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Sujet: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Ven 5 Fév - 0:42
Vu qu'on parle pas mal à tort et à travers de l'écologie et du développement durable, j'avais envie de faire le point avec vous. Qu'est-ce que vous en pensez, est-ce que vous vous sentez concernés, est-ce que vous croyez qu'il s'agit principalement de lobbying ou y a t-il de réels dangers à tomber dans l'alarmisme total ?
Ce genre de chose quoi.
Là où on parle aujourd'hui ouvertement d'écologie, d'espèces menacées, de produits bio et de dérèglement climatique, je me souviens quand j'étais petit, du regard qu'on lançait à ceux qui tenaient ce genre de propos.
Les écolos dans l'imagerie populaire des années quatre vingt, c'était avant tout des babac' et des beatniks qui avaient raté le tournant de la décennie, bref, des illuminés marginaux aux cheveux longs et sales, qui emmerdaient le monde avec un Rainbow Warrior mettant la France dans l'embarras, voire pire : des drogués sidaïques.
Dès lors qu'on osait prononcer des mots comme "couche d'ozone, effet de serre, pollution" on était bon pour passer dans la catégorie non productive de la société, autant dire pour de sales communistes à la solde du Kremlin.
Fort heureusement, le débat s'est un peu démocratisé depuis la chute du bloc de béton communiste de Tchernobyl ^^
Aujourd'hui on a parlé de thon rouge encore une fois à la télé. J'ai envie de vous montrer un petit "billet vert", que j'ai trouvé sur un site communautaire (peut être parce que c'ets moi qui en suis l'auteur ^^).
Citation :
Sauvez un thon, mangez un japonais
un jour il faudra arrêter de trouver sympathique un pays raciste, pollueur, irrespectueux, corrompu et borné comme celui-ci.
Déverser des produits de consommation et loisirs abrutissants et kawaï suffit-il pour détourner notre attention sur le désastre écologique causé dans tous les océans du monde ?
Aujourd'hui on entend les cris des pêcheurs et des écolos français, prêts à se foutre sur la gueule, à cause de la destruction économique et écologique des réserves naturelles de la pêche occidentale, alors que la très large majorité de ses produits sont exportés vers le Japon.
La pêche et le respect de l'environnement seraient-ils plus conciliables si on se mettait à raisonner en terme de consommation locale ?
Perso, je ne mange pas de thon rouge... et dans les sushis bars "français" je me contente de saumon.
Chacun fait comme il veut après tout.
De toute façon, il est sans doute déjà trop tard pour sauver cette espèce.
Arigato ^^
dale cooper
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Ven 5 Fév - 0:55
Bon, forcément en écrivant des trucs comme ça je prends le risque de me faire traiter de xénophobe. Pour ce que j'en ai à faire hein ! En tout cas moi pendant ce temps je me délecte pas de soupes insipides d'espèces quasiment éteintes. Après on peut préférer les japonais aux cétacés ou le pepsi au coca, chacun ses opinions, l'important c'ets d'en avoir ^^
Bref...
Je voulais commencer en fait le débat sur La Planète, en vous parlant de "Pandora", la planète sauvage des Na'vi, les gentils schtroumphs américains de trois mètres de haut. Accessoirement ce sont des personnages de fiction. N'empêche que le film a recréé le buzz, quelques semaines après sa sortie, puisque est apparu concomitamment (pas facile à écrire celui-là) un phénomène des plus étranges.
Vous avez peut être vous-mêmes entendus parler de cet espèce de syndrome post-traumatique qui a touché certains spectateurs après le visionnage du film. On n'a même plus peur de parler de "déprime post-Avatar", et certains chroniqueurs et journalistes ont traités de ce phénomène avec le plus grand sérieux, l'épidémie se montrant tout aussi menaçante qu'un certain virus (qui coûte) cher à Mme Bachelot.
Je vous fait un petit résumé de ce qui se dit sur le net :
Citation :
Des milliers de spectateurs sombreraient dans la dépression après avoir vu «Avatar» au point de songer au suicide. Plusieurs forums recueillent des milliers de témoignages.
La nouvelle ne vient pas d'un obscur petit blogueur mais bien de la très prestigieuse chaîne d'informations CNN, qui a pour l'occasion convoqué en direct plusieurs psychiatres afin de donner une explication valable aux troubles que de nombreux spectateurs ont éprouvé les jours suivant la projection d'«Avatar».
Citation :
«Je comprends ceux qui se sentent déprimés: le film est tellement magnifique au point de montrer un monde que nous n'avons pas sur Terre. Je crois que les gens ont en fait compris qu'ils auraient pu vivre dans un monde complètement différent que le nôtre, ce qui les déprime particulièrement».
Citation :
La prise de conscience que le monde imaginaire de Pandora n’existe pas et le fait de retomber dans la dure réalité du train-train quotidien, feraient déprimer de plus en plus de spectateurs du film «Avatar».
Tenez ! j'ai même trouvé un extrait d'une émission qui en parle :
Alors je sais pas ce qu'il se passe sur Terre... Là je dois dire que je suis un peu interloqué en apprenant la nouvelle. Moi aussi j'ai vu le film et en sortant je me suis dit : "waow c'est vraiment beau, et dire que nous aussi on a une belle planète et qu'on est en train de toute la salir... espérons que le message passe et que les gens soient un peu plus respectueux de l'endroit où ils vivent".
Et en fait non ! Les "gens" les décérébrés du nouvel ordre mondial atteints par la dépression Post-Avatar, sont en fait tristes parce qu'ils ne vivent pas sur une belle planète, mais sur un cailloux tout moche et sans intérêt, avec des immeubles gris et des travaux qui font du bruit dans leurs rues.
Ben oui ! faut dire c'ets certain, sur Terre on n'a pas d'animaux bleus d'une grande majesté qui volent près de nous, ni de grande panthère bleue sauvage et fière, ni de petites balles de cotonsluminescantes qui volètent sous la cime d'arbres immenses et regorgeant de vie.
A la place on a des blattes dans les conduits d'aération, des pigeons crados sur les toits, des putains de chauve-souris immondes dans les greniers et des spores dégueulasses qui nous font éternuer dès que les oranges pourrissent dans la corbeille de fruit.
Zutalor.
Non mais oh !
C'est quoi ce délire ?
Je sais bien que l'herbe est toujours plus bleu chez le voisin, mais là faudrait peut être arrêter de marcher sur la tête. Les gens seraient déprimés parce que la réalité de notre monde n'est pas aussi enchanteur ? "Les gens ont en fait compris qu'ils auraient pu vivre dans un monde complètement différent que le nôtre" !
C'est dommage pour eux !
Et dire que pas plus tard que cet après midi j'étais en train de m'extasier devant un cormoran et un couple de canards sur le bord d'une rivière (vous savez comment les canards font l'amour ? maintenant moi je sais !).
La diversité des espèces sur Terre est une chose fabuleuse. Wiki mon ami me souffle à l'oreille qu'on ne fait qu'estimer le nombre d'espèce vivante sur la planète... une estimation qui serait comprise entre 5 et 30 millions ! Et devant cette légion d'animaux, de plantes, de bactéries, de champignons et d'ornithorynque, les gens préfèrent rêver d'un ailleurs qui n'existe pas.
Encore une fois : les extraterrestres n'existent pas dans la vie de tous les jours. Par contre les espèces terrestres sont là sous vos yeux.
animal bleu sans grâce majestueuse
Dernière édition par dvb le Ven 5 Fév - 1:22, édité 1 fois
Teclis Rôliste
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Ven 5 Fév - 1:22
Je me réserve un petit post dans ce débat. Mais là, je tape autre chose.
Promis mon Dvb, je réponds à ton sujet fort intéressant dès que j'ai terminé.
Teclis Rôliste
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Ven 5 Fév - 2:43
Alors, sur les différents thèmes qui peuvent être abordés ici.
En premier lieu, je regrette moi aussi que des gens se laissent gagner par un certain "fatalisme". Notre Terre est polluée, notre Terre est moche, elle n'est plus que le reflet de ce qu'elle était... En vérité, elle est encore bien vivante, même si nous grouillons de manière industrieuse et dévastatrice à sa surface. Il existe des tas de créatures magnifiques. Un extraterrestre qui débarquerait ici ne s'extasierait il pas devant nos hérissons ? nos canards ? nos girafes ? Des centaines, des milliers d'espèces extraordinairement étranges.
En second lieu, je suis scandalisé de l'exploitation qu'on peut faire de certaines espèces. Les japonais en sont un exemple flagrant avec les baleines, qu'ils pèchent sous couvert de "raisons scientifiques" alors que les carcasses engraissent l'industrie de la nourriture ou du cosmétique. Néanmoins, ce n'est parfois pas si simple, et certaines micro communautés vivent de la pêche, du commerce, de la chasse d'espèces protégées, alors qu'elles gagnent déjà peu. Ici, je ne parle pas d'économie contre écologie, mais plutôt de survie contre écologie.
En troisième lieu, et je fais part d'un sentiment tout personnel, et qui n'a rien à voir avec le fatalisme. Est-ce bien grave ce que nous faisons à la Terre ? J'entends qu'en vérité, nous courrons, en polluant, à notre propre destruction, et à celle du règne animal et végétal contemporain. Et après ? La Terre s'en relèvera d'ici quelques millions d'années (à moins d'une guerre nucléaire massive...). Petit à petit, elle repeuplera nos océans, les continents. De nouvelles espèces apparaitront... Ce que nous faisons aujourd'hui, dans le domaine de l'écologie, ce n'est pas pour sauvegarder la Terre. C'est pour sauvegarder la magnifique faune et flore qu'elle renferme à l'heure actuelle.
Naturellement, moi aussi je veux qu'on protège les éléphants, moi aussi je veux que mes petits enfants puissent savoir ce qu'est un tigre ou une mer bleue et propre.
En quatrième lieu, et c'est là encore un sentiment tout particulier, l'écologisme me fait peur. Peur ? Pourquoi me direz-vous ? Pour ce que peuvent en faire certains Etats et nos sociétés futures. Il serait très opportun, lorsque nous serons dos au mur, dans quelques dizaines d'années, que nous réaliserons véritablement et enfin ce que nous avons fait, de faire accepter n'importe quoi aux populations pour s'en sortir. Une société propre, aseptisée, à l'idéologie unique portée sur "les besoins du futur". J'aime l'écologie en tant que mouvement, pas en tant que potentielle forme de gouvernement.
dale cooper
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Ven 5 Fév - 11:57
Pour en revenir sur les japonais : non seulement ils vident les mers des thons et des baleines, mais aussi des requins et des dauphins (les orques ne doivent parait-il leur survie qu'à leurs couleurs "sacrées" pour ce peuple).
Tu parles de micro-communautés humaines en danger et qui ne doivent leur survie qu'à l'exploitation d'espèces animales menacées. Mais est-ce que le bien être de quelques centaines d'humains doit passer avant la survie d'une espèce entière, sachant que d'ici quelques années, de toute façon ces populations humaines se retrouveront incapables d'exploiter quoi que ce soit, leur "fonds de commerce biologique" étant voué à disparaître très vite, peut être même de leur propre vivant ?
De toute façon, l'humain s'est érigé en propriétaire de la planète et s'est permis d'en disposer tout naturellement. Cette position en haut de la chaîne alimentaire suffit-elle vraiment pour justifier de façonner et de décider du destin des autres créatures ?
Le terme de terrien n'existe pas réellement, dan,s le sens où il y a équilibre global entre toutes les espèces. L'ordre naturel a régulé la place de chaque espèce tout comme son apparition et sa disparition ou plutôt évolution. Mais depuis très peu de temps, vraiment très très peu, le déséquilibre a été bousculé par une race émergente. Certes on pourrait dire que si la Nature a crée l'humain avec ce genre de faculté, c'est que cela fait partie de l'ordre des choses, et finalement c'est qu'il doit y avoir une bonne raison.
La Terre est peut-être tout simplement un laboratoire chaotique de création de vie; les expériences se succèdent jusqu'à ce que le bon équiliber soit trouvé. A ce moment là, oui je rejoins ton idée : peu importe ce que nous faisons à notre environnement, la Nature finira tôt ou tard par retrouver son propre équilibre. Nous n'aurons fait que passer et retarder juste un peu plus l'aboutissement de l'évolution... pendant ce temps là, le soleil arrive à la moitié de savie, ce qui laisse encore un peu de temps avant l'anéantissement total de la vie dans l'univers !
Après nous, l'apocalypse ^^
Bonzeye
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Sam 6 Fév - 14:17
Historiquement, les mouvements écologistes viennent d'une culture "marginale" : baba cool, anarchistes et autres adversaires d'une société dépersonnalisée, déshumanisée, en pleine rupture avec la terre et ses racines. Ces mouvements ont évolué, gagné de la visibilité, une place dans les médias et dans la recherche scientifique.
Mais que voit-on aujourd'hui ? L'écologie "moderne", c'est une volonté de gouvernants et de lobby divers de légiférer pour protéger notre planète. Interdire la pêche aux baleines ou au thon rouge. Établir un cahier des charges qui juge si oui ou non une agriculture est "écologique", tout ce genre de choses.
Mais je remarque deux points critiques à l'égard de l'écologie d'aujourd'hui.
D'une part, l'écologie de masse se sert des moyens usés et abusés par le modèle sociétal qu'elle combattait à l'origine. Aujourd'hui, la diffusion de l'idée écolo passe par la manipulation des émotions : "oh qu'ils sont mignons les bébé phoques ! Quelle cruauté de les tuer !" et autes "à cause de vous, la planète va mourir". Cela entraîne l'adhésion à l'idée écologique par la culpabilisation, une pitié parfois dégoulinante, et souvent un chouia d'explication scientifique à laquelle le quidam prête un statut d'évangile. Quid de l'esprit critique ? Du scepticisme ? De la curiosité et de la soif de comprendre le monde ? La pensée écologique devient une nouvelle arme de manipulation des masses. C'est bien dommage.
D'autre part, regardons la transformation qu'a subit l'industrie (principalement agro-alimentaire) avec l'apparition de l'écologie de masse. Premier exemple : l'industrie du "bio". À l'origine, les pionniers de l'agriculture bio se retrouvaient dans cette démarche paysanne parce qu'elle alliait plusieurs aspects complémentaires. Il y avait la qualité du produit, un rapporrt différent à la terre et au vivant, aisni qu'une organisation sociale et économique différente. Par essence, l'agriculture biologique se tournait vers des petites structure, des petits artisanats. Ainsi, ils entretenaient non-seulement le vivant de la terre, mais aussi le vivant de l'économie, de l'entreprise "humaine". Que voit-on aujourd'hui ? L'industrie du bio s'est appropriée un cahier des charges, un code établissant ce qui est bio et ce qui ne l'est pas, et se développe autour de cet axe en gardant en tête l'histoire du profit (ce qui est fondamentalement différent de la petite entreprise qui cherche simplement à faire vivre ses travailleurs). On voit d'ailleurs que ces industries ne se posent aucune autres questions que de respecter le cahier des charges au moindre coût possible.
La bio-industrie fonctionne bien dans noter société actuelle car elle se sert des outils nécessaires pour se développer dans l'économie mondiale : recherche du profit, extension du marché, etc.
Un changement d'attitude, de paradigme, afin d'améliorer notre rapport au vivant supposerait des changements bien plus profonds que cela. Des changements qui mettraient en péril l'équilibre des pouvoirs, la logique des profits et de l'accumulation de richesse. Comme cela ne peut être accepté tel quel dans la société, le fond est transformé pour ne laisser qu'une forme sans gpût qui ne reste finalement qu'un nouvel outil de domination et d'exdploitation des hommes et du vivant.
Comme quoi on est bien loin des hippies éleveurs de chèvres sur le Larzac.
Tangi
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Dim 7 Fév - 14:21
Débat intéressant mais trouver un angle d'attaque pour l'introduire n'est pas toujours facile vu la complexité des problèmes qu'il tente de traiter.
dvb a écrit:
Tu parles de micro-communautés humaines en danger et qui ne doivent leur survie qu'à l'exploitation d'espèces animales menacées. Mais est-ce que le bien être de quelques centaines d'humains doit passer avant la survie d'une espèce entière, sachant que d'ici quelques années, de toute façon ces populations humaines se retrouveront incapables d'exploiter quoi que ce soit, leur "fonds de commerce biologique" étant voué à disparaître très vite, peut être même de leur propre vivant ?
Il est facile de répondre non ici à cette question tranquillement installé dans nos salon. Mais tentons 5 minutes de nous mettre à la place des ses populations africaines qui braconne ou déforeste pour quelques francs CFA de plus. Eux non pas le choix, c'est pas pour plaisir qu'ils font cella. C'est ce qui me gêne dans la vague écologique actuellement, j'ai vraiment l'impression que c'est la nouvelle bonne conscience des pays riches, il y a une certaine hypocrisie la dedans. En parlant d'écologie à tout vas, on en va a interdire mondialement certains pesticides. On pourrait se dire que c'est une bonne chose mais avec ses décisions nous empêchons certains pays du sud à faire leur révolutions vertes. N'oublions pas que si aujourd'hui en france (et dans les autres pays riches du monde), les gens ne meurent plus de faim c'est aussi grâce à l'utilisation de pesticides. Alors oui aujourd'hui avec notre révolution verte (et une transition démographique) déjà faite, on peut se mettre à faire du bio. Mais quand la population de votre pays en est réduit à manger des galettes de terre, la seule chose auquel vous pensez c'est à nourrir votre peuple pas au bio. Et il faudrait que les pays riches prennent cette état de fait en compte. Y a une autre point qui me dérange beaucoup sur l'écologie en se moment, c'est la question de la décroissance. Qui bien qu'elle ne soit pas acceptés par tout ceux qui se réclame écolo, elle a comme même de nombreux admirateur dans ses rangs. Et je trouve cette idée très dangereuse et je suis persuadé qu'il y a aura dans quelques années une guerre féroce entre science et écologie. Etant futur ingénieur (si dieu le veut ^^) je ne peut me résoudre à la théorie de l'objet bien ou de l'objet mal. L'homme depuis le début est en relation de "codesign" avec l'objet, l'homme crée un objet et l'objet change l'homme. Il n'y a donc aucun objet/technologie mal, tout dépend se qu'on en fait avec. Sa serait donc bien si les "écolos" faisaient un peu le ménage dans leur rangs et arrêter de brandir à tout bout de champs le sacro-saint principe de précaution. Qui est sur le papier un concept philosophique merveilleux mais qui est inapplicable. Qu'on mette en place certains protocoles etc... pour s'assurer de la non-nocivité d'un produit bien sur mais qu'on brandisse des moratoires en permanences sous principe que tels technologies nous déranges ou qu'on ne sait pas non car sa reviendrais à tuer tout progrès quelques qu'il soit, le risque 0 n'existe pas même avec la science.
Aillas Coordonnateur Rôliste
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Dim 7 Fév - 14:43
Si nous ne mourrons pas de faim ce n'est en aucun cas grâce aux pesticides, je pense même que si nous mourrons de faim dans les prochaines décennies ce sera grâce à ces mêmes pesticides dont tu vantes les mérites. La révolution verte n'a aucunement besoin des pesticides pour exister, de nombreux moyens efficaces existent en matière d'agriculture afin de contrer les nuisibles et les maladies végétales. De même que les pesticides sont les éléments qui pourrissent nos sols et nos nappes phréatiques en surabondance de chimie toxique. Alléluia.
Quand aux désolés africains qui braconnent et anéantissent leurs forêts, ce ne sont pas eux les plus coupables. Les coupables sont ceux qui poussent ces mêmes individus dans les forêts, les salauds bien de chez nous de la Françafrique par exemple, qui pille allègrement les ressources "légales" de l'Afrique et met en place des dictature afin que nous puissions bénéficier de produits peu chers. Et mince. S'ils en sont réduits à manger des galettes de terre, c'est parce qu'on les exploite tellement qu'ils n'ont ni accès à leur terre, ni à quoi que ce soit qui leur permette de survivre ? Bigre, si on me l'avait dit. Les africains auraient pu faire des centaines de révolutions vertes sans pesticides mais sont bien trop occupées avec les diamants de sang, les coupe-coupes, les mines et toutes les joyeusetés que nous autres occidentaux avons introduit là bas. Non vraiment, les africains, ce n'est pas vraiment eux les coupables.
Quant à demander aux écolos d'utiliser précautionneusement le principe de précaution... C'est une conception très pro-scientifique de la chose. Les scientifiques, parce qu'ils découvrent sans cesse de nouvelles choses, de nouvelles méthodes, de nouvelles ressources, se croient avoir la grâce de les utiliser et de les exploiter à leur guise. Peu à peu, et ça se voit dans les domaines de la biologie et de la nanotechnologie, la science devient une religion des plus réactionnaire. Ce n'est pas, et ça ne doit pas être, parce que l'on découvre un nouvel outil qu'il faut l'utiliser! D'ailleurs, faire la différence entre scientifiques et écolos me semble être une hérésie en soi, vu que bien souvent les uns se retrouvent dans les autres. A ceci près qu'un scientifique écolo se fait mettre assez rapidement à la porte, faute d'appui de la part du gouvernement. (Oh mais oh! que vient donc faire la politique ici ???)
Le risque 0 n'existe pas en science, et la tolérance 0 ?
Tangi
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Dim 7 Fév - 18:33
Aillas a écrit:
Si nous ne mourrons pas de faim ce n'est en aucun cas grâce aux pesticides, je pense même que si nous mourrons de faim dans les prochaines décennies ce sera grâce à ces mêmes pesticides dont tu vantes les mérites.
Regarde l'histoire, les pays riches ont tous eu recours aux pesticides pour pouvoir accomplir leur révolution verte. Les pesticides ont donc une part importante dans le fait que nous pays riches actuelle ne meure plus de faim. C'est fait, après je ne suis pas pro-pesticides loin de la. Mais je n'oublie pas que nos révolutions ont eu des retombés economiques et social majeurs. Alors oui aujourd'hui avec se que nous connaissons des danger qu'introduise les pesticides ils faut mettre un terme à ses pratiques pour se tourner faire d'autres systèmes de production (que j'appellerai pour la suite: "bio" pour simplifier) Mais combien des moyens sont nécessaire à ses pratiques ? Combien d'ingénieur agronomes faut-il et pour quel le prix ? Nos chères pays riches peuvent se permette de passer à ses systèmes et faire la moral aux autres. Mais encore une fois dans des pays où la moitité de la population vis en dessous de seuil de pauvreté leur considérations n'est pas de comment produire mais de produire et si nous ne les aidons pas en acquérir nos moyens et nos connaissances, ils n'auront d'autre alternative que les pesticides où les ogm. Et c'est en sa que je trouve le discours actuelle écologiste de nos pays riches hypocrites. Car nous ne les aidons pas, les brevets et la sacro-sainte propriéte intelectuelle restent les rois. J'en reteins pour annecdocte le discours de cloture du président ségnegalais au congrès de la FIO à rome en 2005 où il disait quelques chose du genre: " Je vois qu'ici tout le monde se félicité, moi je suis profondément déçu, je reteins qu'on nous demande à nous pays africains de nos serrer encore quelques temps la ceinture, j'espère au moins qu'ils nous offrerons la ceinture." Ce discours à été applaudis par une grande partie des menbres présent (les pays du nord eux non bien sur pas applaudi) . Je trouve que sa montre bien l'état d'esprit complétement différents entre pays du nord et pays du sud.
Quand aux scientifiques se sont rarement eux qui utilisent leur découvertes et c'est pour sa que j'estime que le problème est ailleurs, pas dans les découvertes mais dans ceux qui les utilisent.
Bonzeye
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Dim 7 Fév - 21:04
Sb... , tes commentaires soulèvent plusieurs questions. La première qui me vient à l'esprit est celle de l'alimentation. La question de la production de nourriture et de sa distribution. Le problème étant : comment nourrir les femmes et les hommes de la planète. Une société se retrouve avec un certain équilibre quand les gens qui la compose sont convenables nourris. Si cette condition n'est pas suffisante pour parler d'une soi-disante "bonne santé" d'une société, elle s'avère néanmoins nécessaire. Une société qui peine à nourir son peuple aura bien du mal à se développer.
Notre société s'est développée d'une certaine manière. La transition démographique, couplée à l'exode rural, a nécessité une transformation des méthodes de production et de distribution de l'alimentation. Si l'on veut comparer les changement de société (révolution industrielle, technologique, verte) dans les différentes régions du monde, il est bon également d'en voir les spécificités historiques.
Lorsque nos sociétés ont accomplit leur transition démographique et leur révolution industrielle et technologique, elles étaient pionnières en la matière. Les organes de régulation qui ont dirigé les orientation de ces transformations étaient internes à l'état, au peuple, au gouvernement concerné.
Ainsi, tout au long du 19e et au début du 20e siècle, l'évolution de la société est orientée par la bourgeoisie et la communauté scientifique en plein essor (début de l'application des connaissances scientifiques à la production et à la transformation des ressources). Ce n'est pas un préjugé, une histoire de lutte ou de tout cela. C'est la simple constatation que ce sont les détenteurs de capitaux qui peuvent le plus investir dans le développement technologique et industriel. C'est la "boucle vertueuse" du capitalisme.
La transformation de l'agriculture passe par l'apparition de l'utilisation de plus en plus d'intrans chimiques et minéraux, ainsi que par la mécanisation du travail. Plusieurs points méritent d'être relevés à ce sujet, comme l'apparition du crédit agricole, enjoignant les paysans à emprunter pour se "moderniser", se "mécaniser", augmentant ainsi les rendements, mais aussi et surtout la nécessité pour le paysan de produire plus, pour pouvoir rembourser son prêt.
L'agriculture ne devient plus uniquement vivrière, et la mise sur le marché des surplus est de plus en plus conséquente.
Il est de bon ton de remarquer que l'accroissement du rendement, et donc de la production, ne résout pas le problème de l'alimentation. Si la production augmente au cours du 19e siècle, des famines grondent toujours en France par exemple au cours de ce siècle. Ce n'est d'ailleurs pas une nouveauté que la répartition des richesses ne suit pas le développement technologique et industriel. Il est logique de voir naître à ces époques les mouvements syndicaux, marxistes et autres collectivismes.
On peut voir déjà (et cela a commencé bien plus tôt avec par exemple les révoltes luddistes en angleterre) l'apparition d'une résistance à la transformation du monde et de la société. L'organisation scientifique du travail va découler peu après de ces mouvements de la société à cette époque, parallèlement à l'extension de l'influence de la science dans les sociétés.
C'est après la seconde guerre mondiale, avec l'apparition des politiques agricoles subventionnées, des instances internationales de régulation et de l'internationalisation de plus en plus grandissante des échanges, que ces histoires prennent une direction importante.
Les transitions sociétales qui vont se développer dans les autres régions du mondes ne sont plus contrôlées de manière interne, c'est à dire avec les banques et les institutions locales. Les politiques agricoles sont décidées par des instances supranationales qui vont réguler l'évolution de la production et du travail dans les régions du monde. Régions du monde qui, rappelons le, sont toutes plus ou moins issues de la colonisation entreprise au cours des siècles précédents.
Si le commerce se mondialise, c'est parce que tous les pays s'y mettent. La production, précédemment tournée vers un échange local, interne ou limité à une zone géographique restreinte, se transforme en une production tournée vers l'exportation. Ce qui entraîne une dépendance au commerce international, aux instances supranationales et tout le reste.
Le paysan indien qui doit acheter des semences de coton brevetées, l'apiculteur qui voit la mortalité alarmante de son cheptel, la réorganisation des exploitations, sont des conséquences de tout cela. Ni l'accroissement du rendement, ni la réorganisation du commerce, ni les progrès pharmaceutiques n'ont suffit à résoudre les famines et la mortalité dans le monde.
Bon, comment dans toute cette histoire j'en arrive à parler des pesticides ? Et bien parce qu'il s'agit tout simplement là du regard que l'on peut avoir sur l'agriculture. Celui-ci est guidé par notre histoire et l'évolution de nos façons de penser. La vision écologique de notre monde se construit à partir de la façon de voir le monde en systèmes, issu de l'évolution des pensées influencée par notre histoire scientifique. Et un système, ça se régule. Une loi, le contrôle d'une ou plusieurs variables clés, permet de contrôler, ou tout du moins d'influer de manière mesurable, sur le système. C'est ce que fait un ingénieur agronome autant qu'un trader à Wall Street, ou un gourou new age.
Mais il faut se rendre à l'évidence. Aujourd'hui, un ingénieur agronome a la tête bardée de diplômes, de procédures, d'équations. Une attitude moderne, connectée au monde dans lequel il vit. Il connaît le droit, les modèles scientifiques de croissance et de rendement d'un champ en fonction de l'analyse de sa terre. Il ajoute l'influence de la météo pour concevoir un modèle prévisionnel.
Et regarde le paysan qui vit là depuis sa jeunesse. Qui a passé sa vie dehors, sur ses terre. Il connaît les oiseaux, les plantes, les nuages. Je ne parle pas d'une vision romantique. Ne serait-ce que pratique. Il sait quand semer. C'est sûr, il se sert d'un calendrier. Il réfléchit, se trompe des fois. Mais vouloir tout calculer ne rend pas la prédiction plus juste.
Les décroissants sont des gens bizarres. Tendance nouvelle vague écolo, intégristes. La "décroissance", quelle idée saugrenue ! Vouloir retourner au Moyen-Âge, qui voudrait ça ? Mais avec leur regard provoquant, leur discours parfois (souvent ?) maladroit car emprunté de-ci, de-là à diverses théories ou courants de pensée, ces derniers cherchent avant tout à amener à un regard plus critique sur notre société, notre organisation, sur nos exploitations et celles que l'on peut faire de la terre.
A chacun ensuite de se forger sa propre sagacité, sa propre lucidité sur le monde. C'est déjà ça, une révolution.
dale cooper
Nombre de messages : 7649 Age : 46 Date d'inscription : 08/09/2008
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Dim 28 Mar - 1:28
GYRE & GPGG
Citation :
A 1000 km à l’Est des Côtes américaines vient d’être découvert un véritable “continent” de déchets stagnants dans l’Atlantique Nord. On en avait déjà décelé un dans le pacifique nord. Les détritus sont pris dans un gyre. Ces macro-déchets sont consitués essentiellement de plastique.
Le gyre est un gigantesque tourbillon formé par un ensemble de courants marins, il y a 5 gyres principaux à travers les océans du monde . Les débris ainsi “aspirés” , ne s’en échappent plus jamais.
Au milieu du gyre existant en Atlantique Nord , se trouve ainsi une mégapoubelle flottante de 700 Km de diamètre (aussi large que la France ! ), constituée de milliards de débris plastiques. Comme nous le savons, la dangerosité de ces déchets tient notamment à leur petite taille qui fait que de nombreuses espèces d’animaux marins les ingurgitent. De plus aucun micro-organisme n’est capable de dégrader totalement le plastique et même transformé en poudre il est ingurgité par le plancton lui-même servant d’alimentation aux autres espèces marines.
Citation :
Plus vaste que la France, la Great Pacific Garbage Patch (GPGP) est une nappe de détritus qui dérive et grossit dans l'océan Pacifique depuis les années 50. Selon la Commission côtière de l'Etat de Californie, elle atteint aujourd'hui 3,5 millions de tonnes, se compose à 80% de plastique pour une surface de 692 000 km².
Il n'existe aucune photo aérienne ou satellite de cette décharge car cette n’est pas une surface solide et uniforme de déchets . Il s’agit en fait d’une concentration très élevée de déchets flottant qui forment des nappes, des ilots et autres agrégats. La GPGP flotte et dérive selon les courants entre San Francisco et Hawaii.
Le phénomène météorologique qui explique cet amoncellement d'ordures s'appelle le North Pacific Gyre. Il s'agit d' un tourbillon de 34 millions de km² formé par la plupart des courants océaniques du nord du Pacifique.
La présence de ces déchets plastiques flottant sont en soi une catastrophe écologique au quotidien . Les polymères qui compose le GPGP se désagrègent peu à peu, formant des micro-particules en suspension que la faune ( albatros, tortues...) absorbent en les confondant avec du plancton
L'opération du nettoyage de la zone étant très couteux, actuellement aucun pays ne veut en assumer la prise en charge.
Mmmm... ça a l'air particulièrement inquiétant tout ça !
Malheureusement aucune photo de ces "continents" n'a pu être prise par satellite. Encore un message alarmiste et sans fondement d'un quelconque lobby écolo ? Non ! Le phénomène est avéré, et le terme "continent poubelle" est assez mal trouvé en réalité. Il ne s'agit pas en fait d'un îlot de détritus flottants, mais d'une zone géographique stagnante (le fameux "gyre", un vortex inerte) qui capte les déchets sur une vaste zone. En fait il s'agit plus d'une vaste accumulation de matières déversées par les navires marchants ou rejettés à partir du littoral (oui oui souviens-toi de ce sac de supermarché dans lequel tu avais rangé ton goûter et que le vent t'avait arraché des mains...). La dangerosité du phénomène réside dans ce qu'il disperse et réduit ces plastiques, les rendant accessible à la faune et la flore locale.
Pour mieux vous rendre compte concrètement des dégâts que cela peut engendrer, allez jeter un oeil sur ce reportage photo, pour le moins étonnant :
http://chrisjordan.com/current_set2.php?id=11
Oui, j'ai eu la même réaction au début : on aurait dit une espèce d'installation d'art moderne un peu morbide. Mais le journaliste précise bien, que rien n'a été touché, ni enlevé, ni ajouté à ces images...
une dernière photo ?
la simulation des courants représentants les régions dans lesquelles ces cinq gyres se situent.
Le plastique c'est fantastique...
dale cooper
Nombre de messages : 7649 Age : 46 Date d'inscription : 08/09/2008
Personnages RP Pseudo: Pseudo : ▲ Pseudo :
Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Mer 2 Juin - 22:31
Ce soir Global Mag (une de mes émissions de télé favorite) évoquait les dangers du net pour lécologie :
Citation :
Effet domino – L’empreinte du clic
Internet est devenu une menace pour l’environnement ! Nos moments d’évasion dans le monde du web, entre clics et recherches, jouent un rôle dans le réchauffement climatique. Cette empreinte carbone n’a rien de virtuelle, mais des changements s’annoncent.
Comment ça je clique, je pollue ?
Ah bah voui ! Le sujet de ce soir partait en effet de ce principe que ce qui nous semble totalement virtuel et éthéré (nos activités diverses et variées sur internet à longueur de journée) n'en demeiure pas moins une activité polluante à grande échelle.
L'exemple le plus marquant est le fait que chaque clic entraîne une requête à un serveur informatique. serveur qui n'est autre qu'un boitier électronique stocké dans une armoire de donnée, elle même entreposé dans des "ferme de serveurs", immenses locaux où sont concentrées les données du net.
Forcément tous ces appareils sont très gourmands en énergie et consomment énormément d'électricité (la superficie de certaines de ces fermes de serveurs se comptent en hectares), et par la même, ont un impact non négligeable sur la pollution mondiale. Le phénomène est tel que l'on estime aujourd'hui qu'internet a une empreinte carbone annuelle équivalente à celle du trafic aérien mondial.
La question de la réduction de cet impact nocif s'est donc posée aux super-entreprises du net (google, MS, Yahoo et autre Apple). Ainsi on voit naître certains projets comme celui de google qui prévoit d'installer ses serveurs en mer, sur des barges flottantes qui ont le double intérêt de fonctionner grâce à l'énergie marémotrice et d'utiliser la mer comme système de refroidissement. Ou encore (exemple présenté dans l'émission) ce local de serveurs couplé au système de tuyauterie d'une piscine municipale : l'eau entre d'un côté pour refroidir les serveurs, et ressort de l'autre à bonne température, réchauffée et prête à l'emploi pour les nageurs.
Donc... promettez moi une chose : ne cliquez pas à tort et à travers (en plus c'est plein de pop-up malsains !)
Airet Syl Chromatique
Nombre de messages : 1384 Age : 41 Localisation : Les Hauts Fourneaux Date d'inscription : 29/04/2008
Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable Mer 2 Juin - 22:58
Oh ca me fait plaisir de ressortir ce dossier dvb. On en avait parlé il y a quelques temps ici. Content de voir que depuis ce temps les principaux concernés aient pu se pencher sur le sujet. Ca n'enlèvera pas les quelques pcb qui traînent dans nos rivières (quoi que ça s'agite!), mais si ces nouveaux "problèmes" sont un phénomène dont les bénéficiaires investissent pour minimiser leur impact écologique en dehors d'un rachat de conscience ou d'une vague médiatique, pourquoi ne pas approuver?
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Sujet: Re: Billet Vert pour Thon Rouge : dérèglement durable