[ Commentaires ] Louise

Bonjour.

Je vous présente Louise.

Je publie sur Ter Aelis les brouillons d'une nouvelle très longue en projet depuis plusieurs mois et qui mûrit chaque jour. A l'heure actuelle elle représente une quinzaine de pages que je retouche quotidiennement. Je vous laisse découvrir l'ossature initiale du premier chapitre qui est encore très loin d'être terminé : il manque des pans de développement, des transitions, de la modification du vocabulaire et de l'intégration d'éléments sentimentaux sur le personnage principal (il vous manque aussi les éléments I.IV et I.V).

Le synopsis ? C'est une chronique de la vie d'une femme, qui soyons honnête représente plusieurs choses pour moi. Elle est le mélange alchimique entre ma petite sœur, ma mère, mon père et moi même. Une potion remplie du caractère familial, ponctués d'anecdotes de ma vie et de celle de mon grand père. Le tout saupoudré d'un soupçon de fiction et de romance. Au travers de son histoire je soulève une interrogation sociologique sur le développement et la recherche du bonheur. Vous le verrez par la suite.

Bonne lecture.

J'ai envie de dire "avec plaisir".

J'attends de voir l'évolution pour me prononcer. Heureux

La fin du chapitre sur l'enfance. En réalité vous avez là l'ossature des premiers éléments qui ont vocation à être retravaillés pour enfler et prendre en réalisme. L'enfance est un moment ponctué d'anecdotes successives qui sont censées mettre en exergue plus tard, le caractère d'adulte. J'ai émis une première structure simple : le premier souvenir de jeunesse, l'arrivée à la campagne, la découverte de l'école des grands et une dernière anecdote qui servira de transition avec la fin de l'adolescence.

Par souci d'identification, j'ai une anecdote supplémentaire à mettre qui contient : un personnage important qui représente la fascination à l'égard d'un adulte qui marque l'enfance et une partie plus personnelle des réactions de Louise face à ses jeunes amis. Les 4 autres éléments sont en cours de modification et comme j'ai déjà dit, c'est du brouillon amené à changer plusieurs fois. Je table sur 1 h de rédaction par structure I.x et des rééditions qui vont de 4 à 8 h de travail par la suite.

Le début de la période étudiante est lui aussi à l'état de brouillon : le descriptif de la gare va être foncièrement amélioré et la première vision de Louise "femme" retravaillé car il manque quelques aspects physiques importants. La suite est assez difficile au niveau de la rédaction car je suis contraint de déporter mon regard vers des sensations que je connais mais qui d'une manière féminine sont potentiellement interprétées différemment.

Bref j'en chie.

MAJ
-> Relecture sur partie I-III
-> Anecdote supplémentaire sur partie I-III

Je viens de lire tout ce que tu as publié de Louise, j'aime beaucoup. De mon petit niveau je trouve ça excellent mais d'après ce que je vois tu as beaucoup d'exigences et tu n'es pas encore satisfait. Je n'ai pas vraiment de commentaire, je voulais juste dire que j'ai aimé, j'aime bien comment tu écris, tous les petits détails que tu distilles, qui font écho à chacun sans pour autant nous concerner. Voila j'attends avec impatience la suite! Heureux Cyan

J’ai mis le temps à y venir à ce texte, sachant d’une part que tu voulais le retravailler et d’autre part l’ayant ensuite allégrement « oublié ». Mais voilà, j’avais du temps et depuis longtemps envie de faire un commentaire.

Ce qui est agréable quand on se dit qu’on va commenter un texte de TrOn, c’est qu’on sait qu’il n’y aura pas de gros problèmes. Bon il reste quelques fautes, mais rien de cauchemardesque. Je te les souligne quand même, parce que c’est mon genre de le faire ^^

Citation :: Ces abeilles d'hiver qui ne connaîtront jamais les parfums enivrant estivaux...

Ici, ce n’est pas une faute, mais simplement que j’aurais inversé les termes enivrant et estivaux, j’ai du mal à les lire dans ce sens là, ça bloque.

Citation :: Elle s'enlise dans la vase et les éclaboussures verdâtres du limon salissent son adorable minoi.

Minois

Citation :: Ta fille c'est encore roulé dans la gadoue !

S’est encore roulée

Citation :: Responsabilités supérieures, intelligence, force de caractère, on voit les adultes comme des modèles à atteindre, mais les bétises mûrement méditées sont la marque de Louise...

Bêtises

Citation :: Une idée subite et subtil lui vient.

Subtile

Citation :: Mylène : Viens on va aller chez moi et on appelera ta maman.

Appellera

Citation :: De longs cheveux bouclés roux, les enfants la surnomme la sorcière aux chats.

Surnomment

Citation :: La cabane a été consolidé par des rondins de bois qu'ils ont sciés et récupérés à l'orée du bois.

Consolidée

Citation :: L'armature est composé de brindilles et de fines branches.

Composée

Citation :: (…)solidité du plancher du castel avec des formules compliqués de physique.

Compliquées

Citation :: Toutes les équations sont rangées dans une petite boîte que lui ont offert ses grands parents.

Offerte

Citation :: Pris de peur, tout le monde a déjà détallé à grandes enjambées vers la clôture et le champ de maïs.

Détalé

Citation :: Ses vieilles réminiscences qui hantent d'une manière singulière les rèves : les souvenirs.

Rêves

Citation :: Les montants en bois mal repeint, les quatres sièges bleus et le banc.

Quatre

Citation :: "Oui j'ai un caractère de merde, digne héritière de ma mère. Et si j'ai des nichons comme ça, c'est aussi de ta faute, foutu commère !".

J’ai beaucoup aimé cette sortie, rien que pour la rime. Elle m’a tiré un petit sourire.

Citation :: L'oeil extérieur qui l'observe aurait plutôt parler de la beauté mélancolique de son visage, et de la chance d'avoir eu une Maman aussi belle.

Parlé

Citation :: Elle est à moitié endormi chaque matin, chaque soir.

Endormie

Citation :: Ces mains drus, durs, masculine et viriles lui font mal.

Drues, dures, masculines.

Comme la plupart de tes textes, j’aime beaucoup celui-là. Le côté léger et gamin de l’enfance est merveilleusement bien retranscrit et on s’immerge dans son monde d’aventures avec délice et nostalgie.
J’aime beaucoup aussi les petites phrases en fin de chapitre, ces étapes, ces marches gravies, marquant son évolution.
La fin, avec son passage au monde « adulte », nous ramène sur un terrain plus connu quand on lit tes textes. Mais il reste encore un parfum d’innocence, de naïveté, d’aventure. Jusqu’au dernier paragraphe. Je m’attendais à une chute en contraste avec le reste du texte, plus en rapport avec ton univers, et ce fut le cas. Mais, j’avoue, il y a quelque chose qui me dérange, comme s’il me manquait une donnée. Je m’explique.

Citation :: Elle n'a qu'une envie, qu'il lui fasse l'amour sans la toucher. Vite. Louise aime quand il lui fait l'amour, et qu'il ne dit rien. Les hommes lui servent à assouvir son besoin de jouissance. Elle a l'impression d'être devenue grande quand elle discute avec ses amies. Elle aussi oui elle à un homme dans sa vie, elle aussi oui peut s'amuser à piailler lors des réunions salaces à la cafet'.

Tu parles d’un homme, puis des hommes et encore d’un homme. C’est bizarre, on a l’impression que d’un côté elle s’est « attachée » à cet homme, qui pourtant ne lui inspire pas grand sentiment, et que de l’autre elle multiplie les rencontres pour assouvir son besoin. Ce n’est pas très clair pour moi.

Citation :: Elle aussi est conne désormais.

C’est le mot de la fin, typiquement toi. Pas besoin de signature.

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