« Avait-il une raison de partir? Nul ne le sait. Un matin il se réveilla, embrassa délicatement sa femme encor endormi, et, comme a son accoutumé, partit marcher le long du Rixe, un petit fleuve traversant tout le conté de Galrada.
Il marcha, sans but précis, sans volonté propre, comme si une force invisible l’appelait.
Il erra pendant des mille et des mille, gagnant ça vie en devenant un saltimbanque, jongleur et farceur le jour, voleur la nuit. Il allait de ville en ville, de comté en comté.
C’est du moins ainsi que l’on raconte son histoire dans la lointaine contré de Laïos, ajouta le barde, l’histoire de DarkDrak ! Il prit ce sobriquet après qu’il eut sauvé une jeune femme d’un Drakon noir comme la nuit, mais vous savez comment sont les légendes, une autre histoire dit plutôt que c’est lui qui était noir comme la nuit, et qu’il n’a pas vraiment sauvé cette jeune demoiselle, si vous voyez ce que je veux dire… » ajouta-t-il avec un sourire salace !
Les quelque badaud encor présent à cette heure éclatèrent d’un rire gras et sonore, ce rire si caractéristique d’une soirée bien trop arrosé. Au fond un homme sous un sombre manteau se redressa, enleva rapidement son capuchon, et tous purent voir dans ses yeux qu’il avait vécu bien des choses, vu bien des pays. Les rire s’arrêtèrent brusquement mais le barde, lui, eu un sourire avant d’ajouter :
« Ce que j’ai oublié de vous dire… c’est que son long voyage l’a conduit jusque dans notre beau pays qu’est Ter Aelis, et tenez-vous bien, il est même venu dans notre belle et charmante ville ! Je vous présente DarkDrak ! Alors dites moi chers amis, quelle légende préféré vous croire ? »
Sur cette dernière phrase il éclata de rire, le vent soufflait dehors, et a part le rire du barde, nul ne parlaient, tous regardaient ce sombre individu avec une crainte respectueuse. C’est alors que DarkDrak pris la parole, et ce faisant il enleva son manteau pour laisser voire son costume de saltimbanque.
« Enfin les amis, vous n’avez nul souci à vous faire pour vos vie… par contre pour vos bourse c’est une autre affaire. Quelqu’un veut-il jouer au Flibi ? Mais faite attention je suis un très bon joueur ! »