'est que l'une se fait subtilement par le nez, l'autre goulûment par la bouche. Originalité : 0/5.
Le style, la grammaire et le rythme à présent. Un style cohérent avec son rythme, et une bonne atmosphère. Quelques lourdeurs, un usage ad nauseam de "Isaak", quelques fautes de concordance des temps, où tu t'emmêles l'itératif et le ponctuel, mais rien de bien méchant. Toutefois, une incompréhension : ce texte est rédigé dans la même typographie que ce qui est écrit sur le mur. Cela signifie-t-il qu'il est lu par les gardes, car rien ne l'indique ? Style globalement bon : 4/5.
Enfin, le lexique. Riche, de charmants effets ("respiration houleuse"), et quelques maladresses en rien insurmontables (comme ce "remarque" si oral). Mais le vocabulaire reste très convenu, attendu, même si l'on sent qu'il a fait l'objet d'un travail particulier. 4/5.
-1 pour les trois fautes d'orthographe, nous obtenons donc 8/20. | |
| | | Melchior
Nombre de messages : 116 Age : 34 Localisation : Nantes Date d'inscription : 29/12/2007
| Sujet: Re: Grand Oral, sujet N°2 Mer 16 Avr - 0:45 | |
| Tout à fait d'accord avec ce que tu dis, excepté : - Citation :
Ensuite, l'originalité. Des présages cabalistiques, certes. Mais la poursuite dans la forêt par une bête étrange, par pitié, pas de Lost en ma présence. Le Sinistros, par pitié, par de Harry Potter en ma présence. Le machin de l'Elu, là, me fait t'apprendre que Matrix m'irrite comme un prurit syphilitique. L'ineffable, de Lovecraft point trop n'en faut. En gros, je ressens comme de l'imitation plutôt qu'une envie de se laisser porter par son imagination. Les références ne sont pas interdites, bien au contraire, je suis persuadé que l'on n'invente rien ; mais la différence entre inspiration et pompage, c'est que l'une se fait subtilement par le nez, l'autre goulûment par la bouche. Originalité : 0/5.
Je m'excuse si je m'inspire inconsciemment de certaines choses, cependant : -Je déteste la série Lost. J'ai dû voir 2/3 épisodes à tout casser. Donc la série de la forêt, je ne m'en inspire en aucun cas. (d'autre chose sans doute, mais je t'en supplie, n'assimile pas mon texte à Lost...) -le Sinistros. Pourquoi me parle tu de Harry Potter ? Si moi je te dis "La bête du gévaudan" tu vas me répondre automatiquement "la pacte des loups"? En effet JK Rowling le reprend ! Et alors ? Ne puis-je pas réutiliser cette légende comme quoi le diable apparaitrait en loup noir ? J'ai pensé à ça par hasard...(mais j'avoue que si il n'y avait peut être pas eu Harry Potter je n'y aurait pas songé en priorité...) Je ne sais donc pas trop quoi penser. Je vais pas t'exposer ma vie, mais on m'a toujours dit que j'avais une imagination débordante...Après, peut être n'est-ce qu'une apparence et que j'imite totalement ce que je lis ou voit. (je fais de l'imitation dans le style d'écriture sa c'est sur, mais quasiment jamais dans le scénarios à proprement parler) J'espérais justement être original en faisant une telle histoire, je me suis sans doute planté de chemin. Lovecraft c'est quoi sinon ? Et pour "l'élu", Matrix, heu, ben, j'aime pas non plus xD Après je m'en suis peut être inspiré hein, mais sans m'en rendre compte ^^ (je pense surtout que je savais pas quoi mettre à ce moment là, vu que j'ai fait sa à l'arrache (j'ai été au courant du concours 2jours avant la fin )) Enfin, c'est pas souvent qu'on me dit que j'ai pas vraiment d'imagination (mais c'est pas pour sa que tu n'as pas raison ) Et pour le respect du sujet, j'ai essayé de mettre en avant le fait que la pauvre madame lorsange et Isaak n'ont tous les deux rien pui faire face à leur funeste destin. Voilou ^^ EDIT: Ha, et si j'ai essayé de m'inspirer du sujet N°2, c'était justeelnt par soucis d'originalité et de démarcation, car lors de mon choix, personne ne k'avait encore pris. | |
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