Le Parc aux Mille Essences [zone publique]

Saokorame complètement absorbée par les dire de son guide ne voit plus rien de ce qui se passe autour. Elle imagine déjà les caramels ocre parfumés délicatement avec de la violette. Petite Fleur qu’elle s’empresse de goûter. Le parfum est bien présent, elle se dit qu’avec une salade cela pourrais convenir aussi.

Je connaissais déjà la menthe bien que chez nous elle soit beaucoup plus grosse et beaucoup plus odorante. Le cumin est très difficile à utiliser, je ne suis pas encore en mesure de le doser correctement. Par contre cette petite fleur violette, je ne la connaissais pas et en plus de sentir bon elle est délicieuse. Vous la mangez comment ?

Saokorame remet en place ses grandes chaussettes et ramasse son outil de prédilection. Tiens Sephi s’est éloigné et Cassiopée semble avoir disparu.

Grendelor sourit à Saokorame. Elle était heureuse de voir que leurs deux mondes s'entrecroisaient sans se superposer au niveau des plantes.

Pour la violette, on utilise les feuilles en salade ou dans des soupes. Les fleurs sont utilisées en pâtisserie ou confite, c'est justement un mets très apprécié des enfants et des personnes qui aiment le sucre. On en fait aussi de très bons sirops. Elle est facile à utiliser et dans de nombreuses formes, c'est ce qui fait son atout. Si tu le veux, je pourrais te donner des plants pour en ramener chez toi. Mais il faut faire attention à la contenir : si elle se plait à un endroit, elle va totalement le recouvrir !

La dame turquoise se redressa et reprit conscience de l'environnement. Elle s'aperçut que Sephi était quelques mètres derrière, avec une autre femme. L'empathe ressentit sa méfiance mais aussi son intérêt.

Veux-tu voir d'autres choses ici, Saokorame? Si tu veux faire des expériences culinaires, je peux aussi te prêter ma maison, il y a un laboratoire si tu as besoin de faire des extractions.

Grendelor gardait un œil sur l'elfe et la femme, un œil curieux et serein, il lui en fallait beaucoup pour qu'elle se méfie de quelqu'un. Son plus grand défaut, d'après certains.

Peut être voulez vous que je vous présente les deux dames qui se plaisent à contempler toutes ces plantes ?
Et vous pourriez aussi me parler de votre contrée, vous venez du confins du désert, Il y a certainement plein de choses à raconter.

Elle jeta elle aussi au coup d'oeil en direction des deux autres femmes.
J'aimerais connaître celle qui possède le savoir des plantes.
"Kssss, ssscelle que tu convoites sssent tes pensssées et sssentiments. Elle tend ssses sssensss vers toi."
Hm hm. Acquiesça en silence la jeune hybride.

Voyant l'air interrogatif de Sephi, Zéa ajouta : Je dirais peu de choses sur le monde par delà Sûl-Nar. Il y règne une aussi agréable chaleur.
Espérant qu'il ne se montrerait pas plus curieux, elle détourna son attention sur la dame Turquoise en lui demandant :Peux-tu me présenter ? Dit-elle en se dirigeant vers la botaniste.

Humide matinée en cette saison et ce n'était pas pour lui déplaire. Le soleil retrouvait à peine ses esprits alors que la lune gibbeuse le dominait encore de toute sa clarté. La rosée diffusait la pâle lueur de la dame blanche et faisait passé le gazon pour tout un jeu de tapis d'émeraudes nacrées. La brume matinale en s'enroulant tel un chaperon autour de chaque troncs de pins blanc et de cyprès, dissimulant presque magnolias et andromèdes. Les reflets de la marre encore lisse à cette heure s'avéraient photographier avec perfection le visage d'un cerisier arborant toujours fièrement son apparat de pétales roses qui se posaient peu à peu à la surface complétait l'image en la troublant à chaque atterrissage.

Bien installée sur son nénuphar, il attendait sa proie. Immobile, patient, attentif. Il guettait le moindre mouvement suspect, la petite tache malhabile qui se pointerait dans son champ d'action ne se rendra même pas compte de son sort. Mais pour l'instant, rien. Pas l'ombre d'un vrombissement dans le périmètre. Juste des crissements au loin, moment d'hésitation.

La brise se levait un peu et déplaçait les pétales en son sens de manière implacable. L'image se brouillait aux ondulations de l'eau. Ça tanguait sévère par moment mais lui s'en moquait éperdument de par sa stature imposante. D'autres bruits suspects dans son dos. D'un bond il se retrouva sur un autre nénuphar, face à leur origine. Rien de décelable cependant, à moins que...

Un volant passa alors à ce moment devant sers yeux. L'instinct de prédateur repris le contrôle et ses pattes arrières s'armèrent alors que son regard focalisait l'angle d'approche. Statufié le temps lui paru long alors que sa proie se rapprochait, déviait sa route pour finalement se retrouver dans sa sphère d'attaque. Ses muscles se contractèrent et se relachèrent en une fraction de seconde et il bondit sur sa proie, projetant sa langue collante vers sa cible.

La mouche n'aurait eu aucune chance si un autre prédateur n'avait pas fait des siennes. Alors que son heure s'était approché jusqu'à un point critique une main se saisit de la grenouille en plein vol avec une précision et une poigne parfaitement dosée. Ainsi le volant poursuit sa petite vie faite de courbes et d'arrêt la tête renversée alors que le batracien se débattait de toute ses forces sans succès.

- Prédateur chassé ne sachant être lui-même chassant ne fait pas long feu, dit Astriel à l'égard de sa prise.

L'ange se rendit à son petit établi d'alchimiste qu'il avait apporté pour se consacré à l'élaboration de lotions et divers onguent médicinaux, entre autres. Rien ne valait de multiples essais pour voir ce que cela faisait. Le plus difficile était de trouver les testeurs. Mais il en trouvait toujours monnayant une certaine somme dans le pire des cas, même si cela l'énervait passablement.

Il espérait juste ne pas tomber sur un enquiquineur ou une certaine enquiquineuse qui ne se ferait pas prier pour lui rappeler qu'on ne s'installe pas un petit laboratoire en plein jardin japonais. Que c'était bien une idée saugrenue à lui toussa toussa. Même si probablement elle se prendrait elle aussi au jeu par la suite.

Il aimait passer de long moment en ces lieux pour se ressourcer, la sérénité qui emplissait ces lieux avait un côté irréel. Et pourtant tout n'était que murmurent, ruissellement et battement d'un petit coin de jardin. Rare était les gens qui connaissaient l'endroit ou même qui s'y détendait et s'en était d'autant mieux.

- Ne t'inquiète pas je ne te garderais pas bien longtemps. Et tu sera libre tout à l'heure.

L'ange plaça le batracien dans un bocal contenant un peu d'eau qu'il fermé d'un couverte percé en de multiples endroits et le plaça sur l'établi à côté d'un autre multitude de pots plus ou moins gros, de couleurs différentes où résidaient de nombreuses espèces vivantes ou non. Au milieu se trouvait tout un jeu de bulles de verres aux formes plus ou moins saugrenues, plusieurs mortiers, des petites bourses contenant poudres et petites pierres. A l'autre bout de la table se trouvait quelques notes, un bouquin et une sacoche dans laquelle se trouvait une multitude d'herbes, épices, écorces, fruits, racines et bourgeons différent.

Puis il se posa et observa son entourage en se laissant engloutir par ces lieux. Il finit par s'allonger et ferma les yeux et se laissa bercé par leurs histoires.

Melaka avait marché trop longtemps sous le soleil ardent de Sûl-Nar. Sans même sans rendre compte, elle avait franchit les portes du Parc aux Milles Essences. Elle ressentait à présent une brise plus tempérée lui caresser la peau, comme un souffle salvateur. Au bout de quelques minutes, elle réalisa enfin où elle se trouvait. Des plantes magnifiques et parfois inconnues se dressaient devant ses yeux fatigués, mais éblouis. La jeune femme se laissa donc guider par les fragrances diverses et variées du lieu, profitant de cet instant de sérénité.

Sa balade la mena jusqu'à un majestueux jardin japonais aux couleurs pastel, illuminé par les rayons du matin. Melaka était maintenant bien réveillée grâce à une température plus supportable que celle du désert. Elle en profita pour déambuler entre les fleurs, dessinant le chemin qu'elle prenait du bout des doigts, sur les pétales jonchant son passage. Puis elle aperçut au loin quelque chose qui ne faisait pas partie de la nature environnante. En se rapprochant elle comprit qu'il s'agissait d'une installation particulière, regroupant plusieurs espèces, enfermées dans des bocaux. Il y avait aussi des éprouvettes, des feuilles gribouillées de formules incompréhensibles ainsi que tout plein de bibelots qu'elle n'aurait su nommer. Juste à côté, allongé dans l'herbe fraiche, se trouvait un étrange personnage assoupi. L'elfe-vampyre se pencha alors au-dessus de lui pour mieux l'observer.

Qui es-tu, toi ? se demanda-t-elle intérieurement.

Elle ne voulait pas déranger l'inconnu, mais elle ne put s'empêcher de s'approcher de son visage pour mieux le détailler. C'est quand Melaka se rendit compte qu'il pourrait ouvrir les yeux à n'importe quel moment, qu'elle se recula brutalement avant de se retourner vers le petit atelier d'alchimie. Toujours intriguée, la curieuse commença à examiner les objets posés là.

Sephi trouvait vraiment cette jeune fille étrange. Elle semblait se parler, marmonner pour elle même par moment. Enfin, au cours des présentations et de la discussion qui s'ensuivrait, il pourrait certainement en apprendre un peu plus.

Venez, je vais vous présentez à ces dames. Ainsi vous aurez tout le temps nécessaire pour converser.

L'elfe se tourna et se dirigea vers Grendelor et Saokorame qui semblait perdu dans une discussion animé autour de feuilles de menthe, et de violette. Il les héla :

Grendy, Saoko, j'ai quelqu'un avec moi qui souhaiterait pouvoir discuter botanique avec vous.

Ils les rejoignirent près du bosquet, les deux dames avaient stoppé leur conversation pour s'intéresser à la nouvelle arrivante.
L'elfe fit rapidement les présentations :

Mesdames voici Zéa, qui nous vient d'au delà du Désert de Sul Nar. ET voici Grendelor gardienne du parc et bien d'autres fonction et Saoko nouvelle arrivante en ces terres et friantes de chocolateries en tout genre

Grendelor se retourna en entendant arriver Sephi, accompagné de la jeune femme, Zéa, donc. L'humaine détailla la nouvelle arrivante, remarquant ses habits typiques du désert. Tout en elle respirait la discrétion. La Dame turquoise sourit chaleureusement.

Bienvenue dans ce lieu de repos et de verdure. Tu souhaites un renseignement sur les plantes? demanda-t-elle avec curiosité.

Deux intéressées à ce sujet, c'était inhabituel. La plupart des aelissiens venait au Parc uniquement pour profiter de la verdure, sans vraiment faire attention aux espèces présentes. Certains, souvent des parents accompagnés d'enfants, lisaient les panneaux explicatifs mais cela s'arrêtait là. L'herboriste était donc ravie de pouvoir partager ses connaissances.

Une partie de son esprit avait noté la présence du chatange dans le Parc. Cela faisait bien longtemps que Grendelor ne l'avait vu, mais pour le moment, elle n'allait pas quitter Saokorame et Zéa.

Alors qu'elle était en pleine exploration des divers objets posés ça et là sur l'établi, Melaka sentit bouger derrière son dos. Elle figea son mouvement de recherche avant d'entendre un petit rire malicieux.

- Moi ? Hu hu. C'est Astriel. Mais ne se présente-t-on pas..Humf humf ...en premier lorsque l'on prend l'initiative de venir rencontrer quelqu'un...de près ? Hu hu

La jeune fille se retourna alors vers son interlocuteur qui semblait toujours en plein sommeil. Pourtant il était bel et bien éveillé et visiblement content de pouvoir parler avec une nouvelle acolyte. L'aura qu'il dégageait inspirait de la confiance à l'elfe-vampyre, si bien qu'elle esquissa un petit rire cristallin avant de se présenter à son tour.

Excuse-moi, j'étais dans mes pensées et je ne savais pas que tu pouvais les lire. Je me suis laissée emporter par ma curiosité. Je m'appelle Melaka. C'est très joli par ici, tu habites dans ce jardin ?

Elle s'était exprimée à voix haute cette fois et la jolie mélodie formée par ses mots accompagnait la beauté des lieux. Son regard explorait chaque merveille environnante mais son esprit restait fixé sur Astriel qui l'intriguait encore plus que le reste.

L'étrange personnage s'était enfin décidé à se montrer un peu plus réveillé que ce qu'il en avait l'air. Il semblait s'intéresser aux origines du prénom de Melaka, ce qui la fit réfléchir un instant avant de lui répondre.

A vrai dire, je n'en ai aucune idée ...

Cette simple question avait ressassé de vieux souvenirs flous qui défilaient silencieusement dans son esprit. Elle les laissa se déverser dans sa tête et continua d'écouter tranquillement Astriel. Il était en train de préparer un thé et le parfum qui s'en dégageait était tout simplement magique.

Si mes pensées sont aussi claires que l'arôme de ton breuvage, alors je comprends mieux !

Elle lui fit un clin d’œil complice et fit mine d'apprécier les effluves épicées qui dansaient jusqu'à elle. La jeune femme continuait d'observer l'homme en train de traficoter à droite, à gauche. Ses mains œuvraient dans tous les sens et il savait exactement quoi faire. Son petit laboratoire était probablement son occupation principale. Il ne s'arrêtait plus de parler à présent, et elle l'écoutait avec avidité.

Qui est la Dame Turquoise ?

Par réflexe, Melaka parcourut du regard les environs, mais ils paraissaient être les seuls à profiter du calme des jardins.

Grendelor a écrit:

Bienvenue dans ce lieu de repos et de verdure. Tu souhaites un renseignement sur les plantes? demanda-t-elle avec curiosité.

Zéa hocha la tête. Connais-tu les plantes désertiques ? En cultives-tu ici ?
Elle allait ajouter autre chose, mais se ravisa. Elle bavardait plus volontiers quand il s'agissait de plantes désertiques. La jeune femme gardait quelques graines dans ses besaces. Si la Dame Turquoise est jugée digne de ces dernières, elle partagerait avec elle les semences pour agrémenter ce magnifique parc.

Nous avons effectivement tout un dôme réservé aux plantes du désert. Outre quelques olea et acacia, nous avons des astragales, des variétés de lavande du désert, très utiles pour les remèdes et bien d'autres espèces encore. Évidemment, nous n'avons pas d'espèce toxique comme les euphorbes, le parc étant un lieu familial.

Grendelor avait répondu avec passion à cette question, au demeurant très rares chez les visiteurs. Même les habitants de Sûl-Nar ne s'intéressaient pas aux plantes du désert, bien souvent mal jugées par les gens. Pourtant, certaines avaient des couleurs chatoyantes et elles avaient l'avantage certain de bien s'accommoder du manque d'eau. Un autre paramètre qui entrait en compte dans le désintérêt des visiteurs était la température et l'hygrométrie régnant sous le dôme. La plupart venaient ici pour se rafraichir et non pas pour subir des conditions parfois pires qu'à l'extérieur.

La Dame Turquoise était donc plus que ravie de l'intérêt de Zéa. Même si elle ressentait que celle-ci lui cachait quelque chose, elle se sentait en confiance, nullement menacée.

Tu cherches une plante en particulier? Veux-tu aller visiter cette partie du Parc? Je crois que notre miss chocolat a trouvé de quoi s'occuper ici, donc si tu le souhaites je peux t'y accompagner.



[hrp] Ma source d'info : ici[/hrp]

Grendelor était impressionnée par les connaissances de Zéa. Bien qu'en y réfléchissant, ce soit logique pour quelqu'un vivant dans le désert. Elle sourit au visible soulagement de la jeune femme quand elles franchirent les portes menant à l a partie chaude du Parc.

Se retrouver en permanence en milieu tempéré quand on n'y est pas habitué doit être difficile, se dit-elle.

Ce fut avec une curiosité à peine réfrénée par la politesse que l'herboriste regarda la jeune femme prélever une graine dans l'une des bourses attachées à sa ceinture.

C'est une graine d'Aferhalagh.

Les yeux bleus de la gardienne s'arrondirent de surprise et de respect. Cette espèce rare n'était pas présente dans le Parc car personne n'avait pu lui fournir une graine. Le présent était donc précieux. La Dame turquoise prit donc la graine avec révérence au creux de ses mains et remercia chaleureusement Zéa, se retenant de lui sauter au cou, se doutant que ce mouvement brusque pourrait contrarier la fille du désert.

Ho ! Merci ! Vraiment, merci ! Tu peux être certaine que j'en prendrai grand soin ! Je la ferai pousser avec douceur et patience et ses fleurs illumineront le sable.

Grendelor fixa Zéa d'un air sérieux.

Qu'est-ce qui pourrait équilibrer un tel don?

Comment ça tu ne sais pas ? Mais ta curiosité ne t'a jamais piquée au vif ?

Visiblement, la jeune innocente ne s'était pas rendue compte de l'importance de cette fameuse Dame Turquoise. Il était certain qu'elle avait toute une notoriété de faite en ces lieux, mais Melaka n'avait jamais franchi les portes du Parc aux Milles Essences auparavant. Son ignorance lui fit légèrement rosir les pommettes, alors qu'Astriel se concentrait déjà sur son fameux thé.

J'en goûterai avec plaisir ! s'enthousiasma la jeune femme.

Si tu arrives à deviner au moins la moitié des dix arômes, je te dirais le secret d'une bonne recette. Et je te dirais un autre secret à propos de la Dame Turquoise tout en la présentant. Te prends tu au jeu ?

Le défi amusa l'elfe-vampyre, elle se mit alors à réfléchir avec joie à la composition de l'infusion qu'elle tenait déjà entre ses mains. Elle respira les vapeurs qui s'échappaient de la tasse, ferma les yeux et se laissa envahir par les fragrances, de manière à les identifier plus facilement.

Je dirais qu'il y a ... Du basilic, de la sauge, du chèvrefeuille, de la menthe, de la camomille, du thym, de la coriandre et de la lavande. Hum ... Mais je sens aussi autre chose. Un mélange d'origan et de paprika. Oui, ça doit être ça !

Toute fière, Melaka releva la tête en arborant son plus beau sourire à Astriel. Elle attendit sa réponse en continuant de cogiter sur les propositions qu'elle venait d'énoncer.

Ho ! Merci ! Vraiment, merci ! Tu peux être certaine que j'en prendrai grand soin ! Je la ferai pousser avec douceur et patience et ses fleurs illumineront le sable.

Grendelor fixa Zéa d'un air sérieux.

Qu'est-ce qui pourrait équilibrer un tel don?

Zéa était satisfaite de la lueur de joie qui vibrait dans les yeux de la femme lui faisant face. Elle avait saisi toute l'importance que revêtait ce don. Aussi elle répondit :
- Ton amitié et ta loyauté. C'est un gage de confiance. Je respecte la façon dont tu traites la nature. Et si un jour j'ai besoin de toi, tu le sauras.

Elle s’interrompit un moment et se décida à lui poser La Question qui la hantait depuis son réveil. Il devait y avoir des écrits, mais elle ne savait pas où les trouver et comment ne pas éveiller la curiosité. Grendelor était à présent la personne idéale pour la renseigner.

- Peux tu me renseigner sur les fondations de Sûl-Nar et les peuples du désert ?
Dit-elle en posant la main sur le tatouage derrière son oreille gauche.

Autour d'elles, la luminosité avait pâlit et la fraicheur arrivait tranquillement, pour le bonheur de Grendelor apparemment. Son attitude laissait suggérer que son corps appréciait le changement de température.
Zéa elle, frissonna légèrement.