Atelier - La critique de la demi construction

CHEF, OUI, CHEF !
(mille excuses j'avais perdu cet atelier, pourtant fort intéressant, dans les limbes de mon cerveau).

Alors voici. Duel ici (j'ai pris court, j'ai un autre truc sur le feu là^^).

Texte n°1

Quoi de plus banal que le trajet pour aller travailler? Rien. Et pourtant le rythme qui se dégage, cette danse qui nous transporte est un régal. C'est un plaisir, un beignet chaud sur la plage. Seul le paragraphe sur le travail lui-même me gène. Il n'a pas la même consonnance que les autres, le rythme s'y perd. Finalement, je ne le trouve pas à sa place, limite inutile.

Dans le premier paragraphe, le rythme est assez lent, décors d'une ville qui s'éveille à peine. Le début du second paragraphe est dans le même ton jusqu'à ce qu'on se fasse emporter par la foule. Changement de rythme, mais peut être pas assez marqué. Il aurait été bon de nos essoufler jusqu'à ce qu'il ressorte du métro, ça retombe trop vite. Dans le troisième paragraphe, on perd les pas au profit de l'odorat et de l'ouïe. C'est bien, on s'immerge un peu plus dans ce personnage qui pourrait être nous. La suite s'enchaine sans contrainte pour finalement arriver sur le paragraphe du travail. Vraiment, il ne me plaît. ces considérations sur lui-même... on perd de l'anonymat, on perd ce lien avec le personnage qui faisait qu'on pouvait y croire pour nous. Il s'éloigne de nous. Dommage car le final est extra. Ces 3 dernières lignes résonnent et illuminent le texte.

Texte n°2

Court, c'est très court... peut être trop. Alors que je trouve l'idée très bonne, cette ambivalence entre la femme et la chatte, je trouve dommage que tu n'es pas plus développé le texte. Je reste sur ma faim.

La première phrase est un peu gênante, avec un début au passé et une fin au présent. ça me perturbe.
Le rythme est lent, langoureux presque, c'est agréable. La seule chose qui me dérange vraiment finalement dans ce texte, c'est qu'il soit si court et que la chute soit si abrupte. Exprimer le "petite chatte" est peut être de trop. Est-ce que le fait de parler de boite et de la reposer au sol n'aurait pas été suffisant sans pour autant provoquer cet espèce de traumatisme qu'on ressent en lisant les quelques paroles prononcées? D'autant que cette phrase me parait artificiel, personnellement je ne dis jamais ça à mon chat, je me contente d'un "mais laisse moi le temps d'ouvrir ta boite".