[Aeliversaire] Un an déjà ! Champagne !!

Nombre de messages : 181 Age : 44 Date d'inscription : 24/09/2008

Lùthien avait hésiter à venir à cette fête. La dernière fois, au mariage, elle s'était ennuyée à mourir et n'avait rencontré personne. Finalement, l'elfe s'était dit que ça lui changerait les idées. Au besoin, elle pourrait toujours partir, il n'y avait pas de cérémonie.

Pour l'occasion, elle avait revêtu un bustier noir en dentelle, rehaussé de broderies rouge feu. Son pantalon en cuir, noir aussi, arborait un serpent volant prenant son essor le long de sa jambe gauche. Ses cheveux étaient piquetés de clochettes dorées qui tintaient doucement à chacun de ses mouvements.

Lùthien descendit les 4 étages de son immeuble et poussa un soupir résigné devant sa moto. Sa tenue ne lui permettait pas de l'utiliser. Elle parcourut donc les rues de Galvorn jusqu'au centre des transports, attirant sur son passage les regards et les commentaires graveleux de la faune de nuit. L'elfe répondait d'un sourire et d'un déhanchement provocateur. Sa renommée grandissait et personne ne s'approcha plus que nécessaire. Enfin, la Chasseresse arriva devant les majestueux griffons qui l'emmèneraient au Zeppelin.

Le voyage lui procura une sensation d'ivresse qu'elle n'avait encore jamais connue et c'est le regard pétillant qu'elle fut son entrée. Le décor était grandiose et de nombreux aelissiens étaient déjà là. L'elfe arrêta un serveur et prit un cocktail de Sûl-Nar. La première gorgée lui brûla agréablement la gorge, déposant un feu couvant dans ses entrailles.

Son regard doré vagabondait dans la salle.

Nombre de messages : 27 Age : 36 Date d'inscription : 18/09/2008

De plus en plus de monde rentré dans le zeppelin à une telle vitesse que cela aurait été impossible de compter tout le monde. Sylan pouvait de nouveau parler aux autres convives et aller pouvoir se présenter.

- Je m'appelle Sylan monsieur, je suis nouveau en Aelis et je suis pour le moment garde du corps de Kyara.

Les gens de cette soirée dégagé pour la plus part une grande classe et Sylan n'avais pas vue de filles aussi jolie depuis... Non il n'avait jamais vue de fille aussi jolie.

- C'est vraiment une magnifique soirée, très réussit. Et vous qui êtes vous ?

Jetant un coup d'oeil dans la salle il eut le plaisir de reconnaître Lùthien au loin. L'un des nombreux serveur s'approcha et Sylan pu prendre son premier verre de la soirée tout en proposant un autres personnes présentes. Plus détendu il affichait un sourir franc et décontracté.

La flemme de faire du RP ce soir ^^

Alors joyeux anniversaire...

Gren avait les yeux rouges et remplit de larmes, après s'être excusé d'une voix penaude, elle s'en fut vers le banquet.
Le regard attéré Sephi suivit des yeux Gren.

*Est ce à cause de ce que j'ai dis, pourtant ce n'était pas vraiment un reproche. Et mer** encore une bêtise à tout les coups.*

Gren se dirigeait vers la sortie, elle semblait vraiment mal. Décidément, l'elfe se dit qu'à l'avenir il devrait faire gaffe à ses mots. Enfin il allait partir s'excuser, quand la statue se mit à parler.

Hum, Sephi gardien des ateliers des Peintres de Sûl Nar, enchanté de votre connaissance. Désolé mais je dois vous laisser ajouta-t-il.

Prenant un nouveau verre de Champagne, qu'il vida d'un trait. Il prit le chemin du balcon tout en finissant de grignoter sa délicieuse brochette. L'air un eu Tracasser tout de même.

Après quelques mètre de marche, point droite forcément, de nombreuses personnes étant arrivés il dut slalomer légèrement.
Arrivé à la porte, il aperçut Gren, accroché à la rambarde, semblant tremblé. D'ailleurs son assiette avait disparut, elle devrait vraiment allez mal se dit l'elfe en s'approchant.

Arrivant juste derrière elle, il entendit quelques sanglot étouffé. Posant sa main sur son épaule, l'elfe commença à lui parler.

Excuse moi, je ne voulais point te vexer, même si il me semble qu'autre chose ne va! Que t'arrive-t-il ? Si je puis aider ?
Ce n'est pas parce que je fais sauvage, que je ne peux pas comprendre. Ajouta-il dans l'espoir de détendre l'atmosphère et d'arracher un sourire à Gren.

Kyara soupira cette bande là n'était pas capable de se tenir en paix plus de cinq minutes. Mais elle avait observé avec attention Sylan et avait remarqué que quelque chose n'allait par, mais ce n'était pas le moment d'en parler. Ses mains attrapèrent les oreilles d'Astriel et Aspharoth qu'elle tira sans la moindre tendresse.

- Je vous remercie pour vos compliments mais le premier qui continue la chamaillerie pendant cette soirée je me ferais un plaisir de lui faire parvenir de mes nouvelles... Un sourire sadique d'habitude étranger à la petite fée vint prendre possession de ses lèvres. Est-ce clair ?

Puis elle les lâcha tous deux et éclata de rire. Il y avait du monde présent ce soir et ce n'était pas pour lui déplaire, mais sa mine s'assombrit quand elle vit Grendy s'éloigner les yeux brouillés et Sephi sur ses talons. Puis elle pensa à son époux et se fut à son tour de se sentir mal. Quelque chose semblait lui obstruer la voie respiratoire. Elle déplia son éventail et se planqua derrière en se réfugiant vers la sortie. Elle lança quelques mots à la volée.

- Je vous laisse faire connaissance... J'ai besoin d'air. Je reviens.

Quand la main de Sephi se posa sur son épaule, Grendelor se raidit. Les quelques mots qu'il lui dit et sa manière maladroite eurent raison de sa résistance. Se retournant d'un coup, la jeune femme se jeta dans les bras de l'elfe, déversant un torrent de larmes sur sa poitrine. Incapable de parler, une déferlante d'émotions traversa Sephi. Peur. Joie. Douleur. Amour. Anxiété. Tout était mêlé et tourbillonait follement dans l'esprit de Grendelor, l'emprisonnant dans un carcan qui la laissait sans défense.

Oh Sephi, je ne sais plus quoi faire...

Ces quelques mots désespérés réussirent à franchir les lèvres de la jeune femme. Peu à peu, la présence de l'elfe et la chaleur de son corps calmèrent ses tremblements.

Sanz continuait de boire son verre avec lenteur. De gorgée en gorgée son esprit se voilait un peu. Il ne se souvenait guère tenir aussi mal à l'alcool. Il ne s'arrêta pas pour autant avant d'avoir fini son verre. Une trace emporta son sourire. Des tremblements confus. A l'extérieur. Son coeur ralentit sa course. Il laissa ses essences dispersées recouvrir la scène, son aura quitter son corps et traverser les âmes. Il capta. Se retournant il se dirigea au dehors. Des souvenirs d'affrontements laissaient des Mémoires fragiles.

Au passage, dans une nonchalence suggestive, il effleura le bras de Lùthien avec ses vêtements amples. Une lueur pourprée résonna comme un éclat au fond de son regard en même temps que la dague à sa taille se défit et tomba dans un cliquetis discret de metal à ses pieds. Il continua sa marche sans se soucier jusqu'à atteindre la balustrade. L'air vif alluma son âme qui profita du nouvel espace pour s'étendre et envahir le ciel. Il respira à plein poumon le froid. Décidément il faisait trop chaud dans le Zeppeline. Il ne l'avait pas remarqué.

Il jeta un coup d'oeil a Grendelor en proie à ses troubles. Il lui revint en esprit quelque images violentes qu'il réprima. Décidément il mettait de plus en plus de temps à recouvrir une santé correcte. Dans la course de l'assiette une toux violente lui fit cracher un peu de sang. Sanz ne s'en préoccupa pas. Il la vit qui se réfugia vers Sephi. Son regard se baissa. Cherchant une dose dans la poche intérieure il l'avala.

Prenez la dose Monsieur Hezeriel. Peut être que vous irez mieux avec....ça.

Sa cape claqua au vent et ses cheveux dansaient sur son front. Sanz fixa les étoiles. Qu'est qui pourrait aller mieux? Elles étaient belles. Sanz s'éloigna un peu de Grendelor. Elle n'était qu'en proie à des émotions. Un moment il eut envie de sauter. Sa main se posa sur la rambarde.

Ou vont les étoiles qui meurent...?

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Un frôlement, froissement des tissus. Echange de regards brûlants. Tintement du métal sur le sol.

Cela ne dura qu'une fraction de seconde mais le temps s'étira pour Lùthien. Elle voyait tous les détails, les couleurs éclataient sur ses pupilles, les effluves du buffet envahissaient ses narines. Le Loup remua. Ne quittant pas des yeux Sanz, l'elfe ramassa la dague. Le Métamorphe sortit, rompant le contact. Lùthien contempla l'arme, humant le fumet qui s'en dégageait. Ses pupilles légèrement plus fendues, elle sourit. Rengainant la dague dans l'un de ses fourreaux de botte, l'elfe se dirigea nonchalemment vers la sortie. Elle croisa le regard d'Aspharoth. Toujours souriante, elle lui souffla un baiser du bout des doigts, accompagné d'un clin d'oeil.

L'heure était à la Chasse.

Kyara s'enfuit à toutes jambes, loin de ses frères. La tristesse et la mélancolie sont contagieuses à ce qui parait. Toujours cachée par son éventail elle filait comme l'air pour échapper à l'étau se resserrant petit à petit sur elle. Doucement l'air quittait sa poitrine pour ne pas revenir. Son regard se tourna vers Lùthien. Et elle se pétrifia. Une goutte coula le long de sa tempe. Une aura noir et glacial s'envola vers la chasseuse. Il n'était pas question que cette femme s'approche de son petit frère. Pas une seule chance qu'elle laisse faire. Doucement une voix s'infiltra dans l'esprit de la chasseuse. Kyara siffla intérieurement.

* Ne t'approche pas de lui...*

La jeune fée serra les dents et continua sa course en se retirant de son esprit. Enfin sur le balcon, elle accueillit l'air avec un certain soulagement. La pensée qu'elle venait d'avoir l'avait pétrifié. Depuis quand avait-elle des idées aussi sombres ? ses mains s'accrochèrent à la rambarde de pierre. Elle suffoquait. Mais l'air revenait doucement. tout autour d'elle tournait et tremblait. Elle dû s'assoir contre la pierre et fermer les yeux en haletant. Cela semblait faire une éternité qu'elle n'avait pas eu de crise. La jeune fille en avait oublié la fragilité de son corps...

Sephi avait répondu le premier à Sylan et était parti rejoindre Grendy qui ne semblait pas aller au mieux. Le peintre se présenta donc:

Je me nomme Aspharoth, gardien des récifs et peintre de Ter Aelis a mes heures perdu. Je savais pas que ma sœur avait besoin d'un garde du corps mais c'est pas plus mal.

Aspharoth aperçut Lùthien. Steleroth hurla en lui, il la haïssait, c'est à cause d'elle si Aspha a réussi a prendre si bien le dessus. Aspha était hésitant, entre le souvenir de leur nuit et de leur échange de parole et la peur de la blessé si Stele venait a prendre le dessus. Il avait pas son épée et c'est elle qui lui permettais le total contrôle, les nuits son ombre prenait le dessus. Il était entremêlé dans ses pensée puis la dîtes grande sœur attrapa les deux chamailleurs par l'oreille et leur remonta les bretelles ce qui le ramena à la réalité. Puis Kyara se senti mal à son tour. Et les quitta. Aspharoth était inquiet, mais il décida de ne pas la suivre. De toute façon ses deux dragonnes volaient au dessus du zeppelin. L'onde spirituel qu'il avait croisé au récifs était elle aussi là, trop de forces spirituel planait dans la pièce ce qui mettait le peintre mal à l'aise.

Et qu'est ce qui ta amené en Ter Aelis Sylan?

Sanz continuait d'aspirer l'air froid pour calmer les battements de son coeur. La dose mettait du mal à s'insinuer dans son sang. Mauvaise symbiose. Ses mains étreignaient la rambarde de plus en plus fort. Jusqu'à ce qu'il sentit de nouveau dans les miasmes d'essences la présence de Lùthien. Le pourpre de ses yeux revient à toute allure et sa respiration se libéra. Les proies sont inexorablement attirées par leur chasseur. Immédiatement il devina que son poignard traînait vers une de ses bottes. Il n'avait pas besoin de se retourner. les manches ont des traceurs dans leur composition. Un pâle sourire revint. La chasse recommence.

Son aura se dégagea violement, provoquement de brusques variations thermiques. Au loin deux dragonnes perdirent un instant la stabilité de leur vol. Tous les êtres sensibles reçurent une violente décharge au même moment. L'Aura de Kyara fut balayé par le courant d'air.

Sanz sourit d'un air carnassier. Après tout, ce n'était qu'un zeppeline.

Devant lui se suspendit une jeune fille au regard fourbe.

Quand qu'on commence?

Quand tu veux Anwen.

Après qu'il eut parlé, Gren se retourna et se jeta dans ses bras.
Alors qu'elle inondait sa tunique. Il fut un envahis par une vague de sentiment déchainés.
Ne s'y attendant pas il subit quelques peu le choc, et resta désorienté pendant quelques secondes.
Ce fut la voix de Gren qui le ramena à la réalité.
Elle semblait se calmer quelques peu, les pleurs diminuèrent, laissant une tunique plus humide que sèche.
Ne sachant trop que faire devant de telles effusions de sentiments, Sephi resserra son bras autour des épaules de Gren, et commença à parler.

Qui y a-t-il ? Je veux bien t'aider, mais si tu me dit juste que tu ne sais que faire, je ne pourrais pas faire grand chose. Mais je vois bien que plusieurs chose te cause du mal.

Il sentit le regard d'un individu se dirigé vers eux pendant une fraction de seconde. Un regard froid, voir malveillant, il n'aurait sut le dire.
Repoussant ses quelques pensées pour le moment, il reporta son attention sur Gren, son principal soucis à l'heure actuel.

Soudain une violente décharge d'énergie provint de la direction de Sanz, d'un seul coup les pleurs de Gren redoublèrent d'intensité, Sephi légèrement ébranlé par le choc se remit vite, fallait-il rester sur place ?
Il entendit quelques soupçons d'effrois derrière lui, se retournant il aperçut Kyara, qui avait visiblement subit un choc suite à cette décharge.
Que devait-il faire.

Tàranis sentit, comme tous dans la salle, une aura soudaine et violente. Ce n'était en réalité qu'une amplification de la part de Sanz. Elle l'avait vu frôler une jeune femme qu'elle ne connaissait pas, mais celle ci avait commencé sa course vers lui. Sans hésiter un seul instant, un sourire aux lèvres. L'elfe fronça les sourcils. A quoi jouait Sanz?

Elle rejoignit le balcon aussi vite que possible, ce qui n'était peu dire, et y parvint avant la chasseresse. Sanz était là, les mains sur la rambarde de pierre et les yeux fixés devant lui. Elle s'approcha de quelques pas, mais resta à bonne distance. Sa voix se fit mesurée, douce, mais assez froide.

Bonjour Sanz. Quel jeu es-tu venu goûter ici?

Elle le contempla un instant, la tête légèrement penchée sur le côté et le regard inquiet. Sans voir son visage, elle savait qu'il souriait, méchamment.

Pourrais tu ne pas troubler la paix de cette fête?

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Sylan se sentait de plus en plus alaise avec les autres convive qui semblait très émable.

Et qu'est ce qui ta amené en Ter Aelis Sylan?

- Un sortilège que je me suis moi même lancé... Pour ne pas le lancer à quelqu'un d'autre.

Il vit son employeur partir. Il se dit que ce n'était peut être pas la meilleur chose de partir à sa poursuite, elle avait sans doute besoin d'un peut de solitude se disait-il. Il allait continuer sa réponse quand il reçut comme beaucoup une intense décharge. Toutes ces puissantes personnes réunis au même endroit, il espérait que cela ne finirait pas mal. A ce moment il voulu vraiment avoir un oeil sur la personne qu'il devait protéger.

- Je vais chercher quelque boisson, à plus tard monsieur Aspharoth.

Il le laissa ainsi que les autres personnes présentes pour aller chercher la fée Kyara. La fête était vraiment réussi, trop se dit à se moment Sylan qui n'avait aucune idée ou il devait chercher. Il préféra alors se diriger vers le balcon pour se détacher un peut de cette foule joyeuse et prendre un bol d'air.

La décharge de l'homme qui lui était inconnu et présent à la digue interpela tout les esprits. Sans le vouloir, sa propre force monta, Steleroth hurlait de plus en plus au fond de son corps.

* Je veux du sang! *

Commença alors une nouvelle lutte en lui même.

* Tu n'auras rien. Ce n'est ni le jour ni l'endroit. *

* Il faut tuer, tuer encore et toujours. Tu es né pour ça ne l'oublie pas. Et n'oublie pas que je serais toujours la pour te le rappeler... *

* C'est toi que j'aurais dût tuer...*

* Mais tu l'as fais voyons... Tu l'as fait c'est ce qui te mènera à ta perte... *

Tout le monde était plus ou moins parti il ne restait plus qu'Astri et Aspha.

-Je vais moi aussi faire un tour grand frère. Besoin d'air...

Aspharoth passa par les cuisines, empruntant l'escalier qui mener jusqu'au dessus du ballon dirigeable. Sa respiration était coupée, Steleroth essayait a tout pris de prendre le dessus.

* Aurora, mon épée...*

Sa dragonne le survola lâchant ce qu'il lui avait demandé.

*Voilà maintenant tu va rester tranquille.*

* Lâche *

* Tu sais bien que sans moi tu peux pas te battre. Tu la bien vu a la digue contre Silissia. *

Aspharoth avait encore réussi à contrôler son double. Mais il restait à l'a guet des différentes forces présente dans le zeppelin.

La haine montait de plus en plus dans le zeppelin... Bon sang, déjà que son corps trop faible la faisait souffrir il fallait qu'en plus elle perde le contrôle sur ses pouvoirs. Petit à petit les pensées de tous venait se loger dans son esprit comme pour la torturer. L'affolement commençait à monter. Son frère perdait le contrôle sur l'entité jumelle de son âme. Il fallait qu'elle libère un peu de pouvoir ou elle risquait de s'évanouir et la ça en serait finit de la soirée. Sa respiration était sifflante, rapide, désagréable, brûlante. il fallait qu'elle trouve un peu de calme. Mais une pensée l'interpela.

* Aspha... Qui est-elle ? Qui est Silissia ? Comment l'as-tu rencontré ?*

Elle se laissa tomber à terre en fermant les yeux, son cœur se consumait. Kyara ne souhaitait qu'une chose, qu'on le lui arrache de la poitrine. Une présence s'approchait et semblait s'inquiéter. La fée était perdue. Le sol froid de la terrasse commençait à se faire ressentir. Ainsi elle recouvrait un peu d'autonomie, c'était une bonne chose. Mais elle n'était pas sortie d'affaire pour autant.

* Ne t'inquiète pas Sylan... Je vais bien... C'est n'est pas à cause de cette aura que tu as ressenti. C'est mon corps. C'est rien...*

La jeune fille érigea un barrière entre eux. Il ne fallait pas qu'il l'approche maintenant, car ses pouvoir pouvait se révéler dangereux si elle ne pouvait les contrôler. Ses mains tremblaient, son corps était en proie à de légers spasmes. Mais malgré tout, la situation ne semblait pas se détériorer. Pourtant une question lui brûlait l'esprit. Pourquoi maintenant ?

Les essences autour de Sanz s'affolaient. Ses marqueurs dispersés ne voulaient plus rien dire. Des flux et reflux pliaient l'espace et rendaient confus toute interprétation. Son aura saturait les sens. Ce n'était plus un sourire qu'il portait aux lèvres mais toute l'expression sanguinaire d'un Ange Noir. Une seconde vague d'énergie comme une onde de choc plia Taranis en deux. Dans l'ombre de Sanz Awen se mêla à son double. Des ailes se formèrent qui envahirent la balustrade dans des vents violents. Il ne l'avait pas désiré mais les désirs pourprés de Lùthien, la proximité d'âmes doubles latentes forcaient sa mesure. Sanz devait être trop sensible aux compositions essentielles qui se trouvaient dans le zeppeline. L'air Froid ne le calmait plus. Des vagues de chaleurs brûlaient sa poitrine.

Il tourna vaguement la tête vers la Dame au renard. Elle était sûrement trop près. Et son énergie était en train de l'irradier. Il sauta sur la rembarde dans un équilibre de funambule. Il voulait aller toujours plus haut, toujours plus près des étoiles. Le chasseur s'élève et domine les collines qui cachent sa proie. Du haut de sa montagne il rêve aux longues traques dans les confins du monde. Les murmures de Taranis lui arrivent à peine aux oreilles.

Tout autour de lui viennent portés par le vent des pétales de fleur. Le cri d'Aspharoth résonna dans son âme comme un écho lointain

Je veux du sang.

Son regard pourpre se leva vers lui. Une troisième décharge d'aura siffla dans l'air, plus violente encore que les deux autres. Et la Mélancolie envahit son âme. La tristesse sereine. La houle. Les vents s'apaisèrent et la température se stabilisa. Au loin Cassiopée avait un regard effaré, Lùthien le regardait d'un air effronté, Taranis priait. Kyara. Il ne sentait plus l'aura de Kyara. Même en écoutant le langage des particules. Et dans l'ombre de Sephi ou de Sylan il ne distinguait rien.

Je ne fais pas exprès Taranis.

Sa voix avait porté comme murmure dans la chair de la jeune fille. La Triple Ame sortit l'épée de son fourreau. Un moment il pensa que le moindre esprit fragile allait s'emporter face à la libération de son épée.

Je ne fais pas exprès.

Les chasseurs chassent toujours. Une violente toux lui arracha un gémissement. Du sang perla dans les commissures de ses lèvres.

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L'aura de Sanz boulversait le Zeppelin. Plus Lùthien se rapprochait, plus le Loup s'éveillait. Mais ce soir il ne prendrait pas le contrôle, elle était en Chasse et n'avait besoin que d'une partie de Lui. Démarche féline, pupilles fendues et crocs pointus. Ce serait ce que verrait le monde. L'elfe franchit la porte donnant sur la coursive extérieure. Il était là.

Funambulle improbable, l'Ange Noir semblait vouloir s'envoler. Près de lui, une jeune femme inquiète. Lùthien gronda. C'était SA proie. Comme toujours, des émotions contradictoires s'élevaient face au Métamorphe. Planter ses crocs et sentir son sang couler dans sa gorge. Sentir ses mains sur sa peau. Son regard doré se fixa sur l'Ange. Doucement, lentement, elle s'approcha de lui. A chaque pas, l'excitation montait. Son sang bouillonnait. L'Anticipation la faisait haleter.

Vibrante de tension, Lùthien n'était plus qu'à quelques pas de Sanz, sourire gourmand sur les lèvres. Ses yeux captèrent l'éclat carmin du sang sur la peau de l'Ange. Le monde s'effaça. Eux seuls existaient. Le Chasseur et sa Proie.

Sanz regarda Aspha et lança une nouvelle décharge dans les airs, cette fois si s'en était trop.

* Aspha, s'en ai trop, il nous provoque carrément. *

* Je sais. *

Aspharoth se leva sous la lune et les étoiles éclatantes.

* Excuse moi grande sœur, je t'expliquerais plus tard. *

* Ah je te retrouve, laisse moi la parole, faisons qu'un et devenons encore plus fort. *

* Oui *

D'un geste vif il sortit son épée de son fourreau, la lame s'imprégnât de la blancheur de la lune. A la vitesse d'un éclair il sauta... Et réapparut à genoux, épée planté dans le sol entre Sanz et Lùthien.

-Vous allez arrêter ce petit jeu maintenant.

Aspharoth se releva, lançant un regard tueur au deux autres. Steleroth et Aspharoth ne faisait qu'un. Le prince guerrier d'antan était de retour et prêt à se servir de ses pouvoirs.

- Fichez le camp, avant que cela dégénère. Votre mascarade trouble la fête et je ne le permettrais pas...

Il ne parlait pas sur un ton habituel mais était maitre de ses paroles. Son regard était noir, son aura, encore un cran plus haute que tout à l'heure, toute autant mais agressive uniquement envers ses deux interlocuteurs. Sa main était fermement serré contre la poignée de sa lame, à l'affut du moindre geste.

Invité

Il observait depuis un moment les invités qui affluaient à la fête, couché dans un coin sombre, un oeil ouvert sur ce qui se passait autour de lui. Il était un peu les yeux du gardien, en cette période mouvementée. Il aimait la décoration du Zeppeline, car elle offrait l'avantage de pouvoir se mouvoir sans trop faire de bruit, et sans trop se faire remarquer. De plus, il pouvait écouter à loisir les conversations.

Le plus intriguant étaient les vibrations dans l'air, comme si, en plus de l'anniversaire, l'univers opérait des changements dans les habitants de ce pays.
C'était ce qui retenait Sephiroth, qui sentait en lui comme un réminiscence : celle d'Aenaril Elrohir. Comme le loup, Olenwë, avait lié son âme à lui, il sentait aussi en lui cette puissance cachée qui s'éveillait.

Le loup sentit une forte chaleur au bout de sa queue... Le feu ? Non. C'était une flamme bleue, comme le souffle de vie d'un ancien esprit. Il sut instinctivement qu'Aenaril était proche de l'éveil, mais il s'y habitua. Un loup vit au présent, ses soucis pour le futur sont peu étendus. Il se dit que ce serait "sa bougie d'anniversaire". Son pelage prit des teintes bleuâtres, comme s'il sortait de la glace, alors qu'il dégageait une douce chaleur.

Il se leva, s'étira avec les pattes avant, et décida d'aller faire un tour. Chasseur, chasseuse, dualité, ange, fée, meutrière, tout semblait se confondre en cet instant. Même le Loup était la victime de ces changements. Il s'y adaptait. Il décida d'aller donner un coup de museau aux collègues de son gardien, question de signaler que celui-ci avait fait acte de présence...

Il y avait une grande cérémonie aujourd'hui et il avait manqué de ne pas y aller, heureusement, une envie soudaine de discuter et de boire une coupe ou deux avec d'autres personnes le prit et l'arracha à la mise en écriture de l'histoire de Ter Aelis. Il planta Defeus Cliten en pleine ligne sans autre forme d'excuse qu'un joyeux "J'ai laissé un sandwich sur l'étagère.".

Habillé d'une veste de cuir serrée ainsi que d'un pantalon légèrement bouffant couleur terre, il arriva devant l'immense cathédrale hébergée par le zeppelin. Il maugréa dans sa barbe naissante.

-Tu parles d'un endroit chaleureux pour faire une fête tiens. Manquerait plus qu'ils squattent un cimetière la prochaine fois. Quoique, ça pourrait être fun dans un cimetière.

Aillas ouvrit grand les portes pour faire une entrée fracassante et s'écria, heureux comme un cow-boy dans un saloon: "Les Vilains sont in da playyyyyce!". Constatant que l'ambiance se situait entre le massacre et la prise d'otage, il sourit encore davantage et hocha la tête en signe d'approbation. Il avait bien fait de se ramener dans le coin, avec un peu de chance, certains se metteraient sur la figure pour une histoire de fesse et on pourra faire des paris sur le nombre de rotules cassées et de cervicales fracturées.

Manque plus que quelqu'un à qui parler peut-être.

Alors que Cassiopée, anxieuse, regardait Haven dont la mine impassible semblait s’interroger sur le comportement de cette femme qui paraissait vouloir le connaître, elle ressentit plus que quiconque les variations thermiques de l’aura de son confrère.

Sanz était en chasse.
Depuis qu’ils étaient devenus frères et qu’ils avaient bu au même sang elle était devenue très sensible aux tremblements qui s’opéraient dans l’ange noir.
Elle ne put réprimer un mouvement pour écarter la douleur de son esprit.

Elle ressentait les sentiments mêlés de Grendelor qui était, elle aussi, en souffrance.
Elle percevait les essences de Sang en complet désarroi et elle savait qu’en ces moments là la cruauté prenait alors le dessus.
A cet instant, la puissance de l’ange noir était trop forte pour être tolérable dans le zeppelin.
Elle ne put réprimer une crainte soudaine aussi son aura s’accorda en une danse douce et chaleureuse, un rayonnement dont la lueur évoquait le moelleux. Elle avait envie de lui rappeler qu’il n’était pas seul.

Alors que son aura s’étalait, répondant aux âmes sombres de son compagnon, elle souffla une brise vers son oreille pour que dans un murmure elle soupire :

- Sanz, notre puissance est grande et la tienne s’étend bien au-delà. Vois comment Tàranis ressent la force qui se dégage de toi ! Ecoute sa prière. Contente-toi de chasser Sanz.

Elle s'était promis de s'y rendre. Elle n'était pas d'humeur et cela se ressentait, mais il fallait faire au moins acte de présence. C'était un grand jour pour Ter Aelis. Habillée simplement, l'elfe portait son habituelle tunique verte cintrée à la taille. Elle n'avait pas pris la peine d'attacher ses cheveux. Le vent qui soufflait sur le Zeppelin les rendait encore plus indisciplinés que jamais. L'elfe fit la moue arrivée devant le lieu de la fête.

Quand il faut y aller...

Arrivée à l'entre, l'elfe constata que celle-ci était obstruée par un bruyant Aelissien. Il lui tournait le dos et clamait haut et fort son arrivée sur les lieux.

Mais oui, c'est ça. Tu es là, on a remarqué. Ça t'embêterais de dégager le passage ?

L'elfe n'était pas très aimable. Elle ne faisait aucun effort. Espérons que les quelques personnes présentes la dérideront un peu. Elle savait déjà que son élève était là.

Alors qu'il était encore en pleine dégustation du panorama qui s'offrait à lui, Aillas entendit une voix familière et espérée retentir derrière lui. Sa belle élève venait d'arriver elle aussi.

-Mais oui, c'est ça. Tu es là, on a remarqué. Ça t'embêterais de dégager le passage ?

Il se retourna franchement et la serra dans ses bras avec un grand sourire béat sur le visage. Une fois qu'il l'eut relâchée, il la contempla avec émerveillement, comme s'il la découvrait pour la première fois.

-Oh, salut. Tu es sublime. Les cheveux en pagaille te vont à ravir. Tu es vilaine comme tout. Il l'embrassa. Et ton humeur est aussi rafraichissante qu'un glaçon dans un cocktail. Tu veux quelque chose à boire, je viens d'arriver mais on doit bien pouvoir trouver un endroit pour se désaltérer ici, hmm?

Il lui passa le bras autour du cou dans une attitude entre la camaraderie et la complicité. Comme pour demander son avis il croisa son regard et regretta aussitôt car il s'y perdit quelques secondes.

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Sylan avait finit par retrouver Kyara mais celle ci lui parla par télépathie.

*Ne t'inquiète pas Sylan... Je vais bien... C'est n'est pas à cause de
cette aura que tu as ressenti. C'est mon corps. C'est rien...*

Il voulait l'aider mais ne pouvait plus approcher. Il prit sur lui et voulu voir de qui venez ces "mauvaises ondes". Il vit d'autre personne alors qu'il se rendait sur la balcon.

-Fichez le camp, avant que cela dégénère. Votre mascarade trouble la fête et je ne le permettrais pas...

Sylan voulu faire quelque chose pour aider Aspharoth, mais quoi ? Sans ses pouvoirs il n'était certainement pas de taille face à ces personnes. Donc s'interposer ne serait pas à envisager pour le moment.
Il décida cependant de rester la, observateur impuissant de cette scène. Il tenait sa coupe si fermement dans sa main qu'elle se brisa. Renversant le reste de son contenue sur lui.
*manquait plus que ça... Pfff.*

Sa tête se détourna de la scène lorsqu'il entendit une voix forte qu'il reconnue imediatement, celle d'Aillas, l'une des premières personnes à l'avoir acceuillit en Ter Aelis.
Mais bientôt il senti une nouvel onde, elle ne lui était pas destiné mais elle lui fit du bien, elle semblait apaisante. Il ne sentait plus sa main quelque peut ensanglanté par les débris de verre. Il hésitait sérieusement à aller saluer cet Aillas qu'il trouvait amusant.

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